MMichel Foucault et le christianisme Avec l’aimable autorisation d’Henri-Paul Fruchaud | ©DRLongtemps, l’aveu des péchés, comme analyse et verbalisation de soi, a semblé être l’horizon principal des recherches de Foucault sur le christianisme, alors que s’élaborait son vaste projet d’Histoire de la sexualité. Depuis l’édition des cours au Collège de France (en particulier Du gouvernement des vivants, 1980) et du grand inédit sur les Pères de l’Église, Les aveux de la chair, mais aussi avec l’entrée des archives du philosophe à la Bibliothèque nationale de France, il nous faut prendre la mesure de la diversité et de la richesse des lectures « chrétiennes » de Foucault.Une journée d’étude en présentera quelques facettes en s’appuyant sur les dernières publications et les découvertes récentes que permet l’archive.Elle aura lieu au couvent Sainte-Marie de la Tourette, chef d’œuvre de l’architecture moderne signé Le Corbusier organisée à l’occasion du 40e anniversaire de la mort du philosophe et de la nouvelle édition de l’essai de Philippe Chevallier Michel Foucault et le christianisme.> Programme :10h-10h45 : Pascal David Ouverture : Comment Foucault en vient-il au christianisme ?10h45-12h15 : Michel Senellart Cynisme et parrhèsia chrétienne. Bonhoeffer et Foucault12h30 : déjeuner (sur place, inscription au préalable)14h-15h30 : Philippe Chevallier Le salut dans la non-perfection : une clé du christianisme selon Foucault ?15h30-15h45 : Pause15h45-17h : Frédéric Gros L’aventure éditoriale des Aveux de la chair > À propos de l’ouvrage :Michel Foucault et le christianisme, Nouvelle édition revue et augmentée, Philippe Chevallier, ENS Éditions, 2024Michel Foucault et le christianisme, Nouvelle édition revue et augmentée, Philippe Chevallier, ENS Éditions, 2024Des rites antiques à la confession moderne, le christianisme fut pour Foucault une interrogation constante, aiguillée par notre actualité : quel destin cette religion a-t-elle eu dans nos vies, dans la manière de nous conduire, de connaître notre désir, de chercher notre salut ? Ce livre propose la première synthèse de l’ensemble des lectures chrétiennes de Foucault, d’Histoire de la folie au grand livre posthume Les aveux de la chair, enrichie par la consultation de ses archives. Écartant les conclusions hâtives, ce parcours épouse la logique d’un travail que Foucault voulut autant historique que philosophique : une certaine manière de lire les textes anciens et d’inciser notre passé. Loin des lieux communs d’un christianisme ascétique et intransigeant, Foucault définit l’originalité chrétienne comme la reconnaissance d’un rapport précaire à la vérité.Initialement publié en 2011, cet ouvrage pionnier bénéficie d’une mise à jour intégrale, qui tient compte des découvertes les plus récentes que permet l’archive.« Cette enquête remarquable nous offre l’aperçu le plus complet et le mieux informé d’un nouveau terrain de recherche. Toute personne intéressée par l’œuvre de Foucault doit le lire. » (Colin Gordon, Foucault News)> Avec :Philippe Chevallier | Philosophe, spécialiste de Michel Foucault, il a participé à l’édition Pléiade de ses œuvres (Gallimard, 2015). Il est l’auteur de Michel Foucault, le pouvoir et la bataille (Puf, 2014) et a co-dirigé le collectif Foucault, les Pères, le sexe (éditions de la Sorbonne, 2021). Il travaille à la Bibliothèque nationale de France.Pascal David, o. p. | Philosophe, il s’intéresse aux liens entre philosophie, littérature et spiritualité. Au couvent de la Tourette, il a organisé de nombreux colloques et journées d’étude avec, notamment, Jean-Luc Nancy, Bruno Latour, Catherine Chalier.Frédéric Gros | Philosophe, essayiste et professeur d’humanités politiques à Sciences Po Paris. Spécialiste de la pensée de Michel Foucault, il a édité plusieurs de ses cours au Collège de France – Subjectivité et vérité, L’Herméneutique du sujet, Le Gouvernement de soi et des autres, Le Courage de la vérité.Michel Senellart | Professeur émérite de philosophie politique à l’ENS de Lyon, Il a établi l’édition de trois cours de Michel Foucault au Collège de France : Sécurité, territoire, population, Naissance de la biopolitique et Du gouvernement des vivants. Il publie au Seuil en 1995, Les arts de gouverner : du regimen médiéval au concept de gouvernement.>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site : ENS Lyon
