OOufs d’Astro, Biennale du ciel et de l’espace 2025 Thème 2025 : « Planètes, exoplanètes et satellites ». Le Planétarium de Vaulx-en-Velin présente « Oufs d’Astro », 7e édition de la Biennale du ciel et de l’espace : un festival d’astronomie pour tous, passionnés ou simples curieux.L’exploration spatiale a profondément transformé notre compréhension du Système solaire et des exoplanètes, grâce aux progrès en observation, modélisation et exploration robotique.Les missions martiennes, notamment Curiosity et Persévérance, ont mis en évidence la présence passée d’eau liquide et de molécules organiques, renforçant l’hypothèse d’une habitabilité ancienne de la planète. Les satellites glacées Europe et Encelade, étudiées par les sondes Galileo et Cassini, abritent des océans souterrains dont la composition pourrait être propice au développement de formes de vie microbiennes. L’analyse des atmosphères de Jupiter et Saturne par Juno et Cassini a permis d’affiner notre compréhension des dynamiques planétaires, tandis que l’étude des petits corps, comme l’astéroïde Bénou analysé par Osiris-Rex et la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko explorée par Rosetta, apporte des informations essentielles sur la formation du Système solaire.> Au programme du samedi 12 avril : De 14h à 15h15| Des planètes dans l’Univers d’exoplanètes Intervenante : Maud Langlois©Eren Arıcı de pexelNotre compréhension de l’Univers a été profondément transformée ces trente dernières années par l’étude des exoplanètes. Avec plus de 5000 mondes découverts, leur diversité révèle des processus complexes de formation et d’évolution. Comprendre ces systèmes exige d’analyser tous types de planètes, notamment par l’étude de leurs atmosphères. Les planètes géantes jouent un rôle clé dans l’évolution des planètes plus petites et potentiellement habitables. Pour relever ces défis, de nouvelles technologies astronomiques sont en cours de développement, ouvrant la voie à des avancées majeures dans la quête de la vie ailleurs.> Inscription à venirDe 15h30 à 16h45| La révolution des exoplanètesIntervenant : Guillaume Hébrard©PlanétariumAprès des siècles d’attente, la première planète autour d’une étoile autre que le Soleil a été découverte il y a trente ans, à l’Observatoire de Haute-Provence dans le Sud de la France.Des milliers d’autres exoplanètes ont été détectées depuis, avec des télescopes au sol et depuis l’espace. Utilisant les ressources du planétarium de Vaulx-en-Velin, cette conférence présentera ces découvertes, qui constituent une révolution en astrophysique et pour la connaissance humaine en général.>S’inscrire De 17h à 18h15 | Les aurores polaires : la Terre lumineuseIntervenant : Jean Lilenstein©PlanétariumPour les habitants des pays scandinaves, les aurores polaires sont un phénomène familier. Leur mécanisme reste pourtant un sujet de recherche, y compris en France. En effet, elles ne sont qu’une manifestation parmi d’autres des relations tumultueuses entre le Soleil et l’environnement spatial de la Terre.Dans cette conférence, Jean Lilenstein décrira la chaîne qui mène du Soleil à la Terre et génère les aurores polaires au moyen de nombreux films de l’activité solaire et de nombreux autres d’aurores polaires, y compris les beaux événements de mai et octobre 2024 (ou des plus récents s’il s’en produit d’ici là) visibles depuis la latitude de Vaulx-en-Velin.> S’inscrire 20h à 21h | Des satellites et débris spatiaux sous surveillanceIntervenant : Lionel Biree© gd-jpeg v1.0La surveillance des satellites artificiels et des débris spatiaux est devenue essentielle face à l’augmentation rapide du trafic en orbite basse (LEO) et géostationnaire (GEO). Le syndrome de Kessler, théorisé en 1978, décrit une réaction en chaîne de collisions qui menace les infrastructures spatiales critiques, comme les télécommunications et la navigation.Pour mieux gérer ce risque, la mise en place d’un projet innovant de science participative propose de sensibiliser et d’impliquer le grand public dans cette surveillance. Des projets comme Galaxy Zoo ont prouvé l’efficacité de la collaboration entre scientifiques et amateurs. Aujourd’hui, grâce aux télescopes amateurs et aux logiciels de suivi orbital, les citoyens peuvent jouer un rôle clé dans la surveillance de l’espace.> S’inscrire >> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : Planétarium Vaulx-en-Velin
