CComment enseigner les sciences autrement ? L’année scolaire 2023-2024 sera l’Année de la physique ! La prochaine année scolaire sera dédiée à la physique. À cette occasion différents organismes mettent en place des conférences, le CNRS nous propose de retrouver tous le programme sur le territoire et en ligne.A Lyon et pour célébrer les 20 ans du site CultureSciences Physique et conjointement avec les enseignants du Département de physique de l’ENS de Lyon, sont heureux de recevoir Julien Bobroff, Professeur à l’Université Paris-Saclay, chercheur au Laboratoire de physique des solides et co-fondateur de « La Physique Autrement« , pour une conférence le jeudi 7 décembre 2023 à l’ENS de Lyon.L’intervention sera diffusée en direct et enregistrée pour une rediffusion sur CultureSciences Physique.©logo CNRS année de la physiqueDepuis dix ans, au sein de l’équipe « La Physique Autrement », il collabore avec des designers pour développer de nouvelles façons d’enseigner la physique. Ils ont créé : des TPs frugaux et ouverts, des enseignements 100% smartphone, des fictions immersives, un enseignement en forêt, et même des défis olympiques (mais pas sportifs). Chaque fois, ils cherchent à encourager l’engagement des étudiants, le travail en groupe, la créativité, pour finalement tenter de changer leur vision des sciences. Enfin, il travaille à l’essaimage de ces pratiques, en créant des outils à disposition de tous. Venez découvrir ces nouvelles façons d’enseigner, leurs forces, leurs faiblesses, et, pourquoi pas, les dupliquer vous-mêmes !Pour en savoir plus :ENS ©Cyril Fresillon
IIce Memory | Spectacle de danse Force énigmatique de la nature, la glace, somptueuse et mystérieuse, garde en son fond les mémoires de la vie. Dans son silence et sa beauté, elle se métamorphose en cristaux de formes diverses et variées, invitant à la poésie et à la créativité. Élément essentiel à la vie des hommes, elle est pourtant menacée et au fil du temps disparait. Le spectacle est un éloge et un hommage à la glace.Dans un duo de danse hip hop, les interprètes nous emmènent par leurs mouvements fluides et tantôt saccadés à redécouvrir cette matière vitale et essentielle à l’équilibre planétaire. Par la lenteur, ils nous donnent le temps de rêver et de se questionner sur l’importance de préserver ce diamant blanc.La représentation sera suivie d’une conférence d’Emmanuel Salim, Maître de conférence à l’ISTHIA – Université de Toulouse, sur les impacts du changement climatique sur la haute montagne et sur le tourisme autour des grands glaciers alpins, et co-Président du Collectif Perce-Neige et éditeur associé à la Revue de Géographie Alpine.DistributionCompagnie AnothaïChorégraphie : Thô AnothaïInterprètes : Julie Anothaï et Ludovic PiscioneriGlaciologue : Hugo MansouxMusicien plateau : Adrien Kanter et Christian KleinerRégisseuse lumière : Catherine ChavériatCostumière – Loon Couture : Aurélie Poletti
CContes et sciences Venez découvrir en famille ou entre amis comment les contes et la science peuvent se retrouver autour d’un thème commun !Avec les conteurs et les conteuses, Annie Gallay, Anne Hengy et Thierno Diallo, les médiateurs d’ÉbulliScience, venez découvrir des spectacles de contes et des expériences scientifiques pour tous les âges, enfants et adultes.Nous vous donnons rendez-vous à 14h dans nos locaux de Vaulx-en-Velin>> Plus d’informations et inscription :Ébulliscience
