LLes effets du confinement sur l’environnement Pendant pratiquement 2 mois, les Français et le monde entier ont connu le confinement. Une expérience inédite pour les chercheurs et associations environnementales.Nous avons tous pu constater des changements durant cette période de 2 mois où la France s’est arrêtée. L’impression d’un air moins pollué en ville, moins de bruit avec un trafic routier très ralenti, le chant des oiseaux plus présent, les animaux apparaissant dans des endroits où l’on ne les attendaient pas…Certes, 2 mois, c’est un peu court pour pouvoir élaborer des analyses très poussées, cependant des constats et/ou pistes peuvent déjà émerger…Dans le cadre de la Fête de la Science et de la Rentrée Anthropocène de l’École Urbaine de Lyon, et en partenariat avec France Nature Environnement Loire.Intervenants :Bruno LEMALLIER, médecin et membre du conseil d’administration de France Nature Environnement Loire – Histoire de l’impact de l’espèce humaine sur l’écosystème du néolithique à nos jours. Qu’est-ce que cela nous apprend pour notre situation actuelle ?Vincent MÉDOC, Université Jean Monnet, maître de conférence ENES/CNRS (Equipe de Neuro-Ethologie Sensorielle) – Les paysages acoustiques en période de confinementCyril BESSEYRE, correspondant ATMO Auvergne Rhône AlpesQuelles sont les interactions entre la qualité de l’air et la pandémie du COVID-19 ? Quel a été l’impact du confinement sur les principaux indicateurs de pollution de l’air à l’échelon régional comme à l’échelon local ?En savoir plus :Université Jean Monnet – CSTI
NNoiseCapture : une application pour évaluer notre environnement sonore Face à la multiplication des sources de pollution, la recherche d’un environnement sonore de qualité constitue depuis longtemps une priorité au plan Européen. Les grandes villes sont désormais obligées d’établir des plans d’actions à partir des cartes de bruit.© IfsttarDans ce cadre, l’Ifsttar et le CNRS se sont associés pour développer une solution novatrice, qui place l’Homme et son smartphone, au centre de l’évaluation de son environnement sonore.L’application NoiseCapture permet ainsi à chaque utilisateur d’évaluer son exposition au bruit, de décrire son environnement sonore à l’aide de mots-clefs, puis d’exporter toutes ces informations dans une base de données communautaire.Comme dans toute démarche participative, l’implication sur le long terme des participants constitue un point crucial. L’animation de la communauté des « producteurs » de données est un enjeu majeur. Ainsi, l’Ifsttar et le CNRS proposent l’organisation de NoiseCapture Party, un évènement durant lequel, des participants se regroupent pour calibrer leur smartphone, échanger sur le protocole de mesure et réaliser de manière organisée des mesures sur un site donné.Grâce à l’ensemble des données collectées, il est alors possible de construire des cartes de bruit plus réalistes, consultables sur le smartphone ou en ligne (http://noise-planet.org/map.html). L’ensemble des données produites est ensuite reversé de manière ouverte (licence Open Data), au bénéfice de chacun mais également des collectivités et autres services de l’État qui pourront ainsi mieux appréhender la préservation d’un environnement sonore de qualité.Prenez en main NoiseCapture grâce à la Présentation vidéo et le tutoriel rapide>>> Plus d’informations sur l’espace Sciences et Société de l’IfsttarContact : openexperience@univ-eiffel.frAu 1er janvier 2020, l’Ifsttar est devenu l’Université Gustave Eiffel