DDétecter le mildiou grâce à l’apprentissage automatique C’est un champignon capable de décimer des hectares de récoltes, le pire cauchemar des jardiniers et des agriculteurs. Après les pluies de printemps, le mildiou se manifeste par des taches brunes huileuses et de la moisissure blanche sur les feuilles et les fruits de ses hôtes, jusqu’à causer leur perte. Si les stratégies de lutte contre le mildiou reposent aujourd’hui principalement sur l’utilisation curative de fongicides chimiques, ces méthodes sont de plus en plus stigmatisées en raison de leur persistance dans l’environnement et de leur toxicité pour les organismes non-ciblés. La détection précoce des épidémies de mildiou au début du printemps permettrait d’en limiter l’usage.Au sein du laboratoire BF2i1, c’est à travers une poignée de pixels que l’équipe de Pedro Da Silva a réussi à détecter le mildiou de la vigne deux jours avant l’apparition des symptômes2. Grâce à un outil d’imagerie hyperspectrale couplé d’une intelligence artificielle, les résultats obtenus ouvrent ainsi de nombreuses perspectives en matière de réduction d’usage de pesticides. L’apparition de la maladie : des symptômes difficiles à détecterLe mildiou, comme bon nombre de maladies fongiques, est sournois. Ses spores, totalement invisibles, peuvent avoir contaminé un seul pied de vigne, qu’un simple épisode pluvieux est suffisant pour infecter les plants alentours. Les jours suivant l’infection, les feuilles présentent des tâches huileuses, de la moisissure blanche et un flétrissement notoire. « C’est une maladie qui se traite avec des fongicides biologiques ou de synthèse dès l’apparition des premiers symptômes, souvent sporadiques. Généralement, lorsque le viticulteur note des points faibles sur son vignoble, il doit traiter toute la parcelle pour être débarrassé de toutes les spores. Détecter cette maladie précocement permettrait de réaliser des traitements ciblés. Sur un principe de dépister – tracer – isoler, les agriculteurs pourraient anticiper les attaques et, en intervenant à petite échelle, limiter l’usage de fongicides », introduit Pedro Da Silva, enseignant-chercheur et directeur adjoint du BF2i. (…)LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE_____1 Biologie fonctionnelle, insectes et interactions (INSA Lyon/INRAE/UdL)
GGlyphosate et roundup : effets néfastes et alternatives En décembre, rendez-vous aux derniers événements de notre programmation 2019 ! Envie de faire un bond en avant vers la transition écologique l’an prochain ? Finissez l’année avec 3 projections dédiées pour vous inspirer des solutions et des bonnes résolutions.3 associations vous invitent à 3 soirées pour vous projeter vers la transition :Jeudi 5 décembre : Une projection animée par On The Green Road au coeur de la question numérique : engagée pour la prolongation de durée de vie des ordinateurs, la start-up M² nous mènera en vidéo au cœur de ces appareils, partageant avec I-Buycott et l’Atelier Soudé un diagnostic sans concession sur l’obsolescence programmé, et les moyens de l’éviter, par nos actions.Jeudi 12 décembre : Une projection d’un extrait d’enquête sur Cash investigation suivie d’un échange avec l’association Générations Futures Lyon et un agriculteur bio sur les dangers de cet herbicide pour la santé et sur les alternatives proposées par l’INRA.Jeudi 19 décembre : Partout dans le monde, l’énergie solaire se développe de manière spectaculaire… Découvrez et comprenez cette énergie avec l’association Toits en Transition.La Médiathèque sera ouverte jusqu’à 19h pour vous permettre de découvrir notre sélection thématique sur l’environnement, l’économie et la consommation.Toute la programmation de la Maison de l’Environnement et les activités de nos associations membres (rubrique Agenda) :Maison de l’environnement
VVisite de Côté Jardins avec Générations futures Une visite à la rencontre des acteurs locauxChanger nos habitudes alimentaires pourrait sauver l’environnement ? Bio, local, végé… décryptez le contenu de vos assiettes avec les associations de la Maison de l’Environnement pour comprendre les enjeux de l’alimentation durable… et agir !Les associations de la Maison de l’Environnement vous attendent samedi 19 octobre pour une journée complète dédiée à nos assiettes avec une sortie hors-les-murs dans le cadre du « Ça me dit » d’agir pour l’environnement.La visite de ce jardin partagé par Générations Futures, un des tous premiers de la Région, permettra de comprendre son organisation bien rodée, sa démarche écologique de partage et de convivialité. Nous verrons comment il participe à l’éducation au jardinage et à l’alimentation en légumes de qualité bio pour le bien de la santé de ses nombreux adhérents.Les événements sont gratuits, sur inscription (places limitées)Retrouvez toute la programmation de la Maison de l’Environnement et les activités de nos associations membres sur www.maison-environnement.fr à la rubrique « Agenda«
VVisite d’une ferme maraîchère bio à Rontalon 🌼 En mai, cultivons notre jardin qu’il soit urbain ou de campagne ! 🐞Avec Générations Futures Lyon, Visitez le GAEC Morilleau, ferme maraichère à « Le Pinay », 69510 RONTALON, Ouest lyonnais. Le GAEC emploie 3 personnes, Joseph Morilleau est un spécialiste de la lutte intégrée (action des insectes auxiliaires contre les parasites). 🦗🐛🦋🌱 Un covoiturage est organisé : rendez-vous à 9 h 30 sur le parking du Centre commercial Saint Genis (2, avenue Général de Gaulle) à Saint Genis Laval, accessible en transport en commun.🌱 Inscriptions (25 places)https://www.helloasso.com/associations/maison-de-l-environnement/evenements/visite-d-une-ferme-maraichere-bio-a-rontalon
PPour sortir des pesticides Gilles Eric Séralini, chercheur, professeur en biologie moléculaire à l’université de Caen, a défendu les faucheurs d’Ogm et de bidons de Rounup devant les tribunaux,. En 2012, son étude sur la toxicité à long terme (2ans) d’un maïs Ogm et du Roundup a créé une immense et riche controverse dont les effets sont loin d’être terminés (une étude est de nouveau mise en cause en décembre 2018 par une étude de six mois).En 2015, il reçoit le prix international de Lanceur d’alerte, en 2016 le prix Théo Colborn pour la santé environnementale aux Etats-Unis. Son livre « Plaisirs cuisinés ou poisons cachés écrit avec Jérôme Douzelet, chef cuisinier responsable, reçoit le prix « Chapitre nature » en 2015 et en 2018 ils publient un nouveau livre Le goût des pesticides dans le vin (Ed. Acte Sud).Vous avez aussi pu voir récemment dans Envoyé spécial [du 17 janvier consacré au glyphosate] G.E. Séralini accueilli à bras ouverts par les avocats des victimes américaines du Roundup qui ont lancé des class-actions contre Monsanto. Les documents issus de ces procédures ont conduit en 2017 à la publication des Monsanto’s Papers qui continuent de faire parler d’eux jusqu’aujourd’hui.Intervenants : Gilles-Éric Séralini, chercheur & Jérôme Douzelet, chef cuisinierOrganisé par les associations : Résogm Info, Réseau Amap Aura, Générations Futures, Fne (Frapna Aura), Les Apiculteurs (69), Arthropologia, Secol, L’Ardab, Lpo, Générations Cobayes.Avec le soutien de : Ville de VilleurbanneRes’OGM InfoPour sortir des pesticides DR