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À la découverte du monde de la cognition | Forum des Sciences Cognitives 2025

ÀÀ la découverte du monde de la cognition | Forum des Sciences Cognitives 2025

Le Forum des Sciences Cognitives 2025 est une journée entière dédiée à la vulgarisation des sciences cognitives à travers des conférences, jeux, ateliers, stands, et autres activités. 

La journée sera rythmée par des conférences tout public regroupées sur des thèmes originaux, inexplorés et souvent peu abordés en sciences cognitives, témoignant de diversité et pluridisciplinarité de ce domaine (aphantasie, rêves, somnambulisme, neuropaléoanthropologie, interaction homme-machine, psychologie positive, etc.).

De nombreux jeux et activités vous seront également proposés tels qu’un vrai/faux sur les neuromythes, un Qui est-ce ? version sciences cognitives, des tests de boissons avec vision modifiée ou colorants rajoutés, un parcours avec vision modifiée, un Undercover sciences cognitives, une carte du cerveau, etc. Des stands de présentation de laboratoires, agences, entreprises, association et d’orientation en sciences cognitives seront également au programme et bien d’autres choses également.

Organisée par : association Estigma (association des étudiant.es et jeunes chercheur.euses en Sciences Cognitives de Lyon) – Université Lumière Lyon 2.

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

 

ESTIGMA

Affiche pour le Forum des Sciences Cognitives. Elle indique : "A la découverte du monde de la cognition - Au programme... conférences, stands, jeux, animations... Le 22 mars 2025 de 9h30 à 17h Campus Berges du Rhône Lyon 2 4 rue de l'Université."

©ESTIGMA

Semaine du Cerveau | Édition 2025

SSemaine du Cerveau | Édition 2025

Le cerveau à tous les âges

Pour sa 27e édition, la Semaine du Cerveau 2025 de la Métropole de Lyon se place sous le thème : « Le cerveau à tous les âges ». De la naissance au grand âge, notre cerveau ne cesse d’évoluer !

La connectivité du cerveau se met en place progressivement jusqu’à l’âge de 25 ans environ. Le cerveau n’a donc pas atteint sa pleine maturation à l’adolescence, ce qui laisse le jeune individu particulièrement fragile. Cela s’observe par exemple par des comportements parfois dangereux et des addictions, notamment aux écrans. Heureusement, dans la grande majorité des cas, cette évolution se fait dans des conditions optimales. Cependant, avec l’âge les performances de notre cerveau diminuent naturellement ou peuvent être fortement altérées par les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Les neuroscientifiques et les thérapeutes proposent donc désormais des approches novatrices pour ralentir le déclin cognitif et moteur, qu’il soit naturel ou pathologique. Pour combattre ces altérations, certaines activités comme les jeux vidéo ou des jeux mathématiques peuvent avoir un effet bénéfique, ainsi que l’activité physique notamment chez les personnes âgées. Une bonne qualité de sommeil s’avère également essentielle.

Les maladies liées au défaut du neurodéveloppement sont rares mais peuvent avoir de graves conséquences et sont associées par exemple à l’autisme et à certaines formes de schizophrénie. Les recherches actuelles tentent de mieux caractériser ces déficits et de mettre au point des traitements pour les atténuer.

Les animations de la Semaine du Cerveau 2025 aborderont plusieurs de ces thèmes qui font l’objet de recherches particulièrement développées dans la Métropole de Lyon. Les rencontres se veulent interactives et nous comptons sur votre participation. Les chercheurs et chercheuses en neurosciences de notre communauté ont préparé des interventions destinées au grand public. Au nom du comité d’organisation et de nos sponsors je les remercie chaleureusement pour leur engagement. À toutes et à tous, bonne Semaine du Cerveau 2025

Rémi Gervais, professeur émérite, Université Claude Bernard Lyon 1, Conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau
Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm)

 

LLa programmation dans l’agglomération lyonnaise

RETROUVEZ TOUS LES DÉTAILS DE LA PROGRAMMATION SUR LE SITE DE LA SEMAINE DU CERVEAU

Lundi 10 mars

Mardi 11 mars

Mercredi 12 mars

Mercredi 12 et jeudi 13 mars

Jeudi 13 mars

Vendredi 14 mars

Samedi 15 mars

Lundi 17 mars

Mercredi 19 mars

Jeudi 20 mars

Mardi 25 mars

 

> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de :

 la Semaine du Cerveau 2025

PPour aller plus loin

 

