EEntretiens Jacques Cartier 2025 Créés en 1987 à Lyon, en France, les Entretiens Jacques Cartier proposent chaque année colloques, conférences et moments de réseautage reflétant les quatre thématiques du Centre Jacques Cartier : santé et sciences de la vie, enjeux de l’innovation et des nouvelles technologies, enjeux économiques et écoresponsables, culture et société. Ils se tiennent alternativement dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et au Québec et à Ottawa.Cette année les Entretiens Jacques Cartier auront lieu en Auvergne-Rhône-Alpes. Chercheurs, experts, décideurs et citoyens se réuniront autour de 25 colloques et conférences passionnants organisés sur la thématique « Résiliences et transformations : nouvelles dynamiques pour un monde en mutations ».Alimentation durable, PFAS, francophonie, intelligence artificielle, santé, innovation, culture, mobilité… cette nouvelle édition s’annonce riche et résolument connectée aux enjeux contemporains.>> Les conférences de nos partenaires :Lundi 6 octobreÉcosystèmes d’innovation : caractéristiques & transformations majeures – Regards croisés Auvergne-Rhône-Alpes – QuébecDans un contexte de transitions écologique, numérique et sociale, l’innovation devient stratégique. En France, l’État soutient les Pôles Universitaires d’Innovation (PUI), dont trois en Auvergne-Rhône-Alpes : Grenoble, Lyon et Clermont-Ferrand, pour intensifier l’innovation d’ici 2027. Au Québec, les zones d’innovation, notamment autour de l’Université de Sherbrooke, suivent une dynamique similaire. Ce projet vise à favoriser les échanges d’expériences entre AURA et Québec, stimuler de nouvelles collaborations et renforcer un partenariat historique, levier clé pour des stratégies de développement durable. >> S’inscrireIA : à quelles transformations les organisations s’exposent-elles ?L’essor de l’intelligence artificielle et de la data transforme profondément le fonctionnement interne des organisations. Ces technologies impactent la gouvernance, les processus de décision, les compétences requises et les dynamiques humaines au sein des structures économiques et académiques. Si ces transformations offrent des opportunités majeures en termes d’efficacité et d’innovation, elles soulèvent également des défis liés à l’éthique, à la gestion du changement et à la résilience organisationnelle. >> S’inscrireUn esprit sain dans un cerveau et un environnement sains : perspectives pour une santé mentale durableDans un monde en pleine mutation, notre projet explore les résiliences et transformations en psychiatrie à travers trois axes innovants : les nouveaux traitements en neuromodulation, permettant des thérapies plus ciblées et efficaces, la pair-aidance et les patients partenaires, valorisant l’expérience vécue pour humaniser les soins et renforcer l’engagement des patients, les approches biophiliques, intégrant les neurosciences dans la conception d’espaces de soin favorisant le bien-être. >> S’inscrireInnover en technologies médicales : pour une santé accessible, équitable et personnaliséeLe colloque réunira chercheurs, cliniciens, patients, industriels et décideurs pour explorer les avancées en IA, biomatériaux et robotique. L’événement mettra l’accent sur l’équité, l’accessibilité et les synergies Québec-France, tout en favorisant la collaboration interdisciplinaire pour une innovation responsable et durable. >> S’inscrireDes enjeux aux solutions au cœur des parcours intégrés des personnes ainées touchées par le cancerLe vieillissement mondial s’accompagne d’une hausse des cancers, exigeant des approches personnalisées pour les personnes aînées. Ce projet vise à améliorer les parcours de soins, soutenir les patients et leurs proches, et promouvoir des solutions durables grâce à la collaboration entre milieux médicaux, communautaires et chercheurs. Objectif : bâtir une vision inclusive et transformer la prise en charge des aînés atteints de cancer. >> S’inscrire Mardi 7 octobreRésilience et transformation en santé: vers des soins centrés sur les objectifs de vie des usagersLe colloque explore les soins centrés sur les objectifs de vie, une approche qui place les priorités des patients