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Femmes et Gouvernance : quels enjeux ? | Cycle « Question de société »

FFemmes et Gouvernance : quels enjeux ? | Cycle « Question de société »

Olympe de Gouges soulignait déjà en 1791 l’importance de restituer aux femmes leurs droits naturels, injustement usurpés par les préjugés. Aujourd’hui, l’implication des femmes dans la gouvernance est reconnue comme cruciale pour le développement et la performance durable, la prospérité et la paix. Représentant environ la moitié de la population mondiale, elles offrent des perspectives uniques et essentielles à une prise de décision équilibrée et inclusive. Malgré les avancées significatives, les femmes restent largement sous-représentées dans les instances décisionnelles à tous les niveaux, entravées par des obstacles socio-culturels profondément ancrés et le fameux « plafond de verre ».

Les lois telles que la Copé-Zimmermann et la Rixain en France ont marqué des pas significatifs vers cet objectif, révélant la nécessité et l’efficacité économique de l’inclusion des femmes dans les postes de direction. Si des progrès sont réels, la route est encore longue pour déconstruire les stéréotypes de genre et encourager une représentation équitable des femmes dans les sphères de décision.

Dans le cadre de la Journée internationale du droit des femmes, les bibliothèques universitaires Lyon 3 vous invitent mardi 19 mars à 18h30 pour une conférence sur les enjeux des femmes dans la gouvernance.

Intervenante : Marie-Christine Chalus, directrice générale de l’iaelyon – Université Jean Moulin Lyon 3 et professeure des universités.

Marie-Christine Chalus présentera ses travaux sur le sujet en trois grands axes :

  •  La représentation des femmes dans les conseils d’administration et autre instance de gouvernance ;
  • La place des femmes investisseurs dans l’écosystème entrepreneurial ;
  • Les femmes et le financement de leur projet de création d’entreprise

Pour en savoir plus :

Question de société

Femmes artistes, des parcours entre lutte et création

FFemmes artistes, des parcours entre lutte et création

Les femmes occupent une place essentielle dans la création artistique. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, découvrez les parcours et les œuvres de femmes créatives et engagées, de l’Algérie, à l’île de La Réunion en passant par la Syrie, à travers un cycle de trois jours de rencontres, projections et concerts.

>> Au programme :

  • Le 7 mars à partir de 18h30, Nocturne « Femmes d’ici et d’ailleurs »
  • Le 8 mars à 18h30, rencontre et discussion autour du thème « De la Méditerranée à l’Océan Indien, parcours de femmes artistes »

Trois femmes artistes, de trois générations et de trois origines différentes (Algérie, Syrie et Ile de la Réunion) nous parlent de leur rapport à la création. Quels sont leurs parcours ? Quels obstacles ont-elles rencontrés ? Comment sont-elles parvenues à les affronter et même à s’en nourrir ?

Avec : Houria Aïchi, chanteuse, anthropologue et Ann O’aro, musicienne, chanteuse.

Discussion animée par : Isabelle Barbéris, universitaire et journaliste, spécialiste des arts du spectacle

  • Le 8 mars à 20h, projection et rencontre autour du film Behind the lines (Au-delà des lignes) de Alaa Amer et Alisar Hasan
  • Le 9 mars à 20h, concert « Le maloya d’Ann O’aro quartet »

Plus d’informations sur le site du :

MUSÉE DES CONFLUENCES

Journée des femmes et filles de Science

JJournée des femmes et filles de Science

A l’occasion de la journée internationale des femmes et des filles de science, la mission égalité diversité met à l’honneur des doctorantes de l’Université Claude Bernard Lyon 1 !

Venez découvrir les projets de recherches en cours de doctorantes de Lyon 1 sous un format « ma thèse en 180 secondes », entrecoupés de courts métrages de la série « phénoménales » de l’association femmes et cinéma, qui portent sur les femmes en sciences.

Un temps d’échanges clôturera cet événement, ce sera l’occasion de poser toutes vos questions sur le doctorat et sur les thématiques abordées : biométrie, biologie évolutive, géologie, physique, astrophysique, bioInformatique…

En plus, un sandwich vous sera offert et vous pourrez le manger sur place, comme devant la télé.

