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EN SAVOIR PLUS

Le patrimoine en temps de guerre

LLe patrimoine en temps de guerre

L’association culturelle lyonnaise créée par le master Patrimoine et Musées de l’Université Jean Moulin Lyon 3, le Patrimuse, propose une conférence sur le patrimoine en temps de guerre.

Intervenants :

  • Camille Freyermuth, chargée de recherche à la M2RS, interviendra sur la recherche de provenance de biens culturels spoliés entre 1933 et 1945, son histoire, ses actualités et ses débouchés ;
  • Ariane Pinauldt, commandant, interviendra sur l’expérience militaire dans le domaine ;
  • Vincent Negri, chercheur à l’Institut des sciences sociales du politique, interviendra sur le droit international et le droit comparé du patrimoine culturel et ses musées.

Plus d’information :

Patrimuse

Les Européens face à la guerre | CONFÉRENCE REPORTÉE

LLes Européens face à la guerre | CONFÉRENCE REPORTÉE

Au vu des tensions actuelles aux niveaux national et international, La Confluence des Savoirs a décidé de reporter à une date ultérieure la conférence prévue le 7 novembre 2023 « Les européens face à la guerre » (avec Michel Foucher et Najah Albukaï).

Confluence des savoirs

 

 

Mémoires collectées

MMémoires collectées

18 Mars 1962, les accords d’Evian sont signés et le Général de Gaulle annonce un cessez-le-feu marquant la fin de la guerre d’Algérie. À travers les histoires de différents personnages, évoluant sur des temporalités allant de 1945 à 2022, le spectateur est amené à observer trois familles, trois générations qui vivent et racontent, voyageant entre les deux pôles France / Algérie, ce que fut l’intime de cette guerre, les conséquences de la non-transmission, les traumatismes de ce que l’on commence enfin à déplier. Entre humour et moments suspendus de témoignages, ces personnages donnent corps à la mémoire et aux paroles rapportées d’hier et d’aujourd’hui.

Distribution

collectif 81 %
Texte : Manon Agostini
Mise en scène : Rodolphe Harrot
Interprètes : Camille Muche Prieux, Alice Vigneau et Manon Agostini
Scénographie : Jason Dinant
Création musicale : Jeanne Chaucheyras

Dans les pays en zone de conflits, des appareillages orthopédiques imprimés en 3D à partir de matériaux recyclés

DDans les pays en zone de conflits, des appareillages orthopédiques imprimés en 3D à partir de matériaux recyclés

Impression 3D d’orthèse à Lomé au Togo. Crédit : X. Olleros, Handicap International.

 

Dans les pays à faibles revenus ou en contexte de conflit, seulement 5 à 15 % des personnes ayant besoin d’un appareillage orthopédique y ont accès. En effet, les infrastructures et personnels de santé sont présents en ville et donc difficiles d’accès aux personnes vivant dans des zones rurales ou isolées. De plus, les délais et coûts de fabrication de la conception traditionnelle d’appareillages orthopédiques sont élevés et peu accessibles à tous.

Pour répondre aux problématiques présentes sur le terrain d’intervention, l’ONG Handicap International et le réseau d’écoles d’ingénieur INSA s’unissent depuis 2021, dans le cadre de la Chaire de Recherche « Innovation for Humanity ». L’objectif est de développer des solutions techniques adaptées aux situations dans les pays d’intervention, grâce aux connaissances de l’ONG dans le domaine de l’humanitaire et l’expertise scientifique du Groupe INSA et de ses laboratoires.

Grâce à l’Alliance « Innovation for Humanity », j’ai pu débuter ma thèse de doctorat en octobre 2021 sur l’impression 3D d’appareillages orthopédiques. L’objectif principal de ma thèse est d’utiliser des matériaux recyclés et locaux pour limiter le coût des appareillages orthopédiques et leur impact environnemental.

LL’impression 3D a un réel potentiel

Traditionnellement, les appareillages orthopédiques sont réalisés par thermoformage ou stratification par un orthoprothésiste qualifié. Il s’agit d’un procédé long et coûteux qui nécessite de réaliser d’abord un moule en plâtre du membre du patient. Le moule négatif est alors rempli de plâtre et transformé en un moule positif, qui reproduit la forme de la jambe du patient. Ce moule positif est ensuite rectifié pour corriger la posture du patient.

