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Le territoire des inégalités

LLe territoire des inégalités

En ce mois de décembre 2019, la France résonne à nouveau du tumulte de milliers de manifestants. Depuis l’émergence en novembre 2018 du mouvement des gilets jaunes, la question des inégalités territoriales resurgit régulièrement dans le débat public. Une réflexion que les géographes nourrissent de leurs recherches.

Un article rédigé par Fabien Franco, journaliste, pour Pop’Sciences

5 décembre 2019.

La question des inégalités interpelle directement le pouvoir politique. Un peu partout sur la planète, les manifestations citoyennes mettent l’accent sur l’équité fiscale et économique, plébiscitant une juste répartition des richesses et la préservation de l’environnement. Autant de sujets de recherches que les sciences humaines alimentent avec rigueur. Leur crédibilité est d’autant plus forte que les études produites font état des conditions de leur réfutabilité et des convictions des auteurs qui les animent. En novembre 2018, avec le mouvement dit « des gilets jaunes », l’économie, la sociologie, la géographie, la démographie etc. ont permis de cerner les contours de cette manifestation populaire spontanée.

Ainsi, par exemple, l’historien et démographe Hervé Le Bras (Ined) a interprété, par sa cartographie les liens entre la dépopulation des départements sur le territoire métropolitain et les lieux de vie des manifestants. Rapidement, l’association a été faite entre inégalités et territoire. Dès lors, les géographes ont commencé à se faire de plus en plus entendre, tandis que le débat citoyen s’est enrichi d’analyses supplémentaires, indispensables pour comprendre et agir dans les affaires de la cité.

Géographie sociale

Samuel Depraz, chercheur en géographie à l’Université Jean Moulin Lyon 3, étudie principalement l’espace rural. Il travaille à partir de sources statistiques et cartographiques, mais pas seulement. Sa recherche est aussi incarnée, partant à la rencontre des habitants, des élus, des directeurs d’organismes publics, de collectivités territoriales, de chefs d’entreprise, d’associatifs. « La géographie est une science sociale qui s’intéresse à l’espace tel qu’il est vécu, ressenti et aimé subjectivement par ses habitants ». Cette géographie sociale croise les spécialités, « une discipline carrefour », dit-il. Mais attention, toutes les informations recueillies doivent être spatialisées.

Or, tout découpage du territoire peut sembler arbitraire. Comment définir les limites, les frontières et la définition des objets que l’on étudie ? « L’un des pans de la géographie sociale est précisément la critique des concepts et des catégories qui ont tendance à enfermer le raisonnement dans des représentations préétablies. » Par exemple, l’opposition ruralité/urbanité historiquement définie n’est pas nécessairement pertinente dans toute recherche. Pour les scientifiques, il convient de garder un œil neuf sur des problématiques qui ne datent pas d’hier… Quant à la dimension temporelle, intrinsèquement liée à la dimension spatiale, « Nous contextualisons nos recherches dans le temps. La temporalité des géographes est plutôt courte en règle générale. Le critère de temporalité peut être fixé par le discours des habitants eux-mêmes, selon la manière dont ils se réfèrent à l’histoire. Ainsi, dans l’analyse des difficultés socio-économiques des territoires ruraux et périurbains, la crise de 2008 est mentionnée très souvent. »

Territoires politiques

C’est en étudiant l’aménagement du territoire et l’environnement que le géographe lyonnais s’est progressivement intéressé à la ruralité. « La recherche prend son origine dans un questionnement de société. Quand sont observées, dans un territoire donné, – par exemple une campagne peu peuplée –, des inégalités entre population, des injustices, des phénomènes de domination, alors la plupart des chercheurs sont interpellés. » La géographie sociale a ainsi mis au jour les mécanismes à l’œuvre qui font du territoire, non pas la cause des inégalités, mais les lieux où elles sont vécues. « L’espace est souvent perçu comme étant la cause des inégalités : zones arides, absence de ressources naturelles, éloignement aux services, etc. La géographie contemporaine tente d’aller au-delà de cette explication naturaliste des inégalités sociales. Elle montre que ce n’est pas l’espace qui produit les inégalités, mais la société et les choix politiques qui sont faits. » Dès lors l’espace devenu révélateur sociopolitique « est le terrain d’expérimentation qui permet de remonter à l’origine des phénomènes ». Les géographes étudient donc la dimension spatiale des phénomènes sociaux.