EExoplanète et la vie dans l’Univers La diversité et la quantité prolifique de planètes découvertes en orbite autour des étoiles ont révolutionné notre compréhension de la nature et la formation des planètes et l’apparente rareté de systèmes planétaires similaires au nôtre. Ces résultats permettent d’imaginer de sonder la composition des atmosphères planétaires à la recherche de traces d’activité liée à la possible émergence de la vie sur celles-ci.Le LabEx LIO – Institut des Origines de Lyon, invite Didier Queloz, lauréat du prix Nobel de physique 2019, pour une conférence sur le thème les exoplanètes et la vie dans l’Univers. À l’occasion de cette conférence de nouvelles perspectives sur les origines de la vie seront présentées à la lumière d’expériences récentes, ainsi qu’une voie possible à long terme pour détecter des systèmes semblables à la Terre se prêtant à l’étude à distance de la vie.Une séance de questions-réponses suivra l’exposé, au cours de laquelle les membres de l’auditoire pourront interroger le professeur Queloz sur ses recherches passionnantes et sur son expérience en tant que lauréat du prix Nobel.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : Observatoire de Lyon
ÀÀ quoi servent les limites planétaires ? | The Conversation Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les limites planétaires sans oser le demander, c’est justement le thème du webinaire proposé par The Conversation France.Drôle de limites que les limites planétaires. On vous en parle généralement pour vous annoncer qu’on les a dépassées. Elles sont au nombre de neuf et nous permettent de penser la crise environnementale au-delà du seul changement climatique. Car elles fixent divers seuils au-dessus desquels les conditions de la vie sur terre sont sérieusement menacées. Mais quelles sont ces limites ? Comment les mesure-t-on ? Qu’est-ce que ce cadre de pensée permet ? Les limites planétaires ont-elles elles aussi des limites ?Intervenants :Natacha Gondran, professeure en évaluation environnementale à l’École des mines de Saint ÉtienneAurélien Boutaud, environnementaliste dans l’unité de Recherche Mixte 5600 Environnement, Villes et Sociétés à Saint-ÉtienneGabrielle Maréchaux, journaliste de The Conversation (Animatrice)>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :The conversation
LLa naissance des étoiles et des planètes : de nouveaux horizons Chaque année, 3 nouveaux soleils apparaissent dans la Voie Lactée. D’où viennent-ils ? Que deviendront-ils ? Pourquoi les étoiles naissantes sont-elles toujours associées aux grands nuages de gaz qui s’étirent le long des bras spiraux de notre galaxie ? Ces jeunes étoiles sont-elles déjà accompagnées d’un cortège planétaire, comme notre propre système solaire ? Et d’où provient le matériau originel ? Les systèmes exo-planétaires sont-ils susceptibles d’abriter la vie ? Qu’en est-il dans les autres galaxies ?A toutes ces questions et d’autres, les plus grands télescopes du moment, au sol et dans l’espace, apportent des réponses de plus en plus précises qui seront abordées durant la présentation.En associant les prises de vue d’étoiles jeunes à des modèles capables de simuler leurs propriétés, Jérôme Bouvier échafaude des scénarios de formation stellaire toujours plus élaborés. Le chercheur et son équipe de l’institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble, sont parvenus à montrer que le champ magnétique des étoiles jeunes était 1000 fois plus important que celui agissant sur le soleil. Une caractéristique qui faciliterait la formation des premières planètes à partir du disque de poussière qui encercle ces astres naissants.Intervenant : Jérôme Bouvier est chercheur en astrophysique, Directeur de recherche à l’IPAG. Il a reçu en 2011 la médaille d’argent du CNRS.>> Possibilité de suivre la conférence en présentiel (salle Gayet) et en direct en ligne : cliquez iciPour en savoir plus :SAL
VVisite de Cosmograff’ avec des médiateurs scientifiques Découvrez l’exposition Cosmograff’ présentée à la fondation Bullukian en présence des médiateurs de l’association DéMesures qui a conçu de ce projet original de voyage à travers le système solaire avec le collectif d’artistes Superposition.Cette visite est particulièrement recommandée aux familles avec des enfants (à partir de 8 ans).
