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EN SAVOIR PLUS

Éditer l’histoire des sciences – France, XXe siècle

ÉÉditer l’histoire des sciences – France, XXe siècle

L’ouvrage Editer l’histoire des sciences ( France, XXe siècle) aide à comprendre le processus de construction culturelle de la science à l’heure où le débat scientifique bascule souvent dans les polémiques sociales.

En adoptant l’angle des pratiques éditoriales, l’objectif de ce livre est d’interroger tant les supports et les types de productions dans leurs variations historiques et contextuelles (vulgarisation, manuels, ouvrages encyclopédiques ou de recherche, revues savantes ou à caractère militant ou politique, etc.) que la diversité des acteurs (auteurs, traducteurs, directeurs de collections, éditeurs) et des publics visés.

Les coordinateurs de l’ouvrage : 

  • Bertrand Emanuel, maître de conférences à l’ESPCI Paris-PSL, habilité à diriger des recherches, et chercheur en histoire des sciences au Centre Alexandre-Koyré
  • Feuerhahn Wolf, chercheur en histoire des sciences et des savoirs au CNRS, Centre Alexandre-Koyré (Aubervilliers)
  • Tesnière Valérie, Directrice d’études, École des hautes études en sciences sociales (Paris)

Paru dans la collection « Papiers » , aux Presses de l’Enssib en 2023.

L’ avant propos, « l’histoire des sciences publiée : un révélateur du partage éditorial des savoirs », par Emanuel Bertrand, Wolf Feuerhahn et Valérie Tesnière est en libre accès :

Accédez aux critiques de l’ouvrage : babelio

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

Enssib

 

Ruptures et crises, des moteurs de progrès dans l’histoire des sciences ? | Ruptures créatrices

RRuptures et crises, des moteurs de progrès dans l’histoire des sciences ? | Ruptures créatrices

A la rentrée 2022, le Collège des hautes études Lyon sciences (CHEL[s]) vous propose de suivre dans le cadre de son cours commun, une série de 12 conférences originales sur la thématique « Ruptures créatrices » qui sera traitée de manière pluridisciplinaire par les enseignants-chercheurs des 6 écoles du CHEL[s].

L’intitulé de « Ruptures créatrices » interpelle immédiatement par son aspect antithétique. D’un côté, la rupture peut évoquer la destruction, la désunion et l’interruption brusque d’une situation d’harmonie antérieure. De l’autre, la création a trait à l’invention, à la nouveauté, à la fécondité. Cette formule oxymorique entraine donc à envisager la dimension productive des ruptures : comment un processus de fracture, a priori destructeur, peut-il engendrer de la nouveauté ?

Chaque conférence dure 1h30 et laisse la place à un temps d’échange entre l’intervenant et le public. Par un choix de thématiques variées et faisant écho à des enjeux de société, le cours commun est pensé pour un large public.

 

  • Conférence du 29 septembre : Ruptures et crises, des moteurs de progrès dans l’histoire des sciences ?

« Dans son livre La structure des révolutions scientifiques, Thomas Kuhn développe l’idée d’une science progressant de manière discontinue avec des alternances de phases normales et extraordinaires. Nous allons donc explorer, en prenant quelques exemples issus de l’histoire des sciences biologiques et médicales, l’idée d’une science qui progresse avec des successions d’avancées révolutionnaires, de ruptures créatrices, de crises parfois violentes, suivies de phases d’évolutions rapides et de créations foisonnantes, et non pas comme une progression linéaire. Les ruptures pouvant être d’ordres divers : ruptures de pensées, ruptures technologiques et ruptures sémantiques. »

Intervenant : Lionel Zenner, Professeur en parasitologie et maladies parasitaires à VetAgro Sup

 

 

Plus d’informations ici :

Collège des hautes études Lyon sciences

5 siècles de développement des microscopes au service du vivant | Ruptures créatrices

55 siècles de développement des microscopes au service du vivant | Ruptures créatrices

A la rentrée 2022, le Collège des hautes études Lyon sciences (CHEL[s]) vous propose de suivre dans le cadre de son cours commun, une série de 12 conférences originales sur la thématique « Ruptures créatrices » qui sera traitée de manière pluridisciplinaire par les enseignants-chercheurs des 6 écoles du CHEL[s].

L’intitulé de « Ruptures créatrices » interpelle immédiatement par son aspect antithétique. D’un côté, la rupture peut évoquer la destruction, la désunion et l’interruption brusque d’une situation d’harmonie antérieure. De l’autre, la création a trait à l’invention, à la nouveauté, à la fécondité. Cette formule oxymorique entraine donc à envisager la dimension productive des ruptures : comment un processus de fracture, a priori destructeur, peut-il engendrer de la nouveauté ?

Chaque conférence dure 1h30 et laisse la place à un temps d’échange entre l’intervenant et le public. Par un choix de thématiques variées et faisant écho à des enjeux de société, le cours commun est pensé pour un large public.

