«« Méandres ou la rivière inventée » : comment refaire monde avec les rivières ? Marie Lusson a consacré une thèse ainsi qu’un film documentaire à la question des rivières. Au-delà des enjeux scientifiques, techniques et sociopolitiques liés à la restauration des cours d’eau, le film documentaire Méandres ou la rivière inventée invite à refaire monde avec les rivières, ses usagers et ses habitants – tant humains que non humains.Le Vistre était à l’origine une rivière de plaine marécageuse qui s’écoulait au sud de Nîmes, de Bezouce à Mauguio. Dès le XIIe siècle, les marais sont desséchés et son cours est dévié. En 1774, drainages et dragages viennent lui assigner un lit fixe favorable à la navigation jusqu’à Aigues-Mortes. Les opérations de canalisation se succèdent ainsi jusqu’aux années 1950, où son cours large et profond permet alors d’évacuer rapidement les eaux pluviales et usées. Le Vistre modifié devient peu à peu un cloaque. Ses riverains se détournent de lui – et se plaignent de ses débordements destructeurs.Affiche du film.Ce point de départ est à la fois celui de la thèse de Marie Lusson (dirigée par Florian Charvolin et Christelle Gramaglia, soutenue en 2021) et du film documentaire Méandres ou la rivière inventée, coréalisé par Emilien de Bortoli et Marie Lusson en 2023.Dans la thèse, il s’agissait d’exposer de manière critique la trajectoire sociohistorique de quatre rivières du sud-est de la France promises à une restauration pour rendre compte des controverses qui, dans certains cas, limitent les actions de réparation, et dans d’autres, font hésiter entre des travaux de terrassement lourds ou une mise en retrait pour redonner leurs espaces de divagation aux rivières.Pour autant, le film déborde de la simple répétition illustrée de ce travail de recherche. Il vise avant tout la traduction à l’image de méthodes et concepts de sociologie inspirés par Bruno Latour. Il livre une expérience composite qui relève tout à la fois de l’œuvre d’auteur et du documentaire scientifique.Des rivières devenues machinesSelon l’historien américain Richard White, qui s’est penché sur la trajectoire de la rivière Columbia, les travaux d’aménagement ont pour conséquence de désassembler les cours d’eau et leurs plaines alluviales pour les mettre au travail.Beaucoup de rivières, comme le Vistre, sont ainsi devenues des « machines organiques » qui ne fonctionnent plus comme des écosystèmes, mais comme empilement d’entités appréhendées séparément, sur un mode dégradé.Ces aménagements, qu’il s’agisse d’ouvrages hydroélectriques ou de digues, ont eu pour effet de corseter, fixer et inciser le lit des rivières, tandis que des rejets industriels et urbains dégradaient la qualité de l’eau. Leur profitabilité a toutefois été entamée lorsque l’artificialisation a commencé à générer des conséquences inattendues. Les écosystèmes aquatiques, réduits à l’état de machines organiques, se sont mis à dysfonctionner.Des proliférations biologiques peuvent survenir. En certaines occasions, les cours d’eau sortent également des lits qui leur ont été assignés, provoquant des destructions d’autant plus importantes que des constructions ont été faites dans leurs plaines alluviales.Les agriculteurs ont, de leur côté, drainé leurs champs ou pompé de l’eau. Les producteurs d’électricité s’en sont servi pour actionner leurs turbines. Les propriétaires de bateaux de commerce et de plaisance ne se sont plus préoccupés que des niveaux d’eau. Jusqu’aux pêcheurs qui ne se sont plus intéressés qu’à certaines espèces de poissons. Chacun s’est concentré sur une fonction, un service ou une ressource avec la même logique extractiviste, sans se soucier des autres ni de la santé des milieux concernés.À force, l’accumulation des aménagements, prélèvements et rejets a conduit à la diminution des aménités habituellement tirées des rivières.Des politiques de restauration encore trop technocentréesD’autres conséquences indirectes sont à relever :Les liens de dépendance qu’entretenaient nos sociétés avec les cours d’eau pour leurs besoins fondamentaux (boisson, irrigation, hygiène et production énergétique) ont été défaits.Les ouvrages de protection ont éloigné certaines rivières de la vue et endormi la vigilance des riverains.C’est pourquoi de nouvelles politiques de restauration ont été lancées, telle la Directive-cadre européenne sur l’eau de 2000 transcrite en droit français en 2006. Elles entendent remédier à la dégradation des milieux aquatiques comme cela a pu être fait pour le Vistre.