LLa physique à Lyon : une galerie de portraits depuis Ampère | Visages de la science ©SFPLa Société Française de Physique – SFP – a fêté en 2023 son 150e anniversaire et a publié pour l’occasion l’ouvrage La physique à Lyon : une galerie de portraits depuis Ampère de Alfonso San Miguel, à l’initiative de sa section Rhône.Ce livre permet d’explorer la grande diversité des contributions des physiciennes et physiciens lyonnais qui ont été à l’origine de découvertes fondamentales en physique et qui ont fait de Lyon « une métropole scientifique de niveau international ».D’André-Marie Ampère (physicien lyonnais le plus connu universellement) aux physiciens plus contemporains, cet ouvrage dresse un panorama des grandes figures de la physique lyonnaise du XVIIIe siècle à nos jours. Cet ouvrage collectif a été élaboré en association avec l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon et le laboratoire S2HEP (Sciences, Société, Historicité, Éducation et Pratiques) de l’Université Claude Bernard Lyon 1.Véritable voyage à travers le temps, cet ouvrage permet notamment de mettre en lumière les différentes branches de la physique tout en montrant comment ces avancées ont eu un impact majeur dans différents domaines tel que la médecine, la métallurgie ou encore l’ingénierie.En dirigeant la rédaction de cet ouvrage Alfonso San Miguel, professeur à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et chercheur à l’ Institut Lumière Matière (ILM), a permis d’offrir ici une vision à la fois historique et contemporaine de la physique.Ce livre est disponible à la BU Sciences de la Doua.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : SFP
FFestival de la santé mondiale ©DRLa préfète de région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabienne Buccio, l’ambassadrice en charge des questions de santé mondiale, Anne-Claire Amprou, le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabrice Pannekoucke, le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, le maire de Lyon, Grégory Doucet, le directeur exécutif de l’Académie de l’OMS, David Atchoarena, organisent un Festival de la santé mondiale. Le Festival de la santé mondiale vise à valoriser le riche écosystème lyonnais de santé : une cinquantaine d’évènements sont organisés, portés par de nombreux acteurs locaux. Plusieurs thématiques phares de la santé mondiale comme le renforcement des systèmes de santé, les enjeux de formation des professionnels de santé, l’approche transversale « une seule santé », la résistance aux antimicrobiens, ou encore l’innovation en santé sont abordés.Ces évènements prendront des formes diverses et dynamiques telles que :des rencontres,des conférences,des expositions,des ateliers,des tables-rondes,des visites de sites,des projections de courts-métrages.Le Festival est ouvert au grand public et se déroule dans l’ensemble de l’agglomération lyonnaise, avec un accent particulier mis sur le Biodistrict Lyon-Gerland, quartier en pleine transformation et pôle international de la santé mondiale qui fêtera l’ouverture de l’Académie de l’OMS.> Pour en savoir plus télécharger le dossier de presse du « Festival de la santé mondiale du 9 au 20 décembre 2024 » > Télécharger le programme du Festival de la santé mondiale>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : Rhône Gouv’>> Parmi les premiers rendez-vous : Santé : mieux comprendre les expositions environnementales le 4 décembre à la BM Part Dieu – Une rencontre-débat organisée par Pop’Sciences à l’occasion de la parution du n°14 de Pop’Sciences Mag.