CCosmograff’ Voyage dans le système solaire avec des artistes et des scientifiquesVous avez raté le parcours Cosmograff entre le musée des Confluences et le l’ENS de Ltyon pendant la Fête de la Science ? Alors, courrez à la Fondation Bullukian pour le découvrir!Cosmograff’, Voyage à travers le système solaire, est une exposition mêlant art et science et invitant les voyageurs à découvrir le système solaire comme ils ne l’ont jamais vu. Imaginée et réalisée pour la fête de la Science en octobre 2018, elle est le fruit d’un partenariat entre l’association de médiation scientifique DéMesures, le collectif d’artistes de rue Superposition, l’ENS de Lyon et le musée des Confluences. Guidés par les histoires, anecdotes et références scientifiques dispensées par Alain Coq, enseignant et médiateur passionné, les artistes LAHO, Osru, Idys et Laurent Claveau ont représenté les 8 planètes du système solaire avec une contrainte de taille : respecter les diamètres des planètes les unes par rapport aux autres. Ainsi, les visiteurs peuvent apprécier les tailles relatives des différentes planètes tout en ayant une représentation originale de ces astres. Chaque planète est accompagnée d’un panneau à caractère scientifique conçu par DéMesures, afin de donner quelques informations essentielles ou incongrues sur ces astres finalement mal connus. À l’origine, ces panneaux étaient placés entre le musée des Confluences et le site Monod de l’ENS de Lyon de façon à reproduire les positions des planètes dans le système solaire, le soleil étant figuré par le musée.Samedi 4 mai de 14h à 18h, des médiateurs de DéMesures seront présents pour vous en dire plus sur le système solaire. Visite recommandée avec des enfants.Cosmograff’ est présenté à la Fondation Bullukian en même temps que les photographies de Vincent Fournier qui invitent à une onirique conquête de l’espace.
OOpen Minds 2018.1 Concoctées par les étudiants de l’association Confer’ENS avec les enseignants-chercheurs et doctorants de l’ENS de Lyon, les soirées Open Minds vous convient à découvrir des sujets très variés sous des formes courtes (15mn) suivies d’une discussion.Pour son premier Open Minds de l’année 2018, Confér’ENS a le plaisir d’inviter le mathématicien Grégory Miermont, qui vient tout juste de recevoir une médaille d’argent du CNRS, l’épistémologue Sara Franceschelli, et le physicien Guillaume Laibe. Au cours de trois conférences de format court accessibles à tou·te·s, ils vous feront découvrir les surfaces aléatoires, « the wet form of the epigenetic landscame », et la formation des planètes, sujets qui ne vous ont peut-être pas intéressé·e depuis la petite enfance, mais qui pourraient bien vous ouvrir d’intéressantes pistes de réflexion.
DDu mouvement dans les étoiles et les planètes Thierry Alboussière, chercheur CNRS au Laboratoire de Géologie de Lyon, propose le 19 septembre à 20h une conférence à Villeurbanne. L’occasion vous est donné de découvrir ce qui se passe l’intérieur des étoiles et des planètes !La Terre et les planètes du système solaire nous sont familières, grâce aux images des télescopes et celles maintenant transmises par des satellites, mais qu’y a-t-il à l’intérieur ? De même, le soleil nous dispense sa lumière mais nous ne voyons pas ce qu’il se passe sous sa surface. La même question se pose pour les autres étoiles ainsi que pour les exoplanètes dont les découvertes se multiplient.Au cours de cette conférence, nous verrons que cela bouge à l’intérieur des planètes et des étoiles ! Depuis Galilée, on observe des tâches solaires qui apparaissent, puis disparaissent… On voit des éruptions solaires, signe du bouillonnement interne. Pour la Terre, les variations du champ magnétique sont les premiers signes que l’on a cherché à interpréter, avant la tectonique des plaques. À partir du début du vingtième siècle, c’est la sismologie – l’interprétation des mouvements enregistrés par les sismomètres – qui a révélé la structure interne de la Terre. L’héliosismologie (sans sismomètre !) a fait de même pour le soleil. Encore restait-il à comprendre comment et pourquoi la convection thermique se développe dans les intérieurs des planètes et des étoiles. Ce qui est chaud monte et ce qui est froid descend, mais ce n’est pas si simple ! La thermodynamique de Carnot a finalement permis de déterminer la température en fonction de la profondeur, jusqu’au centre des planètes (des milliers de degrés) et des étoiles (des centaines de millions de degrés). Toute cette chaleur, convertie de l’énergie gravitationnelle libérée lors de la formation des systèmes stellaires, est ensuite évacuée notamment par la convection qui joue donc un rôle primordial pour l’évolution à long terme des planètes et des étoiles.Entrée gratuite, sans réservation AccèsT1 ou T4 – arrêt Université Lyon 1