>> Les intervenantes (doctorantes et marraine)

  • Line COLIN est en deuxième année de doctorat en planétologie au laboratoire de géologie sur le site de l’ENS. Son travail porte sur la formation de la croûte lunaire. Elle a réalisé un modèle de solidification de l’océan de magma lunaire grâce auquel elle regarde la convection dans le manteau lunaire.
  • Solène CAMBRELING fait de la biologie évolutive. Elle travaille sur les causes écologiques et évolutives des variations de patrons de sénescence (vieillissement) de reproduction chez les mammifères mâles.
  • Mélodie BASTIAN est biologiste et fait de la bio-informatique. Elle étudie pour sa thèse l’ADN d’environ 150 mammifères afin de quantifier l’intensité de la sélection naturelle chez chacun et de trouver des facteurs expliquant la variation de cette intensité entre espèces
  • Lisa CHABRIER est en troisième année de doctorat au laboratoire d’informatique en image et systèmes d’information. Le sujet de sa thèse est l’analyse différentielle de réseaux de régulation à partir de données multi-omiques
  • Anaïs LARUE est biologiste. Elle fait une thèse sur la contribution des éléments transposable à la plasticité phénotypique chez Drosophila.
  • Madeleine GINOLIN, en deuxième année de doctorat, prépare sa thèse sur l’impact des biais astrophysiques associés aux Supernovae de Type Ia sur la mesure de la constante de Hubble-Lemaître, au sein de l’Institut de physique des deux Infinis de Lyon.
  • Assile TOUFAILY est doctorante au laboratoire L-Vis, sa thèse porte sur Le sport féminin : enjeux et opportunités, quelles perspectives ? « Étude comparative entre le Liban et la France.
  • L’événement sera marrainé et introduit par Marianne Métois, enseignante chercheuse en géophysique à Lyon 1.

En partenariat avec la mission Culture, l’association femmes et cinéma et des doctorantes de Lyon 1

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site

Université Lyon 1

Des modèles de réussite féminins pour réduire l’autocensure dans l’accès au crédit | The Conversation

DDes modèles de réussite féminins pour réduire l’autocensure dans l’accès au crédit | The Conversation

En dépit de remarquables progrès ces vingt dernières années, les femmes cheffes d’entreprise demeurent moins susceptibles de demander un crédit bancaire que les hommes. Or, l’accès au crédit reste un élément clé pour soutenir la performance et la croissance d’une entreprise en lui permettant de saisir des opportunités d’investissement et de faire face aux aléas économiques.

Ce moindre accès au financement réduit la contribution des entrepreneures à l’économie, notamment en matière de création d’emplois, de réduction de la pauvreté et de croissance économique. Cela affecte également leurs revenus personnels, constituant ainsi un obstacle à l’égalité des sexes.

Une autocensure injustifiée

Pourquoi les femmes entrepreneures sont-elles moins enclines à demander un emprunt à la banque ? L’une des raisons est qu’elles s’abstiennent de déposer un dossier parce qu’elles s’attendent à être discriminées et à voir leur demande d’emprunt refusée ou limitée.

La littérature existante souligne pourtant que cette anticipation est souvent erronée : une large partie des demandes de prêt de ces femmes aurait bien été accordée si elles en avaient fait la requête. Aux États-Unis, il y aurait ainsi deux fois plus d’emprunteurs découragés que de demandeurs rejetés (femmes et hommes confondus). Pour les économies émergentes en Europe de l’Est et en Asie, ce phénomène est encore plus exacerbé. Pour chaque demandeur rejeté, il y aurait trois emprunteurs découragés.

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En outre, les demandes de prêt des entreprises détenues par des femmes ne sont, en général, pas davantage rejetées que celles des entreprises détenues par des hommes. L’autocensure des femmes sur leur accès au crédit n’a donc pas nécessairement des fondements économiques réels.

L’un des facteurs clés du découragement féminin découle de la représentation que les femmes ont d’elles-mêmes. Une moindre confiance en leurs compétences entrepreneuriales, en particulier par rapport aux hommes, les amène à croire qu’elles sont moins susceptibles d’obtenir un prêt. En cause notamment, le manque de modèles féminins de réussite qui peut donner l’impression aux femmes que le succès entrepreneurial est un domaine inatteignable pour elles, restreignant ainsi leurs aspirations.

Elles peuvent se sentir exclues ou ne pas se sentir à leur place dans un environnement où les hommes sont majoritaires. En somme, le manque de modèles de réussite féminin dans le domaine du leadership ne permet pas aux femmes de se projeter et de s’identifier dans un rôle similaire ou elle exercerait un pouvoir décisionnel fort. On parle d’« effet de rôle-modèle ».

Des dirigeantes politiques inspirantes

Dans une récente étude, nous avons exploré dans quelle mesure cet effet permettait de changer les perceptions que les femmes ont d’elles-mêmes et d’encourager leur accès au crédit. Nous avons notamment démontré que les cheffes d’entreprise se trouvant dans des pays avec à leur tête des leaders politiques féminins tendaient à davantage demander de crédit.