[Déjà plus de 120 000 abonnements aux newsletters The Conversation. Et vous ? Abonnez-vous aujourd’hui pour mieux comprendre les grands enjeux du monde.]La plupart des initiatives dans ce domaine restent toutefois très technocentrées et descendantes. Les professionnels ne convergent pas toujours sur les options à privilégier.Plus encore, les projets techniques sont élaborés entre gestionnaires et bureaux d’études, indépendamment des habitants. Les controverses sont souvent vives et conduisent, dans les trois quarts des cas, à l’abandon des projets – surtout quand le portage politique fait défaut.Une médiation artistique inspirée par Bruno LatourComment contribuer à l’émergence de projets de restauration qui ne fassent pas fi des controverses, mais au contraire apprennent d’elles pour explorer des pistes de récupération collective ? Les travaux du socioanthropologue des sciences et des techniques Bruno Latour ont ouvert des pistes fertiles.Depuis ses premières recherches sociologiques sur l’acteur-réseau jusqu’à ses plus récents essais de philosophie sur le nouveau régime climatique (2015) et ses expérimentations artistiques et scientifiques sur la zone critique (2020), il s’est intéressé aux pratiques et aux productions des chercheurs et à leurs effets sur le monde, avant d’entamer un dialogue avec des artistes pour trouver des réponses à la crise écologique.Il a notamment questionné la manière dont ceux qu’il appelle les « Modernes », ont cherché à s’émanciper d’une nature pensée comme extériorité et reléguée – dans le meilleur des cas – à l’état de décor. Ses recherches ont grandement contribué à renouveler les collaborations scientifiques et les médiations artistiques pour sortir de l’impuissance.On citera, parmi ceux qu’il a inspirés, l’historienne d’art Estelle Zhong Megual et l’historienne et metteuse en scène Frédérique Ait-Touati, qui se sont penchées sur l’influence de la peinture et du théâtre sur nos perceptions de la nature, trop souvent réduite à l’état d’objet passif. Méandres hérite de cette réflexion collective.Symétries entre humains et non-humainsMéandres est une œuvre composite qui doit grandement aux collaborations engagées par sa réalisatrice Marie Lusson avec :son co-réalisateur, Émilien De Bortoli, artiste vidéaste et musicien,les scientifiques, issus de plusieurs disciplines des sciences de la terre et de la vie et des sciences sociales de l’Inrae et de l’Université de Lyon,les professionnels du documentaire créatif qu’elle a pu croiser lors de sa formation à l’école documentaire de Lussas.Ce caractère multiple, qui a pu donner lieu à des tiraillements, est devenu au fur et à mesure une marque de fabrique et une force. Le film relève tout à la fois de l’œuvre d’auteur et du documentaire scientifique. Il montre plusieurs chercheurs et ingénieurs au travail – mais aussi une activiste engagée au chevet de sa rivière.Il s’attarde également sur des êtres bien plus petits et régulièrement oubliés des réflexions sur le devenir des rivières : les galets, les sédiments, les débris de matière organique, les macro-invertébrés et les poissons les moins nobles qui les peuplent.Image extraite du film Leviathan.Le choix de traitement de l’image, qui s’inscrit dans la lignée des productions riches du Sensory Ethnography Lab de l’Université de Harvard, tel le film Leviathan sur la pêche hauturière, opère des effets de symétrisation entre des échelles très différentes.Ainsi, l’œil de l’écologue est placé à la même échelle (par l’utilisation d’un objectif macro) que les organismes qu’elle observe. De même, des séquences sous-marines, des plans ralentis et des cadrages inhabituels, suivent les frémissements des larves et le déplacement de graviers.Le film se présente comme connecteur et assembleur de réalités plurielles. La rivière elle-même est montrée comme agencement. Elle est une et plusieurs, mais surtout pleine des êtres qui l’habitent tout autant qu’ils la façonnent. Parmi eux, les non-humains, très souvent oubliés. Il est proposé au spectateur d’adopter momentanément leur point