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EN SAVOIR PLUS

La France catholique face à la Shoah

LLa France catholique face à la Shoah

En s’appuyant sur les archives de l’Église récemment ouvertes, à Paris, Rome, Lyon ou Toulouse, ainsi que sur les analyses d’historiens du catholicisme, mais aussi sur les travaux les plus récents de la recherche historique , ce film nous dévoile les réactions de la France catholique face à la Shoah, du sommet de l’épiscopat à la base des croyants.

Documentaire : France – 2020 – 69 min

Projection suivie d’un débat avec :

  • la réalisatrice du film, Marie-Christine Gambart
  • Hervé Joly, directeur de recherche au CNRS, Histoire contemporaine et sociologie, Laboratoire Triangle, Université de Lyon.

Dans le cadre du Festival « Les Bobines du Sacré » organisé par l’Institut Supérieur d’Études des religions et de la laïcité – ISERL – Université Lumière Lyon 2

Pour en savoir plus :

Les Bobines du Sacré

Les Mercredis de l’Anthropocène – Saison 2

LLes Mercredis de l’Anthropocène – Saison 2

Les Mercredis de l’Anthropocène, créés et mis en oeuvre par l’Ecole urbaine de Lyon, aux Halles du Faubourg, invitent à mieux comprendre le monde urbain anthropocène. Chercheurs et spécialistes de tous horizons, à partir de sujets précis, croisent leurs paroles, pointent des problématiques et mettent au jour des solutions.

En partenariat avec Rue89Lyon, Lyon Capitale, Le Petit Bulletin et Lyon City Crunch.

Les Mercredis de l’anthropocène sont accompagnés par la permanence de la Ruche Qui Dit Oui. Cette association crée un réseau de producteurs locaux, qui fixent eux-mêmes leurs prix, afin de favoriser le circuit court. Elle garantit la qualité des produits et accompagne une transition agricole qui tend vers une logistique réinventée, faisant rimer proximité et durabilité. Elle sera présente chaque mercredi aux Halles du Faubourg, de 18h à 19h30.
S’inscrire à la Ruche qui dit Oui

PROGRAMMATION DE LA SAISON 2

18 SEPTEMBRE
L’ESPACE AU CINÉMA
S’il est incontestablement un art du temps, le cinéma est avant tout et fondamentalement un art de l’espace. Sans ce dernier, point d’image et, partant, point de film. Sans lui aussi, point de spectateur, car aller au cinéma n’est-ce pas d’abord prendre place dans l’espace, celui de la salle bien sûr, mais aussi, au-delà, au sein du dispositif prévu par l’institution cinématographique ?
Intervenants :
– André GARDIES : ancien professeur d’études cinématographiques et audiovisuelles à l’université Lumière Lyon2, spécialiste de sémio-narratologie, il a publié de très nombreux articles ainsi qu’une dizaine d’ouvrages. En mars 2019, il publie « L’espace au cinéma » aux éditions Klincksieck, préfacé par Alfonso Pinto et Bertrand Pleven.
– Bertrand PLEVEN : professeur à l’IUFM de Paris université Paris-IV, il mène actuellement une thèse de géographie sur les territoires urbains dans le cinéma contemporain et les fictions audiovisuelles. Il est responsable de la rubrique cinéma des Cafés géographiques et de la revue Géographie et cultures.

25 SEPTEMBRE
LES MATÉRIAUX BIOSOURCÉS
Les engagements pris par les États lors de la COP21, pour endiguer les dérèglements climatiques, appellent une forte réduction de l’empreinte environnementale des bâtiments existants et futurs. Mettre en œuvre des matériaux à base de plantes à croissance rapide répond à cette exigence.
Intervenants :
– CHEN Haoru est architecte, fondateur de l’Atelier CHEN Haoru, professeur associé à la China Academy of Art de Hangzhou, et professeur invité à l’Université de Nankin. Il figure parmi les finalistes du FIBRA Award 2019.
– Romain ANGER est ingénieur et docteur spécialiste des architectures de terre, directeur scientifique d’amàco, l’atelier matières à construire.