au cœur des décisions médicales, de la prévention aux soins palliatifs. Face à des besoins de santé de plus en plus complexes, cette stratégie mise sur des solutions multidisciplinaires et collaboratives. France et Québec croiseront leurs expériences pour imaginer des pratiques plus durables, efficaces et humaines. >> S’inscrireSymposium « Alimentation saine et durable : nouveaux enjeux et stratégies nutritionnelles et culturelles »Ce symposium sur l’alimentation durable explore les transitions nécessaires pour rendre nos systèmes alimentaires plus résilients face aux défis environnementaux, sanitaires et socioculturels. Après une matinée de visites d’infrastructures, l’après-midi abordera les impacts des aliments ultra-transformés, l’évolution des pratiques alimentaires et leurs leviers socioculturels, les filières laitières, entre optimisation des élevages, qualité nutritionnelle et nouvelles habitudes de consommation et deux tables rondes réuniront chercheurs, industriels et institutionnels français et québécois pour identifier des pistes d’action communes et favoriser des stratégies durables. >> S’inscrireGagner en résilience en affrontant ensemble les prochaines urgences sanitairesCette matinée-atelier explore les liens entre le Québec et la région Auvergne-Rhône-Alpes autour des langues et du patrimoine partagés. Chercheurs, professionnels, associations et citoyens échangeront autour de projets concrets pour valoriser la place du français, renforcer les pratiques éducatives et culturelles, et analyser le rôle des communautés dans les réseaux transnationaux. Objectif : créer un réseau commun entre acteurs associatifs, éducatifs et scientifiques pour mieux articuler inclusion culturelle et résilience urbaine, et faire de la langue et du patrimoine de véritables passerelles citoyennes. >> S’inscrire Mercredi 8 octobreLa prévention en action : partager et utiliser les connaissances pour transformer les pratiquesFace à la hausse des maladies chroniques, le partage et l’application des connaissances en prévention primaire sont essentiels pour transformer la recherche en actions concrètes. Ce colloque interdisciplinaire réunira chercheurs, décideurs, entreprises et acteurs de terrain pour croiser les expériences en prévention des cancers et santé mentale, identifier les freins, partager les bonnes pratiques et co-construire des solutions innovantes. Objectif : bâtir une feuille de route pour renforcer l’efficacité, la durabilité et l’impact des politiques de prévention. >> S’inscrireL’approche une seule santé pour répondre aux enjeux urbains de demainCette journée favorise la réflexion entre acteur·rices québécois et français sur l’approche Une Seule Santé (USS) en milieu urbain et son intégration dans la santé publique. À partir de cas pratiques, l’identification d’invariants méthodologiques (transdisciplinarité, science participative, intersectorialité) permettra de passer de la théorie à l’action. Cette rencontre offrira aussi un espace d’échanges sur la faisabilité et les méthodes pour déployer l’approche USS dans les politiques publiques des villes en France et au Québec. >> S’inscrireDévelopper une médecine du microbiote pour restaurer la symbiose hôte-microbesAprès une conférence introductive sur l’impact de nos modes de vie sur l’équilibre hôte-microbiote, trois sessions structureront le programme : Diagnostic : prédire le risque d’infection, l’efficacité et la tolérance des traitements ; Traitement : restaurer la symbiose via transplantation fécale, nutrition ou probiotiques de nouvelle génération ; Développement : accompagner la structuration de la recherche aux Hospices Civils de Lyon et au CHU de Montréal. Une conférence finale explorera les enjeux éthiques, réglementaires, médico-économiques et sociétaux d’une médecine intégrant pleinement la symbiose. >> S’inscrireLes jeunesses francophones : quels nouveaux repères pour la représentation de soi et l’inclusion ?Le projet « Les jeunesses francophones : quels nouveaux repères pour la représentation de soi et l’inclusion ? » propose une journée d’échanges entre grand public, société civile et communauté universitaire. Porté par l’Université Jean