DDe l’eau du moulin à celle de demain Le changement climatique a pris une importance particulière ces dernières années. Le climat tend à se réduire à 2 saisons : une saison humide et une saison sèche, parfois si longue qu’elle a fait craindre une pénurie d’eau. Deux options s’opposent sur la marche à suivre pour éviter la panne sèche. La première est basée sur la restauration de rivières « sauvages » en éliminant tous les aménagements des hommes. L’autre au contraire en maintenant les petits ouvrages, comme les seuils de moulins anciens, qui sont identiques à ceux que les castors avaient construit pendant des millions d’années.En se basant sur des travaux scientifiques, il apparaît que certaines fonctionnalités écologiques sont effectivement restaurées dans les deux cas, mais les plus nombreuses ne se manifestent que s’il y a présence de petits ouvrages. Un avantage supplémentaire de cette option est la production potentielle d’hydroélectricité quand le seuil apporte l’eau à un moulin.Pour analyser concrètement l’impact de ces approches, le cas du département de la Loire est présenté. Les deux seuls bassins versants sans problème d’eau sont équipés d’un barrage qui permet de faire du soutien d’étiage et d’éviter les assecs des rivières. La biodiversité aquatique y est remarquable. Tous les autres bassins versants, soit 90% de la surface du département, sont d’ores et déjà en manque d’eau, et ce, même si tous les prélèvements étaient supprimés (irrigation, eau potable, évaporation, abreuvement, industrie). La question de l’avenir de ces territoires se pose sachant que la loi française donne deux priorités : en un, l’eau potable, et en deux, le milieu aquatique. Agriculture et industrie ne sont pas prioritaires. Sachant que les agences de l’eau comme la police de l’environnement sont défavorables à la construction de barrages, l’avenir de ces territoires est discuté.Organisé par : L’eau à Lyon & la pompe de Cornouailles, association de mise en valeur du patrimoine industriel.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :L’eau à lyon
CCentenaire de la société de Pharmacie de Lyon 1806-1906 | Livre numérisé Société de pharmacie de LyonLa bibliothèque universitaire de l’Université Claude Bernard Lyon 1 propose de feuilleter en ligne le livre du Centenaire de la Société de Pharmacie de Lyon, dont le siège se trouvait au Palais Saint-Pierre, à Lyon.La célébration de l’évènement eut lieu le 1er juillet 1905 à la Faculté de médecine et de pharmacie, installée à l’époque quai Claude Bernard.Le document conservé à la BU est l’exemplaire n°2 offert par la Société de Pharmacie de Lyon à Paul Joubin, Recteur de l’Université de Lyon.L’ouvrage commémoratif rappelle l’histoire de la pharmacie à Lyon, rend compte des différentes prises de paroles, des festivités et des cérémonies organisées pour l’occasion.Lors de cet évènement fut inauguré un buste à la mémoire de Ferdinand Crolas (1841-1903) professeur de pharmacologie, décédé quelques années auparavant.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : BU LYON 1
LLes Estivales Lyon nature ©Les Estivales Lyon NatureLes Estivales Lyon nature sont organisées par Lyon nature, le service de médiation de la Direction Biodiversité et Nature en ville de la Ville de Lyon. Un évènement pour tous pour découvrir la nature en ville !Ce nouvel évènement estival est une occasion unique de découvrir les richesses de la nature en ville ainsi que la diversité des espèces animales et végétales présentes à Lyon.Cette année, les nombreuses activités ludiques, riches et variées, proposées au mois de juillet, séduiront petits et grands en vous faisant découvrir la biodiversité des arbres et des forêts locales et tropicales.Une occasion exceptionnelle pour les familles de venir à la rencontre des associations, professionnels, animateurs et artistes qui œuvrent pour la protection et le développement de la biodiversité des forêts d’ici et d’ailleurs.Des visites ethnobotaniques aux spectacles déambulatoires, en passant par les conférences sur la gestion des forêts, il y en aura pour tous les âges et toutes les envies !>> Le programme :Lundi 8 juillet Mardi 9 juilletMercredi 10 juilletJeudi 11 juilletVendredi 12 juilletLundi 15 juilletMardi 16 juilletMercredi 17 juilletJeudi 18 juilletVendredi 19 juilletLundi 22 juilletMardi 23 juilletMercredi 24 juilletJeudi 25 juilletVendredi 26 juilletSamedi 27 juillet : Journée de clôture !>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :Lyon nature©Les Estivales Lyon Nature
