Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences.

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Rencontre : corps réparé, corps modifié

RRencontre : corps réparé, corps modifié

Les rendez-vous des bibliothèques municipales de Lyon – BML !
Entre réparation et régénération, les avancées scientifiques laissent présager des évolutions médicales impressionnantes dans un futur plus ou moins proche.

Quel corps voudrons-nous demain ?
Quelles transformations serons-nous prêts à accepter pour être en meilleure santé ?
Ces modifications relèveront-elles du strict domaine médical ou bien intègreront-elles l’envie personnelle et le choix individuel ?
Quel impact peuvent-elles avoir sur nous-mêmes, et sur les autres ?
Entre éclairage historique et innovation, entre réflexion scientifique et éthique, venez en débattre avec une équipe scientifique pluridisciplinaire.

La rencontre sera introduite par la nouvelle Faut-il réveiller les endormis ? lue par son auteur, Jean-Baptiste Cabaud.

Avec la participation de :

>> Cet événement est organisé en partenariat avec le CNRS.

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Les Intergalactiques | Festival de science-fiction

LLes Intergalactiques | Festival de science-fiction

Les Intergalactiques, festival culturel lyonnais, font se croiser les perspectives de la science-fiction, des sciences, des sciences humaines et de la culture populaire plus généralement.

Nos rencontres mixent questions sociétales et pop culture en les interrogeant sous trois modalités : mise en images, mise en récits, mise en discussions.

La 12e édition des Intergalactiques se déroulera au sein de ses principaux lieux partenaires et sa thématique sera “Du Pain et des Jeux” qui traitera du sport, de la compétition et du divertissement de masse en science-fiction.

>> Le programme :

  • Jeudi 7 mars :
    Notre affiche par Thimothée Mathelin et le Festival Off
  • Jeudi 14 mars : Programmation Cinéma,
    Compétition Courts Métrages et Jury
  • Jeudi 21 mars :
    Les invité·e·s et intervenant·e·s de cette 12 édition,
    Expo Weekend et la Programmation Jeune Public
  • Jeudi 28 mars :
    Toute la programmation Tables Rondes, Pôle Jeux de Rôle,
    Microédition, Lectures Musicales, Réalité Virtuelle….

Toutes les adresses des lieux du festival et leurs tarifs sont indiqués sous chacune des pages présentant la programmation.

>> Les heures d’ouverture :

  • Vendredi | 18h – 23h
  • Samedi | 10h – 23h30.
  • Dimanche |10h – 22h.

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :

Les intergalactiques

©Les Intergalactiques 2024

Les Intergalactiques | Édition 2023

LLes Intergalactiques | Édition 2023

La science-fiction, observatoire de notre rapport aux sciences… et au progrès.

Libido sciendi, ou le “désir de connaître” : cette formule nous a paru suffisamment évocatrice pour exprimer ce que nous, lecteur·ice·s, auteur·ice·s, spectacteur·ice·s… cherchons et continuons de chercher dans la science-fiction : curiosité, émerveillement, prospective.

Science et fiction : l’association ne saurait être plus explicite et ce genre a toujours témoigné de son appétence à évoluer sur les frontières entre l’imaginaire et le réel, entre les champs scientifique et littéraire.

Par sa capacité à imaginer des sociétés autres, il intègre aussi un troisième élément à l’équation : l’utopie. Car depuis ses origines avec Utopia de Thomas More jusqu’au cycle romanesque pétri d’histoire qu’est Terra Ignota de Ada Palmer, la science-fiction, dans son rapport privilégié aux savoirs scientifiques, est tout autant imprégnée de sciences humaines que de sciences de la nature.

Aussi, réfléchir à la science par le biais de la dite SF n’implique pas seulement de la considérer comme la somme des savoirs validés par un consensus scientifique à un moment donné de son évolution, et à partir de laquelle on produirait des histoires futuristes forcément plus crédibles, plus “scientifiques”.

