NNouveaux élémens des mathématiques : ou principes généraux de toutes les sciences qui ont les grandeurs pour objet | Livre numérisé ©BU Lyon1Ce mois-ci, la bibliothèque universitaire de l’Université Claude Bernard Lyon 1 propose de feuilleter en ligne les deux volumes des Nouveaux élémens des mathématiques : ou principes généraux de toutes les sciences qui ont les grandeurs pour objet de Jean Prestet (1648-1690), publiés à Paris chez André Pralard.Conservés dans la collection Jean et Gilles Itard de la Bibliothèque de mathématiques, ils ont été numérisés avec le soutien de la Bibliothèque nationale de France et sont consultables en ligne.Il s’agit de la deuxième édition, augmentée d’un second volume, des Elémens de Mathématiques parus en 1675. Un exemplaire de la première édition figure également dans cet ensemble consacré à l’histoire des mathématiques.Jean Prestet, originaire de Chalon-sur-Saône, est un prêtre oratorien élève de Nicolas Malebranche (1638-1715). C’est sous sa direction qu’il rédige et publie les Eléments des mathématiques. Influencé par son maître, il s’inscrit dans une démarche résolument cartésienne. Quinze ans plus tard, il produit une nouvelle version, Nouveaux élemens des mathématiques qui prend ses distances avec le malebranchisme. Dans le Livre sixième de cette édition figurent des travaux sur le théorème fondamental de l’arithmétique qui ne sera démontré rigoureusement qu’en 1801 par Carl Gauss (1777-1855).>> Consulter en ligne sur le site : BU Lyon 1
LLa fabrique d’énigmes mathématiques Découvrez la Maison des Mathématiques et de l’Informatique – MMI – de Lyon à travers un atelier ludique ! Qu’ont en commun le Circuit Mario ou le t-shirt préféré de Peter Parker dans Spiderman ? Ils font référence à des notions mathématiques très connues !Bienvenue dans la fabrique d’énigmes mathématiques. Cet atelier créatif propose de redécouvrir nos films, jeux et livres préférés avec un oeil plus averti. Marchant sur les pas de la talentueuse Hermione, de Sherlock Holmes ou du Père Fouras, les participant•es seront amené•es à résoudre des défis de logique et à s’en inspirer afin d’en créer de nouveaux.>> Pour en savoir plus sur l’atelier, rendez-vous sur le site : mmi
BBalade mathématique et architecture | MMI Lyon Partez pour une balade mathématique à travers le quartier Confluence ! Découvrez la géométrie et les symétries cachées dans les façades urbaines. À travers des jeux et des énigmes amusantes, venez porter un nouveau regard sur l’architecture !Dates : les samedis 21 et 28 septembre, le samedi 12 octobre.> En savoir plus : Balade Mathématique et Architecture
TTout savoir sur le cerveau Manifestation internationale, la Semaine du Cerveau revient chaque année au mois de mars. Au programme : conférences, ateliers, spectacle, portes ouvertes et rencontres, pour tout savoir de cet organe incroyable et rencontrer les scientifiques qui explorent au quotidien les mystères de notre cerveau. Depuis plusieurs décennies, les recherches sur le cerveau connaissent un essor considérable, avec des découvertes spectaculaires à toutes les échelles, de la compréhension de ses mécanismes de développement aux dernières méthodes d’imagerie permettant de visualiser l’ensemble du fonctionnement cérébral.SSemaine du cerveau 2024 – « mon cerveau, une affaire sensible »Pour sa 26e édition, la Semaine du Cerveau 2024 dans la Métropole de Lyon avait pour thème : « Mon cerveau : une affaire sensible ». Nos cinq sens ne se limitent pas à identifier les stimuli, mais leurs attribuent également une valeur émotionnelle. De plus, l’interprétation que fait le cerveau des informations qu’il capte dépend également de son niveau de conscience et de l’évaluation du stimulus pour le bien-être futur de l’individu. Par exemple, que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous tombons amoureux lors d’une rencontre imprévue, ou bien lorsque que nous succombons à certaines addictions comme à la vue de notre téléphone portable ou d’un paquet de cigarettes ? Les mécanismes mis en jeu sont-ils les mêmes dans tous ces cas de figure ?La mise en lumière