HHéritages culturels et outils numériques La Faculté des Sciences Humaines et Sociales de l’Université Jean Monnet – Saint-Étienne – UJM – et le laboratoire Environnement Ville Société – EVS – organisent la seconde édition du séminaire international « Héritages culturels et outils numériques ».Les sujets et thématiques abordés seront variés : la cartographie de la « Terre Sainte » sur les mosaïques de Madaba (Jordanie), l’application « Walk to Plato’s Academy », l’archéologie du paysage sonore, la modélisation 3D des projets non réalisés de l’architecte Jože Plečnik à Lubljana, les SIG 3D, la réalité virtuelle immersive.Pour en savoir plus :Héritages culturels et outils numériquesProgramme de la journée
ÀÀ l’écoute de la médina de Tunis : le paysage comme vous ne l’avez jamais entendu Qu’y a-t-il de commun entre une vue panoramique de la campagne verdoyante et un hall de gare bruyant ? Pour plusieurs scientifiques, la réponse est claire : il s’agit de paysages. Car oui, un paysage n’est pas forcément visuel : il existe aussi des paysages sonores ! En 2018, une chercheuse et un chercheur s’intéressent à celui de la médina de Tunis et proposent même d’en faire un patrimoine (un héritage du passé digne d’être conservé en l’état pour l’avenir). Une démarche sociale, historique et sensible que nous vous proposons de découvrir au travers d’une plongée sonore au cœur des souks tunisiens.> À lire dans son intégralité sur :PAPIER-MÂCHÉ
NNomad’s lands. Économies, sociétés et matérialités des nomades Le Laboratoire Junior Nomad’s lands, de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, organise son colloque final intitulé Nomad’s lands. Économies, sociétés et matérialités des nomades portant sur l’étude des sociétés nomades à travers le monde, depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours.Il propose un cadre de réflexion commun et transdisciplinaire propice au développement de nouvelles approches pour analyser les nomades, leurs sociétés, leurs cultures (matérielles ou immatérielles), leurs territoires et les rapports qu’ils entretiennent avec ces derniers.Les communications s’articulent autour de trois angles de réflexion :1. Connaissance et gestion des environnements par les nomades Comment les sociétés nomades interagissent-elles avec leur(s) environnement(s) ? Quelle est l’influence de facteurs environnementaux sur ces sociétés ? Comment les activités nomades transforment-elles les environnements ? Quelles connaissances, quelles perceptions les nomades ont-ils de leur milieu et comment cela influe-t-il sur leur gestion de ressources parfois contraintes ? Dans quelle mesure ces modalités de gestion se transmettent-elles au cours du temps et s’adaptent-elles aux changements environnementaux ?2. Unité et diversité des cultures matériellesPeut-on définir des cultures matérielles de la mobilité et du nomadisme ? Quels traits communs retrouve-t-on d’un lieu à un autre et d’une époque à une autre ? Quelles sont leurs divergences ? Qu’emporte-t-on avec soi et, à l’inverse, que laisse-t-on derrière soi ? Que fabrique-t-on à nouveau ? Qu’en reste-t-il dans le temps ? Et quels sont nos outils et/ou nos méthodes pour appréhender la matérialité de cultures qui laissent peu de traces ?3. Relations entre nomades et sédentairesComment envisager les relations des sociétés nomades entre elles ainsi qu’avec les sociétés sédentaires ? Quelles sont les modalités de leur insertion dans les réseaux socio-économiques ou politiques locaux, régionaux, nationaux, macro-régionaux et/ou globaux, qu’ils soient nomades ou sédentaires ? Les contacts et échanges sont-ils à sens unique ? Constate-t-on des transferts culturels ?Pour en savoir plus :Labos Junior MOMaffiche du colloque Nomad’s Lands
LLes restitutions d’œuvres d’art par la France | Cycle Questions de société Cycle de conférences – débats Questions de sociétéLe 28 novembre 2017, le Président de la République alors en visite au Burkina Faso prononce un discours à l’Université de Ouagadougou dans lequel il déclare : « le patrimoine africain ne peut pas être uniquement dans des collections privées et des musées européens. Le patrimoine africain doit être mis en valeur à Paris mais aussi à Dakar, à Lagos, à Cotonou, ce sera une de mes priorités. Je veux que d’ici cinq ans les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique. »Moins d’un an plus tard, Felwine Sarr, professeur à l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis (Sénégal) et Bénédicte Savoy, titulaire d’une chaire internationale au Collège de France, chargés d’étudier l’épineuse question de restitution par la France du patrimoine culturel africain, ont remis leur rapport à Emmanuel Macron.Le Président de la République a immédiatement réagi en décidant de rendre 26 œuvres, dont les statues royales d’Abomey, sollicitées par le gouvernement Béninois, trophées de guerres dérobés en 1892 et aujourd’hui propriété du musée du Quai Branly. C’était la première fois qu’une ancienne colonie formulait de manière officielle une telle requête à la France.Aujourd’hui, selon les experts environ 90% du patrimoine artistique et culturel africain se trouverait en dehors du continent africain.Christine Ferrari-Breeur, responsable du Master Droit et Fiscalité du Marché de l’Art et du diplôme d’université Professions du marché de l’art à l’Université Jean Moulin Lyon 3 apporte son éclairage sur la question de la propriété des biens culturels et, en particulier, sur le cas juridique complexe du patrimoine artistique et culturel africain.>>> Infos & inscriptions sur :Université Jean Moulin Lyon 3 En illustration, le visuel de tableaux retrouvés en 1945 dans le château Neuschwanstein en Autriche provenant des collections Rothschild-Stern, confisquées à Paris, qui avaient été rassemblées par Hermann Goring pour la constitution d’un musée particulier.