FForum santé innovation Partenariats public/privé, coopérations universités /industries, politiques/scientifiques, incubations des start-ups, développement des biotechs, stratégies de croissance des grands groupes pharmaceutiques : la culture et l’écosystème de l’innovation en France ont-ils appris de la crise du Covid-19 ?La crise pandémique « oblige » à prospecter de nouveaux territoires d’innovation, scientifiques bien sûr, mais aussi sociaux, entrepreneuriaux, de proximité.Pour répondre à ces enjeux majeurs de la santé, connectez vous le 27 avril prochain et suivez en live le Forum Santé Innovation à Lyon.Organisé par : La Tribune>> Le programme :Région : sur tous les frontsInnovation : qu’apprend-on de la crise du Covid-19 ?L’exemple de la cancérologie : un avant et un après Covid-19 ?Entretien avec Pascal BonifaceRecherche et industrie : la France est-elle toujours un pays qui compte ?Dialogue avec Jean-François DelfraissyGafam, les jeux sont-ils faits ?E-santé : de belles promesses et de grandes questionsEnvironnement : le nouveau défi majeurKeynote de Prosper TeboulPrévoir : jusqu’où ?Maladies psychiques : mal aimées, mal traitées, et pourtant elles font malSégur un an après : qu’est-ce qui (n’)a (pas) changé ?
CCancérologie. Nouvelle édition du Pop’Sciences Mag n°3 Deux ans après sa première parution, en écho à la tenue du Forum du cancéropôle CLARA (29 mars- 2 avril 2021), l’Université de Lyon réédite le 3e numéro de Pop’Sciences Mag, dédié aux innovations en cancérologie.Avec 382 000 nouveaux cas, 157 000 décès en France, le cancer affichait encore en 2018 une dure réalité que les chercheurs s’appliquent à déjouer en innovant. Au travers de ce magazine, le CLARA et Pop’Sciences, s’engagent dans la diffusion et l’ouverture du monde de la recherche au grand public pour une mobilisation éclairée.Sommaire :> LES DÉFIS DE L’IMMUNOTHÉRAPIE> RADIOTHÉRAPIE. 130 ANS D’INNOVATION> MIEUX VIVRE AVEC LE CANCER. L’APPORT DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES> VIK-E. UN ROBOT DE TÉLÉPRÉSENCE POUR LES ENFANTS A L’HÔPITAL> L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE BOULEVERSE LE DIAGNOSTIC EN CANCÉROLOGIE
DDe la variole à la Covid, les vaccins : entre peurs, espoirs et raison | Un dossier Pop’Sciences De la paillasse au blister, comment concevoir un vaccin ? Peut-on en garantir la sécurité ? Que nous réservent les vaccins du futur ? Comment s’inscrivent les vaccins contre la Covid dans l’histoire vaccinale ? Voici quelques-unes des questions abordées dans notre dossier sur les vaccins, mêlant articles, interviews et podcasts.Près de 200 lancés dans la compétition en 2020, ils n’étaient plus qu’une vingtaine de candidats sur la ligne d’arrivée en février dernier. Eux, ce sont les vaccins contre la Covid. Tant attendus, tant espérés pour nous permettre de reprendre le cours d’une vie normale. Et en moins d’un an, inédite, la prouesse est là : plusieurs vaccins, arrivés sur le marché mondial, nous ont permis d’envisager une stratégie vaccinale à l’échelle nationale. Mais cette success story ne va pas sans heurt, peur ou déboires.Les premiers vaccins mis au point contre la Covid sont dits à ARN messager, une technologie encore jamais expérimentée sur l’Homme, mais déclarée efficace pour protéger nos aînés. Le doute est jeté : cette rapidité de mise au point, suspecte, s’est-elle faite au détriment de notre sécurité ? Ces vaccins sont-ils la réponse idoine alors que les variants du coronavirus, responsables de plusieurs formes de Covid, semblent défier les scientifiques par leur vitesse de mutation ? La vaccination peut-elle mettre un terme à l’épidémie ? Et quand ? Etc. Face à ces interrogations, notre propos se doit d’être humble, car force est de constater que notre expérience aujourd’hui est celle de la science en marche.L’objectif de ce dossier, est d’apporter un