par la recherche des mécanismes qui sous-tendent ces fonctions exige notamment une excellente connaissance de l’architecture neuronale, tant au niveau cellulaire qu’au niveau de la connectivité de l’ensemble du cerveau. C’est sur la base de ces connaissances issues de la recherche fondamentale que reposent en grande partie les approches thérapeutiques autour de pathologies comme la dépression, l’autisme ou la schizophrénie.Les animations de la Semaine du Cerveau ont permis d’évoquer plusieurs de ces thèmes qui font l’objet de recherches particulièrement développées dans la Métropole de Lyon. Rémi Gervais, Professeur émérite, Université Claude Bernard Lyon 1, Conseiller scientifique de la Semaine du CerveauCentre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm)Chiffres-clé de cette édition : 26 événements, près de 80 scientifiques mobilisés, 1800 participants, un collectif de 11structures organisatrices.Trois rencontres sont à revoir en ligne : Quand le cerveau tombe amoureux, au grand auditorium du musée des Confluences, le 14 mars 2024L’odorat : un sens émotionnel caché et omniprésent, à la bibliothèque municipale de Lyon Part-Dieu, le 12 mars 2024Manger, bouger, dormir – Journée du sommeil, au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, le 15 mars 2024SSemaine du cerveau 2023 – « Mon cerveau explore le monde »La Semaine du Cerveau 2023 de la Métropole de Lyon s’est déroulée du 8 au 27 mars et s’est placée sous le thème : « Mon cerveau explore le monde ». Ce formidable organe nous permet de traiter les informations qui nous parviennent à la fois du monde extérieur et de notre monde intérieur.Pour le monde qui nous entoure, nos sens tels la vision, l’audition, l’olfaction nous informent sur notre environnement et nous permettent d’adapter nos comportements. Cette analyse sensorielle ne repose pas uniquement sur les caractéristiques physiques des stimuli, mais également sur l’interprétation que nous en faisons en fonction de nos mémoires personnelles. Les données du monde extérieur se confrontent immanquablement à celles de notre monde intérieur. Par exemple, un sujet d’étude particulièrement développé depuis quelques années est celui de l’interprétation du regard des autres. Il contient non seulement de l’information sur l’identité de l’émetteur mais également sur ses intentions et sur son état intérieur (joie, colère, peur…). Une interprétation erronée du regard de l’autre pourrait être associée à certains troubles psychiatriques comme l’autisme ou la schizophrénie.Même en absence de stimuli de notre environnement, ou d’attention soutenue, notre cerveau traite en permanence de l’information issue de notre monde intérieur. Les travaux des dernières décennies amènent les chercheurs à se demander si notre cerveau se repose vraiment. Que se passe-t-il à l’état de repos, quand nos sens semblent négliger le monde extérieur ? Que se passe-t-il lors de la concentration mentale, par exemple lorsque l’athlète, dans une immobilité parfaite, simule mentalement l’action qu’il va accomplir plus tard ? Même lors du sommeil profond notre cerveau se repose-t-il vraiment ou continue-t-il à explorer notre monde intérieur ?Les animations de la Semaine du Cerveau 2023 ont abordé plusieurs de ces thèmes qui font l’objet de recherches particulièrement développées dans la Métropole de Lyon.Rémi Gervais, Professeur émérite, Université Claude Bernard Lyon 1, Conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau – Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm).Chiffres clés de cette 25e édition : 18 événements en présentiels, plus de 40 scientifiques mobilisés, plus de 1200 participants, un collectif de 11structures organisatrices.Deux rendez-vous ont été enregistrés >> Voir ou revoir les conférences :Quand le cerveau se repose, au grand auditorium du Musée des Confluences – 15-03-2023Raisonnement et biais cognitifs : quand notre cerveau nous joue des tours, à la Bibliothèque municipale Lyon Part-Dieu – 14-03-2023ssemaine du cerveau 2022 – « Vos sens en question »Vision, audition, olfaction, toucher, douleur… Notre cerveau est alimenté