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Lugdunum 197. Histoire et archéologie d’une bataille romaine

LLugdunum 197. Histoire et archéologie d’une bataille romaine

Plongez au cœur de l’histoire romaine en explorant les découvertes archéologiques liées à cette bataille emblématique.

À l’occasion de la parution du livre collectif consacré à l’histoire et l’archéologie de la bataille de Lugdunum et trois ans après l’exposition « EnQuête de pouvoir », au musée, cette conférence propose de revenir sur l’ultime affrontement militaire des guerres civiles de 193-197 apr. J.-C. et sur les apports des dernières recherches scientifiques relatives à cet événement majeur de l’histoire de Lyon et de l’Empire romain.

Intervenant : Patrice Faure, professeur en histoire romaine à l’Université Jean Moulin Lyon 3.

>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :

Lugdunum – Musée et Théâtres romains

 

 

Les images numériques dans la guerre Ukraine/Russie

LLes images numériques dans la guerre Ukraine/Russie

La Bibliothèque université Lyon III Jean Moulin vous invite à sa conférence sur les enjeux sensibles de l’articulation entre l’espace public, médias et images dans le contexte de l’invasion russe de l’Ukraine.

Loin d’offrir un accès direct au réel, les images proposent une représentation « immanquablement prismatique » (Gervereau 2006 : 9), qui se construit à partir de points de vue différents qui se recoupent. Reflets extrêmement fragiles de la réalité, les images sont très dépendantes de la manière dont elles ont été obtenues ou créées, interprétées et intégrées dans des dispositifs info-communicationnels.

A partir d’une démarche d’ethnographie numérique, nous analyserons diverses images qui circulent sur les plateformes numériques en temps de guerre : photographies, dessins de presse, memes, visualisations de données et contenus visuels générés par l’IA. Nous discuterons des façons dont ces images constituent des prétextes pour discuter d’une actualité brûlante et produire des discours sociaux et des récits qui font sens.

Intervenante :

  • Valentyna Dymytrova : maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Jean Moulin Lyon 3

 

>> Pour en savoir plus : 

BU LYON III

©Université Lyon III Jean Moulin

L’aristocratie étrusque face à Rome

LL’aristocratie étrusque face à Rome

La Maison de l’Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux (MOM) vous invite à la conférence : « L’aristocratie étrusque face à Rome » dans le cadre de leur cycle de conférence du cycle Pouilloux. Découvrez le programme complet du cycle de conférences en PDF.

©MOM

La fouille de la tombe Lattanzi à Norchia et de la nécropole à laquelle elle appartient, située dans l’arrière-pays de Tarquinia, a livré de nouveaux éléments sur les grandes familles étrusques à la veille de l’affrontement final avec Rome, dans le dernier quart du IVe siècle av. J.-C. L’architecture de la tombe témoigne de liens jusqu’à présent insoupçonnés entre l’Étrurie et la Macédoine, tandis qu’un vase exceptionnel trouvé dans une tombe voisine témoigne de ce que les héros de la guerre de Troie constituaient encore une référence importante pour les membres de l’aristocratie alors en lutte contre Rome.

 

>> Intervenant :

  • Vincent Jolivet| Directeur de recherche émérite au Centre National de Recherche Scientifique (CNRS), a l’Unité Mixte de Recherche d’Archéologie & Philologie d’Orient et d’Occident  (Laboratoire UMR 8546, AOROC)

Dans le cadre du cycle des conférences Pouilloux 2024-2025, organisé par la Maison de l’Orient et de la Méditerranée.

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site   :

MOM

 

Vulnérabilités, qu’en disent les cartes ?

VVulnérabilités, qu’en disent les cartes ?

Inondations, éboulements, épidémies, mouvements sociaux, guerres, accidents industrielles, incendies… Lyon est vulnérable à des événements variés, soudains ou au cheminement long et indécelable jusqu’au moment où ils s’imposent et menacent. Organisé dans le cadre du Congrès international sur l’histoire de la cartographie aux archives municipale de Lyon.

