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L’épigénétique au microscope : l’exemple du nématode | Podcast « Qu’est-ce que tu cherches ? »

LL’épigénétique au microscope : l’exemple du nématode | Podcast « Qu’est-ce que tu cherches ? »

Qu’est-ce que tu cherches ? C’est le nom de la série de podcasts lancée par le CNRS. Au micro : des scientifiques racontent leurs quotidiens, expliquent leurs avancées, et vous font pénétrer dans les coulisses de la recherche. Prêts pour une immersion sonore inédite aux côtés de ces experts ?

L’épigénétique au microscope : l’exemple du nématode | Mirko Francesconi (Inserm)

Le patrimoine génétique est propre à chaque individu. Même les vrais jumeaux se retrouvent souvent avec un phénotype différent. Dans cet épisode de « Qu’est-ce que tu cherches ? » Mirko Francesconi, biologiste Inserm au Laboratoire de biologie et modélisation de la cellule (LBMC, CNRS | ENS de Lyon) explique le cas d’un petit ver.

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 QU’EST-CE QUE TU CHERCHES ?

Quand un ver elegans nous plonge au cœur des synapses

QQuand un ver elegans nous plonge au cœur des synapses

Le petit ver C. elegans a permis à deux biologistes américains d’être récompensés du prix Nobel de médecine et de physiologie 2024. A Lyon, il est l’allié précieux aussi des neurobiologistes du laboratoire MeLiS – Mécanismes en sciences intégratives du vivant – qui explorent le fonctionnement des synapses à l’aide de la génétique. Décryptage.

En octobre dernier, le prix Nobel de médecine a été décerné aux chercheurs Victor Ambros et Gary Ruvkun pour avoir découvert, en 1993, qu’une classe particulière de molécules, les microARN, permettent de réguler l’activité des gènes. Certes, à cette date, les grandes étapes par lesquelles les cellules de notre corps produisent les protéines nécessaires à leur fonctionnement étaient bien identifiées : l’ADN du noyau cellulaire est transcrit en une molécule intermédiaire, l’ARN messager (ARNm), sorte de parchemin traduit ensuite à l’extérieur du noyau…

Un article rédigé par Quentin Lemaitre, Postdoctorant dans l’équipe Neurobiology & Aging in C. elegans – NeurACel au sein du laboratoire Mécanismes en sciences intégratives du vivant – MeLiS.

>> Article à lire en intégralité sur :

CORTEX MAG

Diaporama | Conflits génomiques : les éléments transposables en résistance

DDiaporama | Conflits génomiques : les éléments transposables en résistance

Les génomes de tous les organismes hébergent des parasites appelés éléments transposables, des fragments d’ADN capables de se déplacer d’une région à une autre du génome. Lorsqu’ils sont actifs, ils menacent l’intégrité des génomes en causant des mutations. À la manière des anticorps chez les mammifères, les drosophiles disposent d’une arme de défense, l’interférence ARN, qui permet à la fois de neutraliser ces éléments transposables et de se défendre contre les infections virales.

Mais que se passe-t-il lorsque les individus sont soumis à ces deux assaillants en même temps ? L’une des lignes de défense prend-elle le pas sur l’autre ? Pour répondre à cette question, des scientifiques du Laboratoire de biométrie biologie évolutive utilisent la drosophile pour étudier ces conflits génomiques et leurs conséquences évolutives.

>> Visionner le diaporama en ligne :

>> Découvrez le reportage photos complet « L’interférence ARN, l’arme de protection naturelle des drosophiles contre les conflits génomiques » sur la médiathèque du CNRS.

Que sait-on des origines génétiques du TDAH?

QQue sait-on des origines génétiques du TDAH?

Le TDAH est un trouble du neuro-développement multifactoriel, impliquant une interaction complexe entre des facteurs génétiques et environnementaux.

Comprendre les bases génétiques de ce trouble est essentiel pour améliorer la précision du diagnostic et développer des approches de traitement plus ciblées. Or, il s’avère que très peu de familles ont accès au diagnostic génétique. Comment expliquer cela? Deux experts de la question ont tenté d’apporter des pistes de réflexion:

>> Les intervenants :

  • Pr Laurence Faivre, Professeur Universitaire Praticien Hospitalier au CHU de Dijon, responsable du centre génétique des maladies rares et coordinatrice de la filière AnDDI-Rares reviendra sur les connaissances actuelles des origines génétiques du TDAH et expliquera quand et comment accéder à un diagnostic génétique.
  • Stéphane Chetreff, formateur proposant des accompagnements sur les TND aux personne concernée et aussi aidant, nous fera part des éventuels freins rencontrés dans l’accès au diagnostic génétique du TDAH, au travers de son expérience et de l’expérience des familles qu’il accompagne.

>> Accédez au replay du webinaire sur la chaîne YouTube :

CENTRE D’EXCELLENCE AUTISME ET TND IMIND

De la recherche fondamentale au patient, il n’y a parfois qu’un pas.

DDe la recherche fondamentale au patient, il n’y a parfois qu’un pas.