chaque jour par les informations transmises par les différents canaux sensoriels. C’est à partir de ces données, et de celles stockées dans notre mémoire, que nous construisons notre représentation du monde.Mais quels sont les mécanismes qui sous-tendent au final la construction du « soi » ? C’est une question à laquelle les neurobiologistes tentent de répondre depuis plusieurs décennies. Sur le plan expérimental, la perception s’étudie à plusieurs niveaux que l’on peut appeler « bas niveau et haut niveau ».Depuis le début du XXIe siècle, les recherches sont davantage consacrées à la perception dite de bas niveau : comment nos capteurs (rétine, oreille interne, muqueuse olfactive…) peuvent-ils interpréter les signaux du monde extérieur et transmettre les informations à notre cerveau ?Plus récemment, les neuroanatomistes se sont intéressés au traitement dit de haut niveau, en tentant de comprendre la manière dont notre cerveau est capable de traiter des processus complexes, comme la compréhension de la parole, la reconnaissance d’un visage familier, ou encore la catégorisation, l’attention sélective et le caractère émotionnel attribué à un stimulus. Autant de mécanismes indispensables, notamment pour l’apprentissage tout au long de la vie et pour nos interactions avec les autres.La recherche dans ce domaine s’étend maintenant à l’intelligence artificielle et à la robotique, pour la mise au point de machines autonomes et d’humanoïdes performants.À l’étude de la perception du monde réel, s’ajoute celle des illusions d’optique et des hallucinations. D’où viennent ces déformations de nos perceptions ou de la production endogène d’images ou de parole, telles que celles observées chez le schizophrène ?Rémi Gervais, Professeur Émérite en neurosciences, Université Claude Bernard Lyon 1, conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau – Centre de Recherches en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm / Université Jean Monnet).<Semaine du cerveau 2021 – « Moi, mon cerveau et les autres »Dans l’agglomération lyonnaise, la programmation 2021 était construite autour du fil rouge thématique « Moi, mon cerveau et les autres » : une formule qui résume bien l’évolution des recherches en neurosciences au cours des dernières décennies, et les défis qui animent actuellement la communauté scientifique. En effet, confrontés à l’immense complexité du cerveau, les chercheurs ont d’abord développé des approches expérimentales centrées sur l’étude des fonctions sensorielles et motrices, le « moi », jusqu’à la fin du XXe siècle : mémoire, sommeil, langage, motricité… de vastes territoires d’étude centrés sur la neurobiologie de l’individu. Depuis, les progrès en particulier expérimentaux ont permis de belles avancées dans l’étude et la compréhension du « cerveau social », qui régit nos interactions avec les autres. Par quels mécanismes partage-t-on les émotions ressenties par les autres et comment pouvons-nous deviner leurs intentions ? Certains troubles du comportement social ne seraient-ils pas associés au dérèglement de circuits neuronaux identifiables ? Plus récemment, les neurosciences s’aventurent également du côté des interfaces cerveau-ordinateur, et de l’intelligence artificielle.Rémi Gervais, conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau à LyonProfesseur Émérite en neurosciences, Université Claude Bernard Lyon 1 – Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CNRS/Université Claude Bernard / Inserm / Université Jean Monnet)>>> Des conférences en ligne pour nourrir votre cerveauL’édition 2021 de la Semaine du Cerveau s’est déroulée intégralement en ligne. Les rencontres ont été enregistrées et sont disponibles sur la chaîne Youtube de Pop’Sciences. Retrouvez ci-dessous l’intégralité des thématiques et intervenants, ainsi que les liens des vidéos.Changer le corps et l’espace pour sonder et changer l’espritDans le contexte de la recherche en neurosciences cognitives, la réalité virtuelle (RV) offre l’opportunité de créer des situations inédites en laboratoire, tout en permettant de garder le contrôle expérimental