Mais la plupart des événements passés, au moins jusqu’aux 18-19e siècles, n’ont laissé que des mots, bien insuffisants pour nous permettre de comprendre ce qui s’est passé, ni comment les Hommes composaient avec une nature et des installations humaines risquées.
Quelques images (cartes ou dessins), parfois, nous permettent d’en saisir l’ampleur et les particularités.

L’exposition interroge la ville sous l’angle de ses vulnérabilités, au travers de documents rarement vus, permettant de saisir comment la ville est aujourd’hui un environnement composé de dispositifs variés (quais, hôpitaux, police, aménagements pour le trafic, bétonnage des flancs des collines…) destinés à limiter de nombreux types de risques.

Organisée dans le cadre du Congrès international sur l’histoire de la cartographie aux Archives municipales de Lyon.

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :

archives municipales de Lyon

©Archives municipales de Lyon

Le patrimoine en temps de guerre

LLe patrimoine en temps de guerre

L’association culturelle lyonnaise créée par le master Patrimoine et Musées de l’Université Jean Moulin Lyon 3, le Patrimuse, propose une conférence sur le patrimoine en temps de guerre.

Intervenants :

  • Camille Freyermuth, chargée de recherche à la M2RS, interviendra sur la recherche de provenance de biens culturels spoliés entre 1933 et 1945, son histoire, ses actualités et ses débouchés ;
  • Ariane Pinauldt, commandant, interviendra sur l’expérience militaire dans le domaine ;
  • Vincent Negri, chercheur à l’Institut des sciences sociales du politique, interviendra sur le droit international et le droit comparé du patrimoine culturel et ses musées.

Plus d’information :

Patrimuse

Les Européens face à la guerre | CONFÉRENCE REPORTÉE

LLes Européens face à la guerre | CONFÉRENCE REPORTÉE

Au vu des tensions actuelles aux niveaux national et international, La Confluence des Savoirs a décidé de reporter à une date ultérieure la conférence prévue le 7 novembre 2023 « Les européens face à la guerre » (avec Michel Foucher et Najah Albukaï).

Confluence des savoirs

 

 

Mémoires collectées

MMémoires collectées

18 Mars 1962, les accords d’Evian sont signés et le Général de Gaulle annonce un cessez-le-feu marquant la fin de la guerre d’Algérie. À travers les histoires de différents personnages, évoluant sur des temporalités allant de 1945 à 2022, le spectateur est amené à observer trois familles, trois générations qui vivent et racontent, voyageant entre les deux pôles France / Algérie, ce que fut l’intime de cette guerre, les conséquences de la non-transmission, les traumatismes de ce que l’on commence enfin à déplier. Entre humour et moments suspendus de témoignages, ces personnages donnent corps à la mémoire et aux paroles rapportées d’hier et d’aujourd’hui.

Distribution

collectif 81 %
Texte : Manon Agostini
Mise en scène : Rodolphe Harrot
Interprètes : Camille Muche Prieux, Alice Vigneau et Manon Agostini
Scénographie : Jason Dinant
Création musicale : Jeanne Chaucheyras

Dans les pays en zone de conflits, des appareillages orthopédiques imprimés en 3D à partir de matériaux recyclés

DDans les pays en zone de conflits, des appareillages orthopédiques imprimés en 3D à partir de matériaux recyclés

Impression 3D d’orthèse à Lomé au Togo. Crédit : X. Olleros, Handicap International.

 

Dans les pays à faibles revenus ou en contexte de conflit, seulement 5 à 15 % des personnes ayant besoin d’un appareillage orthopédique y ont accès. En effet, les infrastructures et personnels de santé sont présents en ville et donc difficiles d’accès aux personnes vivant dans des zones rurales ou isolées. De plus, les délais et coûts de fabrication de la conception traditionnelle d’appareillages orthopédiques sont élevés et peu accessibles à tous.