ÉÉconomie circulaire et environnement | Visages de la science Diplômée en 2021 de la formation d’ingénieur agronome de VetAgro Sup, Margaux Colombin a reçu en fin d’année 2022 le prix de mémoire de fin d’études de la fondation Xavier Bernard et de l’Académie d’Agriculture de France. Grâce aux différents stages et projets menés lors de sa formation d’ingénieur, elle a notamment développé un fort intérêt autour de l’économie circulaire et l’environnement, sujet central de son mémoire de fin d’études qui porte sur l’évaluation de différents dispositifs basés sur la méthode normée « Analyse de Cycle de Vie » (ACV) pour l’affichage environnemental des produits alimentaires.Représentant un quart de l’empreinte carbone des ménages, l’agriculture et l’alimentation font partie des secteurs prioritaires pour la transition écologique et l’affichage environnemental [1]. Actuellement en cours de finalisation, suite à l’expérimentation de 2021, le dispositif d’affichage environnemental pourrait permettre d’informer les consommateurs sur les impacts environnementaux potentiels d’un produit ou d’un service. Ce dispositif serait basé sur l’ACV ou Analyse du Cycle de Vie, qui est l’outil le plus abouti en matière d’évaluation globale et multicritère des impacts environnementaux. Cette méthode normalisée de l’ACV permet de mesurer les effets quantifiables de produits ou de services sur l’environnement [2]. Un mémoire portant sur l’affichage environnemental des produits alimentairesDans le cadre d’un projet « PEPEAT (performance environnementale des produits alimentaires) » mené par l’ADEPALE, la CITPPM et le CTCPA lors de l’expérimentation nationale de 2020-2021, Margaux Colombin a réalisé son mémoire de fin d’études autour de la problématique de l’évaluation des différents dispositifs basés sur la méthode normée « Analyse de Cycle de Vie » (ACV) pour l’affichage environnemental des produits alimentaires. Grâce à la constitution de groupes de travail avec la CITPPM et l’ADEPALE et de sous-groupes composés de 14 industriels de différents secteurs (plats préparés en conserve, poissons fumés, poissons conserve, plats traiteurs frais, légumes frais en conserve et surgelés), les missions que Margaux Colombin a réalisées durant son stage de fin d‘étude consistaient à proposer et tester, sur la base de 12 produits alimentaires, des dispositifs d’affichage environnemental tout en prenant en compte les retours des entreprises impliquées. Elle a également analysé et cartographié la base publique Agribalyse 3.0 (la base de données environnementales de référence sur des produits agricoles et alimentaires) répertoriant les impacts de près de 2500 produits alimentaires afin de réaliser un plan d’actions pour les travaux d’amélioration sur 2022 au CTCPA.« Lorsque Julie Mardon, responsable de l’option Sa’innov, (spécialisation de 3e année) m’a proposé de participer à ce prix, j’ai été très motivée par ces sujets d’actualité qui me tiennent également à cœur. Cela a été une belle opportunité de porter un mémoire pluri-thématiques mais aussi un message fort dans un contexte où les enjeux climatiques devraient être sur le haut de la pile ! […] » déclare Margaux Colombin. Les résultats des travaux et les suites envisagées Le dispositif d’affichage environnemental des produits alimentaires de demain se veut robuste, transparent, opérationnel et compréhensible pour le consommateur à travers des données en arrière-plan, une méthode et un format d’affichage adaptés.Sur la base de 12 produits alimentaires, les tests réalisés lors du projet PEPEAT ont montré qu’un score unique calculé à partir du seul socle ACV (Analyse du cycle de vie) ne permettait pas de différencier des produits au sein d’une même catégorie (intra-catégorie) ni de valoriser les démarches d’éco-conception. Ce score unique est calculé à partir de la méthode ACV EF (Environmental Footprint) qui agrège en une note globale des indicateurs d’impacts environnementaux. Afin de pallier ces limites, des tests ont été couplés avec des indicateurs complémentaires de « biodiversité » et « engagement environnemental des entreprises » tout en prenant en compte des labels et certifications.De plus, l’analyse de la base publique Agribalyse 3.0 a souligné l’importance d’améliorer les données d’amont agricole (regroupant l’itinéraire de production agricole, en sortie de ferme), de recettes, de procédés de transformation et des emballages. L’ADEME et le Conseil Scientifique de l’expérimentation a capitalisé les travaux de l’ensemble des 19 projets, afin de proposer un rapport au Parlement. Cela a été le point de départ afin de proposer d’ici fin 2023 un dispositif officiel d’affichage environnemental pour les produits alimentaires.