Ces leaders politiques féminins disposent d’une large visibilité et ont ainsi le pouvoir de modifier la perception de la compétence des femmes dans l’ensemble de la société, tout particulièrement en réussissant dans un milieu très compétitif et habituellement très masculin. Cela rejaillit sur le comportement des femmes cheffes d’entreprise. Celles-ci demandent davantage de crédit, s’autocensurant moins financièrement. Nous montrons que c’est bien le découragement « émotionnel » qui s’en trouve réduit, c’est-à-dire les sources de découragement liées à un manque de confiance en soi et à une croyance dans le rejet non lié à des causes économiques sous-jacentes.

L’effet est d’autant plus efficace que le leader politique dispose d’un statut social élevé (mesuré à travers son niveau d’éducation) et provient du même pays (homophilie). Enfin, nous démontrons que ce résultat est vrai principalement dans les pays avec un revenu relativement faible, où les normes sociales envers les femmes sont aussi les moins avancées. Le modèle permet de contrebalancer l’absence de ces normes sociales et de promouvoir une meilleure équité homme-femme dans l’accès au crédit.

Ce résultat suggère que l’exposition à des modèles de réussite féminins modifie la perception que les femmes ont d’elles-mêmes, avec des conséquences économiques notables. L’effet de rôle-modèle devient ainsi un levier puissant pour parvenir à l’équité homme-femme, en changeant globalement les (auto-) représentations mentales des compétences attribuées à chaque sexe.The Conversation

Auteurs : Jérémie Bertrand, Professeur de finance, IÉSEG School of Management ; Caroline Perrin, Postdoctorante, Université de Strasbourg et Paul-Olivier Klein, Maître de Conférences en Finance, iaelyon School of Management – Université Jean Moulin Lyon 3

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.

>> Lire l’article original.

ELEA expérimente le sport au féminin

EELEA expérimente le sport au féminin

Les femmes n’ont pas toujours eu leur place dans le sport, mais l’Histoire montre une évolution vers plus d’égalité entre hommes et femmes, jusqu’à des disciplines mixtes aux JO 2024. Grâce au film d’animation du petit robot ELEA, découvrez le monde du sport au féminin :

Une initiative portée par le service Diffusion des Savoirs et Ouverture à la Société de l’Université Gustave Eiffel.

Le livre blanc du cercle « Féminisons les Maths et l’Informatique »

LLe livre blanc du cercle « Féminisons les Maths et l’Informatique »

Le cercle FMI, pour Féminisons les Maths et l’Informatique, est une initiative de la fondation Blaise Pascal en collaboration avec Sopra Steria

Après une présentation et une analyse synthétique du contexte, ce livre blanc décrit 5 recommandations pour susciter des vocations en science chez les filles. Il montre ensuite au travers de quelques exemples comment ces propositions peuvent être concrètement mises en œuvre ainsi que leurs résultats.

Ce document  se veut une pierre de plus à l’édifice qui est en train de se construire tant dans le monde académique que dans le monde socio-économique pour favoriser l’accession des femmes aux métiers du numérique.

 

>> Consulter le livre blanc :

©Fondation Blaise Pascal

 

>> Retrouvez tout l’actualité de la fondation :

Fondation Blaise Pascal

Sciences, un métier de femmes 2023

SSciences, un métier de femmes 2023

Montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont mixtes, décrypter les stéréotypes, dépasser les idées reçues, telle est l’ambition de notre journée « Sciences, un métier de femmes » qui, chaque année depuis 2017, rassemble près de 500 lycéennes de l’Académie de Lyon pour les convaincre d’avoir confiance en leurs capacités de réussir. Cette journée est co-organisée par l’association Femmes & Sciences, le LabEx ASLAN et les laboratoires CNRS, ICAR et CRAL.

Pourquoi une telle journée ?
La journée « Sciences, un métier de femmes ! » revient en 2023 pour la 7e année consécutive. Le manque d’intérêt des jeunes filles pour les sciences reste un problème d’actualité. Aujourd’hui encore, alors que les filles sont presque à parité avec les garçons en Terminale S, seulement un quart des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. Globalement, les différences d’orientation entre filles et garçons se sont très peu estompées avec le temps ; le nombre de filles qui s’orientent vers des études supérieures scientifiques et techniques reste trop faible dans les cursus de sciences au niveau du lycée. Depuis la dernière réforme des lycées, le nombre de filles avec une doublette scientifique est passé de 95 000 filles à moins de 68 000 en 2021. C’est un recul de plus de 15 ans pour l’engagement des filles. Selon une étude du MENESR (2016), les filles réussiraient mieux le Bac (91% d’entre elles l’obtiennent) que les garçons (86%). Parmi elles, 46,7% ont passé un Bac scientifique mais avec une grande disparité quant aux options choisies : 49% ont pris SVT, 25% en chimie et seulement 19% en mathématiques, et ce chiffre chute encore plus pour l’informatique et les sciences numériques, seulement 4%, et les sciences de l’ingénieur (3%). Dans le monde professionnel et de la recherche, au CNRS, les femmes représentent moins de 20% des ingénieures, assistantes ou techniciennes en calcul scientifique ; respectivement 18% et 20% en sections 6 et 7, sciences de l’information ; 19% en section 41, mathématiques. Les chiffres sont sensiblement les mêmes au CNU (Conseil National des Universités).