La visée commune à tous leurs travaux consiste, au final, à « produire des résultats qui pourront servir d’outils pour réduire les inégalités ». Et d’évoquer le principe d’équité : « Nous plaidons pour que la décision publique intègre des paramètres de différenciation locaux », en adaptant les politiques publiques aux populations qui la font vivre. Une dimension d’intérêt public que le géographe revendique : « Nous, scientifiques, ne sommes pas en dehors du politique. La question est de savoir comment nous pouvons contribuer au débat démocratique. Nous ne sommes certes pas en charge de la prise de décision. Cependant la géographie, en tant que science sociale, participe au débat de société, à condition de garder sa rigueur scientifique et d’accepter de contredire ses propres hypothèses. »

Carte des inégalités

Dès la fin des années 2000, « l’économiste Laurent Davezies (Cnam, ndr) a introduit la notion de fracture territoriale dans ses travaux ». De même, l’essayiste Christophe Guilluy a popularisé l’expression de la « France périphérique » dans le champ politique. Les géographes quant à eux sont plus réticents, craignant que leurs recherches soient mal comprises, avec le risque « de réduire la lecture des problèmes à une simple dichotomie spatiale, reflet d’une opposition binaire de classe ».  Ce réductionnisme, pour les chercheurs en géographie, est un contresens : on constate des inégalités sur tous les territoires, qu’ils soient urbains, périurbains et ruraux, et à toutes les échelles.

Samuel Depraz préfère quant à lui la notion de « France des marges », une notion d’abord sociale, présente dans tous les territoires, et qui permet d’être plus attentif à la diversité des situations. « Elle ne s’exprime pas de la même manière partout, répond Samuel Depraz, et c’est là que la géographie peut permettre de distinguer les différentes marginalités existantes. » La France des gilets jaunes n’est donc pas celle des agriculteurs ni celle des banlieues. Elle ne correspond pas non plus exactement aux revendications des territoires de l’Outre-mer. Avec le mouvement de novembre 2018, les géographes ont par contre pu mieux faire connaître leurs études largement documentées depuis les années 1970 sur les couronnes périurbaines des métropoles et sur les petites villes du déclin industriel. Ce qu’ils ont observé révèle les multiples nuances des territoires que l’actualité peine à appréhender. À quel point savait-on l’étendue des dégâts que peuvent causer l’éloignement des services publics et des pôles d’emploi, la nécessité d’avoir une automobile, les complications pour les enfants ou les conjoints non motorisés, l’appauvrissement majoré en cas de divorce, ce dernier point démontré par la présence de femmes célibataires sur les ronds-points et dans les manifestations ? « L’espace périurbain peut effectivement être difficile à assumer même avec un salaire ».

En revanche, plus loin des métropoles, au cœur de la ruralité hexagonale, certains habitants sont moins visibles que d’autres et absents de la contestation territoriale. « En zone rurale, il existe une pauvreté invisible, isolée. Il s’agit des personnes âgées, retraitées de l’agriculture » – ceci alors même que, dans ce même espace rural, un phénomène de gentrification peut être à l’œuvre qui « apparaît nettement dans le Périgord, les coteaux de Bourgogne, le Perche et la Drôme provençale ainsi que sur les piémonts des reliefs du Morvan, des Cévennes, du Livradois-Forez ou du plateau de Millevaches. » 1