TTri des biodéchets : « les changements de comportement demandent du temps » Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, conformément à la loi contre le gaspillage et pour l’économie circulaire1, tous les particuliers ont pour obligation de trier leurs biodéchets. Pour les accompagner, les collectivités territoriales ont une obligation de proposer une solution à leurs habitants. Début 2024, la Métropole de Lyon comptait un peu plus de 1 300 bornes à compost, déployées sur sept communes. De l’assiette à la revalorisation, le tri des déchets verts et alimentaires représente un véritable enjeu en matière de transition écologique.Chantal Berdier est chercheuse au laboratoire Environnement Ville Société2 à l’INSA Lyon. Dans le cadre d’une étude dédiée à la valorisation3 des biodéchets de la Métropole lyonnaise, elle travaille sur le sujet.Biodéchets, compost, déchets végétaux, alimentaires… Il est parfois difficile de s’y retrouver. Quels types de déchets biodégradables se cachent dans nos poubelles ? Il est important de rappeler ce que sont les biodéchets. Selon le code de l’environnement, les biodéchets sont des « déchets non-dangereux biodégradables de jardin ou de parc, des déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires ». Ce sont des éléments dont la décomposition se fait de façon « naturelle ».Quel volume représentent nos biodéchets à l’échelle de la Métropole lyonnaise ?D’après la méthode de caractérisation des déchets ménagers et assimilés appelée « MODECOM » par l’Ademe, les biodéchets représentent 29 % des poubelles à l’échelle de la Métropole. Parmi eux, 24 % représentent des déchets alimentaires et 5 % des déchets verts. Le volume annuel total de ces déchets produits par les ménages dans la Métropole de Lyon est estimé entre 74 000 et 75 000 tonnes, soit 53 kg par habitant et par an. Dans ce volume, 70 000 tonnes sont des déchets alimentaires. Ainsi, selon une enquête d’opinion sur le gaspillage alimentaire menée par l’institut OpinionWay et l’entreprise SmartWay, 59 % des Français jettent des produits à cause de leur apparence, 32 % à cause d’une date limite de consommation proche ou dépassée, 20 % les jettent par manque de prévoyance et 18 % estiment jouer la carte de la prudence. Aujourd’hui, ces déchets sont incinérés ou enterrés. Or, c’est une ressource indispensable pour nourrir les sols et produire du biométhane. C’est tout l’enjeu de la nouvelle obligation du tri à la source des biodéchets : depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, tous les producteurs et détendeurs de biodéchets doivent les trier en vue de leur valorisation. (…) >> Lire la suite de l’article :insa LYON
BBibLyon : Livre, littérature et illustration à Lyon au XVIe siècle Le centre Gabriel Naudé et l’Institut d’histoire des représentations et des idées, dans les modernités – IHRIM – collaborent depuis plusieurs années autour de l’histoire du livre et de la création littéraire dans le cadre du projet Biblyon : Le livre à Lyon au XVIe siècle.>> ProgrammeMatinée : 9h30 – 12h30Michèle Clément, Université Lumière Lyon 2 – IHRIM, et Raphaële Mouren, Centre Gabriel Naudé-BSR : L’actualité des parutions et des projetsBenoît Faure-Jarrosson, Université Jean Moulin Lyon 3 : Les graveurs du Livre extraordinaire de Serlio.Manon Lotz, Université Lumière Lyon 2 : La première édition incunable des Décades de Tite-Live par Pierre Bersuire conservée à Lyon et ses possesseurs lyonnais.Oury Goldman, chercheur associé, TEMOS : De la nature et des villes en temps de guerre civile : les publications lyonnaises d’Antoine du Pinet (années 1560)Simonetta Adorni Braccesi, Lucques : Entre Venise et Lyon : Pietro Aretino, I tre libri della humanità di Cristo et leur traduction par Jean de Vauzelles (1535-1549)Philippe Selosse, Université Lumière Lyon 2-IHRIM : À la recherche du traducteur masqué de l’Histoire générale des plantes (Lyon, Roville, 1615). Après-midi : 14h – 17h30Michel Jourde, ENS de Lyon-IHRIM : Claude de Rubys (1533-1613) et les livres.Martine Furno, IHRIM, et Natasha Constantinidou, Université de Chypre : Les Alphabets grecs imprimés à Lyon au XVIe siècle.Élise Rajchenbach, Université Jean Monnet de Saint-Etienne-IHRIM et IUF : Quelques hypothèses et éléments nouveaux sur la famille de Louise Labé.Jean-Benoît Krumenacker, Université Grenoble-Alpes – Luhcie : L’économie du livre juridique au milieu du XVIe siècle, l’exemple de la Compagnie des libraires de Lyon.Conclusions.>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :ENSSIB
