L'équipe Pop'Sciences est en pause estivale et sera de retour le 19 août.Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences.

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L’engagement des scientifiques dans les luttes sociales et environnementales : quelles questions ?

LL’engagement des scientifiques dans les luttes sociales et environnementales : quelles questions ?

La Boutique des Sciences de l’Université Lumière Lyon 2 a le plaisir de vous inviter à la 2e séance de son séminaire « Faire société, faire sciences ensemble ? » : L’engagement des scientifiques dans les luttes sociales et environnementales : quelles questions ?

Médiatisés à leur insu ou volontairement, les discours scientifiques sont mobilisés dans le débat public, permettant d’apporter des arguments concrets et « objectivés » aux luttes sociales (dans le cas de la réforme des retraites par exemple) ou ajoutant un nouveau type d’activisme à des combats en cours (cas de la désobéissance civile pour la défense du climat). Du point de vue du chercheur : pourquoi engager sa parole dans ce contexte, quelles considérations éthiques amènent à rester en retrait ou au contraire à aller au devant des mobilisations ? Du côté des mouvements sociaux : est-ce que cela est un « plus » d’avoir un chercheur à ses côtés, pourquoi, dans quelles conditions ?

Intervenant.e.s :

  • Mickaël Zemmour, professeur de sciences économiques, chercheur au Laboratoire Triangle – ENS ;
  • Loïc Salmon, chercheur et membre de Scientist Rebellion ;
  • Françoise Lantheaume, référente intégrité scientifique à l’Université Lumière Lyon 2

En collaboration avec : la Fabrique des Questions Simples

Animé par : Cléa Chakraverty de The Conversation

>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :

Université Lumière Lyon 2

©Université Lumière Lyon 2

Parlez-nous de…la nuit à Beyrouth

PParlez-nous de…la nuit à Beyrouth

La bibliothèque Diderot de Lyon vous invite à sa rencontre organisée à l’occasion de la sortie de l’ouvrage :
Nuits de Beyrouth. Géographie de la fête dans une ville post-conflit, de Marie Bonte (ENS Éditions, 2024).

Beyrouth, la nuit : des lieux festifs et des scènes urbaines à l’étude

À travers Nuits de Beyrouth. Géographie des loisirs nocturnes dans une ville post-conflit, cette rencontre, animée par Antoine Laporte, propose une approche de l’urbain par les espaces et les pratiques liés à la consommation et au divertissement nocturnes. Dans son ouvrage, Marie Bonte interroge les spatialités, les sociabilités et les discours de la jeunesse qui sort à Beyrouth, ainsi que leur portée sociale et politique dans le Liban post-conflit. Elle montre comment les lieux festifs constituent des scènes urbaines qui émergent pendant la période mandataire et évoluent au rythme des mutations spatiales imposées par la guerre et la reconstruction. Les établissements étudiés sont regroupés en quartiers denses qui présentent des logiques d’émergence et de déclin rapide, et permettent aux individus qui les fréquentent de s’énoncer et de s’exposer. Ils offrent également une panoplie d’usages militants qui reflètent les revendications de la jeunesse beyrouthine confrontée à un présent agité et un futur incertain.

Les intervenants :
  • Marie Bonte | Maîtresse de conférences en géographie à l’université de Paris 8–Vincennes Saint-Denis.
  • Antoine Laporte | Maître de conférences en géographie et directeur-adjoint du département de sciences sociales à l’ENS de Lyon.

>> Pour plus d’information rendez-vous sur la page :

bibliothèque Diderot de Lyon

Démocratie : faire valoir sa voix

DDémocratie : faire valoir sa voix

À l’heure où les extrêmes sont au plus haut, ou le taux d’abstention explose, où nous avons l’impression que tous nos politiques sont les mêmes. Une sérieuse impression d’impuissance monte en nous.

Notre système démocratique est-il malade ? Quelles sont les améliorations possibles ou les solutions alternatives ?