Comme toute construction humaine, la science avec toutes ses spécificités et ses ramifications (de méthode, de langue…) fait partie intégrante de l’histoire des sociétés. Elle engage des manières de produire les connaissances, la façon dont elles se diffusent, se transmettent ; elle implique aussi des institutions : scolaires, universitaires, culturelles… Penser les sciences, c’est ainsi prendre en compte les conditions de la recherche et du progrès scientifique.

Précisément parce qu’elle ne fonde pas sa réflexion uniquement sur l’idée même de science, mais sur les conséquences de ses applications sur l’humanité, le corps social, l’environnement et le futur, la science-fiction est un excellent observatoire de tous ces aspects.

Et “le” savant, figure d’autorité ou de génie, solitaire et inspiré, devient ici une figure totémique, dont on peut s’employer à détricoter les mythologies et les représentations, du savant fou de L’île du Docteur Moreau aux avatars plus attachants comme le “Doc” de Retour vers le futur, ou plus réalistes comme Ellie Arroway dans le film Contact.

En miroir, la création du savant, son invention et son objet de recherche, conséquences de choix scientifiques, sont non seulement des thèmes, mais peuvent être personnifiés dans la fiction, et devenir ainsi des sujets. Les lecteur·ice·s du Frankenstein de Mary Shelley et Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes en auront fait l’inoubliable expérience.

Parce qu’elle interroge la question des fins tout autant que celle des moyens, la science-fiction pousse enfin les auteur·ice·s, tout comme leurs personnages, à des questionnements éthiques et politiques, et incite les savant·e·s à sortir de leur supposée neutralité pour prendre position et s’engager.

Sans idéaliser un rapport objectiviste et positiviste au savoir, vidé de tout sens et de contenu politique, sans non plus prêter le flanc à des discours “antiscience” aux contours troubles et dangereux, la science-fiction peut-elle nous aider à penser un rapport aux sciences, à leurs applications techniques, décorrélé de la course au progrès capitaliste et de ses démences technophiles ; d’une relation prédatrice et extractiviste à la nature et au vivant ; du solutionnisme technologique ?

Voici les questions et les réflexions que nous souhaitons soumettre aux débats et aux discussions de nos invité·e·s comme du public de cette 11e édition des Intergalactiques.

Dans un contexte de crise écologique, politique, économique, où tout semble craquer de toute part, il nous paraît important de nous emparer de ces questions qui ont trait à ce que nous identifions comme des futurs désirables, et aux moyens d’y parvenir.

Par Anne Canoville et Raphaël Colson

>> Consultez la programmation :

Les Intergalactiques 2023

©Les Intergalactiques

Ciné-club : Robocop

CCiné-club : Robocop

En partenariat avec le CNRS, l’Aquarium Ciné Café propose un cycle de rendez-vous associant projections de films et rencontres avec des scientifiques.

Ce Ciné-Club nous invite à réfléchir à nos envies, fantasmes, craintes etc. autour des progrès liés à la médecine régénérative et réparatrice, avec la projection du film culte de Paul Verhoeven Robocop (1987).

La projection sera suivie d’un échange avec :

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[Regards sur…] Cinéma et crise sanitaire : diffusion, production et représentation des épidémies

[[Regards sur…] Cinéma et crise sanitaire : diffusion, production et représentation des épidémies

Pendant toute la durée du confinement, l’industrie cinématographique a connu des bouleversements majeurs : alors que les cinémas étaient fermés et les plateaux de tournage à l’arrêt, les plateformes de diffusion de films et de séries ont largement diversifié leur offre, témoignant de notre besoin impérieux de fiction !

La crise sanitaire n’a pas seulement modifié les formes de consommation et la production des films, les épidémies ont également fortement nourri l’inspiration des scénaristes et réalisateurs, s’appuyant sur les crises sanitaires passées ou bien redoutées par la communauté scientifique.

Martin Barnier, professeur en études cinématographiques à l’Université Lumière Lyon 2 (laboratoire Passages XX-XXI), nous livre son analyse sur ces bouleversements  et sur les représentations des épidémies à travers l’histoire du cinéma.