 

  • Conférence du 20 octobre : 5 siècles de développement des microscopes au service du vivant

« Le développement instrumental du microscope au fil des siècles a permis d’explorer le fonctionnement du vivant à une échelle de plus en plus réduite. Depuis les microscopes optiques du XVIe siècle jusqu’aux microscopes en champ proche du XXIe siècle, on a pu observer les cellules puis les biomolécules constituant les cellules. Aujourd’hui, on peut suivre le déplacement d’une protéine unique. Cette ingénierie de développement des microscopes s’est effectuée, par étape, en franchissant chaque fois des verrous technologiques autorisant des ruptures créatrices au service de la biologie et de la médecine. »

Intervenante : Magali Phaner-Goutorbe, Professeure des universités à l’École Centrale de Lyon, en physique-chimie des surfaces et nanotechnologies. Spécialiste des microscopies champ proche sur systèmes biologiques

 

Photo de MAgalie Phaner Goutorbe et présentation de la conférence 

Plus d’informations ici :

Collège des hautes études Lyon sciences

Exposition Robert Doisneau, immersion dans la médecine des années 50

EExposition Robert Doisneau, immersion dans la médecine des années 50

Dans le cadre d’un partenariat prestigieux entre les Ateliers Doisneau (Paris), l’Université Claude Bernard Lyon 1 et la galerie de la Praye (Fareins), le musée Claude Bernard organise du 15 juillet au 9 octobre 2022 l’exposition Robert Doisneau, immersion dans la médecine des années 50.

Ainsi, pendant toute la période estivale, le public aura le plaisir de découvrir cette exposition belle et sensible. Une nouvelle collaboration entre l’art et la science qui n’est pas sans rappeler la passion de Claude Bernard pour la photographie.

A travers cette exposition, le musée Claude Bernard souhaite renforcer la passerelle entre le monde médical et le monde artistique à travers l’objectif de Robert Doisneau, l’un des plus grands photographes du XXe siècle.

L’exposition

L’exposition Robert Doisneau, Immersion dans la médecine des années 50  est une exposition photographique très touchante qui porte sur deux aspects de la médecine de cette époque.

Dans la première partie, le célèbre photographe suit le quotidien d’un médecin de campagne. À travers des photographies inédites, le visiteur est invité à découvrir le parcours du Docteur Rochas, médecin de campagne travaillant dans le  département de la Creuse. La seconde partie de l’exposition donne un aperçu original et insolite des soins dans le milieu hospitalier parisien des années 50. Le visiteur est littéralement plongé au cœur du bloc opératoire, entouré de médecins et d’infirmiers et découvre d’étranges instruments venus d’un autre siècle.

Le propos

Plus largement, cette exposition interroge sur les évolutions techniques et technologiques de la médecine, mais également sur les rapports médecin/ patient. Elle démontre à la fois la grande maîtrise technique du photographe Robert

Doisneau, ainsi que son « œil poétique », qui, avec une netteté déroutante, capte le moment précis de l’émotion. Cette exposition exceptionnelle a été conçue à l’initiative des Professeurs émérites Jacques Fabry et C. Gharib, en collaboration avec Madame Deroudille-Doisneau, fille de l’illustre artiste et de la galerie de la Praye, à Fareins. Elle rassemble 32 photographies et propose d’explorer une facette méconnue de Robert Doisneau, son intérêt marqué pour la médecine.

Pour en savoir plus :

Musée Claude Bernard

Journées européennes de l’Archéologie 2022 – musée Lugdunum

JJournées européennes de l’Archéologie 2022 – musée Lugdunum

Le Village de l’archéologie s’installe pour la 7e année au cœur de Lugdunum – Musée et théâtres romains.
Passionnés ou simples curieux, tous les acteurs de l’archéologie se mobilisent afin de vous faire découvrir les secrets de la discipline. Jeux, ateliers et manipulations vous attendent au cœur du musée !

VVisite guidée

Le chantier archéologique de la Visitation

Dirigé par Benjamin Clément, maître de conférence en archéologie,  Stéphane Carrara, archéologue numismate, et Lucas Guillaud, le chantier rouvre ses portes au public.
samedi 18 juin de 10h à 18h pour adultes.

CConférences

L’hôtel du Chamarier : redécouverte d’un quartier
du cloître de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste à Lyon.

Animée par Charlotte Gaillard et Fabien Simon, archéologues spécialistes de l’archéologie préventive sur le bâti au Service archéologique de la Ville de Lyon.
Samedi 18 juin à 15h pour adultes.

La France dans le monde : l’archéologie française à l’étranger à l’ère post-coloniale

Animée par Sabine Fourrier, archéologue, directrice de recherche au CNRS, directrice de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée.
Dimanche 19 juin à 15h pour adultes. 

AAteliers

Samedi 18 et dimanche 19 juin en continu de 10h à 18h

Photo de terre

Après la fouille, observez et enregistrez vos données. Découvrez comment bien photographier un chantier de fouille.
Animé par l’association Stud’Archéo.