L’appareillage est fabriqué à partir de résine ou il est thermoformé à l’aide d’une plaque de polyéthylène ou polypropylène qui est chauffée pour prendre la forme du moule. Le patient devra alors se rendre plusieurs fois au centre orthopédique pour la réalisation du moule initial puis des ajustements, auxquels il faut ajouter un temps de rééducation. Au final, plusieurs semaines sont requises pour appareiller un patient, avec une prothèse (dispositif de remplacement) ou une orthèse (dispositif de correction).

Conception traditionnelle d’appareillage orthopédique. Crédit : C. Fohlen, Handicap International.

Depuis 2017, Handicap International utilise la fabrication additive, communément appelée impression 3D, pour réaliser des orthèses. Les pièces sont créées, couche par couche, à partir d’un filament en plastique fondu. Il est alors possible de concevoir des orthèses plus rapidement et à des prix plus accessibles. Pour cela, le scan 3D du membre du patient est réalisé à l’aide d’un scanner portatif. Puis, l’appareillage est conçu sur un logiciel de conception et imprimé en 10 à 20 heures. L’impression 3D permet d’aller au plus proche des personnes dans le besoin car le scan 3D du patient peut être pris à distance et envoyé au centre d’impression 3D, qui est encore centralisé. À terme, l’imprimante pourrait être emmenée sur place avec un simple véhicule. Finalement, les études d’Handicap International menées au Togo, Mali et Niger montrent que cette nouvelle technologie est très bien acceptée par les bénéficiaires et les personnels soignants.

Orthèse fabriquée par impression 3D au Togo. Crédit : Author provided, Handicap International.

Cependant, les filaments d’impression 3D utilisés viennent d’Europe et sont fabriqués à partir de matières vierges, ce qui alourdit les coûts financiers et environnementaux et entraîne des problèmes de logistique. Ainsi, Handicap International souhaite fabriquer son filament d’impression 3D directement dans les pays d’intervention, avec des matériaux locaux et recyclés.

PPour diminuer les coûts, l’intérêt du recyclage

Nous nous sommes alors intéressés au recyclage des déchets plastiques, qui sont présents partout dans le monde. Dans les pays en voie de développement, les déchets sont un réel problème pour les populations et les écosystèmes car ils finissent dans la nature à cause d’une gestion limitée. Cependant, les plastiques recyclés peuvent désormais être utilisés en impression 3D. Pour cela, les déchets plastiques seraient collectés, triés, nettoyés, broyés, séchés, extrudés (fondus) en filaments qui pourraient ensuite être imprimés en 3D. Les coûts de fabrication et l’impact écologique liés à la fabrication du filament d’impression 3D seraient alors réduits et il serait ainsi possible de lutter contre la pollution plastique.

Les défis sont donc nombreux. Nous devons d’abord trouver des matériaux qui soient à la fois disponibles, recyclables et imprimables, tout en respectant un cahier des charges complexe en termes de résistance mécanique et de fiabilité, afin de répondre aux besoins des orthoprothésistes. Ensuite, nous devons pouvoir créer un filament recyclé de qualité. Le challenge est de taille car les matières recyclées présentent souvent des impuretés (charges métalliques ou minérales, mais aussi d’autres polymères) alors qu’il est primordial de garder un filament de diamètre constant tout au long de l’impression.

Trois matériaux ont été retenus au début de cette étude :

  • le Polyéthylène Téréphtalate (PET), que l’on retrouve dans les bouteilles plastiques dont les gisements de déchets sont très nombreux, notamment dans les pays en développement où l’accès à l’eau potable est limité. Ce matériau a l’avantage d’être recyclable et imprimable, ainsi que d’avoir de très bonnes propriétés mécaniques.
  • le Polyuréthane Thermoplastique (TPU), qui est de plus en plus utilisé dans le domaine du sport et de la santé pour sa flexibilité. Il présente un grand potentiel en orthopédie pour le confort qu’il peut apporter aux utilisateurs d’orthèses. De plus, il est recyclable et facile à imprimer en 3D. Cependant, c’est un matériau onéreux et il ne possède pas de filière de recyclage.
  • le Polypropylène (PP) est traditionnellement utilisé en orthopédie technique. C’est un polymère recyclable qui est présent notamment dans nos emballages du quotidien, pour l’alimentaire ou l’hygiène. En revanche, il est difficile à imprimer car l’adhésion entre les premières couches et le plateau d’impression est mauvaise. Ce problème peut toutefois être surpassé par un choix rigoureux des paramètres d’impression 3D.