 

Conférences : la science décrypte films et musiques

CConférences : la science décrypte films et musiques

Le confinement est une période propice à la découverte de films ou à l’écoute de musique. Le musée des Confluences propose le visionnage de deux conférences sur ces thèmes, plébiscitées par le public : l’une pour repérer les aberrations scientifiques des grands films de science-fiction, la seconde pour comprendre le bien-être procuré par l’écoute de notre album préféré.

« La science au cinéma, ou comment repérer les aberrations dans les films » – 56 min
Conférence du 16 janvier 2018 en partenariat avec le CALA (Club d’Astronomie de Lyon Ampère). Animée par Arnaud Vericel, doctorant au Centre de Recherche en Astrophysique de Lyon.

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« Le pouvoir insoupçonné de la musique sur notre cerveau » – 1h40
Conférence du 3 avril 2019 en partenariat avec le CNRS animée par Barbara Tillmann, chercheuse au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, médaillée du CNRS et Valentin Guichard, pianiste.

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Les Intergalactiques | Festival de science-fiction de Lyon

LLes Intergalactiques | Festival de science-fiction de Lyon

CHUTE ET APOLCALYPSE

Cinéma, littérature & Sciences

« …Quand on évoque un futur dystopique, l’utopie n’est jamais bien loin, et les récits de science-fiction, loin d’être des odes à la fatalité, ont la vertu de nous encourager à réfléchir, à agir et pourquoi pas, à transformer un monde en devenir. »

Par Anne Cannoville, Responsable littéraire du festival er Raphaël Colson, essayiste et directeur artistique 2019

Projections-débat, cinéma, expositions, rencontres, ateliers, tables rondes….Découvrez la programmation des Intergalactiques où « […] la science-fiction devient un vaste champ d’étude au sein duquel nous nous interrogeons sur l’humanité, sa civilisation et son devenir. […] »

Les Intergalactiques

Intergalactiques 2019

 

Astronomie entre rêve et calcul

AAstronomie entre rêve et calcul

L’objectif de l’exposition est d’explorer la manière dont l’évolution des sciences fonde une vision du monde et modèle l’imaginaire d’une société.

L’astronomie est exemplaire à cet égard, car elle combine la technicité des recherches et la possibilité d’une observation des phénomènes célestes par chacun à l’œil nu, suscitant la fascination d’un public qui rêve aux mondes lointains, à la possibilité que la vie s’y soit développée et aux origines de notre univers.

Le principe qui a guidé l’élaboration de l’exposition est la confrontation de sources multiples pour appréhender la construction des imaginaires par la culture scientifique. Nous présentons donc non seulement les textes scientifiques et les instruments astronomiques, mais aussi la diversité des modalités par lesquelles la société se saisit des enjeux de l’actualité des sciences : dans le discours sérieux de la presse de vulgarisation, mais aussi sous l’angle du rire, à travers les caricatures parues dans les quotidiens, les publicités, la musique…

Un accent particulier a été porté sur l’importance de la fiction, qui fonctionne comme un outil privilégié pour diffuser des imaginaires scientifiques, qu’il s’agisse de romans d’aventures scientifiques sur le modèle de Jules Verne, de fantaisies satiriques, de fascicules pour la jeunesse (comme Les Grandes aventures du boy-scout dans les planètes), de romans populaires parus en feuilleton dans la presse, de pulps américains de science-fiction ou du premier cinéma (l’exposition présente entre autres une sélection de courts-métrages de Méliès).

L’investissement imaginaire des sciences se cristallise autour de phénomènes spectaculaires comme le passage des comètes, et explore plusieurs thèmes privilégiés : la lune, la planète Mars (avec le débat autour de l’existence de canaux à sa surface), les voyages interplanétaires, les extraterrestres…

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Inauguration prévue le 23 janvier 2018 à 18h

Manifestation organisée dans le cadre de l’ANR Anticipation par Claire Barel-Moisan, Hugues Chabot, Christèle Couleau, Isabelle Vauglin.