Deux médailles Fields seulement ont été attribuées à des femmes (Maryam Mirzakhani, en 2014 et Maryna Viazovska en 2022) et trois prix Turing (pour 73 hommes qui l’ont reçu, depuis sa création en 1966).

Il s’agit d’un problème culturel, lié à l’éducation et au formatage modelé par la société et les médias. Les stéréotypes entraînent des préjugés tenaces et les jeunes filles ont du mal à se projeter dans ces métiers et à envisager de faire les études pour y parvenir, car pour la plupart elles ne connaissent pas de femmes scientifiques pouvant leur servir de référence.

Pourtant, notre société est confrontée à d’immenses défis : problème des ressources en eau, alimentation, santé, énergie, réchauffement climatique, etc. Toutes les compétences sont nécessaires pour les relever, à commencer par celles des femmes qui, jusqu’à présent, n’ont pas été assez reconnues et mises à profit, privant la société de nombreux talents.

Afin d’agir pour inciter les jeunes filles à choisir des voies qui les conduisent, elles aussi, aux postes scientifiques et technologiques les plus qualifiés, nous souhaitons poursuivre l’action débutée en 2017 et reconduite chaque année, toujours couronnée de succès auprès des lycéennes et plébiscitée par les enseignants.

>> Pour en savoir plus :

SCIENCES, UN MÉTIER DE FEMMES

A NOTER : la journée initialement prévue le 7 mars a été reportée au 30 mars 2023.

Les rencontres Interférences | 1re édition

LLes rencontres Interférences | 1re édition

L’autre face de la révolution – Cinéma documentaire & débat public

Pour sa première séance, l’association propose un débat sur la juste bataille des femmes égyptiennes pour gagner leur liberté. Il fera suite à la projection du film As I want qui célèbre leur rage, leur courage et leur espoir d’en finir avec la domination masculine.

Intervenante : chercheuse en anthropologie et sociologie, Université Paris Cité Diderot.

Organisé par : association Les Rencontres Interférences – En collaboration avec : Caravane des Cinémas d’Afrique

As I want  : film de de Samaher Alqadi, Égypte, France, Norvège, Palestine, Duitsland (Allemagne)

Pour en savoir plus :

Cinéma Le Zola

 

En finir avec les neuromythes

EEn finir avec les neuromythes

«Nous n’utilisons que 10% des capacités de notre cerveau», «A chacun son style d’apprentissage», «Tout se joue avant 3 ans»… Nous croyons savoir beaucoup de choses sur le fonctionnement de notre cerveau. Et si ces idées reçues ne tenaient pas debout ?

Le site d’information grand public sur le cerveau, Cortex Mag, souhaite apporter sa pierre au travail de déconstruction des idées fausses lancées en Neurosciences. Un article sur l’un de ces neuromythes sera publié chaque mois…

A lire en intégralité sur CORTEX Mag

Sciences, un métier de femmes #4

SSciences, un métier de femmes #4

Pour convaincre les jeunes filles que toutes les voies d’études leur sont ouvertes et qu’elles ont le droit d’avoir de l’ambition dans leurs parcours professionnels à venir, nous organisons une journée spécifiquement destinée aux lycéennes afin de les faire rencontrer des femmes techniciennes, ingénieures et chercheures travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public comme dans le privé.

Cette rencontre est prévue le lundi 9 mars 2020, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, dans l’amphithéâtre Mérieux de l’ENS de Lyon. Comme l’an dernier, l’événement accueillera entre 450 à 500 lycéennes.

La journée débutera par deux interventions, notamment d’une spécialiste des questions de genre pour aider les jeunes filles à comprendre et à décoder les stéréotypes et les idées reçues qui influencent nos modes de pensée.

Ensuite, des marraines, de diverses formations, présenteront leur travail et leur parcours d’études et professionnel. La suite de la matinée s’organisera autour de rencontres/discussions en groupe pendant lesquelles les lycéennes pourront interagir et dialoguer avec les marraines.