de vue d’une manière à la fois intelligible et sensible.En cela, ce travail fait écho à des recherches en cours sur le rôle des castors dans le stockage de l’eau ou encore à des réflexions sur les droits des fleuves.Les scientifiques y sont d’ailleurs traités d’une manière nouvelle : ils ne délivrent pas un discours d’autorité qui imposerait un diagnostic et des solutions. Ils se présentent, eux aussi, avec leurs fragilités et incertitudes, pris dans un entrelacs de relations et préoccupations. Ils ne sont ni nommés ni rattachés à une institution. L’image alterne entre de très gros plans sur leurs visages et leurs mains, et d’autres plans plus larges où, par exemple, un hydrologue acousticien disparaît dans la masse des rochers qui l’entourent.Ces effets de zoom et dézoom sont pensés pour opérer des rapports de symétrie entre humains et non-humains, quelle que soit leur taille ou leur force. Il en est de même entre professionnels qualifiés et riverains. Ce n’est pas un hasard que le film se termine sur le visage d’une activiste qui explique son engagement en faveur du ruisseau des Aygalades, particulièrement abîmé par l’industrie et la ville, à Marseille.La caméra nous propose de regarder sur le même plan des entités hétérogènes. L’objectif est de compenser, au moins momentanément, des inégalités, pour libérer les imaginaires et puissances d’agir. De fait, c’est presque une fiction qui nous est proposée pour engager la réflexion sur la restauration des rivières et les médiations indispensables à son succès.L’autorité des scientifiques n’en est pas pour autant niée, mais elle est placée au même niveau que d’autres perspectives et expériences.Les séquences dédiées à la descente de la rivière en radeau, qui constituent le fil rouge du film, apportent des contrepoints incarnés. Les jeunes gens embarqués dans cette aventure à la fois ludique et éprouvante, nous convient à ressentir la rivière : les niveaux et la force de l’eau selon le linéaire, les obstacles, le caractère glissant du substrat et les conditions météorologiques. L’alternance de moments joyeux et méditatifs ou le spectacle d’une peau qui se froisse sous l’influence du froid, renvoient les spectateurs à leurs propres souvenirs où l’enfance et ses jeux d’eau sont convoqués.Enfin, le montage est construit de façon à créer des basculements fluides pour mêler le scientifique au poétique. Cette étape de montage a d’ailleurs été extrêmement longue, six semaines, témoignant de cette difficile cohabitation des registres.Il en découle un film complexe dans lequel la voix off nous invite à nous interroger sur ce qui fait une rivière et sur les conséquences de nos choix. Elle n’a cependant pas vocation à démontrer ou dénoncer. Elle invite plutôt à la précaution, à l’hésitation et au tâtonnement collectif, pour éviter les erreurs du passé et définir des futurs plus favorables.À quels êtres et dépendances devrions-nous faire attention pour refaire monde avec nos rivières et plus largement avec l’eau qui vient à nous manquer ? Méandres a non seulement touché un public large dans le cadre de festivals documentaires, mais il est encore régulièrement utilisé lors d’ateliers participatifs destinés à faciliter l’implication des riverains de cours d’eau abîmés dans la co-construction de projets de restauration écologiquement et socialement ambitieux.Les auteures remercient leurs collègues Maria Alp et Sylvie Morardet (Inrae), mais aussi Béatrice Maurines et Oldrich Navratil (Université de Lyon) qui se sont impliqués dans l’écriture du film. Elles saluent tout particulièrement l’implication de Yannez Fouillet, de PY productions, pour son indéfectible soutien. Sans elle, Méandres n’aurait pas eu le même retentissement.Autrices : Marie Lusson, cinéaste, docteure en sociologie des sciences à l’Inrae, Christelle Gramaglia, sociologue des sciences de l’environnement, InraeCet article est republié sous licence Creative Commons.>> Lire l’article original :THE CONVERSATION