Thomas Boulin, chercheur au CNRS et directeur de l’équipe « Neurobiologie moléculaire et cellulaire de C. elegans » du laboratoire MeLiS, a réalisé une partie des tests de validation diagnostique qui a permis à un organisme américain, l’UDN, d’identifier l’origine génétique des troubles du neuro-développement (TND) d’une jeune patiente, le syndrome NEDEGE qui résulte d’une mutation du gène NBEA. Lui qui d’habitude se passionne pour des questions de recherche fondamentale, a éprouvé un regain d’enthousiasme à pouvoir appliquer sa recherche pour confirmer le diagnostic d’une jeune patiente américaine.

« La recherche, ce n’est pas un chercheur qui se lève le matin en décidant d’étudier une pathologie pour savoir comment elle fonctionne. Ça ne se passe pas comme ça, sinon, on n’aurait plus de cancer. »

C’est avec ces mots que Thomas Boulin a commencé son récit. En effet, la recherche scientifique reste un mystère pour beaucoup. On distingue la recherche fondamentale, qui vise à comprendre les phénomènes biologiques et dont le but est le progrès de la connaissance, à laquelle on oppose souvent, de façon erronée, la recherche appliquée dont le but est de répondre à une question précise, par exemple clinique. Alors que le financement de la recherche se fait aujourd’hui essentiellement par appels d’offres ciblés, la recherche fondamentale est davantage critiquée sur son utilité, en comparaison à la recherche appliquée, plus concrète à première vue.

Or, sans recherche fondamentale, pas de recherche appliquée car celle-ci s’appuie sur le socle de connaissance issu de la recherche fondamentale. L’équipe de Thomas Boulin du laboratoire MeLiS étudie le fonctionnement des canaux potassiques qui régulent l’activité électriques des neurones. En d’autres termes, il cherche à comprendre les conditions nécessaires, au niveau moléculaire, pour que l’information circule correctement dans nos réseaux neuronaux. Ses travaux se situent donc dans le champ de la recherche fondamentale. C’est pourtant grâce à ces travaux qu’il a pu développer un nouvel outil diagnostic pour le syndrome NEDEGE.

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>> Retrouvez toute l’actualité sur l’autisme et les troubles du neuro-développement :  IMIND

Ciné-club : Les fils de l’homme

CCiné-club : Les fils de l’homme

En partenariat avec le CNRS, l’Aquarium Ciné Café propose un cycle de rencontres associant projections de films et rencontres avec des scientifiques.

Ce Ciné-Club balayera de grandes questions liées à la biologie, avec la projection du film Les fils de l’homme (Alfonso Cuarón, 2006).

Crise de la biodiversité, extinctions d’espèces, avancées récentes dans la compréhension de l’évolution… Que peut nous dire la science du futur de l’Humanité ? La projection sera suivie d’un échange avec Sylvain Charlat, chercheur CNRS au Laboratoire de Biométrie et Biologie Évolutive.

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Ciné-club : Bienvenue à Gattaca

CCiné-club : Bienvenue à Gattaca

En partenariat avec le CNRS, l’Aquarium Ciné Café propose un cycle de rencontres associant projections de films et rencontres avec des scientifiques.

Ce premier Ciné-Club de la saison sera consacré à la génétique, avec la projection du film Bienvenue à Gattaca (Andrew Niccol, 1998) en présence d’Abderrahman Khila, membre de l’Institut de Génomique Fonctionnelle de Lyon. Directeur de recherche au CNRS, il étudie la génomique du développement et l’évolution.

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Ces gènes qui ont rendu notre cortex humain

CCes gènes qui ont rendu notre cortex humain

Il y a 6 millions d’années, après la séparation de notre lignée de celle des chimpanzés, la duplication d’un gène a favorisé l’expansion du néocortex, siège de nos fonctions cognitives supérieures. Et d’autres ont suivi. Une passionnante enquête !

>> Article à lire en intégralité sur CORTEX Mag

Le parfum des roses

LLe parfum des roses

Le CNRS participe aux chroniques estivales de l’émission Dis, pourquoi ? sur RCF Lyon. Au micro d’Alice Forges, les scientifiques ont 5 minutes et pas une de plus pour répondre à une question du quotidien !

Mohammed Bendahmane, directeur de recherche INRAE au laboratoire Reproduction et Développement des Plantes, a décrypté le génome du rosier… une aventure scientifique à l’odeur envoûtante qu’il nous raconte !

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Limpid Sun

LLimpid Sun

Les recherches de séquençage de l’ADN ont montré que l’homme a de nombreux gènes communs avec d’autres êtres vivants, animaux et végétaux. Anan Atoyama s’en inspire pour créer Limpid Sun.
Elle se nourrit du travail du biologiste et généticien français Pierre-Henri Gouyon, et des recherches de Tomoko Watanabe et Shankar Srinivas, chercheurs en physiologie, anatomie et génétique de l’Université d’Oxford.
Avec ses interprètes d’univers gestuels et culturels très différents, elle développe une dynamique présente dans la nature. Celle de l’harmonie dans la disharmonie. Avec Limpid Sun, la Cie Atou révèle une danse sensible, organique et contemplative.

Compagnie Atou
Chorégraphe : Anan Atoyama. Interprètes : Anan Atoyama, Francesca Cinalli,Sarjo Sankareh
Musiciens : Anne Davienne, Mizar Bakdaliyar. Collaborateurs scientifiques : Pierre-Henri Gouyon, Shankar Srinivas, Tomoko Watanabe. Collaborateurs artistiques : Maxime Cella, Sherwood Chen, Michela Paoloni, Noé Pellencin

Site Théâtre Astrée