Pour répondre aux problématiques présentes sur le terrain d’intervention, l’ONG Handicap International et le réseau d’écoles d’ingénieur INSA s’unissent depuis 2021, dans le cadre de la Chaire de Recherche « Innovation for Humanity ». L’objectif est de développer des solutions techniques adaptées aux situations dans les pays d’intervention, grâce aux connaissances de l’ONG dans le domaine de l’humanitaire et l’expertise scientifique du Groupe INSA et de ses laboratoires.

Grâce à l’Alliance « Innovation for Humanity », j’ai pu débuter ma thèse de doctorat en octobre 2021 sur l’impression 3D d’appareillages orthopédiques. L’objectif principal de ma thèse est d’utiliser des matériaux recyclés et locaux pour limiter le coût des appareillages orthopédiques et leur impact environnemental.

LL’impression 3D a un réel potentiel

Traditionnellement, les appareillages orthopédiques sont réalisés par thermoformage ou stratification par un orthoprothésiste qualifié. Il s’agit d’un procédé long et coûteux qui nécessite de réaliser d’abord un moule en plâtre du membre du patient. Le moule négatif est alors rempli de plâtre et transformé en un moule positif, qui reproduit la forme de la jambe du patient. Ce moule positif est ensuite rectifié pour corriger la posture du patient.

L’appareillage est fabriqué à partir de résine ou il est thermoformé à l’aide d’une plaque de polyéthylène ou polypropylène qui est chauffée pour prendre la forme du moule. Le patient devra alors se rendre plusieurs fois au centre orthopédique pour la réalisation du moule initial puis des ajustements, auxquels il faut ajouter un temps de rééducation. Au final, plusieurs semaines sont requises pour appareiller un patient, avec une prothèse (dispositif de remplacement) ou une orthèse (dispositif de correction).

Conception traditionnelle d’appareillage orthopédique. Crédit : C. Fohlen, Handicap International.

Depuis 2017, Handicap International utilise la fabrication additive, communément appelée impression 3D, pour réaliser des orthèses. Les pièces sont créées, couche par couche, à partir d’un filament en plastique fondu. Il est alors possible de concevoir des orthèses plus rapidement et à des prix plus accessibles. Pour cela, le scan 3D du membre du patient est réalisé à l’aide d’un scanner portatif. Puis, l’appareillage est conçu sur un logiciel de conception et imprimé en 10 à 20 heures. L’impression 3D permet d’aller au plus proche des personnes dans le besoin car le scan 3D du patient peut être pris à distance et envoyé au centre d’impression 3D, qui est encore centralisé. À terme, l’imprimante pourrait être emmenée sur place avec un simple véhicule. Finalement, les études d’Handicap International menées au Togo, Mali et Niger montrent que cette nouvelle technologie est très bien acceptée par les bénéficiaires et les personnels soignants.

Orthèse fabriquée par impression 3D au Togo. Crédit : Author provided, Handicap International.

Cependant, les filaments d’impression 3D utilisés viennent d’Europe et sont fabriqués à partir de matières vierges, ce qui alourdit les coûts financiers et environnementaux et entraîne des problèmes de logistique. Ainsi, Handicap International souhaite fabriquer son filament d’impression 3D directement dans les pays d’intervention, avec des matériaux locaux et recyclés.

PPour diminuer les coûts, l’intérêt du recyclage

Nous nous sommes alors intéressés au recyclage des déchets plastiques, qui sont présents partout dans le monde. Dans les pays en voie de développement, les déchets sont un réel problème pour les populations et les écosystèmes car ils finissent dans la nature à cause d’une gestion limitée. Cependant, les plastiques recyclés peuvent désormais être utilisés en impression 3D. Pour cela, les déchets plastiques seraient collectés, triés, nettoyés, broyés, séchés, extrudés (fondus) en filaments qui pourraient ensuite être imprimés en 3D. Les coûts de fabrication et l’impact écologique liés à la fabrication du filament d’impression 3D seraient alors réduits et il serait ainsi possible de lutter contre la pollution plastique.