La cathédrale à chœur ouvert

Présentations de panneaux sur l’archéologie préventive sur le bâti.
Animé par le Service régional de l’archéologie

L’archéologie en kit

Jeux pour enfants animés par le Service régional de l’archéologie.

Identifier les animaux

Comment identifier les restes de faune ? Que nous révèlent-ils des pratiques alimentaires des populations anciennes ?
Animé par les laboratoires Archéorient et HiSoMA

Archives et Recherche : qui est source de l’autre ?

Présentation du métier d’archiviste, des archives et de l’usage des archives dans la recherche en archéologie et histoire de l’archéologie – dialogue avec les animateurs : jeunes chercheurs et archiviste.
Animé par la Maison de l’Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux

Recolle les morceaux

Atelier de remontage de poterie à l’instar du céramologue : réassemblage des tessons avec du ruban adhésif, caractérisation de la poterie pour comprendre sa fonction, estimation de sa datation.
Animé par l’Inrap

SOS Musée

Présentation du Plan de sauvegarde des œuvres du musée Lugdunum et du projet de recherche dénommé « SensMat« – Preventive solutions for Sensitive Materials of Cultural Heritage – qui vise à développer de nouveaux outils et de nouvelles pratiques pour améliorer la surveillance continue des collections.
Animé par le service Régie des collections du musée Lugdunum.

Anthro’pote

Relevé d’une sépulture à inhumation et prélèvement des ossements et des objets.
Animé par le Service archéologique de la Ville de Lyon

Strati story

Retracer l’histoire des différentes couches du sol grâce aux puzzles stratigraphiques.
Animé par l’association Stud’Archéo

Immersion virtuelle dans le port de la Rome antique

Quand l’archéologue s’associe à l’architecte et restitue en 3D la morphologie des ports de la Méditerranée romaine.
Animé par LabEx IMU, laboratoires Map Aria – ENSAL et HiSoMa – MOM.

Hydroli’kit

Devinez quelle structure représentent les blocs sous vos yeux.
Animé par le Service archéologique de la Ville de Lyon.

Archéomaquette

Découvrez avec un archéologue les étapes et les objectifs de l’archéologie préventive, du projet d’aménagement à l’hypothèse de restitution.
Animé par l’Inrap.

Le chercheur-militant, un nouveau citoyen ?

LLe chercheur-militant, un nouveau citoyen ?

Aujourd’hui largement relayées par les médias, deux positions s’opposent dans le champ académique : d’un côté, les tenants d’une « autonomie » des sciences et d’une exigence de neutralité, avec une séparation stricte des arènes politiques et scientifiques. De l’autre, en partie au nom de l’urgence climatique, ressurgit fortement la « figure » du chercheur-militant qui engage activement ses savoirs dans l’espace politique.

Au-delà des logiques binaires, ce débat a proposé d’explorer les limites posées traditionnellement entre sciences et militantisme et que semblent franchir de plus en plus chercheurs dans des disciplines variées. Que dit ce phénomène de la place et du rôle des sciences « et des scientifiques » dans notre société contemporaine ? Doit-il nous inviter à renouveler les approches et les cadres de pensée en matière de production de savoirs ainsi qu’à réfléchir à de nouvelles régulations ?

Pierre Cornu, professeur d’histoire contemporaine et d’histoire des sciences à l’Université Lumière Lyon 2, est intervenu lors de ce débat.

Dans le cadre du Cycle de débats BorderLine Quai des savoirs – Toulouse / Enregistrement en public le jeudi 9 déc. 2021 à 18h au Quai des Savoirs.

>> Au programme, deux heures d’échange, trois séquences :

  • En cause (0’00 – 40’00) : Si la question du “chercheur-militant” se pose aujourd’hui de manière aigüe dans la communauté scientifique, elle n’est ni nouvelle, ni cantonnée aux sciences sociales ou aux problèmes environnementaux. Une remise en contexte des mobilisations au sein des mondes académiques et des notions clés du débat telles que la neutralité.

Intervenants : Francis Chateauraynaud, sociologue et directeur d’études à l’EHESS ; Pierre Cornu, Professeur d’histoire contemporaine et d’histoire des sciences à l’Université Lumière Lyon 2, coanime l’axe 1 du laboratoire d’études rurales (LER, Lyon, membre du bureau du Comité d’histoire d’INRAE.

  • En pratique (47’50 – 1’39’00) : Au nom de quoi s’engager ou s’en abstenir ? Qu’est-ce que cela produit ?

Témoignages, arguments et échanges entre :  Julian Carrey, physicien à l’INSA Toulouse et membre de l’Atécopol, Laure Teulières, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Toulouse Jean-Jaurès et membre de l’Atécopol et Jean-Paul Krivine, Rédacteur en chef de Science et pseudo-sciences.

