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Gestion funéraire des morts épidémiques dans l’Antiquité : l’exemple de 3 catacombes romaines

GGestion funéraire des morts épidémiques dans l’Antiquité : l’exemple de 3 catacombes romaines

Le cycle des conférences Pouilloux 2021-2022, organisé par la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, se poursuit avec :

Gestion funéraire des morts épidémiques dans l’Antiquité : l’exemple de 3 catacombes romaines.

Les fouilles réalisées dans le secteur central des catacombes romaines des Saints Marcellin et Pierre ont permis d’identifier de vastes ensembles funéraires reflétant une surmortalité. La mise en œuvre d’une stratégie d’étude interdisciplinaire a permis de discuter la dynamique des dépôts, les gestes funéraires pratiqués, la nature des inhumés et de proposer l’hypothèse d’une origine épidémique des décès. Les mêmes séquences stratigraphiques constituées de squelettes humains découvertes ensuite dans les catacombes de San Callisto et Coemeterium Maïus tendent à prouver que l’utilisation de chambres sépulcrales souterraines pourrait constituer une modalité de gestion des morts de masse relativement fréquente à Rome, durant la période impériale.

Conférence présentée par : Dominique Castex, directrice de recherche au CNRS, archéo-anthropologue au laboratoire Anthropologie des Populations Passées et Présentes (A3P), Bordeaux.

> Consulter le programme de notre cycle de conférence sur notre site web, rubrique « Valorisation » :

MOM

Covid-19 : la crise bouleverse-t-elle notre rapport à la mort ?

CCovid-19 : la crise bouleverse-t-elle notre rapport à la mort ?

La surmortalité engendrée par l’épidémie de Covid-19 a profondément modifié les pratiques funéraires pour l’ensemble des défunts et des proches.

Obsèques en petit comité, rites tronqués, recueillement perturbé, la sociologue et anthropologue Gaëlle Clavandier, enseignante-chercheuse à l’Université Jean Monnet et membre du Centre Max Weber, s’interroge dans ce podcast sur la mise à l’épreuve du temps de deuil en contexte de mort de masse.

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Ça n’arrive qu’aux autres : comment le cerveau fuit l’idée de la mort

ÇÇa n’arrive qu’aux autres : comment le cerveau fuit l’idée de la mort

Bien que la mort soit inévitable, notre cerveau pratique malgré nous une forme de déni. Il s’échine à attribuer l’idée de sa propre mort à autrui, plutôt qu’à nous-mêmes. Antoine Lutz, chercheur à Lyon et co-auteur d’une récente étude Israélienne de l’université de Bar Ilan sur le sujet, s’intéresse à des pratiques de méditation traditionnelles, qui pourraient nous affranchir de cette charge cognitive.

Dans son essai Être et Temps, le philosophe Martin Heidegger nous exhorte à accepter la mort pour vivre de manière authentique. Une injonction parfaitement contre-nature. En réalité, notre cerveau dépense beaucoup d’énergie pour éviter de penser à sa propre finitude. Pour se protéger, il a tendance à dissocier le soi de l’idée de la mort et à transférer celle-ci sur autrui. Ce mécanisme de protection se fait à notre insu, alors que nous savons pertinemment que nous ne sommes pas éternels. Ce biais cognitif inné n’est pas en soi une découverte. Dans les années 1980, les psychologues Jeff Greenberg, Sheldon Solomon et Tom Pyszcynski conçoivent une théorie de gestion de la peur. Cette théorie explore l’impact de la conscience de la mort sur la psyché. Selon elle, Le cerveau humain s’emploie à supprimer les pensées qui nous rappellent la mort ou les attribue aux autres, et ceci à un coût cognitif non négligeable…

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CORTEX MAG