rigoureux nécessaire pour mener à bien des expériences dans des condition pseudo-naturelles. Utilisée seule, ou couplée à des outils propres de la recherche fondamentale en neurosciences, elle ouvre la voie à une meilleure connaissance des fonctions cérébrales allant de la perception visuelle 3D, passant par le contrôle moteur, jusqu’au vécu émotionnel et son retentissement sur la distance que l’on met entre nous et les personnes qui nous entourent. Elle nous permet même de changer temporairement l’apparence de notre corps, avec des conséquences parfois sur notre pensée. Autant de puissance réveille fascination et questionnement éthique, deux compagnons inséparables pour l’avenir de l’usage de la RV en sciences. Une conférence est proposée dans le cadre du Festival Science et Manga, organisé par la Bibliothèque universitaire Sciences de l’Université Claude Bernard Lyon 1.Intervenants : Alessandro Farné, directeur de la plateforme Neuro-Immersion du Centre de recherche en neurosciences de Lyon, et Jérôme Goffette, philosophe des sciences à l’Université Claude Bernard Lyon 1.Émotions et comportement socialQuel est le lien entre reconnaissance des émotions et comportement social ? La capacité des enfants à reconnaître les émotions (transmission faciale et vocale) est un facteur essentiel pour les interactions sociales, notamment dans le contexte de pathologies génétiques. Que sait-on alors des liens entre reconnaissance des émotions, comportement social et pathologies psychiatriques ?Intervenante : Marie-Noëlle Babinet, neuropsychologue à GénoPsy – Centre de Référence des Maladies Rares (Centre Hospitalier Le Vinatier) et doctorante au laboratoire Étude des mécanismes cognitifsBinge drinking, les cerveaux qui trinquentLe binge drinking, qui désigne des comportements le plus souvent groupaux et épisodiques de forte alcoolisation, est un phénomène largement répandu chez les adolescents et les jeunes adultes. Cette pratique, empreinte d’une forte valeur rituelle, n’est pas sans conséquences à court et à long terme sur le cerveau.Conférence traduite en langue des signes française.Intervenants : Marc Antoine Douchet, chargé d’études en sciences humaines et sociales, Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies, Fabien Gierski, maître de conférences en neuropsychologie, Université de Reims Champagne Ardenne, Benjamin Rolland, professeur des universités praticien hospitalier (PUPH), Centre Hospitalier Le Vinatier, Hospices Civils de Lyon, Centre de recherche en neurosciences de LyonCerveau biologique et intelligence artificielle : quels rapports ?Les algorithmes d’intelligence artificielle font désormais partie de notre quotidien. Ont-ils des similarités avec le fonctionnement du cerveau ? En quoi peuvent-ils contribuer aux recherches en neurosciences ?Intervenants : Jérémie Mattout, chargé de recherche Inserm au sein du Centre de recherche en neurosciences de Lyon et Emanuelle Reynaud, maître de conférences à l’Université Lyon 2 et membre du laboratoire Étude des mécanismes cognitifs.Une histoire d’intelligence artificielleDepuis quelques années, on parle beaucoup de l’intelligence artificielle… comme si c’était une nouvelle révolution ! Mais est-ce vraiment le cas ? Qu’est-ce que l’IA et que bouleverse-t-elle tant ?Intervenante : Amélie Cordier, docteure en intelligence artificielle, présidente de Lyon-iS-AiPourquoi ma blague est tombée à l’eau ? Plongée au cœur des mécanismes de la cognition sociale et de la compréhension de l’autreLa cognition sociale est la capacité à comprendre et décoder les émotions et les intentions des autres. Gros plan sur cette fonction essentielle dans les interactions sociales par le biais d’extraits de films ou de séries discutés par des professionnels de la psychiatrie.Intervenants : Laura Bon, neuropsychologue au Centre Hospitalier Le Vinatier, doctorante à l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod, et Romain Tabone, psychologue au Centre Référent Lyonnais en Réhabilitation et Remédiation cognitive/Centre Hospitalier Le VinatierNe parle pas si vite !Comment notre cerveau s’adapte-t-il