Nouvel humanisme au temps des neurosciences et de l’intelligence artificielle – Projet NHNAI : les premiers résultats

NNouvel humanisme au temps des neurosciences et de l’intelligence artificielle – Projet NHNAI : les premiers résultats

Que signifie être humain au temps des neurosciences et de l’intelligence artificielle ? C’est la principale question que tente d’élucider le projet NHNAI ! Pourquoi ? Pour apporter une boussole éthique afin d’encadrer les actions humaines. Comment ? En provoquant une prise de conscience éthique au moyen du débat sociétal. Qui ? Grâce à un réseau international de chercheurs issus d’établissements supérieurs d’enseignement et de recherche Avec qui ? Des acteurs pertinents dans différents pays du monde entier.

L’équipe du projet NHNAI – New Humanism in the time of Artificial Intelligence and Neurosciences – de l’Institut Catholique de Lyon – UCLy – vient de publier un dossier qui revient sur les objectifs et la démarche du projet, son évolution depuis trois ans, ses activités ainsi que les résultats de la première vague des débats internationaux. Retrouvez également trois fiches thématiques en annexe qui abordent des controverses évoquées par les participants et auxquelles le réseau de chercheurs du projet s’est efforcé d’apporter des éclairages.

> Nouvel humanisme au temps des neurosciences et de l’IA :

Le projet NHNAI

Projet NHNAI : les premiers résultats

 

Dessine-moi un rêve

DDessine-moi un rêve

Mystérieux, fantaisistes, surprenants, effrayants ou réjouissants, les rêves intriguent tous les rêveuses et les rêveurs, mais aussi les scientifiques. Quelles sont les sources d’inspiration des rêves ? Nos rêves servent-ils une fonction ? L’étude du cerveau nous aide-t-elle à répondre à ces questions ?

Retrouvez en replay cette conférence scientifique participative exceptionnelle où le dessin donne vie à vos rêves, organisée par le Musée des Confluences et le CNRS le 21 novembre 2024 à Lyon.

Intervenantes :

  • Perrine Ruby, chercheuse INSERM en neuroscience cognitives, au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – CRNL
  • Avec la complicité de Léonore Stuckens, illustratrice.

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Écrans et cerveau des enfants : une exposition préjudiciable pour les apprentissages ? | Cortex Mag

ÉÉcrans et cerveau des enfants : une exposition préjudiciable pour les apprentissages ? | Cortex Mag

Publié en avril 2024, le rapport « Écrans et enfants » a soulevé beaucoup de questions quant à l’impact que leur usage pouvait avoir sur les jeunes. Jérôme Prado, chercheur au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – CRNL -, nous livre son analyse du sujet en se focalisant sur l’un des impacts potentiels de la consommation d’écrans, objet de son champ d’expertise : le développement cognitif des enfants.

Les écrans sont-ils en train de redéfinir le développement des enfants ? Publié au printemps 2024, le rapport « Enfants et écrans : À la recherche du temps perdu » commandé par le président Emmanuel Macron auprès d’une commission d’experts, a donné lieu à des recommandations aux intonations inquiétantes. Soulignant l’urgence de repenser l’utilisation des technologies numériques chez les enfants et les adolescents, le rapport recommande d’encadrer celui-ci par des limites strictes. Alors que les études sur les liens entre jeunes et écrans sont encore insuffisantes, nous avons cherché à comprendre l’écho médiatique suscité par ce document et les points clefs qu’on pouvait en retenir.

Qu’y a-t-il dans ce rapport ?…

Un article rédigé par Marie Rochas, diplômée du master en neurosciences fondamentales et clinique de l’Université Claude Bernard Lyon 1, et Caroline Depecker, journaliste scientifique, avec l’expertise de Jérôme Prado chercheur au Centre de recherche en neurosciences de Lyon –CRNL

>> Article à lire en intégralité sur :

CORTEX MAG

Organoïdes et poissons, modèles d’une maladie rare

OOrganoïdes et poissons, modèles d’une maladie rare

À mi-chemin entre les modèles in vivo et in vitro, les « organoïdes » sont des modèles cellulaires ex vivo en trois dimensions qui dérivent de cellules souches (cellules indifférenciées). Ils peuvent être considérés comme de « mini-organes » ayant une architecture voire même une fonctionnalité représentative du vivant.