  • A la limite … (1’46’00 – 2’15’54) : Éthique et responsabilité du chercheur, nouvelles configurations sciences-société… Où placer le curseur ?

Relecture croisée de :  Emmanuelle Rial-Sebbag, directrice de recherche à l’Inserm et responsable scientifique de la chaire UNESCO « Éthique, Science et Société » et Alain Kaufmann, directeur du Col Laboratoire de l’Université de Lausanne.

>> Écouter :

TRANSENVIR : la plateforme de l’Histoire Environnementale

TTRANSENVIR : la plateforme de l’Histoire Environnementale

APPEL À MANIFESTATION D’INTÉRÊT

Intéressé par les combats et sujets liés à l’écologie ? Passionné d’histoire ? Un peu des deux ? Alors cette proposition est pour vous !

La plateforme documentaire sur la transition environnementale TRANSENVIR.FR vous attend, pour que vous la consultiez ou que vous y participiez.

Le projet Transenvir vise à explorer l’histoire de la « transition environnementale » de nos sociétés contemporaines depuis les années 1950. Il a permis de mettre en place une plateforme documentaire collaborative avec des ressources : expositions virtuelles, cartes et iconographie, glossaire « ABCVert », notices biographiques, chronologie. Son but est aussi de mettre à disposition du grand public un échantillon des sources foisonnantes qui existent sur les thèmes des pollutions, des risques, du climat, des mobilisations, des politiques publiques, de l’évolution des modes de vies en lien avec les évolutions environnementales. Nous espérons que cela puisse alimenter les débats actuels et éclairer l’histoire du rapport à l’environnement dans nos sociétés.

Nous sommes donc intéressés par votre collaboration en tant qu’association / historien / militant / étudiant / passionné d’histoire / réseau d’enseignants à la fois pour vous inviter à :

  • utiliser notre plateforme et nous faire vos retours (celle-ci est encore en démarrage) ;
  • nous rencontrer pour que nous venions présenter le projet et la plateforme ;
  • nous proposer des sujets ou contenus qui pourraient alimenter la plateforme ;
  • nous suggérer des collaborations autour de l’histoire environnementale ;
  • nous proposer vos archives ou celles de votre association pour une mise en valeur historique.
  • Et puis n’hésitez pas à diffuser cet appel dans vos réseaux, à toute personne, association, labo, susceptible d’être intéressé !

Cette plateforme est animée par un collectif de chercheurs et chercheuses membres du LARHRA (http://larhra.ish-lyon.cnrs.fr/) et du RUCHE (https://leruche.hypotheses.org/).

Sa création a été soutenue par l’Agence Nationale de Recherche, et par un financement de l’IDEX Lyon.

Visitez la plateforme https://transenvir.fr/ et contactez-nous : helene.chauveau@universite-lyon.fr ; stephane.frioux@univ-lyon2.fr

Biographies de savants : les vies cachées

BBiographies de savants : les vies cachées

La biographie (de bios, la vie et graphein, écrire) est un genre littéraire qui a toujours bénéficié des faveurs d’un large public. Dans un numéro de la revue Historia (octobre 2011), elle est même qualifiée de « machine à rêves ». A contrario, dans le monde académique, la biographie a longtemps souffert d’une image peu flatteuse : celle d’un « sous genre » à « caractère hybride » (François Dosse). Elle même a subi en France un véritable ostracisme – depuis l’entre-deux guerre jusqu’à la fin des années 1970 – largement attribuable à l’influence de l’« École des Annales ». Ensuite, grâce à un puissant courant rénovateur de la recherche académique, la biographie a retrouvé toute sa légitimité (cf. la revue Critique de juin-juillet 2012).

Écrit par Philippe Jaussaud – 11 déc. 2018

La biographie scientifique

La biographie scientifique, considérée comme une branche particulière de la biographie historique, permet notamment d’éclairer les découvertes en les replaçant dans leur environnement humain. Tel est l’un des sujets de recherche sur lequel nous travaillons dans notre laboratoire (EA 4148 Lyon 1 S2HEP).

Il sera question ici uniquement de biographies publiées sous forme d’ouvrages à large diffusion, donc accessibles au grand public, et non de notices – nécrologiques, de dictionnaires, etc. – d’articles ou de films (« biopics »). Qui écrit des biographies de savants ? Des journalistes, des historiens, des romanciers, des chercheurs, des ingénieurs, des membres du corps médical – médecins pharmaciens, etc. La liste n’est pas exhaustive. C’est parfois un membre de la famille du biographié qui prend la plume : Daniel Langlois-Berthelot a ainsi honoré son arrière grand-père, le chimiste Marcelin Berthelot, et tout récemment Patrice Debré a fait de même pour son grand-père Robert Debré. Le biographié en personne peut prendre la plume pour se raconter : on parle alors d’« autobiographie » ou de « mémoires ». Tel est le cas, par exemple, des Mémoires sans concession (1988) du physicien Yves Rocard – physique nucléaire, radioastronomie, grands travaux – ou de l’ouvrage intitulé Origines de l’Homme – Origines d’un homme que vient de publier le préhistorien et paléoanthropologue Yves Coppens.