« L’ingénieur sait d’adapter à toutes les situations : cette phrase, que nous avons souvent entendue, est finalement véridique : je ne connaissais pas spécifiquement ces thématiques d’évaluation environnementale même si j’avais pu les côtoyer dans un des modules de mon cursus. Pourtant j’ai pu m’adapter sans de grandes difficultés ! La rigueur, la gestion de projet collective, la recherche documentaire et la motivation ont été la clé d’entrée pour réaliser ce travail ! » nous confie Margaux. Une reconnaissance par l’Académie d’Agriculture de FranceAlliant une multitude d’aspects (environnement, agro-alimentaires, agriculture) et d’acteurs (centres techniques, fédérations, représentants d’industries agroalimentaires etc.), ce sujet a été une belle opportunité pour notre diplômée de comprendre les enjeux autour de l’affichage environnemental.« Ce prix est une belle récompense et une vraie reconnaissance pour mon travail réalisé sur 6 mois. C’est un honneur d’avoir pu partager ce travail pour finalement être primée à l’Académie de l’Agriculture de France. » souligne Margaux Colombin.BiographieNative de la région parisienne, Margaux Colombin a intégré la formation d’ingénieur agronome sur le campus agronomique de VetAgro Sup après avoir suivie une classe préparatoire BCPST (Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre). Au travers de sa formation à VetAgro Sup, Margaux a pu découvrir le monde de l’agronomie et évoluer vers des thématiques qui lui tenaient à cœur, telle que la réduction de nos impacts environnementaux en agissant sur les secteurs agricoles et alimentaires. En dernière année, Margaux s’est spécialisée en agroalimentaire en suivant l’option Sa’innov et a choisi de réaliser ses projets autour du développement durable. Investie dans la vie associative du campus agronomique, elle a été secrétaire du BDE en 2019 et coach pompom en 2e année. Margaux poursuit son investissement au service de l’école en enseignant un cours sur l’ACV aux étudiants ingénieurs agronomes de la spécialisation Sa’innov.Vetagro sup
SSabine Fourrier, médaille d’argent du CNRS 2023 | Visages de la science Directrice de recherche au laboratoire Histoire et sources des mondes antiques1, archéologue et spécialiste de l’histoire des royaumes chypriotes.Sabine Fourrier s’intéresse aux questions de topographie urbaine et de contacts interculturels dans l’île de Chypre à l’époque des royaumes, entre le XIIe et le IVe siècle avant notre ère. Archéologue de terrain, elle a notamment dirigé les fouilles d’Amathonte entre 2004 et 2007, puis celles de Kition depuis 2008. Ses recherches ont permis de mieux comprendre l’entrelacement des identités culturelles — notamment grecques et phéniciennes — de l’île, et d’enrichir les connaissances sur l’organisation urbaine des villes et l’organisation territoriale des royaumes chypriotes. À travers les productions artisanales, céramiques ou figurines de terre cuite, ses travaux visent aussi à identifier les modes d’expressions identitaires des populations de Chypre. Sabine Fourrier a récemment coordonné le projet H2020 NETCHER2 , visant à constituer un réseau européen pour la préservation du patrimoine culturel et la lutte contre le trafic illicite des biens culturels. Depuis 2021, elle dirige également la Maison de l’Orient et de la Méditerranée Jean-Pouilloux3. >> Plus d’informations :CNRS