à quelqu’un qui parle avec un débit d’avalanche ? Peut-on accélérer sans limite ? Et les locuteurs du japonais, ils parlent vraiment plus vite que nous, non ? Parlent-ils donc moins longtemps pour dire la même chose ? Cet exposé vous dévoile les liens entre débit de parole et rythmes cérébraux et expliquera l’influence des différences entre langues sur la vitesse de parole.Conférence traduite en langue des signes française.Intervenants : Véronique Boulenger et François Pellegrino, chercheurs au laboratoire Dynamique du langageComment notre cerveau apprend-il à faire des maths ?Les nombres sont partout autour de nous et les compétences en mathématiques deviennent primordiales dans notre société de l’information. Comment les connaissances mathématiques des enfants se construisent-elles, en partie, à travers la vie quotidienne familiale ? Comment notre cerveau arrive-t-il à résoudre sans effort un problème arithmétique tel que “2+3” ? Nous essayerons ici de répondre à ces questions en discutant de l’état des connaissances actuelles sur les neurosciences des mathématiques.Intervenants : Andrea Diaz-Barriga Yanez, Cléa Girard et Jérôme Prado, membres du Centre de recherche en neurosciences de LyonComment sonder les mystères de l’esprit des bébés ?Notre nature sociale affecte la façon dont nous percevons notre environnement. Par exemple, nous voyons les visages avant toute autre chose. Quels sont les mécanismes cérébraux influençant notre vie sociale, et comment apparaissent-ils ? Des scientifiques illustreront comment les sciences cognitives révèlent les aspects les plus cachés de notre cerveau social qui se développe dès le plus jeune âge !Intervenant : Jean-Rémy Hochmann, chercheur à l’Institut des Sciences Cognitives Marc JeannerodSur les traces de la mémoireQu’est-ce que la mémoire et à quoi sert-elle ? Sous quelle forme et où conservons-nous nos connaissances, nos souvenirs, nos habiletés ? Quels sont les liens entre la mémoire et d’autres phénomènes, comme les émotions ou la musique ? Une équipe de chercheurs et chercheuses présente l’état actuel de nos connaissances sur ce sujet fascinant.Intervenants : Hanna Chainay, Olivier Koenig, Gaën Plancher et Rémy Versace, , membres du Laboratoire Étude des Mécanismes CognitifsCerveau et IRM en résonance !L’essor des neurosciences s’est fait en parallèle de celui l’imagerie. Mais que voit-on sur une image d’IRM, comment est-elle faite, quel sens lui donner ? Les laboratoires d’excellence CORTEX et PRIMES vous invitent à en apprendre davantage sur les liens entre neurosciences et IRM, de la construction de l’image à son interprétation.Intervenants : Étienne Abassi, doctorant à l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod, Loïc Magrou post-doctorant à l’Institut Cellule Souche et Cerveau, Hélène Ratiney, chercheuse au Centre de Recherche en Acquisition et Traitement de l’Image pour la Santé, Kevin Tse Ve Koon, maître de conférences à Lyon 1, chercheur au Centre de Recherche en Acquisition et Traitement de l’Image pour la Santé, Magalie Viallon, physicienne médicale au CHU de Saint-Etienne, chercheuse au Centre de Recherche en Acquisition et Traitement de l’Image pour la Santé, Fabien Chauveau, chercheur au Centre de recherche en neurosciences de Lyon.SSemaine du cerveau 2019 – perception, action, mémoire – développementLa 21e édition de la Semaine du Cerveau à Lyon a proposé, du 5 au 20 mars 2019, une plongée dans la recherche en neurosciences, en particulier dans les domaines de la perception, de l’action, de la mémoire ou du développement.> Les conférences : cliquez ici> Les podcasts :Accord musical et accord olfactif | Conférence du 13 mars 2019 – Lieu : MLIS VilleurbanneComprendre les émoticônes, émojis : de la sémiotique aux sciences cognitives | Conférence du 11 mars 2019 – Lieu : Théâtre Kantor – ENS de Lyon
LLa cryptographie face à la menace quantique Faut-il s’inquiéter pour la sécurité de nos communications ? Comment renforcer les méthodes cryptographiques afin de les rendre résistantes face à l’avènement éventuel de l’ordinateur quantique ?Benjamin Wesolowski, mathématicien et cryptologue à l’Unité de mathématiques pures et appliquées, évoque les nouveaux défis de sa discipline pour CNRS le Journal.>> Lire l’article complet sur le site :Cnrs le journal