En combinant cette approche des organoïdes cérébraux à celle du modèle poisson-zèbre, des scientifiques du Centre de recherche en neurosciences de Lyon visent à comprendre les origines d’une maladie génétique rare, le syndrome de Taybi-Linder qui se caractérise par une forme de nanisme associée à des anomalies cérébrales et squelettiques.

>> Visionner le diaporama en ligne :

Découvrez le reportage photos complet « Organoïdes et poissons, modèles d’une maladie rare » sur la médiathèque du CNRS.

Mieux comprendre les troubles de l’odorat

MMieux comprendre les troubles de l’odorat

En les privant plus ou moins temporairement de leur odorat, la pandémie de Covid-19 a révélé à des milliers de personnes l’importance de leur système olfactif. La recherche s’efforce maintenant de mieux comprendre les causes de l’anosmie pour en améliorer les traitements.

Chez l’humain, l’odorat est souvent considéré, à tort, comme un sens secondaire. Il est pourtant omniprésent. « À chaque fois que nous inspirons, nous échantillonnons des molécules odorantes dans l’environnement pour nous permettre de détecter la présence d’objets odorants qui pourraient être intéressants du point de vue de notre protection, de notre alimentation ou de notre relation aux autres, explique Moustafa Bensafi, directeur de recherche CNRS au Centre de recherche en neurosciences de LyonL’odorat nous permet de détecter des fumées, des aliments avariés, ou encore la présence d’un animal qui pourrait être dangereux ou qui pourrait être familier. Elles sont aussi caractérisées d’une composante affective et émotionnelle très forte. »

>> Lire l’article complet sur le site :

CNRS le Journal

Tout savoir sur le cerveau

TTout savoir sur le cerveau

Manifestation internationale, la Semaine du Cerveau revient chaque année au mois de mars. Au programme : conférences, ateliers, spectacle, portes ouvertes et rencontres, pour tout savoir de cet organe incroyable et rencontrer les scientifiques qui explorent au quotidien les mystères de notre cerveau. Depuis plusieurs décennies, les recherches sur le cerveau connaissent un essor considérable, avec des découvertes spectaculaires à toutes les échelles, de la compréhension de ses mécanismes de développement aux dernières méthodes d’imagerie permettant de visualiser l’ensemble du fonctionnement cérébral.

SSemaine du cerveau 2024 – « mon cerveau, une affaire sensible »

Pour sa 26e édition, la Semaine du Cerveau 2024 dans la Métropole de Lyon avait pour thème : « Mon cerveau : une affaire sensible ». Nos cinq sens ne se limitent pas à identifier les stimuli, mais leurs attribuent également une valeur émotionnelle. De plus, l’interprétation que fait le cerveau des informations qu’il capte dépend également de son niveau de conscience et de l’évaluation du stimulus pour le bien-être futur de l’individu. Par exemple, que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous tombons amoureux lors d’une rencontre imprévue, ou bien lorsque que nous succombons à certaines addictions comme à la vue de notre téléphone portable ou d’un paquet de cigarettes ? Les mécanismes mis en jeu sont-ils les mêmes dans tous ces cas de figure ?

La mise en lumière par la recherche des mécanismes qui sous-tendent ces fonctions exige notamment une excellente connaissance de l’architecture neuronale, tant au niveau cellulaire qu’au niveau de la connectivité de l’ensemble du cerveau. C’est sur la base de ces connaissances issues de la recherche fondamentale que reposent en grande partie les approches thérapeutiques autour de pathologies comme la dépression, l’autisme ou la schizophrénie.

Les animations de la Semaine du Cerveau ont permis d’évoquer plusieurs de ces thèmes qui font l’objet de recherches particulièrement développées dans la Métropole de Lyon.

Rémi Gervais, Professeur émérite, Université Claude Bernard Lyon 1, Conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau
Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm)

Chiffres-clé de cette édition : 26 événements, près de 80 scientifiques mobilisés, 1800 participants, un collectif de 11structures organisatrices.

Trois rencontres sont à revoir en ligne : 

SSemaine du cerveau 2023 – « Mon cerveau explore le monde »

La Semaine du Cerveau 2023 de la Métropole de Lyon s’est déroulée du 8 au 27 mars et s’est placée sous le thème : « Mon cerveau explore le monde ». Ce formidable organe nous permet de traiter les informations qui nous parviennent à la fois du monde extérieur et de notre monde intérieur.