RRVB – Rouge Vert Bleu Présentée au musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique en 2023, l’exposition RVB – Rouge Stephen King Vert Véronèse Bleu Maggie Nelson – se déploie et voyage dans les bibliothèques de Lyon. Une sélection d’œuvres, de récits et d’images sera présentée à la bibliothèque Jean Macé, pour ravir les grand·es comme les petit·es !Comment l’œil perçoit la couleur ? Couleurs additives, soustractives, trames, peinture, pigments : à côté d’un retour sur la formation de ces couleurs, RVB propose d’explorer les mondes de trois artistes pour donner un éclairage esthétique et émotionnel à l’ensemble : Stephen King, Véronèse et Maggie Nelson.Le rouge permet d’exposer les différentes passions de Stephen King pour l’écriture, la littérature policière et fantastique, ainsi que les films adaptés de ses œuvres. De Shining à Dead Zone, ses livres-cultes, très autobiographiques, font la part belle à ses peurs et ses joies d’enfance, bien plus que l’on ne l’imagine.Le Vert Véronèse est le nom attribué à une teinte spécifique de couleur, qui pousse à faire le lien avec l’utilisation du vert dans les tableaux du maître italien du 16e siècle. L’exposition met alors côte à côte des sujets traversant toute la complexité des perceptions du vert, comme le jeu vidéo Zelda.Enfin, l’autrice et poétesse Maggie Nelson a composé l’ouvrage Bleuets (2009) à partir des différentes formes de l’obsession qu’elle a contractée pour la couleur bleue à la suite d’une rupture amoureuse. Son texte sera confronté, découpé en fragments, avec une sélection d’images « bleues » venues des collections du musée, de l’histoire de l’art et de la culture pop, pour rendre hommage à ce livre, véritable ode à la mélancolie et la résilience.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : BM de Lyon
CCafé littéraire « Sœurs d’hier » Le musée des Confluences vous invite a son café littéraire autour du livre Sœurs d’hier de Wilfried N’Sondé dans la collection littéraire Récits d’objets.Sœurs d’hier est une histoire de nos origines. C’est aussi une histoire de rencontres, réelles ou rêvées entre nos ancêtres communs. Wilfried N’Sondé s’affranchit de l’espace-temps pour permettre à trois femmes, trois destins de se réunir et d’apporter un nouveau regard sur notre humanité. Rencontrez l’auteur et discutez avec lui de son travail, de ce récit et des collections du musée des Confluences.Avec :Wilfried N’Sondé | auteurChristian Sermet | responsable des expositions du musée des Confluences.Adélaïde Fabre | animatrice >> Plus d’informations sur le site du :MUSÉE DES CONFLUENCES
BBibLyon : Livre, littérature et illustration à Lyon au XVIe siècle Le centre Gabriel Naudé et l’Institut d’histoire des représentations et des idées, dans les modernités – IHRIM – collaborent depuis plusieurs années autour de l’histoire du livre et de la création littéraire dans le cadre du projet Biblyon : Le livre à Lyon au XVIe siècle.>> ProgrammeMatinée : 9h30 – 12h30Michèle Clément, Université Lumière Lyon 2 – IHRIM, et Raphaële Mouren, Centre Gabriel Naudé-BSR : L’actualité des parutions et des projetsBenoît Faure-Jarrosson, Université Jean Moulin Lyon 3 : Les graveurs du Livre extraordinaire de Serlio.Manon Lotz, Université Lumière Lyon 2 : La première édition incunable des Décades de Tite-Live par Pierre Bersuire conservée à Lyon et ses possesseurs lyonnais.Oury Goldman, chercheur associé, TEMOS : De la nature et des villes en temps de guerre civile : les publications lyonnaises d’Antoine du Pinet (années 1560)Simonetta Adorni Braccesi, Lucques : Entre Venise et Lyon : Pietro Aretino, I tre libri della humanità di Cristo et leur traduction par Jean de Vauzelles (1535-1549)Philippe Selosse, Université Lumière Lyon 2-IHRIM : À la recherche du traducteur masqué de l’Histoire générale des plantes (Lyon, Roville, 1615). Après-midi : 14h – 17h30Michel Jourde, ENS de Lyon-IHRIM : Claude de Rubys (1533-1613) et les livres.Martine Furno, IHRIM, et Natasha Constantinidou, Université de Chypre : Les Alphabets grecs imprimés à Lyon au XVIe siècle.Élise Rajchenbach, Université Jean Monnet de Saint-Etienne-IHRIM et IUF : Quelques hypothèses et éléments nouveaux sur la famille de Louise Labé.Jean-Benoît Krumenacker, Université Grenoble-Alpes – Luhcie : L’économie du livre juridique au milieu du XVIe siècle, l’exemple de la Compagnie des libraires de Lyon.Conclusions.>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :ENSSIB