La géographie affine un peu plus encore notre connaissance en nous enseignant que ce n’est pas dans les zones rurales que la pauvreté sévit le plus durement, mais au cœur même des métropoles : « Ces territoires les plus dynamiques, les plus mondialisés sont à la fois les plus riches et les plus pauvres, c’est là que l’on trouve les plus grandes inégalités, dans certains quartiers de Marseille, de Seine-Saint-Denis ou de Roubaix. » À l’inverse, l’espace le plus riche de France est l’espace périurbain, au plus proche des bassins d’emplois : « Cet espace est investi par les primo-accédants, de jeunes couples avec enfants, qui ont choisi de se mettre au vert tout en bénéficiant de la proximité de la ville. Le taux de chômage s’élève à 6%, c’est le plus faible de France, et le revenu moyen par ménage s’élève aux alentours de 21 000 euros par unité de consommation par an » – mieux qu’en ville ou dans le rural plus éloigné des agglomérations.

Géographie et démocratie

Après la mobilisation des banlieues dans les années 1980, qui a donné lieu à la politique de la ville, après celle des territoires d’outre-mer depuis les années 2000, visant à limiter les effets de monopole sur les biens de consommation courante, voici venue la mobilisation des territoires plus relégués – du moins tels qu’ils sont perçus par ceux de leurs habitants qui se sont engagés dans la contestation. Ce ne sont pas seulement des gilets jaunes qui égayent les cortèges des manifestations. On y voit aussi des blouses blanches, des uniformes noir et rouge, d’autres gris ou bleus, comme si l’espace retrouvait sa conscience politique. Une mobilisation qui semble avoir porté en partie ses fruits : « L’État commence à recentrer son action sur la revitalisation des villes moyennes et sur les centre-bourgs ». Avec la création de l’Agence nationale de cohésion des territoires, héritière de la Datar, « une logique plus poussée de péréquation nationale entre territoires pourrait voir le jour », informe le géographe.

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Notes

(1) Depraz S. (2017), La France des marges. Géographie des espaces « autres », Armand Colin, coll. « U ».

PPour aller plus loin

Le marketing des métropoles face à « l’artificialisation croissante des existences »

LLe marketing des métropoles face à « l’artificialisation croissante des existences »

Une part de la communauté scientifique traitant des questions urbaines, tend à constater certains effets délétères de la « métropolisation » sur notre environnement et au service du creusement d’inégalités socio-territoriales. Les métropoles qui sentent peut-être le vent tourner adoptent déjà de nouveaux récits qui visent autant à rassurer, qu’à engager ceux à qui ils s’adressent.

20 mai 2019

Guillaume Faburel est géographe, professeur à l’Université Lumière Lyon 2 et à Sciences Po Lyon (UMR Triangle). Il s’attend à une réorganisation de nos vies citadines, prévient du risque « expansionniste » des grandes villes et plaide pour « un changement radical de trajectoire des métropoles », moins denses et moins artificialisées.

 

« La grande ville a un avenir de plus en plus incertain »

Bien que les processus de métropolisation ne datent pas d’hier, en France, il a fallu attendre les dernières années avec les écrits de Christophe Guilluy et, plus encore, la mobilisation récente des Gilets jaunes pour que cette question soit enfin mise sur l’avant-scène médiatique. En 2014, Julien Damon et Thierry Paquot1 disent des métropoles qu’elles sont l’« échelle pertinente de nos vies réelles (selon bien des géographes) et les unités compétitives de l’économie globale (selon bien des économistes) ». Ceci posé, les grandes villes ont-elles encore un avenir ? Si, canoniquement, de Londres à New York, de Shanghai à Vancouver, de Barcelone à Rotterdam… la métropolisation est un phénomène de renforcement des pouvoirs économiques et politiques (Ludovic Halbert, 2010)2, elle est plus encore à ce jour une reconfiguration globale des espaces urbains vécus et des pouvoirs qui s’exercent dessus. Sous cet angle, la grande ville a certainement un avenir de plus en plus incertain.

En fait, face à un capital de plus en plus mondialisé, les métropoles visent toutes à attirer certaines activités à haut rendement (conception-recherche, commerce inter-entreprises, ou encore industries de la culture et des loisirs) et donc certaines populations à fort capital immatériel (diplômes, savoir-faire, réseaux…) : « nouvelles classes dirigeantes » de la finance ou de la communication, fameuses « classes créatives » des secteurs à haute valeur ajoutée (sciences et ingénierie, architecture et design, information et communication, arts et loisirs…), ainsi que quelques groupes plus historiques, comme une part de la bourgeoisie intellectuelle, des jeunes bien formés et un troisième âge bien portant.