VVulnérabilités, qu’en disent les cartes ? Inondations, éboulements, épidémies, mouvements sociaux, guerres, accidents industrielles, incendies… Lyon est vulnérable à des événements variés, soudains ou au cheminement long et indécelable jusqu’au moment où ils s’imposent et menacent. Organisé dans le cadre du Congrès international sur l’histoire de la cartographie aux archives municipale de Lyon.Mais la plupart des événements passés, au moins jusqu’aux 18-19e siècles, n’ont laissé que des mots, bien insuffisants pour nous permettre de comprendre ce qui s’est passé, ni comment les Hommes composaient avec une nature et des installations humaines risquées.Quelques images (cartes ou dessins), parfois, nous permettent d’en saisir l’ampleur et les particularités.L’exposition interroge la ville sous l’angle de ses vulnérabilités, au travers de documents rarement vus, permettant de saisir comment la ville est aujourd’hui un environnement composé de dispositifs variés (quais, hôpitaux, police, aménagements pour le trafic, bétonnage des flancs des collines…) destinés à limiter de nombreux types de risques.Organisée dans le cadre du Congrès international sur l’histoire de la cartographie aux Archives municipales de Lyon.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :archives municipales de Lyon©Archives municipales de Lyon
22CV, Trolleybus, Vélo, Concorde : entre passé et présent, les mobilités en France Cette intervention évoque, à partir des enjeux contemporains liés aux transports et aux mobilités (véhicule connecté et autonome, hyperloop, Zone à faible émission, RER métropolitain) le poids de l’histoire. Revenir aux débuts du XIXe siècle permet d’évoquer des débats encore présents aujourd’hui, d’avoir une discussion apaisée et relativement dépolitisée sur les modes de transport. Il sera donc question de mobilités touristiques, de valorisation patrimoniale, des défis liés à la mobilité dans les espaces urbains denses et dans les espaces périphériques peu denses. Animée par : Étienne Faugier est maître de conférences en histoire, au département tourisme, à l’Université Lyon 2. Il est l’un des trois coordinateurs de cet ouvrage collectif (Claire Pelgrims, Louis Baldasseroni). Il est spécialiste d’histoire des transports et des mobilités. Président de l’association passé-présent-mobilité (P2M), il coordonne avec d’autres des séminaires relatifs aux enjeux passés et contemporains des transports et des mobilités. Damien Petermann est docteur en Géographie-Aménagement et actuellement ingénieur d’études au sein du département d’appui à la recherche des BU Lyon 3. Ses principales recherches portent sur les représentations de Lyon aux époques moderne et contemporaine (iconographie, cartographie, guides de voyage), avec une approche croisant géographie, histoire, patrimoine et numérique. Il a soutenu sa thèse en avril 2022, sur l’image de Lyon dans les guides de voyage aux XIXe et XXe siècles, sous la direction de Bernard Gauthiez.Pour en savoir plus : https://bit.ly/ConfFaugierPetermann
DDanser avec l’évolution Dans le cadre de la 10e édition de la Biennale Hors norme qui se déploie dans près de 40 lieux à Lyon, dans la métropole et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.Le paléoanthropologue Pascal Picq et la compagnie Hallet Eghayan et Artistes Associés ont voulu répondre a la question « Qui sommes-nous ? » avec la création d’une nouvelle forme de spectacle qui propose un dialogue unique entre l’explicite scientifique et l’implicite artistique : « Danser avec l’évolution ».Pendant une heure captivante, les artistes vont nous livrer quelques clés fascinantes des origines et de l’évolution de la bipédie, mêlant la rigueur de la recherche scientifique à la créativité artistique. Elle nous invite à explorer notre passé lointain de manière innovante, à la fois informative et esthétiquement captivante, offrant ainsi une expérience culturelle unique qui transcende les frontières de la science et de l’art.Cette œuvre s’inscrit en parallèle à la création « Which Side Story » et constitue le premier volet du projet « Arborescence ».Pour en savoir plus :Cie Hallet Eghayan