Moulin Lyon 3, l’Université d’Ottawa et La Caravane des Dix Mots, l’événement mêlera interventions d’experts (sciences politiques, droit, linguistique, arts) et ateliers participatifs pour valoriser les initiatives favorisant l’épanouissement et la diversité des parcours francophones des jeunesses en mobilité. La journée sera diffusée en direct et disponible en replay. >> S’inscrireAllier recherche et pratique : levier d’actions transformatrices pour l’équité, la diversité et l’inclusionFace à la montée des résistances aux politiques d’équité, diversité et inclusion (EDI), cette journée vise à mobiliser celles et ceux qui agissent pour la justice sociale. Chercheurs, chargés de mission, acteurs et autrices du terrain et professionnels échangeront autour des dynamiques de discrimination et d’exclusion. En croisant approches scientifiques et expériences de terrain, les participants repartiront avec des clés d’action pour défendre l’EDI et impulser des changements durables. >> S’inscrireRencontre France-Québec de l’économie circulaire : évaluer et outiller la transitionCe colloque explore les outils et indicateurs de l’économie circulaire pour évaluer, suivre et accélérer sa mise en œuvre. Il abordera l’adaptation de ces méthodes aux différents contextes (territoires, organisations, etc.), ainsi que la représentation et la diffusion des données. Seront notamment présentés : analyses des flux de matières, outils de scénarisation, bases de données et mesures de circularité, afin de dresser un état des connaissances et d’identifier les pistes de recherche et d’application les plus prometteuses. >> S’inscrire>> Pour découvrir la programmation complète, rendez-vous sur le site :Entretiens Jacques Cartier
DDémantèlement de l’USAID : quel impact sur l’inclusion financière ? Au cours des dernières années, l’inclusion financière s’est imposée comme un axe central du développement économique, agissant comme un catalyseur pour atteindre sept des dix-sept Objectifs de Développement Durable (ODD). En favorisant la croissance économique, en promouvant l’autonomisation économique des femmes et en contribuant à la réduction de la pauvreté, l’inclusion financière joue un rôle crucial dans la promotion d’un développement inclusif et durable. Nos recherches ont démontré une amélioration significative de l’accès aux services financiers via le numérique au cours des deux dernières décennies, notamment dans les pays africains. L’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) a joué un rôle clé dans cette avancée, et son démantèlement par l’administration Trump pourrait compromettre ces progrès dans ce domaine et bien d’autres.[…]Auteure : Sandra Challita, professeure et chercheuse, emlyon business school >> Lire l’article complet sur :knowledge@emlyon
CCantines scolaires : comment se manifestent les goûts et s’organisent les relations sociales ? Nous voilà encore à table !Dans ce troisième et dernier podcast dont le triptyque est consacré aux cantines scolaires, nous abordons l’enfance et plus particulièrement comment au sein d’une cantine, les relations sociales s’articulent, les goûts se manifestent, ou encore les enfants s’expriment…C’est Élodie Leszczak, doctorante en 2e année au laboratoire Triangle qui nous éclaire, puisque son travail de recherche porte sur « Des normes dans l’assiette : la cantine scolaire, entre production et réception du « bien manger »« .Alors, prêts à aller à la cantine avec les podcasts de Triangle ! ?> Écoutez le podcast :https://popsciences.universite-lyon.fr/app/uploads/2025/03/tri4-3_elodie-leszczak.wav> Lire la retranscription des propos de l’interview :Comment s’organisent les relations entre les enfants dans une cantine ? Constatez-vous des jeux de pouvoir ou non par exemple ? Elodie Leszczak – Absolument ! Alors que la cantine est pensée comme un moment de pause, de détente au sein de la journée à l’école, nous sommes nombreux à en avoir des souvenirs négatifs, comme le fait de se faire voler de la nourriture, d’y être harcelé ou d’y manger seul, à l’écart. Ce sont encore des choses qu’on observe sur le terrain, comme le fait que les grands demandent de la nourriture aux plus petits