Ainsi, nous avons travaillé avec des filaments de PET et TPU recyclés, élaborés respectivement à partir de bouteilles plastiques et de chutes de l’industrie de la chaussure. De plus, nous avons fabriqué notre propre filament en PP. Pour cela, nous avons utilisé les matières recyclées par l’entreprise PAPREC, qui sont issues du tri sélectif. Nous les avons transformées en filament avec l’entreprise ENKY 3DP, spécialisée dans la fabrication de filament d’impression 3D. Nous avons alors obtenu un filament de qualité avec de très bonnes propriétés mécaniques.

Ensuite, nous avons imprimé des orthèses avec les trois polymères, afin d’étudier le panel de propriétés mécaniques qu’il est possible d’obtenir. Comme les matériaux n’ont pas le même comportement mécanique (le PET est rigide, le PP est semi-rigide et le TPU est flexible) nous avons aussi fait varier l’épaisseur de l’orthèse qui agit fortement sur sa raideur.

Orthèses imprimées à partir de PET, PP et TPU. Crédit : V. Delbruel, INSA et Handicap International.

Nous avons ensuite testé mécaniquement les orthèses pour déterminer leur raideur, qui conditionne le support apporté par l’appareillage à l’utilisateur de l’orthèse. Pour cela, nous avons conçu un banc d’essai qui reproduit la flexion du pied durant la marche. En parallèle, nous avons développé un modèle numérique qui reproduit l’essai mécanique et nous permet d’approfondir nos analyses et d’étudier par exemple les zones qui sont les plus sollicitées dans l’orthèse pendant la marche.

Essais mécaniques et simulations numériques. Crédit : V. Delbruel, INSA et Handicap International.

Nous obtenons alors des orthèses avec des raideurs très différentes : plus le matériau est rigide et plus l’orthèse est épaisse, plus cette dernière sera rigide et bloquera les mouvements de la jambe. Nous avons également remarqué que nous obtenons une proportionnalité entre la raideur et l’épaisseur de l’orthèse, ainsi que la rigidité du matériau. Ce résultat pourrait à terme aider les orthoprothésistes dans leur travail, en leur permettant de choisir la raideur de l’orthèse dès sa conception, afin de répondre au mieux aux besoins du patient.

Finalement, les orthèses en PET ou TPU recyclés ne permettent pas de répondre aux besoins d’Handicap International. Ainsi, nous avons retenu le PP recyclé comme matériau d’étude. Nous souhaitons désormais étudier sa résistance au vieillissement naturel, en reproduisant les conditions climatiques des pays d’intervention d’Handicap International, ainsi que sa résistance en fatigue, pour représenter les sollicitations mécaniques répétées de la marche.

IIl reste à aller sur le terrain

Une étude sera menée prochainement sur le terrain, dans les pays d’intervention d’Handicap International, pour étudier les gisements de déchets en PP présents sur place et leur qualité. Nous irons également à la rencontre d’entreprises de recyclage pour découvrir leur fonctionnement et évaluer la façon dont nous pourrions travailler ensemble. Ce sera aussi l’occasion de rencontrer les bénéficiaires d’orthèses et les personnels soignants présents sur place, et d’ajuster la recherche menée à l’INSA en fonction de leurs besoins. Vous pouvez suivre les avancées du projet sur mon blog « Impressions de thèse ».The Conversation

 

Autrice : Valentine Delbruel, Doctorante en Science des Matériaux, INSA Lyon – Université de Lyon

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original :

The conversation

Nouvelle histoire de la Shoah

NNouvelle histoire de la Shoah

Les questions soulevées par l’histoire de la Shoah méritent des réponses claires. Or depuis trente ans l’historiographie sur le nazisme et la Shoah a profondément évolué, et nombre d’interrogations ont trouvé leur réponse grâce aux travaux d’une nouvelle génération de chercheuses et chercheurs.

C’est pourquoi, sans délaisser les questions cruciales des origines, du déroulement et de la géographie de la Shoah, les auteurs fournissent ici des éléments clés pour comprendre des sujets essentiels : le rôle des ghettos, les centres de mises à mort, Vichy et la Shoah, les résistances juives face à la répression et aux déportations, le sort des Roms et des Sinti, ce que savaient les Alliés, mais aussi les défis de l’enseignement de la Shoah, les enjeux des voyages sur les lieux de mémoire, ou encore le négationnisme et le lien entre complotisme et antisémitisme… Tous ont accepté de se prêter à l’exercice délicat de la synthèse, leurs chapitres répondant à une volonté assumée de proposer aux lecteurs une approche précise, actualisée, accessible et concise de l’histoire de la Shoah.