2 OCTOBRE
ESPACE ET PERCEPTION DU SACRÉ
Comment l’anthropocène permet-il de repenser l’articulation entre perception de l’espace et construction du sacré ?
Intervenants :
– Benoît VERMANDER, sinologue et politologue, est professeur à l’université Fudan de Shanghai où il dirige le Centre de recherche Xu Guangqi-Matteo Ricci pour le dialogue. Il a longtemps dirigé l’institut Ricci de Taipei (Chine), dont il reste directeur de recherche.
– Christophe BOUREUX, frère dominicain du Couvent de La Tourette. Docteur en théologie et en anthropologie religieuse, il enseigne la théologie systématique à l’Université Catholique de Lyon. Parallèlement, il travaille sur la gestion paysagère et forestière de La Tourette.

9 OCTOBRE
POUR UNE BIODIVERSITÉ CULTIVÉE
Le plus grand conservatoire de semences du monde est russe, et c’est à Charly près de Lyon que s’ouvre en 2019 sa première antenne à l’étranger. Son enjeu est de développer la biodiversité cultivée, afin de repérer les plantes résistantes à la sécheresse et aux maladies.
– Stéphane CROZAT, ethnobotaniste et historien d’art des jardins, directeur scientifique du Centre de Ressources de Botanique Appliquée (CRBA). Il est à l’origine d’une méthodologie unique et transversale appliquée à la connaissance, la protection et les valorisations de la biodiversité végétale domestique locale.
– Alain ALEXANIAN, chef lyonnais iconoclaste, qui depuis longtemps agit contre la malbouffe. Son credo : manger bio, consommer local sans forcément mettre la main au porte-monnaie. Il rédige en 2009 la charte de Développement Durable pour les cuisiniers avec le concours du WWF ; il publie en 2011 « L’art de bien manger bio : iFood » chez Utovie.

16 OCTOBRE
L’IMPACT DES RESSOURCES NATURELLES SUR LE DÉVELOPPEMENT
Les ressources naturelles sont, avec les populations et les territoires, un des trois enjeux principaux du pouvoir et constituent, à ce titre, une source importante de défis économiques. La relation entre ressources naturelles au sens large – biologiques, minérales et énergétiques, matières premières et produits agricoles – et développement, est un des grands paradoxes de la macro-économie du développement.
– Jérémie CHOMETTE, directeur général de la Fondation Danièle Mitterrand – France Libertés. Avant cette fonction, il était chargé des programmes au Kurdistan ainsi que du partenariat entre la Fondation France Libertés et la Fédération d’éducation populaire Léo Lagrange.
– Mathieu COUTTENIER, économiste, actuellement en poste à l’École Normale Supérieure de Lyon, il est nominé parmi les meilleurs jeunes économistes 2019. Ses recherches se situent à l’intersection entre l’économie et les sciences politiques, et elles intègrent les questions culturelles, institutionnelles et géographiques. Il se concentre sur les questions microéconomiques, en particulier dans le domaine de l’économie politique appliquée.

23 OCTOBRE
UNE SECONDE VIE POUR LES OBJETS ET LES MATÉRIAUX USAGÉS
Les crises économiques, les conséquences de la surexploitation des ressources naturelles, et l’émergence d’une conscience environnementale ont partout favorisé l’apparition de pratiques de récupération et de réutilisation d’objets et de matériaux usagés.
Intervenants :
– Joanne BOACHON, architecte, directrice-fondatrice de Minéka, matériaux de construction à (Ré)utiliser
– Nathalie ORTAR est directrice de recherche à l’École Nationale des Travaux Publics de l’État, ses recherches portent sur habiter et mobilité / l’énergie / recyclage et récupération.

13 NOVEMBRE
FORMES URBAINES ET BACTÉRIES
Quels sont les liens entre les morphotypes urbains, industriels, péri-urbains et la persistance de certaines espèces bactériennes pathogènes ? Ou comment mieux comprendre l’écologie des bactéries pathogènes en ville, afin de définir des points-clés sur lesquels agir pour éviter la dissémination, l’exposition ou le développement de résistance par ces bactéries.
Intervenants :
– Benoît COURNOYER est directeur de recherche au sein du Laboratoire Écologie Microbienne – Université Claude Bernard Lyon 1 / VetAgro Sup. Ses recherches portent sur l’écologie et l’évolution des bactéries pathogènes opportunistes de l’homme.
– Laurent MOULIN est directeur de recherche au Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains – École des Ponts Paris Tech / Université Paris-Est Créteil / AgroParis Tech. Ses recherches portent sur les risques sanitaires des eau de consommation.