Pour le monde qui nous entoure, nos sens tels la vision, l’audition, l’olfaction nous informent sur notre environnement et nous permettent d’adapter nos comportements. Cette analyse sensorielle ne repose pas uniquement sur les caractéristiques physiques des stimuli, mais également sur l’interprétation que nous en faisons en fonction de nos mémoires personnelles. Les données du monde extérieur se confrontent immanquablement à celles de notre monde intérieur. Par exemple, un sujet d’étude particulièrement développé depuis quelques années est celui de l’interprétation du regard des autres.  Il contient non seulement de l’information sur l’identité de l’émetteur mais également sur ses intentions et sur son état intérieur (joie, colère, peur…).  Une interprétation erronée du regard de l’autre pourrait être associée à certains troubles psychiatriques comme l’autisme ou la schizophrénie.

Même en absence de stimuli de notre environnement, ou d’attention soutenue, notre cerveau traite en permanence de l’information issue de notre monde intérieur. Les travaux des dernières décennies amènent les chercheurs à se demander si notre cerveau se repose vraiment. Que se passe-t-il à l’état de repos, quand nos sens semblent négliger le monde extérieur ? Que se passe-t-il lors de la concentration mentale, par exemple lorsque l’athlète, dans une immobilité parfaite, simule mentalement l’action qu’il va accomplir plus tard ? Même lors du sommeil profond notre cerveau se repose-t-il vraiment ou continue-t-il à explorer notre monde intérieur ?

Les animations de la Semaine du Cerveau 2023 ont abordé plusieurs de ces thèmes qui font l’objet de recherches particulièrement développées dans la Métropole de Lyon.

Rémi Gervais, Professeur émérite, Université Claude Bernard Lyon 1, Conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau – Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm).

Chiffres clés de cette 25e édition : 18 événements en présentiels, plus de 40 scientifiques mobilisés, plus de 1200 participants, un collectif de 11structures organisatrices.

Deux rendez-vous ont été enregistrés >> Voir ou revoir les conférences :

ssemaine du cerveau 2022 – « Vos sens en question »

Vision, audition, olfaction, toucher, douleur… Notre cerveau est alimenté chaque jour par les informations transmises par les différents canaux sensoriels. C’est à partir de ces données, et de celles stockées dans notre mémoire, que nous construisons notre représentation du monde.

Mais quels sont les mécanismes qui sous-tendent au final la construction du « soi » ? C’est une question à laquelle les neurobiologistes tentent de répondre depuis plusieurs décennies. Sur le plan expérimental, la perception s’étudie à plusieurs niveaux que l’on peut appeler « bas niveau et haut niveau ».
Depuis le début du XXIe siècle, les recherches sont davantage consacrées à la perception dite de bas niveau : comment nos capteurs (rétine, oreille interne, muqueuse olfactive…) peuvent-ils interpréter les signaux du monde extérieur et transmettre les informations à notre cerveau ?

Plus récemment, les neuroanatomistes se sont intéressés au traitement dit de haut niveau, en tentant de comprendre la manière dont notre cerveau est capable de traiter des processus complexes, comme la compréhension de la parole, la reconnaissance d’un visage familier, ou encore la catégorisation, l’attention sélective et le caractère émotionnel attribué à un stimulus. Autant de mécanismes indispensables, notamment pour l’apprentissage tout au long de la vie et pour nos interactions avec les autres.
La recherche dans ce domaine s’étend maintenant à l’intelligence artificielle et à la robotique, pour la mise au point de machines autonomes et d’humanoïdes performants.

À l’étude de la perception du monde réel, s’ajoute celle des illusions d’optique et des hallucinations. D’où viennent ces déformations de nos perceptions ou de la production endogène d’images ou de parole, telles que celles observées chez le schizophrène ?

Rémi Gervais, Professeur Émérite en neurosciences, Université Claude Bernard Lyon 1, conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau – Centre de Recherches en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm / Université Jean Monnet).