en étant très insistants, de sorte qu’on ne sait pas si le don était volontaire ou pas vraiment. Les adultes font ce qu’ils peuvent pour le limiter, mais ils sont en sous-effectif dans certaines cantines.Comment se regroupent les enfants dans une cantine ? Est-ce la disposition des tables, les préférences alimentaires, les amitiés.. qui jouent un rôle ? E.L. – Les filles en particulier utilisent la cantine comme un espace de réaffirmation de leurs liens d’affinité : elles y mangent entre amies, y discutent, s’assurent que leurs amies ne mangent pas seules, attendent que toutes leurs amies aient fini de manger avant de se lever et de partir. Il y a des pratiques plus conflictuelles, comme le fait de s’approprier l’espace (une table proche de la queue pour le rab, par exemple). On remarque aussi que lorsque les enfants choisissent où ils s’assoient, les tables sont très majoritairement non-mixtes. Seul un petit nombre de garçons accepte régulièrement de manger avec des filles.© PixabaySelon le genre, les interactions sociales sont-elles différentes ? Pourquoi ?E.L. -Oui. Les filles ont tendance à être plus respectueuses et obéissantes, alors que les garçons se permettent des pratiques plus transgressives : tous les vols de nourriture que nous avons observés dans la file du self concernaient des garçons – il est même arrivé que ceux-ci s’en vantent auprès de nous. Les garçons bougent davantage : ils se bagarrent « pour rire », embêtent leurs voisins en tapant dans leur chaise, se lèvent de leur table, parlent avec des élèves assis à d’autres tables, alors que les filles communiquent davantage uniquement avec les voisines de table, et contribuent donc moins au bruit dans le réfectoire. Dans les rares cas où les filles ont des comportements plus conflictuels, elles sont « rappelées à l’ordre » : une fille bouscule un garçon dans la file d’attente, il essaie alors de l’empêcher de passer et la suit jusqu’à sa table pour exiger des excuses.Les interactions entre les élèves et les agents sont aussi genrées : les garçons se plaignent davantage des repas, et sont plus souvent perçus comme ingrats par les agents.Qu’est-ce-que les enfants recherchent comme nourriture ? Comment ils l’expriment ? E.L. – Lorsque je leur demande ce qu’ils aimeraient manger à la cantine, ils réclament en majorité des plats issus de la restauration rapide, comme les burgers, les kebabs, les frites ou les churros. Comme le montrent des travaux en cours comme la thèse d’Audrey Bister, les plats préférés des enfants sont souvent ceux qu’ils consomment chez eux le weekend ou durant des fêtes, exceptionnellement, comme la paëlla. Et à l’école, ils expriment ces préférences assez éloignées du plateau moyen à la cantine de façon plutôt claire, en commentant à haute voix que le plat ne leur convient pas ou les dégoûte, parfois à proximité des agents de cantine qui les ont préparés…Connaissent-ils bien les aliments ?E.L. – Au début de ma thèse, quand j’allais parler avec les enfants pendant leur repas, je leur demandais leur avis sur le menu ; maintenant, j’ai tendance à commencer en leur demandant ce qu’ils mangent. En effet, j’ai été étonnée du nombre d’enfants ne reconnaissant pas des aliments, parfois très communs, même après qu’ils aient vu le menu du jour ou qu’on le leur ait lu. Cela peut prêter à sourire quand ils confondent chou-fleur et fromage par exemple, mais cela dit quelque chose de leur faible consommation de nombreux légumes notamment. Certains agents considèrent que les enfants ont un répertoire alimentaire plus faible qu’il y a 10 ou 20 ans, car ils mangeraient souvent la même chose chez eux (des pâtes, des produits industriels comme les nuggets).En conclusion : diriez-vous que la cantine est un lieu d’inclusion sociale ou pas ? Un autre lieu d’apprentissage des normes sociales ?E.L. – Pour les chercheurs, la cantine est un vrai observatoire de plusieurs phénomènes sociaux : les relations d’affinité, d’inimitié et de pouvoir entre les enfants, leurs pratiques et goûts alimentaires, ou encore la place de l’alimentation ou plus généralement du corps à l’école. Elle est un lieu de socialisation et peut transmettre des normes alimentaires