Notons que le terme de « biographie scientifique » revêt une certaine ambigüité. Lorsqu’il s’agit à la fois de la vie et de l’œuvre – voire de la seule vie – d’un savant, il est plus exact de parler de « biographie de scientifique ». Un autre sens émerge lorsque le propos de l’ouvrage est centré sur l’oeuvre du personnage biographié – dont la vie publique ou privée se trouve parfois totalement passée sous silence. Dans ce dernier cas, l’auteur doit afficher des compétences indiscutables dans la discipline scientifique que le savant a cultivée au cours de son existence.

 

Certains scientifiques ont publié un nombre important d’ouvrages, alors que d’autres personnages sont maigrement représentés, voire totalement absents

Inventoriant le « rayon biographies » d’une librairie, nous constatons le fait suivant : certains scientifiques – Charles Darwin, Albert Einstein, Louis Pasteur, Marie Curie en particulier – ont donné lieu à l’édition d’un nombre important d’ouvrages, alors que d’autres personnages sont maigrement représentés, voire totalement absents. La question que nous soulevons ici est d’importance, car elle met en cause, d’une certaine manière, la qualité de l’histoire des sciences transmise au public. Dans ce qui suit, nous présenterons quelques exemples caractéristiques de « vies cachées ». Les occultations biographiques concernées ont plusieurs causes, les moins avouables étant d’ordre commercial – choix de savants « vendeurs ». Des facteurs politiques, mémoriels ou moraux ont parfois joué. Rappelons que ces derniers n’ont aucune légitimité en Histoire, bien qu’ils pèsent fortement, depuis plusieurs années, sur l’élaboration des programmes scolaires.

Pierre Curie a été peu biographié « tout seul », sans Marie. Or, avant même de rencontrer sa future épouse, le savant a déjà réalisé des travaux d’une exceptionnelle envergure : mise au point d’une balance électrostatique, découverte de la piézoélectricité avec son frère Jacques, énoncé de lois fondamentales dans les domaines du magnétisme et de la physique du solide. Certains spécialistes estiment même que Pierre Curie est déjà nobélisable lorsqu’il commence à s’intéresser, en compagnie de Marie, à la radioactivité. Cette propriété de la matière, rappelons-le, a été découverte par Henri Becquerel (1852-1908), professeur de physique au Muséum national d’Histoire naturelle. Dix ans après qu’il ait partagé le prix Nobel de physique avec les Curie (1903), Marie publie une biographie de son époux. Cependant, une longue période s’écoulera avant que l’étude rigoureuse – et dépouillée de toute connotation affective – d’Anna Hurwic voie le jour (1998).

Avec la pénicilline – plus précisément la « benzylpénicilline » -, la chimie pharmaceutique nous offre un cas intéressant : celui de la connexion entre la biographie et l’attribution d’une découverte. En effet, le nom d’Alexander Fleming, microbiologiste au Saint Mary’s hospital de Londres, a été longtemps seul associé à l’isolement du premier antibiotique – en 1928, à partir d’un champignon du genre Penicillium. Les deux principales biographies du savant en langue française sont : La vie de Sir Alexander Fleming (1959) d’André Maurois et Fleming 1881-1955 : L’homme et le mythe (1990) de Gwyn Macfarlane.

L’évolution des titres traduit involontairement l’émergence d’une réflexion sur la paternité de la découverte. En effet, l’extrait de champignon obtenu par Fleming est impur. C’est l’équipe oxfordienne pluridisciplinaire d’Howard Florey – dont le principal collaborateur est Ernst Chain – qui purifiera l’antibiotique. Fleming, Florey et Chain partageront le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1945. Mais, Florey et Chain sont mentionnés par la BBC comme des assistants de Fleming – qui ne les connaît pas. L’ambigüité persistera grâce à plusieurs facteurs socio-politiques que nous ne détaillerons pas. La seule biographie disponible de Florey – Howard Florey – Penicillin and after – a été publiée en anglais par Trevor Williams en 1985, donc bien après celle de Maurois. De ce fait, elle a eu peu d’impact sur le grand public.