MMadame contre Monsieur | Le récit du divorce au XIXe siècle Le divorce – s’en souvenait-on ? – est une loi née des pages des fictions du XIXe siècle. Jurisconsultes, écrivains et littérateurs de ce temps en ont en tout cas l’intime conviction. La littérature ferait-elle donc loi ?Remontant cette source, cet essai ouvre l’enquête sur les liens entre le récit et le droit au démariage, dont la législation épouse les soubresauts de l’époque : votée en 1792, introduite dans le Code civil de 1804 avant d’être abrogée en 1816, la loi du divorce est finalement définitivement promulguée sous la Troisième République, en 1884. Revenant sur le pouvoir législateur de la littérature, et sur la révolution que le démariage introduit dans les mœurs, les désirs et les rapports entre les sexes, cette étude interroge enfin la puissance encrivore d’une loi qui met en crise le roman : sur quoi écrire, en effet, si Tristan peut épouser Iseut et Emma divorcer de Charles ?Au croisement de la littérature, de la sociologie et du droit, Madame contre Monsieur est le premier livre en français qui s’essaye à comprendre l’histoire et les influences des représentations narratives et culturelles du divorce dans un long XIXe siècle. Revenant sur la guerre intime qui oppose l’épouse à l’époux dans la société et la littérature depuis 1816, cet essai entend contribuer à l’étude des relations entre l’homme et la femme au XIXe siècle. Jusqu’alors seul et incomparable propriétaire de son épouse au regard du droit, l’homme se trouble devant cette loi nouvelle, qui inquiète sa puissance de mari et de père. Révolutionnant les mœurs, les désirs et les rapports entre les sexes, le divorce met également en crise le roman, car en offrant une solution au récit d’adultère, le démariage propose une fin paisible à l’éternelle intrigue d’un certain amour impossible.Paru dans la collection « Le Genre en toutes lettres » aux Presses universitaires de Saint-ÉtiennePour en savoir plus sur les Presses universitaires de Saint-Étienne :PUSE
SSpécimens sensibles | Café littéraire Dans ce nouveau volume de la collection Récits d’objets, inspiré d’un colvert naturalisé issu des collections du musée des Confluences, Fanny Chiarello porte un véritable plaidoyer pour les animaux. Ce texte engagé nous rappelle que les humains demeurent eux aussi une espèce parmi des milliers d’autres.Venez écouter et questionner l’autrice sur son travail, ce récit et les collections du musée des Confluences.Cette soirée se conclura avec la remise des prix des lauréats du concours d’écriture Récits d’objets, réalisé en partenariat avec les bibliothèques municipales de Lyon.Intervenants :Fanny Chiarello, autriceDavid Besson, responsable des collections du musée des ConfluencesRencontre animée par : Adélaïde FabrePlus d’informations sur le site du :MUSÉE DES CONFLUENCES
SSoin et fragilité : ressources insoupçonnées. Une soirée dans le cadre de « A l’Ecole de l’Anthropocène » organisée par l’Ecole urbaine de Lyon en janvier 2023.Nos modes de vies, et depuis longtemps, se sont construit sur un désir (une croyance ?) d’horizons infinis en matière de ressources et d’espèces. Mais voilà que tout part à vau-l’eau : fonte des glaciers, extinction massive des espèces, multiplication des mégafeux, etc. Et l’on comprend que ce dysfonctionnement global rend les conditions de vie de notre propre espèce, celle que l’on croyait définitivement au sommet de la chaîne alimentaire, incertaines et fragiles. Notre jouet – cette Terre prise pour une mine sans fond, les autres vivants pris pour des moins que rien – est fêlé, abîmé. Reste à faire avec, à le réparer, à en prendre soin. À le regarder pour la première fois.>> Avec la participation :Claudie HUNZINGER, romancière et artiste plasticienneSibylle GRIMBERT, éditrice et romancièreEric DE THOISY, docteur en architectureAnimé par Valérie DISDIER, directrice adjointe de l’Ecole urbaine de Lyon>> Regarder la vidéo de la soirée :©Photo : Mélania Avanzato.>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :lyon