<Semaine du cerveau 2021 – « Moi, mon cerveau et les autres »

Dans l’agglomération lyonnaise, la programmation 2021 était construite autour du fil rouge thématique « Moi, mon cerveau et les autres » : une formule qui résume bien l’évolution des recherches en neurosciences au cours des dernières décennies, et les défis qui animent actuellement la communauté scientifique. En effet, confrontés à l’immense complexité du cerveau, les chercheurs ont d’abord développé des approches expérimentales centrées sur l’étude des fonctions sensorielles et motrices, le « moi », jusqu’à la fin du XXe siècle : mémoire, sommeil, langage, motricité… de vastes territoires d’étude centrés sur la neurobiologie de l’individu. Depuis, les progrès en particulier expérimentaux ont permis de belles avancées dans l’étude et la compréhension du « cerveau social », qui régit nos interactions avec les autres. Par quels mécanismes partage-t-on les émotions ressenties par les autres et comment pouvons-nous deviner leurs intentions ? Certains troubles du comportement social ne seraient-ils pas associés au dérèglement de circuits neuronaux identifiables ? Plus récemment, les neurosciences s’aventurent également du côté des interfaces cerveau-ordinateur, et de l’intelligence artificielle.

Rémi Gervais, conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau à Lyon
Professeur Émérite en neurosciences, Université Claude Bernard Lyon 1 – Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CNRS/Université Claude Bernard / Inserm / Université Jean Monnet)

>>> Des conférences en ligne pour nourrir votre cerveau

L’édition 2021 de la Semaine du Cerveau s’est déroulée intégralement en ligne. Les rencontres ont été enregistrées et sont disponibles sur la chaîne Youtube de Pop’Sciences. Retrouvez ci-dessous l’intégralité des thématiques et intervenants, ainsi que les liens des vidéos.

  • Changer le corps et l’espace pour sonder et changer l’esprit

Dans le contexte de la recherche en neurosciences cognitives, la réalité virtuelle (RV) offre l’opportunité de créer des situations inédites en laboratoire, tout en permettant de garder le contrôle expérimental rigoureux nécessaire pour mener à bien des expériences dans des condition pseudo-naturelles. Utilisée seule, ou couplée à des outils propres de la recherche fondamentale en neurosciences, elle ouvre la voie à une meilleure connaissance des fonctions cérébrales allant de la perception visuelle 3D, passant par le contrôle moteur, jusqu’au vécu émotionnel et son retentissement sur la distance que l’on met entre nous et les personnes qui nous entourent. Elle nous permet même de changer temporairement l’apparence de notre corps, avec des conséquences parfois sur notre pensée. Autant de puissance réveille fascination et questionnement éthique, deux compagnons inséparables pour l’avenir de l’usage de la RV en sciences. Une conférence est proposée dans le cadre du Festival Science et Manga, organisé par la Bibliothèque universitaire Sciences de l’Université Claude Bernard Lyon 1.

Intervenants : Alessandro Farné, directeur de la plateforme Neuro-Immersion du Centre de recherche en neurosciences de Lyon, et Jérôme Goffette, philosophe des sciences à l’Université Claude Bernard Lyon 1.

  • Émotions et comportement social

Quel est le lien entre reconnaissance des émotions et comportement social ? La capacité des enfants à reconnaître les émotions (transmission faciale et vocale) est un facteur essentiel pour les interactions sociales, notamment dans le contexte de pathologies génétiques. Que sait-on alors des liens entre reconnaissance des émotions, comportement social et pathologies psychiatriques ?

Intervenante : Marie-Noëlle Babinet, neuropsychologue à GénoPsy – Centre de Référence des Maladies Rares (Centre Hospitalier Le Vinatier) et doctorante au laboratoire Étude des mécanismes cognitifs

  • Binge drinking, les cerveaux qui trinquent

Le binge drinking, qui désigne des comportements le plus souvent groupaux et épisodiques de forte alcoolisation, est un phénomène largement répandu chez les adolescents et les jeunes adultes. Cette pratique, empreinte d’une forte valeur rituelle, n’est pas sans conséquences à court et à long terme sur le cerveau.

Conférence traduite en langue des signes française.

Intervenants : Marc Antoine Douchet, chargé d’études en sciences humaines et sociales, Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies, Fabien Gierski, maître de conférences en neuropsychologie, Université de Reims Champagne Ardenne, Benjamin Rolland, professeur des universités praticien hospitalier (PUPH), Centre Hospitalier Le Vinatier, Hospices Civils de Lyon, Centre de recherche en neurosciences de Lyon

  • Cerveau biologique et intelligence artificielle : quels rapports ?

Les algorithmes d’intelligence artificielle font désormais partie de notre quotidien. Ont-ils des similarités avec le fonctionnement du cerveau ? En quoi peuvent-ils contribuer aux recherches en neurosciences ?