Les défis sont donc nombreux. Nous devons d’abord trouver des matériaux qui soient à la fois disponibles, recyclables et imprimables, tout en respectant un cahier des charges complexe en termes de résistance mécanique et de fiabilité, afin de répondre aux besoins des orthoprothésistes. Ensuite, nous devons pouvoir créer un filament recyclé de qualité. Le challenge est de taille car les matières recyclées présentent souvent des impuretés (charges métalliques ou minérales, mais aussi d’autres polymères) alors qu’il est primordial de garder un filament de diamètre constant tout au long de l’impression.

Trois matériaux ont été retenus au début de cette étude :

  • le Polyéthylène Téréphtalate (PET), que l’on retrouve dans les bouteilles plastiques dont les gisements de déchets sont très nombreux, notamment dans les pays en développement où l’accès à l’eau potable est limité. Ce matériau a l’avantage d’être recyclable et imprimable, ainsi que d’avoir de très bonnes propriétés mécaniques.
  • le Polyuréthane Thermoplastique (TPU), qui est de plus en plus utilisé dans le domaine du sport et de la santé pour sa flexibilité. Il présente un grand potentiel en orthopédie pour le confort qu’il peut apporter aux utilisateurs d’orthèses. De plus, il est recyclable et facile à imprimer en 3D. Cependant, c’est un matériau onéreux et il ne possède pas de filière de recyclage.
  • le Polypropylène (PP) est traditionnellement utilisé en orthopédie technique. C’est un polymère recyclable qui est présent notamment dans nos emballages du quotidien, pour l’alimentaire ou l’hygiène. En revanche, il est difficile à imprimer car l’adhésion entre les premières couches et le plateau d’impression est mauvaise. Ce problème peut toutefois être surpassé par un choix rigoureux des paramètres d’impression 3D.

Ainsi, nous avons travaillé avec des filaments de PET et TPU recyclés, élaborés respectivement à partir de bouteilles plastiques et de chutes de l’industrie de la chaussure. De plus, nous avons fabriqué notre propre filament en PP. Pour cela, nous avons utilisé les matières recyclées par l’entreprise PAPREC, qui sont issues du tri sélectif. Nous les avons transformées en filament avec l’entreprise ENKY 3DP, spécialisée dans la fabrication de filament d’impression 3D. Nous avons alors obtenu un filament de qualité avec de très bonnes propriétés mécaniques.

Ensuite, nous avons imprimé des orthèses avec les trois polymères, afin d’étudier le panel de propriétés mécaniques qu’il est possible d’obtenir. Comme les matériaux n’ont pas le même comportement mécanique (le PET est rigide, le PP est semi-rigide et le TPU est flexible) nous avons aussi fait varier l’épaisseur de l’orthèse qui agit fortement sur sa raideur.

Orthèses imprimées à partir de PET, PP et TPU. Crédit : V. Delbruel, INSA et Handicap International.

Nous avons ensuite testé mécaniquement les orthèses pour déterminer leur raideur, qui conditionne le support apporté par l’appareillage à l’utilisateur de l’orthèse. Pour cela, nous avons conçu un banc d’essai qui reproduit la flexion du pied durant la marche. En parallèle, nous avons développé un modèle numérique qui reproduit l’essai mécanique et nous permet d’approfondir nos analyses et d’étudier par exemple les zones qui sont les plus sollicitées dans l’orthèse pendant la marche.

Essais mécaniques et simulations numériques. Crédit : V. Delbruel, INSA et Handicap International.

Nous obtenons alors des orthèses avec des raideurs très différentes : plus le matériau est rigide et plus l’orthèse est épaisse, plus cette dernière sera rigide et bloquera les mouvements de la jambe. Nous avons également remarqué que nous obtenons une proportionnalité entre la raideur et l’épaisseur de l’orthèse, ainsi que la rigidité du matériau. Ce résultat pourrait à terme aider les orthoprothésistes dans leur travail, en leur permettant de choisir la raideur de l’orthèse dès sa conception, afin de répondre au mieux aux besoins du patient.