PPourquoi il est grand temps de changer nos représentations des femmes scientifiques | The Conversation Le 11 février marque la Journée internationale des femmes et des filles de sciences organisée par l’Unesco. Elle a pour but de favoriser et accroître la participation des femmes et des filles dans les domaines scientifiques.En France, alors que la parité était presque atteinte dans les séries S, la réforme des programmes de lycée en 2020, en supprimant les mathématiques dans le tronc commun, a annihilé des années d’efforts vers l’égalité. Le nombre de filles dans les sections de maths au lycée a chuté : 40 % seulement en spécialité mathématiques, 30 % en maths expert. Soit une baisse de 28 % des effectifs féminins dans les sciences en terminale entre 2019 et 2021, et la spécialité « Numérique et sciences de l’informatique » est particulièrement abandonnée par les filles. Ces générations ne vont donc pas modifier les profils des filières à l’université.Les mathématiciennes, par exemple, stagnent à 20 % depuis longtemps. Les maths sont indispensables pour accéder aux professions scientifiques, techniques, économiques et devenir ingénieure ou programmeuse. Une heure et demie de maths ont certes été réintroduites en 2023 dans les programmes pour consolider la culture de ceux et celles qui ne prennent pas la spécialité maths. Toutefois cela n’est pas suffisant pour intégrer des filières scientifiques dans le supérieur. Quelles actions envisager pour inverser cette courbe décroissante ?La moitié des talentsEn décembre 2023, France a obtenu de mauvais résultats à l’étude PISA de l’OCDE évaluant les acquis des élèves (elle se classe à la 23ᵉ place en maths). Par manque d’ingénieures et d’ingénieurs, la France risque de se laisser distancer dans des domaines cruciaux liés à l’intelligence, artificielle, la robotique, la modélisation et elle ne peut se priver de la moitié de ses talents.Les équipes mixtes ont démontré être plus innovantes et productives que les équipes monogenrées.De plus, écarter les filles des domaines scientifiques revient souvent à maintenir des inégalités de salaires, un plafond de verre vers les postes à responsabilité et les domaines à plus forte rémunération], ce qui maintient par conséquent des inégalités sociales qui se répercutent dans les couples hétérosexuels. Les femmes comme les hommes doivent être présentes dans tous les domaines pour une société vraiment égalitaire.Renouer avec l’histoire des femmes scientifiquesPour inverser cette tendance, il serait utile que les filles puissent s’identifier à des modèles féminins, en mettant en lumière les modèles historiques illustres sur les réseaux sociaux comme dans les livres de sciences et d’histoire. D’Hypatie, mathématicienne et astronome de l’antiquité au IVe siècle apr. J.-C., aux médailles Fields actuelles : l’Ukrainienne Maryna Viazovska, après l’Iranienne Maryam Mirzakhani, en passant par Sophie Germain, mathématicienne de génie, première femme à intégrer l’Académie des Sciences au siècle des Lumières, toutes ces figures scientifiques devraient être mieux connues.L’importance de beaucoup de femmes de sciences a été sous-estimée, telles les génies de l’informatique de la NASA qui ont inspiré le film Les figures de l’ombre, les calculatrices afro-américaines Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson. Leurs résultats ont souvent été gommés par ce que Margaret W. Rossiter a appelé « l’effet Matilda » qui décrit la non-reconnaissance de la maternité des découvertes scientifiques. Nous sommes rares à avoir entendu parler de Trotula de Salerne, gynécologue italienne, comme de Jeanne Barret, botaniste française ou encore Emmy Noether, mathématicienne allemande.Parmi les initiatives qui vont dans ce sens, citons le défi des 40 sœurs d’Hypatie qui propose d’inscrire le nom de 40 femmes de sciences au second étage de la tour Eiffel en lettres de métal, comme sont inscrits 72 noms