et en cela contribuer à l’intégration de certains élèves, comme les enfants de migrants. Mais elle participe et révèle aussi des exclusions. On a mentionné le mépris d’une partie du personnel éducatif pour les agents de cantine. Mais un autre point qu’il faut souligner à propos de la cantine comme lieu d’exclusion, c’est qu’alors qu’elle est apparue au XIXe siècle pour nourrir les enfants des classes populaires, elle fait aujourd’hui l’objet d’une désaffection massive dans les quartiers les plus pauvres et est surtout fréquentée par les élèves de classes moyennes et supérieures.Et vous Elodie, allez- vous parfois à la cantine en tant qu’étudiante ? E.L. – Presque tous les jours de semaine ! J’en profite pour saluer le travail des agents du CROUS de l’ENS DE LYON, qu’on a beaucoup de chance d’avoir sur le campus.Et cuisinez-vous ? Et quel est votre plat favori ? E.L. – Et oui, je n’ai pas choisi ce sujet par hasard – j’aime cuisiner. Mon plat préféré est polonais : les krokiety, des crêpes farcies de chou, pliées et panées.Précédemment : cantines scolaires : métier passion, ou métier alimentaire ?> À suivre…Un tout nouveau podcast et une autre thématique !>> Pour en savoir plus :Triptyque – Laboratoire Triangle
RRepenser l’espace urbain pour les personnes autistes AutiSenCité est un projet de recherche participative en faveur de l’inclusion des personnes autistes dans la ville. Nous avons interviewé Marie PIÉRON, élue à la Ville d’Ivry pour qu’elle nous présente ce projet qui a reçu le financement l’Agence Nationale de Recherche. Ce projet vise à favoriser l’autonomie et améliorer la qualité de vie des personnes autistes dans la ville, ainsi qu’à comprendre et atténuer les difficultés qu’elles rencontrent lors de leurs déplacements urbains.>> Retrouvez l’interview complète de Marie Piéron, la coordinatrice du projet, sur le site iMIND
IInclusion dans l’enseignement supérieur pour les personnes avec des troubles du neurodéveloppement : constat et perspectives L’inclusion dans l’enseignement supérieur constitue un principe essentiel visant à assurer un accès équitable à l’éducation pour tous, quelles que soient leurs différences et leurs besoins spécifiques. C’est non seulement une question de justice sociale, mais aussi un impératif pour valoriser pleinement les talents et les contributions de chacun au sein de la société.Parmi les groupes nécessitant une attention particulière figurent les personnes présentant des troubles du neurodéveloppement (TND) tels que les troubles du spectre autistique (TSA), le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), les troubles dyslexiques (DYS), et d’autres encore. Leur nombre croissant dans l’enseignement supérieur souligne l’importance de répondre adéquatement à leurs besoins. Cependant, malgré les efforts déployés, il est évident que l’enseignement supérieur peine encore à fournir les ajustements et le soutien nécessaires à ces personnes. Ces aménagements sont pourtant cruciaux pour leur réussite académique et à plus long terme leur estime de soi. Face à ce constat, il est important de se demander pourquoi cette situation persiste. Quels sont les défis rencontrés par les personnes atteintes de troubles du neurodéveloppement lorsqu’elles évoluent dans l’enseignement supérieur ? Comment pouvons-nous faire évoluer les pratiques et les perceptions pour favoriser une véritable inclusion ?Dans le cadre de ce webinaire, nous aurons l’opportunité d’entendre différentes perspectives grâce à nos deux intervenants: Alexandre Arbey, maître de conférences et lui-même concerné par les TSA, partagera son point de vue en tant qu’enseignant-chercheur, tandis que Michel Allouche, responsable du SESSAD les Passementiers, nourrira notre réflexion en partant du point de vue des étudiants qu’il accompagne dans leur parcours scolaire.Intervenants :Alexandre Arbey, enseignant-chercheur à l’Institut de Physique des deux Infinis de Lyon (IP2I)Michel Allouche, responsable du SESSAD les Passementiers de l’hôpital du Vinatier et responsable partenariat du Centre d’Excellence iMIND>> Pour accéder au webinaire, rendez-vous sur la page :iMIND