Dès lors, à l’exemple des commerces all inclusive, des véhicules électriques pour la mobilité « douce » ou encore de l’équipement numérique des foyers dits « éco-citoyens », nous assistons à une rationalisation des pratiques et donc une acclimatation des corps pour de nouveaux usages des espaces publics, pour la performance des logements ou encore l’efficacité des déplacements (et la fluidité des trafics). Il y a ainsi une conformation sociale puis une inclinaison culturelle, simultanément à la densité et à sa sécurité, à l’accélération et à ses mouvements, au divertissement et à ses rendements. Ici, les sciences comportementales (ex : les nudge, techniques d’influence de nos comportements) et les nouvelles technologies jouent un rôle déterminant (ex : les contrôles biométriques à Londres ou Shanghai).

« L’artificialisation croissante des existences »

Les métropoles se caractérisent donc aussi par des processus socio-anthropologiques, que les labels éponymes entérinent, pour leurs desseins économiques et politiques de rebond infrastructurel des grands aménagements et de déploiement culturel de la société du divertissement (Fredric Jameson, 2007)3. « Muséalisation du monde ou californication de l’Occident ? », titrait une excellente conférence donnée par Serge Guilbaut en 2000. Je passe ici sur les nouvelles formes de gouvernance urbaine et sur les projets d’urbanisme qui œuvrent à ce que des collègues étrangers nomment McDonaldisation, Disneylandisation ou encore Guggenheimisation des économies et fonctionnements urbains planétaires (Ugo Rossi, 2017)4.

©Steven Wilkes – Coney Island boardwalk . Dans sa série Day to night, le photographe américain joue d’une superposition de photographies d’un même lieu, entre le jour et la nuit.

On remarque partout à travers le monde des politiques de patrimonialisation et de touristification (des cœurs de ville), de numérisation et de marchandisation (des espaces publics), de festivalisation et de sécurisation (des lieux iconiques). Un régime affectionnel du néolibéralisme se dessine (Ben Anderson, 2016)5. Par leurs activités et leurs consommations, et plus encore par leurs dépendances à la connectique et aux mobilités à multiples échelles, les « populations-cibles » poussent les logiques de subjectivation de la mondialité néolibérale à leur paroxysme : un arrachement du vivant par l’artificialisation croissante des existences et par l’imaginaire de la concurrence/obsolescence, performance/jouissance. Les métropoles situent leur dynamique expansionniste dans ce hors sol.

« Une désaffection grandissante des grandes villes »

Comme montré dans un ouvrage récent (Les métropoles barbares, 2018), ces politiques produisent des doutes croissants sur la métropolisation et les assujettissements qu’elle produit. Des franges grandissantes de populations sont tentées par des relocalisations géographiques au sein (périurbain) comme surtout au dehors des nouveaux périmètres métropolitains, par désir de ménagement ainsi que de reconsidération du vivant. Ces politiques conduisent aussi à des désaffiliations politiques de plus en plus évidentes, par le sentiment partagé de ne plus avoir prise dessus. L’importance des effets d’exclusions (devenir des quartiers populaires) et de relégations (paupérisation des fronts périurbains) est croissante par la marchandisation des loisirs, la patrimonialisation des centres-villes, l’uniformisation architecturale, la standardisation des fragments de nature, le tri opéré par la spécialisation économique des quartiers et, plus profondément, le narcissisme entretenu. Là se fabriquent des individus pour lesquels « il n’y a plus d’altérité qui tienne, ni en soi, ni en dehors de soi » (Pierre Dardot et Christian Laval, 2016, p. 107)6.