d’hommes de sciences au premier étage. Il est soutenu par de nombreuses universités et organismes.Le premier musée des mathématiques, l’Institut Poincaré, îlot Pierre et Marie Curie à Paris, s’est ouvert en septembre 2023 avec une exposition sur la mathématicienne allemande d’exception Emmy Noether et il a été conçu avec une volonté paritaire.Il importe également de donner une plus grande visibilité aux femmes de sciences dans les villes : seulement 6 % des dénominations des rues en France étaient féminines en 2021 malgré les efforts de certaines villes, telle Paris pour atteindre environ 12 %, notamment avec plus de femmes de sciences, comme Edmée Chandon, astronome du XIXe siècle, ou Caroline Herschel, astronome du 18e, en 2021.Ces expositions, comme les spectacles de la Comédie des ondes qui intervient dans les lycées avec du théâtre débat autour de femmes de sciences illustres, présentent des modèles inspirants.Mettre en valeur les scientifiques d’aujourd’huiDe nombreuses femmes se mobilisent également pour expliquer leurs métiers et inciter les nouvelles générations à prendre le relais. Les associations telles que Femmes et Sciences, Femmes et mathématiques, Femmes @numérique œuvrent pour faire connaître ces filières d’études.En véritable « role models », elles montrent le champ des possibles dans les métiers scientifiques. Les associations Femmes et mathématiques et Animath organisent sur toute la France depuis 2009 la journée « Filles, maths et informatique : une équation lumineuse » ainsi que les « Rendez-vous des jeunes mathématiciennes et informaticiennes » spécifiquement destinés aux lycéennes de 1ère et Terminales. Des speed meetings sont proposés aux lycéennes pour découvrir les métiers qui s’offrent à elles après des études de maths et pour leur faire rencontrer des professionnelles. Depuis 2016, les « Rendez-vous des Jeunes Mathématiciennes et Informaticiennes » proposent aux filles la possibilité de se rassembler pendant trois jours pour découvrir ce domaine.Enfin, pour que les filles puissent s’imaginer exerçant ces métiers, il faut qu’elles les entendent nommer au féminin. Si la boulangère et l’infirmière font partie du langage courant, on doit aussi entendre plus régulièrement parler des ingénieures, chirurgiennes, chercheuses ou codeuses. Sans quoi, l’Académie française elle-même l’a reconnu, il est difficile de faire évoluer les mentalités.Lutter contre les stéréotypes de genre dans l’éducationLes parents comme les enseignants ont aussi un rôle à jouer : la bosse des maths n’existe pas, mais l’éducation et les préjugés, si. Selon le dernier rapport de l’inspection sur les maths à l’école, les garçons sont souvent incités à la compétition et valorisés comme forts en maths, les filles moins, et elles ont tendance à se sous-estimer. Les filles et les garçons seraient au même niveau en maths à l’entrée en CP et la bascule s’opèrerait au début du primaire.Certains biais des enseignants, souvent inconscients, jouent un rôle important : des maîtresses plus stressées par les maths, puisqu’elles-mêmes n’ont pas été encouragées dans ce domaine, plus d’attention portée aux garçons, des types d’évaluation portant plus sur la compétition que la progression. Ainsi, le même exercice présenté comme du dessin est mieux réussi par les petites filles que s’il est présenté comme de la géométrie. Le ministère de l’Éducation nationale invite les enseignants à le prendre en compte lors de leurs cours et leurs évaluations.Dans les universités, les filières de maths appliquées attirent plus que les maths fondamentales, les filles sont plus nombreuses lorsqu’il est question de visées concrètes (maths appliquées à l’écologie ou la médecine).Les biais liés au genre dans les recrutements sont aussi à surveiller attentivement. Dans les recrutements universitaires, des observateurs de l’égalité tentent de limiter ces biais, des chercheurs hommes s’engagent pour que les sciences s’ouvrent aux femmes, il faut un engagement de tous car la progression reste lente.On estime que 70 % des emplois d’avenir nécessiteront une formation en maths et en sciences du numérique et informatique. Il est essentiel que filles et garçons soient à égalité dans ces métiers d’avenir pour une société plus paritaire.>> Les auteurs :Sandrine Aragon, Chercheuse en littérature française (Le genre, la lecture, les femmes et la culture), Sorbonne Université et Isabelle Vauglin, Astrophysicienne et présidente de l’association Femmes & Sciences, Université Claude Bernard Lyon 1 Cet article est sous licence Creative Commons.>> Lire l’article original sur le site :The conversation