Intervenants : Jérémie Mattout, chargé de recherche Inserm au sein du Centre de recherche en neurosciences de Lyon et Emanuelle Reynaud, maître de conférences à l’Université Lyon 2 et membre du laboratoire Étude des mécanismes cognitifs.

  • Une histoire d’intelligence artificielle

Depuis quelques années, on parle beaucoup de l’intelligence artificielle… comme si c’était une nouvelle révolution ! Mais est-ce vraiment le cas ? Qu’est-ce que l’IA et que bouleverse-t-elle tant ?

Intervenante : Amélie Cordier, docteure en intelligence artificielle, présidente de Lyon-iS-Ai

  • Pourquoi ma blague est tombée à l’eau ? Plongée au cœur des mécanismes de la cognition sociale et de la compréhension de l’autre

La cognition sociale est la capacité à comprendre et décoder les émotions et les intentions des autres. Gros plan sur cette fonction essentielle dans les interactions sociales par le biais d’extraits de films ou de séries discutés par des professionnels de la psychiatrie.

Intervenants : Laura Bon, neuropsychologue au Centre Hospitalier Le Vinatier, doctorante à l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod, et Romain Tabone, psychologue au Centre Référent Lyonnais en Réhabilitation et Remédiation cognitive/Centre Hospitalier Le Vinatier

  • Ne parle pas si vite !

Comment notre cerveau s’adapte-t-il à quelqu’un qui parle avec un débit d’avalanche ? Peut-on accélérer sans limite ? Et les locuteurs du japonais, ils parlent vraiment plus vite que nous, non ? Parlent-ils donc moins longtemps pour dire la même chose ? Cet exposé vous dévoile les liens entre débit de parole et rythmes cérébraux et expliquera l’influence des différences entre langues sur la vitesse de parole.

Conférence traduite en langue des signes française.

Intervenants : Véronique Boulenger et François Pellegrino, chercheurs au laboratoire Dynamique du langage

  • Comment notre cerveau apprend-il à faire des maths ?

Les nombres sont partout autour de nous et les compétences en mathématiques deviennent primordiales dans notre société de l’information. Comment les connaissances mathématiques des enfants se construisent-elles, en partie, à travers la vie quotidienne familiale ? Comment notre cerveau arrive-t-il à résoudre sans effort un problème arithmétique tel que “2+3” ? Nous essayerons ici de répondre à ces questions en discutant de l’état des connaissances actuelles sur les neurosciences des mathématiques.

Intervenants : Andrea Diaz-Barriga Yanez, Cléa Girard et Jérôme Prado, membres du Centre de recherche en neurosciences de Lyon

  • Comment sonder les mystères de l’esprit des bébés ?

Notre nature sociale affecte la façon dont nous percevons notre environnement. Par exemple, nous voyons les visages avant toute autre chose. Quels sont les mécanismes cérébraux influençant notre vie sociale, et comment apparaissent-ils ? Des scientifiques illustreront comment les sciences cognitives révèlent les aspects les plus cachés de notre cerveau social qui se développe dès le plus jeune âge !

Intervenant : Jean-Rémy Hochmann, chercheur à l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod

  • Sur les traces de la mémoire

Qu’est-ce que la mémoire et à quoi sert-elle ? Sous quelle forme et où conservons-nous nos connaissances, nos souvenirs, nos habiletés ? Quels sont les liens entre la mémoire et d’autres phénomènes, comme les émotions ou la musique ? Une équipe de chercheurs et chercheuses présente l’état actuel de nos connaissances sur ce sujet fascinant.

Intervenants : Hanna Chainay, Olivier Koenig, Gaën Plancher et Rémy Versace, , membres du Laboratoire Étude des Mécanismes Cognitifs

  • Cerveau et IRM en résonance !

L’essor des neurosciences s’est fait en parallèle de celui l’imagerie. Mais que voit-on sur une image d’IRM, comment est-elle faite, quel sens lui donner ? Les laboratoires d’excellence CORTEX et PRIMES vous invitent à en apprendre davantage sur les liens entre neurosciences et IRM, de la construction de l’image à son interprétation.

Intervenants : Étienne Abassi, doctorant à l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod, Loïc Magrou post-doctorant à l’Institut Cellule Souche et Cerveau, Hélène Ratiney, chercheuse au Centre de Recherche en Acquisition et Traitement de l’Image pour la Santé, Kevin Tse Ve Koon, maître de conférences à Lyon 1, chercheur au Centre de Recherche en Acquisition et Traitement de l’Image pour la Santé, Magalie Viallon, physicienne médicale au CHU de Saint-Etienne, chercheuse au Centre de Recherche en Acquisition et Traitement de l’Image pour la Santé, Fabien Chauveau, chercheur au Centre de recherche en neurosciences de Lyon.