éclairage sur les vaccins, à travers ce que nous en disent les sciences. Le plus objectif possible. Son intention : fournir des clefs de compréhension pour que chacun d’entre nous puisse se forger sa propre opinion sur ce thème, et tout particulièrement sur le sujet si délicat de la vaccination contre la Covid-19.Un dossier en cours de réalisation…. co-rédigé par : Caroline Depecker, journaliste scientifique – Pôle éditorial Pop’Sciences et 4 étudiantes du Master Information et Médiation Scientifique et Technique (IMST) de l’Université Claude Bernard Lyon 1 : Clémence Lascombes, Maëlys Liseron-Monfils, Sylvia Pampani et Jocelyne Robin (projet tuteuré par Pop’Sciences – Patricia Lamy – Responsable éditoriale).Publication prévue : début juin 2021 ©Daniel Schludi sur UnsplashLes thématiques qui seront abordées :Vaccins : mode d’emploi Un vaccin, une solution à construire pour combattre un pathogène. De la paillasse au blister, la mise au point d’un vaccin implique de nombreux acteurs et nécessite plusieurs années de recherche et de développement. Vaccinologue, un nouveau métier ?Les originalités apportées par la Covid Moins d’une année pour mettre au point un vaccin : comment expliquer cette rapidité inédite ? Faisons le point sur les vaccins à ARN messager.La problématique des variants du SARS-CoV-2La mutation génétique des pathogènes, un processus naturel. Les vaccins peuvent-ils s’adapter à la vitesse de propagation des variants et à leur évolution ?Les vaccins : une solution miracle, ou pas, pour éradiquer une maladieDes exemples existent dans le passé, mais pour la Covid, il va falloir attendre. Les vaccins du futur.La méfiance vaccinaleL’histoire de la vaccination est indissociable des mouvements qui se sont érigés contre elle. Méfiance vaccinale et réseaux sociaux : entre source d’informations et diffusion des croyances.—————————————————————PPour aller plus loinVaccination, covid et société :L’hésitation vaccinale, comment en débattre à l’école ? Sciences pour tous, Université Claude Bernard Lyon 1, 14-01-2021Fake news : pourquoi la communication scientifique doit évoluer, article Pop’Sciences, Cléo Schweyer, 14-05-2020 Covid et santé :Avec la Covid-19, on met enfin le nez sur la perte de l’odorat, CNRS Le Journal, 4-03-2021Covid-19 et cerveau : oui, le virus peut infecter les neurones, Cortex Mag, 28-01-2021[Regards sur…] Covid : quelles conséquences sur notre santé ? Présentation d’une recherche en cours, Regards sur…, Université Lumière Lyon 2, 4-06-2020
UUne seule santé, en pratique ? En tant que crise, la COVID-19 a éclairé comme rarement les défis à venir qui nous obligent à repenser les liens entre notre santé, celle des autres espèces vivantes et les fonctionnements des écosystèmes. Penser globalement la santé du vivant amène à reconsidérer nos systèmes de prévention, de soin et de santé, nos économies (notamment agricoles), notre rapport à l’environnement et aux milieux, mais aussi l’action publique et ses frontières.Cette conférence, accessible en ligne, rassemblera experts et décideurs autour des enjeux et des actions à enclencher pour faire d’une seule santé une réalité opérationnelle.Co-organisé par : VetAgro Sup, France Nature Environnement, Fédération des Syndicats Vétérinaires de France, Humanité et Biodiversité, Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité et Association Santé Environnement France.> Retrouvez le programme de la journée ici :Une seule santé