AALL INCLUSIVE : Accès au Livre et à la Lecture inclusive La journée d’études ALL INCLUSIVE : Accès au Livre et à la Lecture inclusive est un grand rendez-vous ouvert à tous, organisé par l’Enssib et la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France, qui vise à rassembler l’ensemble des professionnels du secteur du livre et de la lecture, les chercheurs en sciences de l’information, des bibliothèques et de l’accessibilité, ainsi que le Ministère de la Culture .Consultez le programme sur le site de l’Enssib.Une matinée sera dédiée aux conférences autour de l’accessibilité numérique et une après-midi consacrée à des ateliers pratiques visant à faire découvrir des dispositifs d’accessibilité numérique.La journée sera inaugurée par Nathalie Marcerou-Ramel, directrice de l’Enssib et Bruno Gendron, président de la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France.INSCRIPTION
LLutte contre les violences sexistes et sexuelles : quelles avancées après #metoo ? Organisée dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, cette conférence fera l’état du sexisme en France, qui semble perdurer et forme le lit des violences sexistes et sexuelles. Nos intervenantes prendront appui sur l’un des derniers rapports du Haut Conseil de l’Égalité pour parler de cette question. Il s’agira également de présenter les dispositifs et actions portés par l’Université Jean Moulin Lyon 3 dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.Animée par : Gaëlle Marti, professeure de droit public à l’Université Jean Moulin Lyon 3, et Mathilde Philip-Gay, professeure de droit public et vice-présidente Égalité, laïcité et lutte contre toutes les discriminations à l’Université Jean Moulin Lyon 3.Pour en savoir plus :Bibliothèques Universitaires Lyon 3
PPenser ensemble l’inclusion dans la ville De la neuroarchitecture à l’insertion professionnelle, en passant par le sport inclusif, nous explorerons les nombreuses façons de rendre notre société plus accueillante pour les personnes ayant des troubles du neuro-développement.Le GIS autisme et troubles du neuro-développement et le Centre d’excellence iMIND vous proposent une journée de réflexion sur la thématique novatrice de l’inclusion dans la ville, animée par Agnès Jolivet Chauveau, co-fondatrice de la Formidable Armada.Pour en savoir plus : iMIND
LLes dessous de l’égalité : quel regard porter sur les expériences à Lyon 3 ? Organisée dans le cadre de la journée internationale du droit des femmes, cette conférence présentera certaines des actions portées par l’Université Jean Moulin Lyon 3 pour favoriser l’égalité des genres et lutter contre les discriminations. Il s’agira également, en collaboration avec le public, de réfléchir aux actions à enclencher à l’avenir, et nourrir un débat constructifAnimée par : Catherine Mercier-Suissa, chargée de mission à l’inclusion, aux égalités et à la solidarité de l’Université Jean Moulin Lyon 3 et Pascale Levet, professeure associée en gestion des ressources humaines à l’iaelyon.Pour en savoir plus :Université Lyon 3
SSciences, un métier de femmes #4 Pour convaincre les jeunes filles que toutes les voies d’études leur sont ouvertes et qu’elles ont le droit d’avoir de l’ambition dans leurs parcours professionnels à venir, nous organisons une journée spécifiquement destinée aux lycéennes afin de les faire rencontrer des femmes techniciennes, ingénieures et chercheures travaillant dans des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public comme dans le privé.Cette rencontre est prévue le lundi 9 mars 2020, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, dans l’amphithéâtre Mérieux de l’ENS de Lyon. Comme l’an dernier, l’événement accueillera entre 450 à 500 lycéennes.La journée débutera par deux interventions, notamment d’une spécialiste des questions de genre pour aider les jeunes filles à comprendre et à décoder les stéréotypes et les idées reçues qui influencent nos modes de pensée.Ensuite, des marraines, de diverses formations, présenteront leur travail et leur parcours d’études et professionnel. La suite de la matinée s’organisera autour de rencontres/discussions en groupe pendant lesquelles les lycéennes pourront interagir et dialoguer avec les marraines.