LLes ateliers familles d’EbulliScience Vous êtes sûrement en pleine finalisation de votre programmation des vacances de printemps. Et si vous en profitiez pour faire des sciences tout en s’amusant ?Pendant 1h30, venez en famille expérimenter, tester, essayer, manipuler nos expériences scientifiques. Nos médiatrices et médiateurs vous guideront dans vos découvertes. Chez nous, un seul mot d’ordre : Interdit de ne pas toucher !Pendant les vacances scolaires, 4 ateliers accueillent les familles :mardi 11 avril de 16h à 17h30 : https://bit.ly/40hyTmqjeudi 13 avril de 16h à 17h30 : https://bit.ly/3ZM9q4Vlundi 17 avril de 16h à 17h30 : https://bit.ly/3yHsvtfmercredi 19 avril de 16h à 17h30 : https://bit.ly/3ZM9q4V >> Pour plus d’informations :Ebulliscience >> Contact et réservation :06.58.06.48.49reservationsds@ebulliscience.com
SSamedi de la Découverte Qu’est-ce que la science ? Que veut dire « être scientifique » ? Qu’est-ce que la démarche d’investigation ? Connaissez-vous le protocole de recherche des scientifiques ? Venez en famille et entre amis pour tester nos expériences, manipuler, expérimenter et s’amuser !1h, 2h ou 3h … Venez quand vous voulez et aussi longtemps que vous le souhaitez ! La salle de Vaulx-en-Velin d’EbulliScience est ouverte au grand public ce samedi de 14h à 17h. Les médiateurs seront là pour guider les visiteurs dans leurs découvertes.Sont également proposés 2 ateliers « défis scientifiques » à 15h et à 16h. Venez relever les défis lancés par nos médiateurs. Ces ateliers sont limités à 15 participants (enfants ou adultes). La réservation est obligatoire sur ce créneaux, pensez à réserver rapidement ! Pour réserver : prenez-vos places pour entrer dans la salle, l’option vous sera proposée à l’étape 2. >> Plus d’informations et inscription :INSCRIPTION >> Retrouvez toutes les activités EbulliScienceEbulliScience
RRencontres Montagnes et Sciences Les Rencontres Montagnes & Sciences, c’est le festival de films d’aventures scientifiques en montagne qui vous offre une bouffée d’air frais. Au programme : une sélection de films d’aventures scientifiques, choisis pour leur qualité visuelle, scientifique et récréative.Après Grenoble, Valence, Chambéry ou encore Clermont-Ferrand, la tournée régionale de Montagnes & Sciences continue, pour proposer au public lyonnais un rendez-vous unique combinant défi scientifique et aventure en montagne.Pour cette 9e édition, ce ne sont pas moins de 5 films projetés pour le grand public, ainsi que 7 métrages pour les plus jeunes, du CE2 à la terminale. Les projections seront suivie par des temps d’échanges avec des scientifiques locaux, des réalisateurs ou des spécialistes de certaines thématiques.> Programmation scolaireProjection Primaires CE2-CM2 : à partir de 9h30 | ANNULÉEProjection Secondaires 6e-terminale : à partir de 14h | COMPLET> Programmation grand publicTout public : à partir de 19h30>> Pour plus d’informations et billetterie :Rencontres Montagnes et Sciences
LLa Fabrique à récits – Une journée pour construire demain Dans le cadre de la remise du prix Lire pour Agir – 1re édition, la Maison de l’Environnement organise « La Fabrique à récits », samedi 28 janvier, une journée pour construire, se (re)connecter à la nature, réapprivoiser des savoirs et se projeter…Au programme, des ateliers manuels, balades sensorielles, jeux, formations aux podcasts, session de dédicaces et bien d’autres activités proposées par la Maison de l’Environnement.La journée se clôturera par une table ronde Nouveaux récits : quel rôle à jouer dans la transition de société ?, de 16h15 à 17h15, en présence des auteurs et autrices de la 1re édition du prix Lire pour Agir et ainsi que par la remise du prix et l’annonce de la 2e édition :Corinne Royer (Pleine terre) ;Jean-Luc Porquet (Le Grand procès des animaux) ;Flore Talamon (Lanceurs d’alerte).Animée par : Pauline André-Dominguez, chercheuse en écopoétique (Littérature & écologie) à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) sur le rôle de la fiction et des romans écologiques pour transformer les imaginaires et nos relations à la nature.>> Retrouvez le détail et inscriptions des activités sur :Maison de l’environnement >> Retrouvez le détail du prix Lire pour Agir 1re éditionConcours lire pour agir