 

>> Pour plus d’informations :

Université Jean Moulin Lyon 3

 

©Passés/composés

La Russie envahit l’Ukraine : une guerre de communication

LLa Russie envahit l’Ukraine : une guerre de communication

Dans le prolongement de la semaine de l’Europe organisée par l’Université Jean Moulin Lyon 3, les bibliothèques universitaires Lyon 3 organisent une conférence-débat « Question de société » sur le conflit militaire en Ukraine et son traitement médiatique.

Huit ans après l’annexion de la Crimée par la Russie et le début de la guerre dans le Donbass, la Russie de Vladimir Poutine agresse l’Ukraine le 24 février 2022. Ce plus grand conflit militaire sur le territoire européen depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale s’impose sur les écrans de tous les médias et les réseaux sociaux et bouleverse l’opinion publique aussi bien en Ukraine, qu’en Russie et en France. La conférence vise à contextualiser les événements en cours et à offrir un éclairage info-communicationnel de la guerre. Dans cet objectif, il s’agit de rappeler les origines du conflit et de se pencher sur les éléments de la rhétorique des dirigeants de la Russie et de l’Ukraine et sur le rôle des médias et des réseaux socio-numériques dans la mise en discours et en images du conflit militaire en cours.

Animée par : Valentyna DYMYTROVA, maitre de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Jean Moulin Lyon 3

Pour en savoir plus : 

Université Jean Moulin Lyon 3

 

 

No Congo, No Phone !

NNo Congo, No Phone !

« No Congo, No Phone ! » est une conférence témoignage organisée par l’association Génération Lumière : derrière notre téléphone portable se cache une consommation inconsciente des produits électroniques avec des conséquences directes sur la situation politique, économique, sociale et environnementale de la République Démocratique du Congo et ses habitant·e·s.
Avec David Maenda Kithoko, étudiant congolais, explorez les pistes et solutions : justice climatique, reconnaissance du crime d’écocide…

Antoine de Saint-Exupéry, un combattant singulier pour la liberté

AAntoine de Saint-Exupéry, un combattant singulier pour la liberté

Arrivé à New-York en 1940, Antoine de Saint-Exupéry souhaite profiter de sa notoriété acquise grâce au succès de Terre des hommes (traduit en anglais, Wind, Sand and Stars est « National Book Award » en 1939) pour persuader les États-Unis de renoncer à leur neutralité et d’entrer en guerre contre le nazisme. C’est aux États-Unis qu’il écrira : Pilote de guerre, la Lettre à un otage et bien sûr l’universel Le Petit Prince

C’est à partir de son épopée New-Yorkaise qu’une exposition a été réalisée et a rendu compte de l’engagement singulier d’Antoine de Saint-Exupéry pour la liberté durant la Seconde Guerre mondiale. L’exposition, qui s’est tenue de novembre 2014 à janvier 2015 à l’Université Jean Moulin Lyon 3, a permis de faire découvrir des images d’archives pour illustrer son combat et des photos actuelles des lieux où il avait coutume de se rendre : les cafés et restaurants où il écrivait jusque tard dans la nuit, chez les amis à qui il aimait lire le fruit de son travail, dans le « bocal », atelier d’un ami peintre où il côtoya le tout New York, mais aussi dans l’appartement de Greta Garbo où fut achevé Le Petit Prince, ou encore dans les studios de la NBC d’où il lança un appel pour l’union des Français, les invitant à rejoindre les forces américaines dans la guerre de libération de l’Europe.

Deux pièces fortes marquaient l’introduction de l’exposition : sa gourmette repêchée par miracle en Méditerranée en 1998 et l’édition clandestine de Pilote de guerre, publiée à Lyon en décembre 1943 par une coopérative ouvrière !