Passons de la chimie à la biologie moléculaire. L’ouvrage La double hélice (1968) de James Dewey Watson est célèbre. Il est de nature autobiographique. Son auteur raconte avec réalisme – et même un certain cynisme – sa découverte, en collaboration avec Francis Crick de la structure de l’ADN (1953). Travaillant au laboratoire Cavendish de Cambridge, le duo construit le fameux modèle moléculaire en double hélice grâce aux résultats expérimentaux – des images de diffraction des rayons X par des cristaux – obtenus par une jeune chercheure : Rosalind Franklin (1920-1958). Watson et Crick ont pu accéder aux données décisives de Franklin grâce à son collègue du King’s College, le physicien Maurice Wilkins. Le prix Nobel de physiologie et médecine est attribué en 1962 au trio Watson, Crick et Wilkins, car Rosalind Franklin est décédée d’un cancer. Seul Wilkins fera allusion aux travaux de la jeune femme dans sa « Nobel lecture ». En raison de ce contexte, la publication d’une biographie de Franklin par Brenda Maddox en 2003 – Rosalind Franklin : La Dark Lady de l’ADN –  sonne un peu comme une revanche posthume. L’ouvrage en question est traduit en français en 2012. Entre-temps, Crick a publié son autobiographie : Une vie à découvrir – De la double hélice à la mémoire (1989). Une biographie de Watson par Brenda Maddox est prévue pour la fin de l’année 2018.

 

Et les femmes de sciences…

Notons au passage que Rosalind Franklin n’est pas la seule dame de la science dont les travaux ont été occultés par la communauté savante et/ou les biographes. La physicienne Lise Meitner (1878-1968), par exemple, a conduit d’importants travaux dans le domaine de la radioactivité. Elle a notamment découvert la fission nucléaire avec Otto Hahn, mais seul ce denier a été récipiendaire du Prix Nobel en 1944. Hahn a publié son autobiographie scientifique vingt-deux ans plus tard. Concernant cette problématique de la reconnaissance des femmes scientifiques, nous renvoyons le lecteur à l’ouvrage de Nicolas Witkowski, intitulé Trop belles pour le Nobel – Les femmes et la science (2005). Dans le domaine de l’Histoire pure, un souci semblable d’équité a suscité la direction d’Un siècle d’historiennes (2014) par André Burguière et Bernard Vincent.

 

Avant et après Darwin ? Des lacunes biographiques…

D’autres exemples biographiques intéressants se rapportent à la biologie « classique » – non moléculaire. Charles Darwin est le père – après Lamarck – d’une importante théorie de l’Évolution basée sur la sélection naturelle. Mais, sait-on que le naturaliste britannique Alfred Russell Wallace (1823-1913) a précédé Darwin sur le chemin de la découverte ? C’est même Wallace qui a incité son collègue à publier ses résultats. Mais, il faudra attendre les années 2000 pour que soient publiées des biographies complètes de Wallace (par Peter Raby et Charles Smith). Édité en français en 2013, l’ouvrage de Raby exhibe sur sa couverture une bande rouge sur laquelle on peut lire « L’homme qui sélectionna Darwin ».

De même, ce n’est que depuis 2013 que le public peut disposer d’une biographie de Bernard Germain Étienne de Laville-sur-Illon, comte de La Cepède (ou Lacépède) (1756-825), physicien, musicien et surtout naturaliste. Ce disciple de Gianluigi Buffon, titulaire de hautes charges d’État sous l’Empire et la Restauration, a occupé la chaire de « Zoologie (Reptiles et Poissons) » au Muséum national d’Histoire naturelle. Dans le même établissement, des scientifiques comme Alphonse Milne-Edwards (1835-1900) – spécialiste des Crustacés, des Limules, des Oiseaux et de certains groupes de Mammifères, Alfred Lacroix (1863-1948) – minéralogiste et volcanologue – ou encore Philippe van Tieghem (1839-1914) – théoricien de l’anatomie végétale -, pouvant rivaliser avec un Pasteur ou un Claude Bernard, ne bénéficient pas encore de biographies selon les critères que nous avons exposés.

La même situation lacunaire affecte beaucoup d’autres naturalistes, comme Léon Guignard (1852-1928). Nommé professeur de botanique à l’École supérieure de Pharmacie de Paris après avoir passé quelques années à la Faculté des sciences de Lyon, Guignard a conduit des travaux de premier plan en anatomie, cytologie, physiologie et chimie végétales. On lui doit notamment la description de la double fécondation chez les Angiospermes, ainsi qu’une méthode simple et rapide pour détecter la présence d’acide cyanhydrique. Citons encore Henri Beauregard, spécialiste des Cétacés et des Insectes vésicants, dont la carrière s’est déroulée en partie à l’École de Pharmacie de Paris et en partie au Muséum.

Un médecin et zoologue spécialiste des Echinodermes (oursins, étoiles de mer, ophiures, lys et concombres de mer) relève du même cas de figure. Il s’agit de René Koehler (1860-1931), qui a occupé la chaire de zoologie de la faculté des sciences de Lyon. Ce beau-frère d’Auguste et Louis Lumière a utilisé la photographie en noir et blanc, pour reproduire avec précision les détails anatomiques de ses objets d’études. Á l’époque, l’illustration des articles d’histoire naturelle exploite plutôt la technique du dessin. Koehler parcourt mers et océans durant sa jeunesse, en qualité  de médecin de bord de paquebots. Ses voyages lui permettent d’étudier les faunes littorales, avant de s’intéresser aux espèces des grands fonds océaniques. Pour cela, il dirige l’expédition de l’aviso « Le Caudan » en 1895, rapportant des spécimens qui enrichissent les collections universitaires lyonnaises. Koehler se verra confier l’inventaire et la description des Échinodermes récoltés par diverses missions océanographiques, comme celles d’Albert 1er de Monaco et de Jean-Baptiste Charcot. Par conséquent, il reste à écrire une biographie détaillée de Koehler.