MMathématiques et sexualités… Quand les sciences décryptent l’amour…Regards croisés entre sociologie et mathématiques sur le sentiment amoureux, les dynamiques de couple, les séparations, l’impact du numérique sur l’art d’aimer et la sexualité…Dans le cadre de l’exposition À nos amours au musée des Confluences.Intervenants : Emmanuelle Santelli, sociologue au Centre Max Weber, spécialiste de l’étude des couples ; Laurent Pujo-Menjouet, mathématicien à l’Institut Camille Jordan, auteur du livre Le jeu de l’amour sans le hasard.Table-ronde animée par : Samuel Belaud, journaliste scientifiquePour en savoir plus :Maths et sexualités
ÉÉtienne Ghys, mathématicien : « Nous vivons une rupture entre la science et la société » | L’Humanité « Il est bien rare qu’un concept ou une idée mathématique passe dans le grand public » – Étienne ghysÉtienne Ghys, mathématicien à l’ENS de Lyon, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences et vulgarisateur hors pair, publie la Théorie du chaos. Fake news, organisation du monde, concepts… lors d’un entretien à L’Humanité, il revient sur l’importance et les enjeux de l’enseignement de sa discipline, complexe et abstraite pour nombre d’entre nous. >> Lire l’article :L’Humanité
LLe livre blanc du cercle « Féminisons les Maths et l’Informatique » Le cercle FMI, pour Féminisons les Maths et l’Informatique, est une initiative de la fondation Blaise Pascal en collaboration avec Sopra Steria. Après une présentation et une analyse synthétique du contexte, ce livre blanc décrit 5 recommandations pour susciter des vocations en science chez les filles. Il montre ensuite au travers de quelques exemples comment ces propositions peuvent être concrètement mises en œuvre ainsi que leurs résultats.Ce document se veut une pierre de plus à l’édifice qui est en train de se construire tant dans le monde académique que dans le monde socio-économique pour favoriser l’accession des femmes aux métiers du numérique. >> Consulter le livre blanc :©Fondation Blaise Pascal >> Retrouvez tout l’actualité de la fondation :Fondation Blaise Pascal
LLes mercredis géniaux La Fondation CGénial propose tout au long de l’année scolaire un parcours de rencontres en ligne, pour les élèves du secondaire, avec des professionnels des domaines scientifiques, techniques et du numérique. Chaque rencontre virtuelle permet aux élèves de découvrir une palette de métiers et de secteurs variés autour d’un thème en particulier.OBJECTIFSInspirer les élèves dans leur orientation au travers de témoignages originaux et inspirantsIllustrer de manière concrète les métiers scientifiques, techniques et du numérique en entreprise.Mettre en relation les élèves et les professionnels.POUR QUI ?Les visioconférences sont accessibles :aux élèves de 3ème à la terminale ;aux acteurs de l’éducation accompagnés d’une classe ;quelle que soit sa localisation géographique (métropole, territoires et départements d’outre-mer, établissements français de l’étranger).COMMENT ÇA SE PASSE ?Une rencontre débute à 14h et dure 1h30. 3 professionnels aux parcours et profils variés viennent témoigner. Vous pouvez échanger et interagir avec eux à l’oral ou via le chat.Pensez à vous munir d’un micro et d’une caméra les jour J ! Nous utilisons généralement la plateforme Zoom.Les visioconférences sont gratuites, accessibles uniquement sur inscription.>> Prochain rendez-vousLe prochain rendez-vous des mercredis géniaux aura lieu le mercredi 15 avril à 14h. Il portera sur la question « À quoi servent les maths ? ».S’inscrire >> Plus plus d’information :Fondation cgénial ©Fondation CGénial