Comme à son habitude, l’association Scène 27 organise un événement propice aux rencontres pour échanger sur un sujet de société avec notre jeu P.O.V, participer à un atelier artistique, découvrir une sélection de livre sur le sujet et écouter des « Talks » d’experts dans une ambiance décontractée et bienveillante !

Intervenants :

  • Camille Marguin, entrepreneuse et militante associative – « Combler le fossé qui se creuse entre les citoyens, notamment les plus jeunes, et la politique. »
  • Jean Baptiste Aubin, statisticien et mathématicien, maître de conférence statisticien à l’INSA Lyon et à l’Institut Camille Jordan  – « Des mathématiques pour sauver la démocratie ? »

Avec la participation de : Librairie Expérience et de l’auteur, compositeur et interprète Focalm.

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

Scène 27

Chemins de papier, cartes et images du voyage en France et ailleurs, XIXe-XXIe siècle | Exposition

CChemins de papier, cartes et images du voyage en France et ailleurs, XIXe-XXIe siècle | Exposition

Cartes et itinéraires de voyages s’exposent à la Bibliothèque Diderot de Lyon : suivez le guide !

À partir du XVIIIe et surtout au cours du XIXe siècle, les mobilités individuelles connaissent un développement considérable en Europe, caractérisé par la place croissante du tourisme. Ces pratiques viatiques s’accompagnent d’une production imprimée renouvelée, œuvre d’acteurs variés, aux objectifs complémentaires. Les cartes et les guides en particulier, instruments indissociables du voyage et de sa représentation, connaissent de nombreuses évolutions, reflets des techniques et des cultures de leur temps.

L’exposition articule objets, documents d’archives, relations de voyage et publications commerciales en une mise en scène chronologico-thématique. Celle-ci permet d’illustrer l’évolution des pratiques et des représentations associées aux mobilités depuis le début du XIXe siècle jusqu’au XXIe.

>> Les visites commentées:

  • 23 mai lors de la soirée-conférence  » Parlez-nous de… cartes et de voyages » : 17h30-19h30
  • 11 juin : 12h-13h

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

Bibliothèque DIDEROT

 

Crush. Fragments du nouveau discours amoureux

CCrush. Fragments du nouveau discours amoureux

Quand on entend pour la première fois « crush », ce petit mot qui claque, on est d’autant plus intrigué que les jeunes qui l’utilisent peinent à le définir. Est-ce un coup de foudre ? Un flirt ? Non : le crush ne ressemble à rien de ce que nous connaissons. Et pour comprendre cette nouvelle façon de dire l’amour, quoi de mieux que de donner la parole aux premières et premiers concernés ?


S’appuyant sur des entretiens avec des jeunes de 13 à 25 ans, la sociologue Christine Détrez dissèque ce phénomène contemporain. Le crush est à la fois une rêverie légère et une obsession, un sujet inépuisable de conversation et le prétexte à des enquêtes infinies sur les réseaux sociaux.

D’Yvan, « excellent narrateur de crush », à Jenny, qui y voit « la raison de se réveiller le matin », ou encore Carla, qui dénonce la « consommation des gens », ce livre brosse le portrait drôle et touchant d’une génération qui cherche à réinventer l’amour.

L’auteure, Christine Détrez, est professeur de sociologie à l’ENS de Lyon (Centre Max Weber).

Crush. Fragments du nouveau discours amoureux est paru le 20 mars 2024 aux éditions Flammarion.

>> Retrouvez le présentation de l’ouvrage sur le site :

ENS de Lyon

 

Lire l’interview de Christine Détrez sur le site de l’ENS de Lyon

 

>> Notice de l’éditeur

 

 

Épidémies, prendre soin du vivant

ÉÉpidémies, prendre soin du vivant

Alors que nous venons de traverser collectivement la pandémie de la COVID-19, quelle mémoire conservons-nous des épidémies du passé et comment nous préparer à celles à venir ?