Lire la suite :

Antoine de Saint-Exupéry

©Université Jean Moulin Lyon 3

La Faculté de droit dans la Grande Guerre : de la guerre du droit à la paix par le droit

LLa Faculté de droit dans la Grande Guerre : de la guerre du droit à la paix par le droit

La guerre du droit, naissance et diffusion d’un slogan

« Le thème d’une guerre menée par la France et ses alliés au nom du Droit et de la Civilisation a constitué une légitimation aussi précoce que durable de ce conflit survenu brutalement dans la chaleur de l’été 1914. […] »

Ainsi commence le recueil de Catherine Fillon, Professeur des Universités à la Faculté de droit de l’Université Jean Moulin Lyon 3, recueil dans lequel nous découvrons les correspondances des étudiants en droit lyonnais mobilisés sur le front. Des correspondances chargées d’histoire, de réalisme, de non-dits pourtant évocateurs… Des correspondances touchantes et émouvantes.

Ordre de mobilisation générale-recueil de Catherine Fillon, professeur des universités Faculté de droit Lyon 3

©Université Jean Moulin Lyon 3

Qualifiée dès son déclenchement de « Guerre du Droit », la Grande Guerre ne pouvait que puissamment retentir dans l’ensemble des Facultés juridiques françaises : celle de Lyon n’a pas fait exception à la règle.

Une exposition, qui a été présentée en février 2019 à Lyon, « retrace la genèse de ce slogan et son appropriation par un corps enseignant qui, dans sa très grande majorité, a succombé à la tentation d’un nationalisme intellectuel outrancier.

Mais le discours sur la guerre, tenu à l’arrière dans des amphithéâtres largement désertés, n’était évidemment pas la guerre elle-même, que de rares professeurs et des étudiants beaucoup plus nombreux durent affronter, trop souvent au prix de leur vie. Le grand écart entre discours sur le conflit et réalité combattante est palpable au travers des témoignages (carnets de route, correspondances, poésies, littérature de guerre…) laissés par les étudiants, combattants ordinaires certes, mais aussi combattants intellectuels et, à cet égard, combattants singuliers.

Bien au-delà du 11 novembre 1918, la Grande Guerre devait continuer à produire des effets intellectuels : volonté de rapprochement de traditions juridiques qui jusqu’alors s’ignoraient, rêve d’un droit commun mondial et espoir dans la Société des Nations caractérisent la Faculté de droit lyonnaise qui, jusque dans les années 1930, a cru à la possibilité d’une paix par le Droit. »

Cette exposition est « le fruit d’un travail historique de recherche mené par Catherine Fillon […]. Ce travail permet de découvrir comment les facultés de droit françaises se sont engagées intellectuellement dans la guerre dénonçant le droit bafoué […] » (Hervé de Gaudemar, Doyen Faculté de Droit)

La Faculté de Droit dans la grande Guerre - De la guerre du droit à la paix par le droit ? - Catherine Fillon - Université Jean Moulin Lyon 3Découvrir le recueil :

La Faculté de Droit

dans la Grande Guerre 

 

En partenariat avec : Faculté de Droit – Centre lyonnais d’histoire du droit et de la pensée politique – Université Jean Moulin Lyon 3, Archives départementales et métropolitaines, Département Ain, Archives municipales de Lyon, Ville de Lyon.

Arrivée d'un train de soldats rapatriés sanitaires en gare des Brotteaux-juillet 1917 / Archives municipales de Lyon

Arrivée d’un train de soldats rapatriés sanitaires en gare des Brotteaux-juillet 1917 / ©Archives municipales de Lyon

Rayons X – Une autre image de la Grande Guerre

RRayons X – Une autre image de la Grande Guerre

L’exposition « Rayons X. Une autre image de la Grande Guerre » revient !

D’octobre à décembre 2017, cette exposition avait été présentée aux Archives municipales de Lyon : une nouvelle façon de découvrir l’histoire de l’imagerie médicale et les transformations menées par quelques pionniers pour révolutionner les soins apportés aux blessés pendant la Grande Guerre.

En accompagnement de la commémoration de l’Armistice de la Guerre 14-18, elle devient une exposition virtuelle, pour visiter comme si vous étiez, sans contrainte de temps ni d’espace.

Le musée des Hospices civils de Lyon – HCL et la Maison de Pays de Mornant rendent accessible l’exposition : à l’aide de panoramas 360° où les œuvres et documents sont cliquables, intégrant les cartels d’information. 10 nouveaux panneaux reprennent le propos de l’exposition, les objets et documents présentés, et sont accompagnés des documents imprimés pour l’exposition.

 

Maison de Pays de Mornant

Hospices civils de Lyon

©Hospices civils de Lyon