Même le célèbre Georges Cuvier (1769-1832) – anatomiste et fondateur de la paléontologie des Vertébrés – ne bénéficie que depuis peu de biographies dignes de ce nom. La dernière en date, monumentale et due à la plume de Philippe Taquet, n’est pas encore achevée. Elle s’étalera sur trois volumes.

Le pharmacien Ernest Fourneau (1872-1949), considéré comme le fondateur de la chimie thérapeutique française, offre l’exemple d’un scientifique non biographié, qui est aussi un « savant maudit ». En effet, il est emprisonné en 1944 durant quelques mois pour faits de collaboration, avant d’être libéré grâce à une pétition signée par les plus grands savants de l’époque – dont Frédéric Joliot-Curie. Précisons que, durant sa jeunesse, Fourneau a passé trois ans en Allemagne, où il se forme à la chimie organique de synthèse sous la direction des plus grands maîtres de la discipline, dont Emil Fischer et Richard Willstätter – tous deux lauréats du prix Nobel. Fourneau conservera toute sa vie une grande admiration pour l’Allemagne. Après ses années de formation, il est appelé à diriger le service de chimie thérapeutique de l’Institut Pasteur, où lui-même et ses élèves découvriront les sulfamides antibactériens, des antiparasitaires, un anesthésique local (la Stovaïne, de l’anglais « stove » : fourneau), des curarisants, des antiallergiques, etc. L’un des élèves de Fourneau, Daniel Bovet (1907-1992), sera nobélisé en 1957 et publiera un ouvrage intitulé Une chimie qui guérit – Histoire de la découverte des sulfamides (1989) où il raconte ses souvenirs.

Nous évoquerons pour finir un cas particulier de lacune biographique, celui résultant de l’absence de traduction d’un ouvrage étranger en langue française. Le grand public rencontre alors des difficultés à lire et/ou à se procurer l’opus concerné. Nous avons déjà abordé implicitement la question à propos de Wallace et Florey. Le biographe de ce dernier, Trevor William, s’est également intéressé à un grand chimiste britannique, Sir Robert Robinson (1886-175) : Chemist extraordinary (1990). Le savant, nobélisé pour ses travaux dans le domaine de la chimie de composés naturels d’importance médicale – Alcaloïdes et stéroïdes – a d’ailleurs publié son autobiographie : Memoirs of a minor prophet (1976) … toujours pas disponible en langue française, hélas.

Toujours en lien avec les absences de traductions, nous mentionnerons les cas intéressants de Richard Owen (1804-1892) – Anatomie comparée et paléontologie – et du chimiste Fritz Haber (1868-1934). Ce dernier ne bénéficie, en langue française, que d’une biographie sous forme de bande dessinée. Haber a mis au point un procédé de synthèse totale de l’ammoniac, dont l’importance industrielle et agricole lui a valu de recevoir le Prix Nobel de chimie en 1918. Par ailleurs, il s’est trouvé à l’origine de l’utilisation de l’arme chimique durant la première guerre mondiale, entrainant le suicide de son épouse, ainsi qu’une réprobation unanime.

 

Des savants oubliés

Dans notre laboratoire, plusieurs thèses de Doctorat ou mémoires de master ont été consacrés à des savants « oubliés ». Voici quelques exemples :

Ferdinand Monoyer (1836-1912) : professeur de biophysique à la Faculté de médecine de Lyon, il a conçu l’échelle de mesure d’acuité visuelle portant son nom – que nous lisons tous chez notre ophtalmologue – et inventé une unité, la dioptrie, pour mesurer la capacité de réfraction d’un milieu traversé par la lumière.

Jean Thibaud (1901-1960) : élève de Maurice de Broglie, ce spécialiste des particules subatomiques et des rayons X conçoit un prototype de cyclotron, étudie les propriétés du positron et fonde l’Institut de physique atomique à la Faculté des sciences de Lyon – devenu l’actuel Institut de physique nucléaire du campus de La Doua.

Jean Dufay (1896-1967) : s’intéressant à la lumière du ciel nocturne, puis à l’astrophysique stellaire, ce savant participe à un tournant important : le passage de l’astronomie de position à l’astrophysique. Dufay occupe les fonctions de directeur de l’Observatoire de Lyon et de l’Observatoire de Haute-Provence.

Alfred Legrand Des Cloizeaux (1817-1897) : professeur titulaire de la chaire de « Minéralogie » au Muséum, rival malheureux de Pasteur lors de sa première candidature à l’Académie des sciences, ce savant s’est illustré dans le domaine de la cristallographie optique. Il a également mis au point un nouveau microscope polarisant.

