RRecyclage des silicones : une initiative pour donner une nouvelle vie aux manchons pour prothèses Prisés pour leur stabilité chimique et leur haute résistance, les matériaux silicones sont omniprésents dans notre quotidien. Toutefois, une fois usagés, peu de chance pour que ceux-ci soient recyclés car l’incinération et l’enfouissement sont privilégiés. Pour François Ganachaud, chercheur au laboratoire Ingénierie des Matériaux Polymères (IMP) (2), le véritable enjeu de leur recyclage réside autant dans le procédé que dans la chaîne logistique en amont de celui-ci.Avec une société spécialisée dans les silicones pour manchons orthopédiques, COP Chimie, l’IMP tente de donner une autre vie aux silicones issus des déchets de fabrication, à travers une filière de recyclage des rebuts.Le recyclage du silicone : énergivore ?Polymère connu pour ses propriétés de stabilité et de résistance, le silicone est un matériau très indiqué en intégration dans des orthèses ou des prothèses « En orthopédie, l’intérêt du silicone est multiple, en particulier pour les membres résiduels des personnes amputées : c’est une matière qui adhère bien à la peau, sans la léser, qui est souple et permet donc une transition confortable entre la peau et la partie rigide de la prothèse » explique François Ganachaud. Leur recyclage chimique, tel qu’envisagé aujourd’hui par la plupart des acteurs, est onéreux et énergivore. Il consiste à chauffer la matière réduite en granules, à haute température et en présence de différents acides ou bases, pour casser ainsi les liaisons moléculaires et revenir à la molécule de départ. « Une fois ces cycles reformés et purifiés, il faut à nouveau refaire le polymère puis le matériau. C’est à la fois long et coûteux. « Face à l’enjeu énergétique qu’implique la dépolymérisation des silicones, nous proposons une autre alternative. Et si, au lieu de dégrader la matière pour revenir au monomère, on préférait simplement dissoudre le matériau afin de réutiliser ce nouveau mélange plus rapidement ? » (…) >> Rendez-vous sur le site point2bascule.fr pour :LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE
QQuand la science se met au service de l’humanitaire | The Conversation L’Institut National des sciences appliquées – INSA s’est associée à l’ONG Handicap International. Un partenariat qui a pour but de rendre accessible le matériel médical – et notamment les prothèses et orthèses – au plus grand nombre.Cette interview s’insère dans la série de podcasts « La science au service de l’humanitaire » de The Conversation qui s’intéresse aux collaborations qui peuvent naître de la rencontre entre la science et des organismes humanitaires.Podcast réalisé par The Conversation le 29 septembre 2022Intervenants : Jérôme Chevalier, professeur des Universités, adjoint à la direction de la recherche INSA de Lyon enjeu Santé et Bio-ingénierie, spécialiste en Science des matériaux, biomatériaux et dispositifs médicaux – INSA Lyon – Université de Lyon Pierre Gallien, directeur innovation à Handicap International.>> Écouter le podcast :The Conversation
LLa technologie au service du corps Cette journée s’inscrit dans le cycle national de séminaires transdisciplinaires « Corps et prothèses : vécus, usages, contextes ».Le rapport entre corps et technologie, les thématiques de l’humain augmenté et du transhumanisme prennent depuis plusieurs années une place conséquente dans l’arène médiatique et dans les débats universitaires mais au travers d’une focalisation basée sur certaines représentations et perspectives souvent très éloignées des réalités de terrain. L’enjeu principal de ce séminaire est d’ouvrir des fenêtres de discussions sur les diverses expériences avec ces différentes technologies à partir de la notion de terrain, de vécus subjectifs et dans une approche transdisciplinaire aux croisements de la sociologie, l’anthropologie, la philosophie, l’éthique, l’ingénierie médicale, la médecine et les sciences de la santé.Plus d’infos sur le site du Musée des Confluences