©Anna Dziubinska

Très prosaïquement, de plus en plus de gens ont communément une sensation d’accélération sans frein des rythmes de vie par le mouvement incessant, une impression croissante d’étouffement par la concentration, un sentiment grandissant d’exclusion par une sollicitation consumériste omniprésente, une émotion de plus en plus visible vis-à-vis de la dégradation écologique des espaces urbains denses (fournaises estivales par exemple). Voici la cause première d’une désaffection grandissante des grandes villes.

« Terre des ancêtres », « terre promise » et « terre conquise »

Une telle rapidité de transformation doit être socialement acceptée. Or, dans le même temps, nous assistons dans l’ordre métropolitain à un éloignement des scènes et pouvoirs de décision. Ceci mettrait d’ailleurs la métropolisation sur une pente post-démocratique (Gilles Pinson, 2010)7. Le marketing territorial va alors aider à susciter adhésion, et ce par de nouveaux récits. Il s’agit de nous faire aimer la grande ville en voie rapide de métropolisation et pour cela de créer du désir en construisant de la connivence avec les desseins de modernité de la mondialité métropolitaine, tout en cultivant la fierté d’appartenance par quelques singularités identitaires, d’ailleurs souvent très largement réécrites. Comme le dit Jacques Rancière, toute réalité a d’abord besoin d’être imaginée pour être pensée (2000)8.

Ce sera ainsi partout, d’une part, la rhétorique de la City : des smart city aux airports city, des safe city aux sky cities… et ce sans même parler du projet Europacity en Ile-de-France. « Belong anywhere » nous rappelle Airbnb. Et, dans le même mouvement, partout la création de logos et labels, marques et emblèmes spécifiques (flagships), lorsqu’il ne s’agit d’une « image de marque » (branding) voire même d’accoler le nom de telle enseigne commerciale à celui de grands équipements-phares (naming).

Le marketing territorial permet la reconfiguration narrative des identités qui tiennent alors lieu de récit historique et de récit de fiction, à l’intersection desquels toute identité narrative se crée (Paul Ricoeur, 1988)9. Ainsi, partout « l’identité locale », accompagnée de son double légitimaire, la mémoire collective, s’est affirmée comme une ressource politique de premier ordre (Manuel Castells, 1999)10. La rhétorique spatiale fera tour à tour des espaces de vie une « terre des ancêtres », une « terre promise » et une « terre conquise ».

Et, dans ce registre narratif, force est de remarquer quelques marqueurs premiers d’une singularité finalement très partagée : la métropole « écologique » et « résiliente ». Qui vise à persuader de quelques vertus environnementales de la densité recherchée, en préparant les esprits et les corps à l’acclimatation visée. Tout ceci par des techniques écologiques et leur économie verte : fermes urbaines verticales et smart agriculture en aqua et hydroponie, tours écologiques et écoquartiers à haut rendement énergétique, jardins partagés et réaménagement des parcs d’agrément… avec le bucolisme chatoyant des papiers glacés.

Qu’y-a-t-il dès lors d’étonnant à ce que de plus en plus de personnes aspirent à s’éloigner de tels devenirs métropolitains, pour développer des projets par l’écologie existentielle et l’autonomie personnelle ?

Guillaume Faburel


[1] Les cent mots de la ville, Paris, PUF, coll. « Que-sais-je ? ».

[2] L’avantage métropolitain, Paris, PUF.

[3] Le postmodernisme ou la logique culturelle du capitalisme tardif, Paris, École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris.

[4] Cities in Global Capitalism, Cambridge: Polity Press.

[5] “Neoliberal Affects”, Progress in Human Geography. 40:734-753

[6] Ce cauchemar qui n’en finit pas. Comment le néolibéralisme défait la démocratie, Paris, La Découverte.

[7] « Aménager le changement », Territoires 2040, n° 1, DATAR.

[8] Le partage du sensible. Esthétique et politique, Paris, La Fabrique éditions.

[9] « L’identité narrative », in Jean-François Habermacher et Pierre Buhler, La narration. Quand le récit devient communication, Labor et Fides, 1988.

[10] L’ère de l’information, tome 2, Le pouvoir de l’identité, Paris, Fayard.