20 NOVEMBRE
COMPRENDRE ET ÉVITER LES MENACES ENVIRONNEMENTALES
Les bouleversements provoqués par les activités humaines pourraient faire sortir l’humanité des conditions favorables et relativement stables de l’Holocène. Des pistes s’offrent à nous pour limiter les processus à l’oeuvre.
Intervenants :
– Bruno CHARLES, Vice-président de la Métropole de Lyon – Développement durable, Biodiversité, Trame verte et Politique Agricole.
– Natacha GONDRAN, ingénieure, enseignante et chercheuse au sein du laboratoire Environnement Ville Société / composante Mines Saint-Etienne. Co-auteur, avec Aurélien Boutaud, du rapport « Limites planétaires : comprendre (et éviter) les menaces environnementales de l’anthropocène ».

27 NOVEMBRE
EXPÉRIENCE ESTHÉTIQUE ET IMAGINAIRE DE L’ANTHROPOCÈNE
L’entrée dans l’anthropocène donne naissance à de nouveaux imaginaires sociaux, de nouvelles formes de création, de nouvelles esthétiques, à d’autres façons de raconter des histoires du Monde et de la mondialisation, de la planète et de son avenir, des individus et de leurs désirs et volontés.
Animateur : Alfonso PINTO
– Elise DOMENACH, philosophe, est maîtresse de conférences en études cinématographiques à l’Ecole normale supérieure de Lyon. Critique de cinéma (membre du comité de rédaction des revues Positif et Esprit), elle a édité et traduit plusieurs ouvrages, notamment « Stanley Cavell, le cinéma et le scepticisme » (PUF, 2011).
– Matteo MESCHIARI, professeur associé à l’Université de Palerme depuis 2015, où il enseigne la géographie et l’anthropologie de la communication. Ancien chercheur en patrimoine démo-ethno-anthropologique, il a enseigné l’anthropologie culturelle et l’anthropologie du paysage. Il a également enseigné en France dans les universités de Lyon, Avignon et Lille.

4 DÉCEMBRE
LA LUMIÈRE À L’HEURE ANTHROPOCÈNE
La lumière, naturelle et artificielle, est indispensable à l’humanité. Elle est tout autant objet de recherche que de rêverie. La bioluminescence, c’est-à-dire l’émission de lumière par des organismes vivants, est-elle une piste d’avenir ? Et comment les artistes s’en saisissent-ils à l’heure de la ludification généralisée des villes ?
Intervenants :
– David AMANS est physicien, enseignant-chercheur au laboratoire l’Institut Lumière Matière, en co-tutelle CNRS et Université Claude Bernard Lyon 1.
– Anna-Eva BERGE : artiste plasticienne, dissimulée derrière l’acronyme A.I.L.O (Atelier d’Immersion Lumineuse et Obscure), expérimente les processus d’interaction entre lumière et obscurité, palpable et impalpable, réalité et reflet, pour créer des volumes, des installations ou des sculptures.

11 DÉCEMBRE
VERS UNE PROSPECTIVE ANTHROPOCÈNE
Afin de relever les enjeux du monde urbain anthropocène, quels sont les dispositifs de réflexion prospective et stratégique que l’État et les collectivités puissent mettre en oeuvre ?
Intervenants :
– Stéphane CORDOBES : chercheur et enseignant en prospective territoriale et urbaine, il est conseiller « recherche et prospective » au Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET). Il interroge, en particulier, l’expérience prospective et la façon dont cette pratique pourrait contribuer à relever les enjeux du monde urbain anthropocène.
– Christophe VANDEPOORTAELE, est Directeur Général Adjoint des services du Grand Annecy (démarche en cours : « Imagine le Grand Annecy en 2050 »).

18 DÉCEMBRE
TEMPS GÉOLOGIQUE ET TEMPS HISTORIQUE
Les différentes évolutions dépendent de la durée de la période considérée. Différentes échelles de temps sont étudiées : le siècle, le millénaire, le million d’années etc. Par exemple, comment les variations climatiques s’apprécient-elles à ces différentes échelles ? Quelles en sont les causes et les conséquences ?
Intervenants :
– Pierre CORNU est historien, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Lumière Lyon 2 et membre du Laboratoire d’Etudes Rurales. Ses recherches développent une approche historique de la question de la domestication du vivant et de son effet retour sur l’ordre social, politique et symbolique.
– Pierre THOMAS est géologue, professeur à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Son laboratoire de référence est le Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planète, Environnement. Outre la planétologie, il enseigne aussi l’histoire de la Terre et des climats, l’origine de la vie… Son implication dans la diffusion des connaissances auprès du grand public et dans la formation initiale et continue des enseignants de lycée est reconnue.