Louis Lortet (1836-1909) : ce médecin lyonnais a été successivement professeur de zoologie à la Faculté des sciences, puis professeur d’histoire naturelle à la Faculté mixte de médecine et pharmacie de sa ville.  Effectuant des missions en Grèce, en Syrie et en Égypte, Lortet a construit une œuvre éclectique : il s’est intéressé aussi bien à la physiologie de l’appareil circulatoire qu’à la reproduction des éponges, à l’incubation buccale chez les Poissons, à l’anthropologie physique ou aux maladies parasitaires tropicales. Ses recherches majeures concernent la faune momifiée de l’Égypte ancienne : analysant des milliers d’échantillons, Lortet a étudié les techniques d’embaumement et l’évolution faunistique locale. Premier doyen de la Faculté mixte, le savant a également dirigé le Muséum d’histoire naturelle de Lyon.

Achille Urbain (1884-1957) : ce vétérinaire militaire pasteurien se distingue en immunologie, microbiologie et pathologie animales. Il découvre une nouvelle espèce de bovidé, le Kouprey du Cambodge. Professeur d’« Éthologie des animaux sauvages » au Muséum, Urbain dirige de 1942 à 1949 cet établissement – qu’il sauve littéralement et dont il protège le personnel. Urbain est le co-fondateur du Parc zoologique de Vincennes.

Alphonse Milne-Edwards (1835-1900) : déjà mentionné plus haut, cet important zoologiste – à la fois pharmacien, docteur en médecine et docteur ès sciences – est aujourd’hui ignoré du grand public. Pionnier de l’océanographie des grandes profondeurs, grande figure du Muséum national d’Histoire naturelle, Milne-Edwards fait partie des grands oubliés. Ce personnage était pourtant considéré à son époque – des images publicitaires en témoignent – comme un scientifique de la stature d’un Claude Bernard ou d’un Pasteur. Le seul timbre-poste représentant Alphonse Milne-Edwards​ n’a pas été émis par la France … mais par la République du Mali.

BBIBLIOGRAPHIE

  • Critique, Biographies, modes d’emploi, juin-juillet 2012, n°781-782, pp. 484-623.
  • Dosse François (2005) Le pari biographique. Écrire une vie. Paris : La Découverte, 480 p.
  • Jaussaud Philippe (2014) Biographies scientifiques : la vie des autres, Interfaces/Livres anciens de l’université de Lyon, http://bibulyon.hypotheses.org/5355
  • Jaussaud Philippe, Triquet Éric, Bruguière Catherine (2014) Rentrée littéraire : la vie des scientifiques – Faut-il être scientifique pour écrire la biographie d’un savant ? | En savoir plus : Sciences pour tous
  • Jefferson Ann (2012) Le défi biographique, Paris : Presses Universitaires de France, 408 p.
  • Lejeune Philippe (1975) Le pacte autobiographique, Paris : Le Seuil, 368 p.
  • Madelénat Daniel (1984) La biographie, Paris : Presses Universitaires de France, 224 p.

 

Académie des sciences, Belles-lettres et Arts de Lyon

 

L’Anatomie, de Vésale à la 3D

LL’Anatomie, de Vésale à la 3D

Tout au long de l’automne, les BU Lyon 1 vous proposent différentes manifestations sur le thème de l’anatomie. Expositions, conférences, ateliers… vous permettront de découvrir cette discipline et son enseignement de la Renaissance à nos jours.

Une exposition, trois bibliothèques
Depuis le 10 octobre 2017, pour la 26e édition de la Fête de la Science, et jusqu’au 6 janvier 2018, la Bibliothèque universitaire Lyon 1 propose dans trois bibliothèques – BU Sciences, BU Santé Rockefeller et BU Education de Saint-Etienne – un parcours anatomique pour découvrir cette discipline et son enseignement de la Renaissance à nos jours.

Copyright : BU Lyon 1

Cette exposition présente les ouvrages exceptionnels conservés dans les collections patrimoniales de la BU, en particulier le chef-d’œuvre de Vésale « La Fabrica » qui révolutionna l’enseignement de l’anatomie au 16e siècle. Elle fait aussi la part belle à l’enseignement de l’anatomie 3D à l’Université Lyon 1, un domaine d’excellence qui vient d’être distingué par l’attribution du Prix PEPS 2017.

Dans le hall de la BU Sciences, vous pouvez assister à l’impression d’un écorché à taille humaine par la plus grande imprimante 3D de France !

 

Réalisée en collaboration avec plusieurs entités de l’Université Lyon 1 : ICAP, l’ISTR, la plateforme 3D-FAB (Fabric of Advanced Biology) de l’Institut de Chimie et Biochimie Moléculaire et Supramoléculaire, le CERESE, et d’autres partenaires comme l’Université de Lyon, l’ENS Lyon, ou encore VetAgro Sup.

Site de la BU Science Lyon 1