MMIAM Festival | Cosmos Dans le cadre du MIAM Festival, proposé par la Métropole de Lyon et dédié à l’alimentation, découvrez les jardins nourriciers, jardins émancipateurs avec diverses animations : visite, film et rencontre pour explorer le pouvoir des jardins.Une double programmation dédiée aux jardins urbains – qu’ils soient familiaux, partagés et d’insertion – avec une visite des plus anciens jardins ouvriers de Lyon, créés en 1916 à Gerland, suivie d’une projection-rencontre à la Maison de l’environnement autour du documentaire La Jungle étroite, en présence de Gautier Chapuis, délégué au Maire de Lyon en charge notamment des jardins urbains.Visite des jardins familiaux de Gerland – section Le Livre | À 17h15©DR« Le livre » est la plus ancienne section (1916) de l’Association des Jardins Ouvriers Communaux de Lyon. Ces jardins ont été créés à l’époque par des ouvriers imprimeurs sur un terrain appartenant aujourd’hui à la ville de Lyon. Ils jouxtent le parc de Gerland. Nous proposerons un court historique des lieux et une visite des jardins. La promenade se terminera par un temps d’échange avec les participant.es sur l’une des parcelles, autour de ce lieu, des plantes, de pratiques du jardinage…Nous pourrons ensuite aller ensemble, pour celles et ceux qui le veulent, à la Maison de l’environnement pour la projection et rencontre.Durée : environ 1h.Tous publics (enfants dès 7 ans, sous la responsabilité de leurs proches)>> Inscription gratuite, avec possibilité de faire un don en conscience à l’association.Rendez-vous Cosmos – Film & rencontre à la Maison de l’environnement |À 19h ©Benjamin HENNOTL’association Fraternités ouvrières, à Mouscron en Belgique, ce sont des jardins-vergers sauvages, un grainier comptant six mille variétés de semences, des cours et des ateliers gratuits. Son passeur, porte-parole et cheville ouvrière, c’est Gilbert. Tous les jardiniers curieux de Lille, Bruxelles ou Gand, tous ceux et celles qui veulent lier social et jardinage passent là pour se frotter à sa parole et à son jardin, roboratifs et luxuriants.A l’issue de la projection, nous échangerons avec Gautier Chapuis, Délégué au Maire de Lyon en charge de la Végétalisation, la Biodiversité, la Condition Animale et l’Alimentation. Ce sera l’occasion d’évoquer la pratique du jardinage en ville, à travers les jardins ouvriers, familiaux et collectifs et leur histoire, d’explorer leur dimension d’éducation populaire, leur potentiel d’émancipation, leur dimensions politique et sociale, et leur dimension nourricière, ainsi que l’implantation de vergers en milieu urbain.Durée : 57min.>> Inscriptions, à prix libre>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :COSMOS
LLes Rencontres Montagnes et Sciences 2024 à Lyon Les Rencontres Montagnes et Sciences, c’est le festival de films d’aventures scientifiques en montagne qui vous offre une bouffée d’air frais. Au programme : une sélection de films d’aventures scientifiques, choisis pour leur qualité visuelle, scientifique et récréative.Après Grenoble, Valence ou encore Chambéry, la tournée régionale de Montagnes et Sciences continue, pour proposer au public lyonnais un rendez-vous unique combinant défi scientifique et aventure en montagne. Pour cette 10e édition, l’événement vous propose cinq films, qui vous mèneront des volcans islandais aux grottes de Chartreuse. Les projections seront suivie par des temps d’échanges avec des scientifiques locaux, des réalisateurs ou des spécialistes de certaines thématiques.En savoir plus
MMicrocosmos, le peuple de l’herbe Nous vous donnons rendez-vous avec ce film exceptionnel que nous sommes très heureux de vous faire redécouvrir sur grand écran, en partenariat avec l’association Arthropologia, dédiée aux insectes et à la biodiversité.Produit par le réalisateur, acteur et producteur Jacques Perrin, le documentaire aussi merveilleux qu’inouï représente à sa sortie une prouesse technique sidérante.Deux séances :Mercredi 25 octobre à 14h | Rendez-vous Microcosmos (séances dédiées aux jeunes spectateurs) – Au Ciné Toboggan, à Décines.Mardi 14 novembre à 20h | Rendez-vous Cosmos – Film & rencontre – Au Ciné Mourguet, à Sainte-Foy-lès-Lyon.Plus d’information sur les sites :Ciné TobogganCiné MourguetArthropologia©DR