Les vidéos des conférences de la Confluence des Savoirs

LLes vidéos des conférences de la Confluence des Savoirs

Pour conduire le citoyen à se familiariser avec des notions imbriquées d’art et de science, onze partenaires publics et indépendants (musée des Confluences, ENS de Lyon et Association de la Confluence des Savoirs, constituée par neuf fondations lyonnaises œuvrant dans les domaines scientifique, éducatif ou culturel), organisent, depuis 2002, un cycle de conférences qui associent, sur un sujet de société des intervenants de renommée nationale et internationale, l’un scientifique, l’autre artiste.

Ces conférences, en croisant les visions de la science et de l’art, veulent élargir le dialogue qui naît de la confluence des savoirs.

Les conférences de la Confluence des Savoirs sont enregistrées, puis scindées en vidéos de 15 à 20 minutes de façon à être plus agréables à regarder. Quelques conférences sont également disponibles en podcast.

Informations sur ces conférences sur www.confluence-des-savoirs.fr/

Les vidéos les plus récentes :

  • Assurer la sécurité alimentaire mondiale : quel rôle pour la France ? (Sylvie Brunel et Marie Perrier (musée des Confluences)
  • la musique baroque et le sacre de Louis XIV (Thomas Leconte et Sébastien Daucé (chef d’orchestre)
  • Les pauvres vont-ils révolutionner le 21ème siècle ? (Gilles Dufrénot et Jean-Félix Hurbin et la compagnie Croquemiscène (théâtre))
  • Anti matière ou comment photographier l’invisible (Michael Doser et Linda Nagler (photographe)
  • Innovations sociales : Expérimentations territoriales zéro chômage de longue durée (Louis Gallois et Romain Weber et Khwezi Strydom (street-art) )
  • Du sang à la une : Justice, crime, médias et opinion publique de 1800 à nos jours (Michel Pierre et Anna Kupfer (cantatrice)
  • Deux utopies concrètes pour penser autrement l’économie, l’écologie, la société (David Vallat et Jérémy Gobé (plasticien)
  • Combattre l’indifférence contre la misère à Madagascar (Pedro Opeka et des chants et danses de Madagacar)
  • Hugo Pratt (Equipe qui a conçu l’exposition du musée des Confluences)
  • La géostratégie internationale de l’eau (Erik Orsenna et Camille Moirenc (photographe)
  • Les poisons de l’esprit (Patrick Lemoine en résonnance avec l’exposition « Venenum, un monde empoisonné » du musée des Confluences)
  • L’art, la domination, la magie et le sacré (Bernard Lahire et Nicolas Krief (photographe)
  • Un cerveau nommé désir : amour, sexe et neurosciences (Serge Stoléru et un court métrage créé sur ce thème par Charles Menut étudiant en master de l’Université Lumière)
  • Changer l’école c’est possible (Jérôme Saltet et Jérémie Liron (peintre et écrivain))
  • La plus petite autonomie soi-elle (Pascal Jacob et Paméla Bouthillier (danseuse))
  • La lumière : recherches et réalisations sur sa perception biologique, émotionnelle et artistique (Christophe Marty et Thomas Pachoud (créateur de spectacles lumière))
  • La société hyperindustrielle et ses territoires (Pierre Veltz et « Il sera une fois » (théâtre))
  • La goutte d’eau : dialogues scientifiques et artistiques sur un même objet de recherche (Elise Contraires, Matthieu Guibert et L Sanchez (Créatrice de vidéos)
  • Innovation et société : menaces et perspectives des technologies numériques (David Encaoua et la compagnie Cassandre (Théâtre)
  • Origines de la violence et de la guerre (Marylène Patou Mathis et troupe de théâtre)
  • Les grandes leçons de l’infiniment petit (Etienne Klein et des étudiants de l’ENS)
  • Le cerveau de cristal (Denis Le Bihan et Damien Pousset (GRAME, création musicale))
  • Le vote dans les 36 553 communes françaises : anthropologie, sociologie ou économie ?  (Hervé Le Bras et la compagnie « Il sera une fois (théâtre))
  • Mondialisation et infection : le cas du VIH/SIDA (Françoise Barré Sinoussi et Steeve Iunker (photographe))