LLa mécanique du cœur : quand la valve mitrale déraille Le cœur : il s’emballe, se serre ou chavire. Et parfois, il tombe en panne« Boum-boum. Boum-boum ». Il est certainement l’organe le plus symbolique du corps humain : imprimé sur les cartes de Saint-Valentin, dessiné avec les doigts pour dire son amour à sa moitié derrière une vitre ou même, gravé au compas sur une table de classe, la réalité biologique du cœur est pourtant un peu moins tendre.À peine plus grand que la taille d’un poing fermé, il structure une anatomie extrêmement complexe. Parmi les nombreux éléments qui le compose : la valve mitrale qui impose un sens unique à la circulation sanguine et peut se trouver endommagée avec le temps et conduire à une dégradation progressive de la fonction cardiaque.Daniel Grinberg est chirurgien cardiaque à l’hôpital Louis Pradel de Bron (HCL), et a récemment soutenu une thèse à l’INSA Lyon. En collaboration avec le laboratoires LGEF1, l’hôpital Mount Sinaï à New York, et son équipe hospitalière au CHU de Lyon, il travaille à l’élaboration d’un outil d’aide au chirurgien pour faciliter les chirurgies valvulaires mitrales et les rendre plus efficaces.Immersion au cœur de la machine. […]>> Lire l’article sur :INSA Lyon – Recherche
BBiologie et maladies infectieuses Le musée de sciences biologiques Dr Mérieux est dédié à la biologie, et à la lutte contre les maladies infectieuses. Il raconte comment les femmes et les hommes ont appris à connaitre les microbes, et à lutter contre les maladies que ces micro-organismes peuvent occasionner, par le diagnostic, la vaccination et les thérapies.Ce musée raconte l’aventure des Mérieux, une famille de scientifiques pionniers tournés vers la santé publique mondiale, dont l’histoire a commencé à Lyon en 1897, puis s’est poursuivie à Marcy l’Etoile en 1917, un petit village de l’Ouest lyonnais devenu aujourd’hui un pôle majeur dans la lutte contre les maladies infectieuses.Ancré dans le monde d’aujourd’hui et tourné vers le futur, le musée présente les grands enjeux de santé mondiaux. Il veut sensibiliser tous les publics, et particulièrement les jeunes pour qu’ils deviennent acteurs de leur santé, en comprenant mieux les microbes et ainsi mieux lutter contre les maladies infectieuses.Le musée de sciences biologiques Dr Mérieux s’inscrit résolument dans l’actualité scientifique et médicale en proposant en concertation avec le conseil scientifique du musée des expositions temporaires, des animations et conférences sur les grands enjeux actuels de santé publique.Les conférences proposées, en live ou en présentiel tout au long de l’année, sont enregistrées et disponibles sur la chaîne Youtube du musée.Thématiques abordées : pandémies, zoonoses, coronoviroses, Covid-19, maladies émergentes…>> Voir ou revoir les conférences :Musée de sciences biologiques Exemple de vidéo : Les pandémies
LL’hésitation vaccinale, comment en débattre à l’école ? La campagne de vaccination débutée en France en décembre dernier n’a pas manqué d’entraîner de vives réactions. Espoirs de sortie de crise, interrogations sur la stratégie vaccinale mais aussi doutes vis-à-vis d’un vaccin produit en un temps record font l’objet depuis quelques mois de nombreuses prises de position.Positions bien souvent polarisées entre pro et anti-vaccins. Mais alors que moins d’un français sur deux envisage actuellement de se faire vacciner contre la Covid-19, le débat ne peut se réduire à renvoyer ces deux antagonistes dos-à-dos.Comment alors, dans un contexte « d’urgence sanitaire », organiser des espaces de débat autour de la vaccination pour en comprendre les enjeux, donner une information juste et permettre à chacun de peser le pour et le contre pour se positionner ? C’est l’objet des recherches d’Olivier Morin et Baptiste Baylac-Paouly, chercheurs au laboratoire Sciences, Société, Historicité, Éducation et Pratiques (S2HEP), qui s’intéressent à ces questions dites « socialement vives » (QSV).Tandis que les relais traditionnels de l’information sanitaire disparaissent progressivement, et que l’hésitation vaccinale révèle une crise de confiance dans le système de santé français, ces deux chercheurs parient sur un autre terrain : l’école.>>> Lire l’article sur :Sciences pour tous