SScience & Cinéma : la Masterclass Du savant fou au marginal anti-social, quelles représentations le cinéma fait du chercheur ? Saviez-vous que seulement 4% des scientifiques au cinéma sont interprétés par des femmes ? Peut-on vraiment apprendre quelque chose en regardant un film de science fiction ?Conférences, ciné-quiz, ciné-débat…le Master Information et Médiation Scientifique et Technique (Lyon 1) vous invite les 3 et 4 mai à vous questionner sur la représentation de la recherche au cinéma. Philosophes des sciences, médiateurs, sociologues du cinéma ou encore youtubeurs sont invités à venir discuter avec nous de la place qu’occupent les sciences dans la fiction : un miroir pas toujours si déformant…Toutes les animations sont accessibles à tous et gratuites, à l’exception du ciné-débat au cinéma le Zola, aux tarifs habituels de l’établissement.>> Plus d’informations :Master IMST Les partenaires :BU sciences lyon 1Cinéma le ZolaToï toï le zinc
TTrainspotting | Ciné-club scientifique En partenariat avec le CNRS, l’Aquarium Ciné Café propose un cycle de rendez-vous associant projections de films et rencontres avec des scientifiques. Ce ciné-club abordera le thème des addictions, avec la projection de Trainspotting, film culte de Danny Boyle (1996).Edimbourg, dans les années 90. Mark Renton et ses amis Spud et Sick Boy se droguent à l’héroïne. Quoique fort sensible au plaisir qu’il éprouve ainsi, Mark décide toutefois de décrocher avant qu’il ne soit trop tard. Il y parvient, non sans mal, et consacre alors son énergie retrouvée à séduire une lycéenne délurée. Il reprend cependant rapidement ses vieilles habitudes, au grand dam de Begbie, un ami alcoolique sujet à d’effrayantes crises de violence.La projection sera suivie d’un échange avec Guillaume Sescousse, chercheur en neurosciences cognitives, spécialiste des addictions. Guillaume Sescousse est chargé de recherche Inserm au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon.En savoir plus
CCiné-Défis | Vincent Munier, éternel émerveillé La Maison de l’Environnement vous invite à une projection gratuite sur un enjeu écologique : les Ciné-Défis !Les films projetés vous permettent de comprendre les enjeux de notre décennie (tels que la réduction des déchets, les changements de consommation, les questions énergétiques ou la protection de la biodiversité).Chaque projection est suivie de la présentation de défis proposés par des associations locales ou des collectivités pour que chaque participant·e puisse se saisir de ces enjeux et agir à son tour : projet collectif, chantier participatif, événement, campagne de sensibilisation…Relevez le défi à votre tour ! Vincent Munier, éternel émerveillé – Mercredi 27 avrilSynopsis : C’est une des rares personnes capables de tisser un lien entre l’homme et la vie sauvage. Partez sur les traces de cette figure de la photographie animalière. Est-ce que l’image qui émerveille permettra de faire prendre conscience de la fragilité de la vie sauvage ?Pour en savoir plus :Maison de l’environnement
PPortraits et regards d’ethnologues Une sélection de films documentaires proposée en écho à l’exposition Le monde en tête, la donation Antoine de Galbert, en collaboration avec le festival international du film ethnographique Jean Rouch.Plus d’informations sur le site du : Musée des Confluences
LL’Avis des mouches et L’Affaire coccinelle L’Avis des mouches, de Paul-Aurélien Combre, 2017, 12 minBombes insecticides, tapettes, pièges adhésifs… les mouches en ont assez de tout ce qu’on leur inflige. Ce petit film instructif et décalé vous dit tout sur les mille talents de ces insectes mal-aimés.L’Affaire coccinelle, de Daniel Auclair, 2006, 31 minLa vie d’une coccinelle vue à travers les yeux des pucerons… Elle est leur pire ennemie et ils sont bien décidés à déceler son point faible !Projection suivie d’une rencontre avec les entomologistes Pierre-Olivier Maquart et Denis Richard et le réalisateur Paul-Aurélien CombreAvec la complicité de la revue La SalamandrePlus d’informations sur le site du : Musée des Confluences
MMétamorphoses Film documentaire de Sacha Bollet et Benoit Demarle, 2016, 46 minIls ont plusieurs vies, plusieurs formes, ils connaissent plusieurs mondes : les insectes. Ce film dévoile ce moment délicat où l’ingénierie de la nature s’exprime dans toute sa complexité et sa terrible beauté : la métamorphose.Projection suivie d’une discussion avec Pierre-Olivier Maquart et Denis Richard, entomologistesRencontre suivie d’une séance de dédicace à la boutique du muséeAvec la complicité de la revue La SalamandrePlus d’informations sur le site du : Musée des Confluences