Depuis des millénaires, les épidémies touchent les sociétés humaines mais aussi les autres espèces animales, sur tous les continents. En s’appuyant sur des collections de médecine, d’ethnographie, des spécimens d’histoire naturelle ou encore des œuvres contemporaines, l’exposition nous invite à envisager les épidémies comme un phénomène non seulement biologique mais également social, dans un monde où santé humaine, santé animale et santé environnementale sont liées.

Une exposition du musée des Confluences d’après un concept original du National Museum of Natural History, Smithsonian Institution de Washington

Plus d’informations sur le site du :

MUSÉE DES CONFLUENCES

Laïcité, discriminations, racisme – Les professionnels de l’éducation à l’épreuve

LLaïcité, discriminations, racisme – Les professionnels de l’éducation à l’épreuve

Couverture de l'ouvrageFruit d’une vaste étude menée durant près de cinq ans dans plus d’une centaine d’établissements scolaires, cet ouvrage constitue une analyse des réactions des professionnels de l’éducation aux événements du quotidien où s’expriment les tensions liées à la laïcité, aux discriminations ou au racisme.
Par la diversité tant des situations que des institutions étudiées, cette observation des logiques d’action collectives et personnelles des professionnels présente un panorama inédit des attitudes face aux embuches relevant de questions socialement vives. Elle apporte également une réponse documentée à des a priori trop souvent instrumentalisés par des discours médiatiques ou partisans.

Auteurs :

  • Françoise Lantheaume est professeure des universités émérite en sciences de l’éducation et de la formation à l’Université Lumière Lyon 2. Elle étudie l’enseignement de questions vives en histoire (religions, laïcité, fait colonial) et le travail des enseignants, en lien avec les politiques publiques.
  • Sébastien Urbanski est maître de conférences en sciences de l’éducation et de la formation à Nantes Université. Ses recherches portent sur les valeurs communes dans l’enseignement (laïcité, citoyenneté, nation) dans une approche interdisciplinaire entre sociologie et philosophie politique.

>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site  :

Presses universitaires de Lyon

L’enseignant qui façonne l’ingénieur de demain | Visages de la science

LL’enseignant qui façonne l’ingénieur de demain | Visages de la science

L’ingénierie n’est-elle qu’affaire de technique ? Romain Colon de Carvajal, fait partie de ces scientifiques pour qui l’ingénierie est bien sûr une affaire de technique, mais aussi d’éthique et de philosophie. Enseignant en génie mécanique à l’INSA Lyon, il est aussi spécialiste des low-techs. Selon lui, il est temps de préparer demain, et pour cela, il faut que les ingénieurs sortent du rang et partent à la reconquête de leur liberté.

  • Les low-techs comme médium pédagogique

Au sein de l’école d’ingénieur lyonnaise, Romain Colon de Carvajal met un point d’honneur à initier ses étudiants à la philosophie « low-tech ». « À partir du moment où l’on a bien compris les usages et à qui est destiné un produit technique, je dirais qu’on conçoit low-tech. (…) Le low-tech permet d’explorer une piste concrète et de mettre en lumière la chaîne de responsabilité, plus facile à appréhender lorsqu’un objet technique est plus simple », introduit l’enseignant au micro des « Cœurs audacieux ».

  • Pour une technologie juste, adaptée

« Pour moi, concevoir low-tech, c’est déjà concevoir intelligemment. Je montre qu’il est nécessaire d’avoir une bonne adéquation entre la réponse technologique et le besoin. Le point de départ est de questionner le besoin. Et ce questionnement peut aller très loin : on peut vraiment remettre en cause certains besoins, comme caractériser le côté gadget de certains produits par exemple, qui serait un travers du high-tech. »

  • Une question de responsabilité et de liberté

« La société actuelle demande à l’ingénieur de travailler sur plusieurs échelles de valeurs : l’utilité sociale, le prix, la valeur environnementale, la performance, le contenu scientifique… On ne le forme pas à jongler entre ces échelles de valeurs. Et souvent, il y a des conflits de valeurs : il existe des produits complètement inutiles socialement, mais très sympas à construire d’un point de vue technique. Et quelle liberté les ingénieurs ont d’aller d’une échelle à l’autre ? »

 

Romain_Colon_Carvajal

 

Enseignant au département génie mécanique de l’INSA Lyon, Romain Colon de Carvajal était l’invité du podcast « Les cœurs audacieux », un contenu audio proposé par l’INSA Lyon (Saison 1- Épisode 2)

 

 

 

Romain Colon de Carvajal Podcast

Une histoire des émotions au Moyen Âge

UUne histoire des émotions au Moyen Âge

Pour cette première rencontre du cycle « Penser critique » consacré aux émotions, nous nous intéresserons à leur histoire.