SSemaine du cerveau 2019 – perception, action, mémoire – développement

La 21e édition de la Semaine du Cerveau à Lyon a proposé, du 5 au 20 mars 2019, une plongée dans la recherche en neurosciences, en particulier dans les domaines de la perception, de l’action, de la mémoire ou du développement.

> Les conférences : cliquez ici

> Les podcasts :

 

Semaine du Cerveau – Édition 2024

SSemaine du Cerveau – Édition 2024

Venez découvrir votre cerveau

Pour sa 26e édition, la Semaine du Cerveau 2024 dans la Métropole de Lyon se place sous le thème : « Mon cerveau : une affaire sensible ». En effet, nos cinq sens ne se limitent pas à identifier les stimuli, mais leurs attribuent également une valeur émotionnelle. De plus, l’interprétation que fait le cerveau des informations qu’il capte dépend également de son niveau de conscience et de l’évaluation du stimulus pour le bien-être futur de l’individu. Par exemple, que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous tombons amoureux lors d’une rencontre imprévue, ou bien lorsque que nous succombons à certaines addictions comme à la vue de notre téléphone portable ou d’un paquet de cigarettes ? Les mécanismes mis en jeu sont-ils les mêmes dans tous ces cas de figure ?

La mise en lumière par la recherche des mécanismes qui sous-tendent ces fonctions exige notamment une excellente connaissance de l’architecture neuronale, tant au niveau cellulaire qu’au niveau de la connectivité de l’ensemble du cerveau. C’est sur la base de ces connaissances issues de la recherche fondamentale que reposent en grande partie les approches thérapeutiques autour de pathologies comme la dépression, l’autisme ou la schizophrénie.

Les animations de la Semaine du Cerveau aborderont plusieurs de ces thèmes qui font l’objet de recherches particulièrement développées dans la Métropole de Lyon. Les rencontres se veulent interactives et nous comptons sur votre participation. Les chercheurs et chercheuses en neurosciences de notre communauté ont préparé des interventions destinées au grand public. Au nom du Comité d’organisation et de nos sponsors je les remercie chaleureusement pour leur engagement.

À toutes et à tous, bonne Semaine du Cerveau 2024

Rémi Gervais, Professeur émérite, Université Claude Bernard Lyon 1, Conseiller scientifique de la Semaine du Cerveau
Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Lyon 1 / CNRS / Inserm)

 

LLa programmation DANS L’AGGLOMÉRATION LYONNAISE (et au-delà…)

Retrouvez tous les détails de la programmation sur le site de la Semaine du Cerveau

Lundi 4 mars

Mardi 5 mars

Jeudi 7 mars

Samedi 9 mars

Lundi 11 mars

Mardi 12 mars

Mercredi 13 mars

Mercredi 13 et jeudi 14 mars

Jeudi 14 mars

Vendredi 15 mars

Samedi 16 mars

Lundi 18 mars

Jeudi 21 mars

  • Le cerveau aux rayons X | De 19h30 à 20h au Planétarium de Vaulx-en-Velin – Conférence
  • The Voices | À 20h30 à l’Aquarium ciné-café, Lyon 4e – Ciné-débat

Lundi 25 mars

Mercredi 27 mars

Jeudi 28 mars

 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :

Semaine du cerveau à Lyon et agglomération

PPour aller plus loin

Vous pouvez consulter les :

Ressources Pop’Sciences sur le cerveau et les neurosciences

Le temps d’un rêve

LLe temps d’un rêve

Un être humain passe un tiers de sa vie à dormir et une bonne partie de ce temps à rêver. La nature du rêve semble pourtant sans cesse se dérober. Pour tenter de définir le phénomène onirique, l’exposition propose une série d’escales dans les lieux où le rêve s’exprime, dans différentes cultures, depuis l’Antiquité.

Des temples d’incubation grecs au laboratoire de neurosciences, du divan du psychanalyste à l’imaginaire de l’artiste, d’un continent à l’autre, Le temps d’un rêve convie une multiplicité de regards pour lever le voile sur le « mystère » onirique.

Plus d’informations sur le site du :

MUSÉE DES CONFLUENCES