LLe processus de co-création artistique Créer de l’art à l’université n’est pas un acte anodin. La parole d’enseignants-chercheurs et d’artistes ouvrent quelques pistes de réflexion à ce sujet au travers du documentaire LE PROCESSUS DE CO-CRÉATION ARTISTIQUE réalisé par Vincent Noclin.Accueillir un artiste à l’université est bien plus que la mise à disposition d’un lieu : il s’agit d’accompagner l’artiste avant, pendant et après sa résidence. Cet accompagnement redistribue les cartes du projet initial, de sa réalisation et in fine de la création artistique. De nombreuses parties prenantes internes et externes à l’institution accueillante interviennent dans la mise en place du projet : les services supports techniques (immobilier & logistique, informatique, audiovisuel & multimédias, édition, sécurité, évènementiel) mais aussi administratifs (juridiques, financier, etc), le service coordinateur (affaires culturelles & équipe d’étudiants médiateurs) et pour ce dernier, sa capacité à fédérer toutes ces énergies. Mais si le projet existe grâce au soutien politique et institutionnel, il ne saurait exister sans l’engagement individuel des femmes et des hommes ; ils sont le socle et les leviers indispensables. Ce sont elles et eux qui font le projet.L’accueil d’un artiste à l’université se pense, s’organise, se réoriente et se co-construit. Ce que les regardeurs, de l’ objet final, matériel ou immatériel, n’a pas obligatoirement conscience et ne voit pas nécessairement. Accueillir l’artiste consiste donc à lui faciliter l’accès à des espaces, mais surtout à créer du lien, à mettre en relation et travailler avec des étudiants, des enseignants, des enseignants-chercheurs, à mobiliser les différentes forces vives de l’université : politique, pédagogique, juridique, technique, administrative… Cet accueil est donc protéiforme, multitâche, spécifique et exigeant.En résidence à l’université Jean Moulin Lyon 3 durant l’année universitaire 2021-22, dans le cadre du partenariat de l’établissement à la Biennale Hors Normes – 9e édition, Catherine Ursin a investi le campus universitaire de la Manufacture des Tabacs et partagé son univers artistique, ses œuvres et performances aux étudiants, aux personnels et au grand public devenus spect(acteurs) des installations, performances et créations.Durant un an et demi, Vincent Noclin s’est immergé dans l’univers de Catherine Ursin, afin de retranscrire à travers ce documentaire le processus de co-création artistique qui s’est construit durant cette résidence à l’Université Jean Moulin Lyon 3. De son atelier à Paris à la salle d’exposition de la Manufacture des Tabacs, ce film évoque les questionnements, doutes et engagements de l’artiste qui s’est lancée dans cette aventure mouvementée avec une grande bienveillance et générosité.Le documentaire est accompagné d’un livret rédigé par le professeur Lawrence GASQUET, conçu et réalisé par Catherine URSIN qui invite à prolonger et élargir la réflexion à travers écrits, croquis, notes et photographies, CATHERINE URSIN, L’EMPRISE DES SENS : « Sans relâche, Catherine Ursin questionne le vivant. Au-delà du bien et du mal, aux prises avec la matière, l’artiste plasticienne interroge ses sensations, ses intuitions et sa raison. Les corps qu’elle façonne sont des corps souffrants, désarticulés, fragmentés, désublimés ; à la fois singuliers et universels, ils semblent s’abîmer dans la douleur, avant qu’elle puisse les réparer, les suturer, et les faire revivre. Catherine Ursin sculpte, peint, pratique l’art vidéo et la performance, et donne à voir ce qu’il y a de plus secret en nous, ce qui nous habite, ce qui nous hante, ce que nous incorporons et ce qui paradoxalement nous incorpore. »Lawrence GASQUETArticle rédigé par Vincent Noclin>> Retrouvez le documentaire ici :