Les émotions sont aujourd’hui omniprésentes. Pourtant, elles ont longtemps été oubliées ou ignorées des historiens, car considérées comme non rationnelles et donc en dehors de tout intérêt d’études.

À ce vide historiographique s’ajoute des préjugés sur le Moyen Âge qui ont participé à l’associer à la qualification de période « obscurantiste ». On la décrit ainsi comme une époque trouble aux émotions exacerbées et excessives, les hommes médiévaux sont particulièrement jugés irrationnels et donc, immatures voire « enfantins » passant du rire aux larmes, de l’amour à la colère, de l’amitié à la haine.

Cependant, l’historien Damien Boquet envisage une toute autre idée dont il sera question dans cette conférence : si les émotions ne s’opposent pas à la raison, sont-elles alors une construction culturelle ? Universelles, elles ont pourtant leur historicité. Différentes de notre époque contemporaine, elles sont exprimées, vécues également de manière dissimilaire. Ainsi, acédie, componction et vergogne sont des émotions qui nous échappent aujourd’hui, mais qui étaient ordinaires fut un temps.

Pour en savoir plus, consultez le site de la :

Bibliothèque Municipale

« Tisser la vie à travers les générations » : une soirée avec Tim Ingold

«« Tisser la vie à travers les générations » : une soirée avec Tim Ingold

L’avenir est-il sur le point de se refermer ou peut-être s’ouvre-t-il vers de nouveaux horizons ? L’origine de notre difficulté à faire face à l’avenir pourrait-elle résider dans notre façon de penser les générations ?

On a tendance à imaginer les générations comme des couches, se succédant comme des feuilles dans une pile. Bien qu’historiquement récente, cette vision multidimensionnelle constitue une toile de fond largement incontestée pour les discussions sur l’évolution, la vie et la mort, la longévité, l’extinction, la durabilité, l’éducation, le changement climatique et une foule d’autres sujets d’intense préoccupation contemporaine.

Et si nous devions plutôt penser aux générations comme s’enroulant les unes autour des autres sur leur longueur, plus comme des fibres dans une corde que des feuilles empilées ?

Dans cette discussion, nous suggérerons qu’un retour à l’idée que la vie se forge dans la collaboration de générations qui se chevauchent pourrait non seulement apaiser certaines de nos angoisses, mais aussi offrir une base durable pour une coexistence future. Mais cela pourrait signifier devoir abandonner notre foi à la fois dans le caractère inévitable du progrès et dans la capacité de la science et de la technologie à protéger l’humanité des impacts environnementaux. Un monde parfait n’est pas au coin de la rue, et nos ennuis ne finiront jamais. Néanmoins, tant que la vie continue, il y a de l’espoir pour les générations à venir.

Une soirée dans le cadre de « A l’Ecole de l’Anthropocène » organisée par l’Ecole urbaine de Lyon en janvier 2023.
>> Avec la participation de :
  • Tim INGOLD (Royaume-Uni), anthropologue et auteur
  • Stéphane FRIOUX, adjoint au maire de Villeurbanne (culture, universités et vie étudiante), qui représentera Cédric VAN STYVENDAEL, maire de Villeurbanne et vice-président à la Culture de la Métropole.
  • Animé par Michel LUSSAULT, géographe et directeur de l’École Urbaine de Lyon.
>> Regarder la vidéo de la soirée :

©Photo : Mélania Avanzato.

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :
Lyon