LLes territoires au temps de la pandémie du Covid-19 Limitations de mobilités, confinement et isolement, instauration de distances de sécurité, distanciation sociale, mesures sanitaires, inégalités spatiales et sociales, exode urbain vers les campagnes, rôle de l’alimentation et des systèmes alimentaires, etc. Ces questions seront mises en débat et analysées lors de ce workshop selon le point de vue de différentes disciplines des sciences.L’idée est de tenter de mesurer les impacts spatiaux et territoriaux de la crise du Covid-19 et d’en tirer les enseignements pour commencer à penser les nouveaux mondes à venir.Organisé par : Lise Bourdeau-Lepage, Université de Lyon, CNRS, Université Jean Moulin Lyon 3André Torre, Université Paris Saclay, INRAE, AgroparistechEn savoir plus :WorkshopPPour aller plus loin>> Consulter les publications sur la Covid-19
RRadiothérapies. Toute une histoire ! 17 décembre 2020Technique plus que centenaire, en constante progression, parfaitement intégrée dans les stratégies thérapeutiques multidisciplinaires, la radiothérapie reste l’un des éléments les plus efficaces de la lutte contre le cancer. Retour sur 130 ans d’histoire.Sources bibliographiquesBordry M., Boudia S. (1998), Les rayons de la vie, Ed. Institut Curie, Paris.Foray N. (2012), Claudius Regaud (1870–1940) : relecture des archives d’un pionnier de la radiobiologie et de la radiothérapie. Cancer/Radiothérapie, 16, 315–321.Holsti Lars R. (2009), Development Of Clinical Radiotherapy Since 1896, Acta Oncologica, 34:8, 995-1003.Lenz, M. (1973), The early workers in clinical radiotherapy of cancer at the Radium Institute of the Curie Foundation. Cancer, 32: 519-523.Pour aller plus loin, découvrez l’article du Pop’Sciences Mag :Radiothérapie : 130 ans d’innovation
IIRM-LINAC. La radiothérapie gagne en précision et en efficacité Un IRM-LINAC vient juste d’être installé aux Hospices civils de Lyon (HCL), dans le service du Professeur Olivier Chapet. Cette nouvelle instrumentation combine simultanément un accélérateur – et donc l’émission d’un rayonnement pour le traitement des tumeurs – et un IRM assurant l’acquisition rapide et concomitante d’images de très grande qualité, équivalente à celles obtenues en radiologie.16 décembre 2020Jusqu’à présent on se basait principalement sur l’imagerie scanner pour le suivi des tumeurs, une modalité d’imagerie extrêmement performante pour mettre en valeur les éléments lourds (structure osseuse).L’IRM détecte quant à lui certains éléments légers comme l’hydrogène, présent dans l’eau et les tissus biologiques. Il est, en ce sens, beaucoup plus sensible pour étudier les tissus mous et offre ainsi de nouvelles perspectives.Délicate livraison de l’IRM LINAC aux HCL / ©Société Julien RAMBAUDDès lors, les avantages de cette technologie IRM-LINAC sont multiples :Intégration en temps réel d’images de haute qualité permettant la visualisation précise des tumeurs, pour un suivi plus rigoureux des zones à irradier pendant le traitementVisualisation d’organes et de tumeurs peu visibles au scannerAdaptation du traitement à chaque séance en fonction de la position et de la forme de la tumeur, de la réponse au traitement et des tissus sains avoisinantsDe nouveaux projets de recherche innovants et multidisciplinaires peuvent alors se développer. Ils permettent de créer de futurs outils informatiques faisant appel à l’intelligence artificielle pour une analyse plus rapide des images IRM. D’autres projets permettront d’intégrer des données de radiobiologie dans l’adaptation du traitement, ou encore d’accroître la visibilité de la tumeur par différents moyens de contrastes.Autant de perspectives positives, qui confirment la place prépondérante qu’occupe la radiothérapie dans les traitements de lutte contre le cancer.Pour aller plus loin, découvrez l’article du Pop’Sciences Mag :Radiothérapie : 130 ans d’innovation