RRVB – Rouge Stephen King Vert Véronèse Bleu Maggie Nelson RVB pour rouge, vert, bleu, trois expositions en une, trois projets conçus comme trois calques d’une seule image, indépendants les uns des autres et qui, superposés, créent la surprise et aiguisent nos regards.Comment l’œil perçoit la couleur ? Synthèses additives, soustractives, trames, peinture, pigments : à côté d’un retour sur la formation de ces couleurs, leurs rôles sociaux et politiques, explorons les mondes de trois artistes pour donner un éclairage esthétique et émotionnel à l’ensemble : Stephen King, Véronèse et Maggie Nelson.Le Rouge permet d’exposer les différentes passions de Stephen King pour l’écriture, la littérature policière et fantastique, ainsi que les films adaptés de ses œuvres. De Shining à Dead Zone, ses livres cultes, très autobiographiques, font la part belle à ses peurs et ses joies d’enfance, bien plus que l’on ne l’imagine. Ils résonnent avec des créations et des symboles liés à la couleur rouge, comme la rose, les posters soviétiques ou le logo LEGO.Le Vert Véronèse est le nom attribué à une teinte spécifique de couleur, qui pousse à faire le lien avec l’utilisation du vert dans les tableaux du maître italien du XVIe siècle. Une dizaine de réalisations du peintre sont alors présentées, imprimées en grand format pour l’occasion, en mettant côte à côte des sujets traversant toute la complexité des perceptions du vert, comme les dragons, le jeu vidéo Zelda ou l’écran-vert au cinéma.Enfin, l’autrice et poétesse Maggie Nelson a composé l’ouvrage Bleuets (2009) à partir des différentes formes de l’obsession qu’elle a contractée pour la couleur bleue à la suite d’une rupture amoureuse. Son texte est confronté, découpé en fragments, avec une cinquantaine d’images « bleues » venues de nos collections, de l’histoire de l’art et de la culture pop, pour rendre hommage à ce livre, véritable ode à la mélancolie et la résilience.Une explosion de couleurs, de récits et d’images pour ravir les grand·es comme les petit·es !Plus d’informations sur le Site du MuséePour explorer de manière ludique et créative les thèmes de cette exposition, des visites et ateliers vous seront proposés d’avril à septembre, pour les adultes, les enfants, les familles.De l’atelier de typographie à l’atelier pop up ou papier magique, il y en aura pour tous les âges et tous les goûts !Voir les Activités en lien avec l’exposition
SSalon du Livre Antiquité de Lyon Les 24 et 25 mars, le musée accueille le salon du Livre Antiquité de Lyon dans le cadre du Festival Européen Latin Grec.Partenaire de la 3e édition du Salon du Livre Antiquité de Lyon, le musée vous propose de découvrir l’Antiquité sous un nouveau jour et de rencontrer des écrivains passionnés et passionnants !Avec plus de 50 auteurs en dédicace, des conférences, des lectures et des animations pour tous les publics : ateliers de cuisine antique, ateliers scientifiques et gourmands « Tablettes Claudiennes en chocolat », enquêtes mythologiques dans le musée, créations musicales inspirées de L’Énéide, performances de théâtre participatif… et même des manœuvres militaires avec les légionnaires de la célèbre Legio Alaudae de Pax Augusta sur le site des théâtres antiques ! >> Programme complet sur le site du Festival : Festival européen latin grec
EExposition « Le français, une langue sous influence »| Semaine de la langue française et de la francophonie « Le français, une langue sous influence » est une exposition qui nous permettra de mieux envisager cette langue, les autres idiomes dont elle se nourrit à différentes époques. Grec, anglais, latin… Les sources d’influence du français sont multiples : cette exposition propose de mieux appréhender ce subtil mélange que nous parlons aujourd’hui. >> Plus d’informations :Université lumière lyon 2