Finalement, les orthèses en PET ou TPU recyclés ne permettent pas de répondre aux besoins d’Handicap International. Ainsi, nous avons retenu le PP recyclé comme matériau d’étude. Nous souhaitons désormais étudier sa résistance au vieillissement naturel, en reproduisant les conditions climatiques des pays d’intervention d’Handicap International, ainsi que sa résistance en fatigue, pour représenter les sollicitations mécaniques répétées de la marche.

IIl reste à aller sur le terrain

Une étude sera menée prochainement sur le terrain, dans les pays d’intervention d’Handicap International, pour étudier les gisements de déchets en PP présents sur place et leur qualité. Nous irons également à la rencontre d’entreprises de recyclage pour découvrir leur fonctionnement et évaluer la façon dont nous pourrions travailler ensemble. Ce sera aussi l’occasion de rencontrer les bénéficiaires d’orthèses et les personnels soignants présents sur place, et d’ajuster la recherche menée à l’INSA en fonction de leurs besoins. Vous pouvez suivre les avancées du projet sur mon blog « Impressions de thèse ».The Conversation

 

Autrice : Valentine Delbruel, Doctorante en Science des Matériaux, INSA Lyon – Université de Lyon

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original :

The conversation

Nouvelle histoire de la Shoah

NNouvelle histoire de la Shoah

Les questions soulevées par l’histoire de la Shoah méritent des réponses claires. Or depuis trente ans l’historiographie sur le nazisme et la Shoah a profondément évolué, et nombre d’interrogations ont trouvé leur réponse grâce aux travaux d’une nouvelle génération de chercheuses et chercheurs.

C’est pourquoi, sans délaisser les questions cruciales des origines, du déroulement et de la géographie de la Shoah, les auteurs fournissent ici des éléments clés pour comprendre des sujets essentiels : le rôle des ghettos, les centres de mises à mort, Vichy et la Shoah, les résistances juives face à la répression et aux déportations, le sort des Roms et des Sinti, ce que savaient les Alliés, mais aussi les défis de l’enseignement de la Shoah, les enjeux des voyages sur les lieux de mémoire, ou encore le négationnisme et le lien entre complotisme et antisémitisme… Tous ont accepté de se prêter à l’exercice délicat de la synthèse, leurs chapitres répondant à une volonté assumée de proposer aux lecteurs une approche précise, actualisée, accessible et concise de l’histoire de la Shoah.

 

>> Pour plus d’informations :

Université Jean Moulin Lyon 3

 

©Passés/composés

La Russie envahit l’Ukraine : une guerre de communication

LLa Russie envahit l’Ukraine : une guerre de communication

Dans le prolongement de la semaine de l’Europe organisée par l’Université Jean Moulin Lyon 3, les bibliothèques universitaires Lyon 3 organisent une conférence-débat « Question de société » sur le conflit militaire en Ukraine et son traitement médiatique.

Huit ans après l’annexion de la Crimée par la Russie et le début de la guerre dans le Donbass, la Russie de Vladimir Poutine agresse l’Ukraine le 24 février 2022. Ce plus grand conflit militaire sur le territoire européen depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale s’impose sur les écrans de tous les médias et les réseaux sociaux et bouleverse l’opinion publique aussi bien en Ukraine, qu’en Russie et en France. La conférence vise à contextualiser les événements en cours et à offrir un éclairage info-communicationnel de la guerre. Dans cet objectif, il s’agit de rappeler les origines du conflit et de se pencher sur les éléments de la rhétorique des dirigeants de la Russie et de l’Ukraine et sur le rôle des médias et des réseaux socio-numériques dans la mise en discours et en images du conflit militaire en cours.

Animée par : Valentyna DYMYTROVA, maitre de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Jean Moulin Lyon 3

Pour en savoir plus : 

Université Jean Moulin Lyon 3