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Réduire le bruit du trafic routier pour une meilleure santé

RRéduire le bruit du trafic routier pour une meilleure santé

Alors que les moteurs des voitures et des camions sont devenus de plus en plus silencieux, la principale source de bruit de la circulation émane particulièrement du frottement des pneus contre la chaussée. Dans les zones périurbaines, ce bruit représente une gêne quotidienne considérable pour les habitants. Dans le cadre du projet intitulé « LEON-T » (Low particule Emissions and lOw Noise), un consortium composé de partenaires académiques et universitaires européens souhaite formuler des recommandations pour atténuer les risques potentiels causés par le bruit sur la santé cardiovasculaire. Le Laboratoire Vibration Acoustique (LVA) a apporté son expertise scientifique en matière de mesure acoustique. 

Du bruit et des maladies
Selon une étude sur le bruit social menée par l’Ademe en 2021, le trafic routier représenterait plus de la moitié (51.8 %) du coût social annuel du bruit en France, soit l’équivalent de 106,4 milliards d’euros. « Le problème du bruit social n’est pas annexe. Beaucoup de personnes en souffrent quotidiennement, notamment les habitants en zone périurbaine où les véhicules roulent à des vitesses intermédiaires », introduit Etienne Parizet, enseignant-chercheur au LVA.
Et si le bruit pose tant de problème, c’est parce qu’il perturbe le sommeil, entraînant potentiellement des problèmes de santé cardiovasculaires. « C’est ce que s’appliquent à montrer nos collègues de l’Université de Göteborg, en Suède. En mesurant la qualité du sommeil auprès d’un échantillon de participants et en relevant des caractéristiques physiologiques et sensibles, ils s’apprêtent à déterminer les réels impacts du trafic routier sur le sommeil. (…)

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Pint of Science Lyon | Édition 2023

PPint of Science Lyon | Édition 2023

©Pint of science

Pour sa 10e édition, le Festival Pint of Science se tiendra les soirées du lundi 22 mai au mercredi 24 mai 2023 dans plus de 40 villes de France, dont Lyon.

Pint of Science offre un espace aux chercheurs et au public pour se réunir, être curieux et discuter de la recherche dans un environnement détendu en dehors de laboratoires ou de salles de conférence intimidantes.

Restaurants, bars ou cafés, cette années ce ne sont pas moins de 7 établissements lyonnais ou villeurbannais qui accueilleront 21 animations autour des sciences, de l’environnement aux maths, en passant par l’archéologie et l’astronomie…

>> Pour plus d’informations et programmation :

Pint of science Lyon

La billetterie ouvrira le 17 avril 2023

Rêver pendant le confinement

RRêver pendant le confinement

Quel impact le confinement a-t-il eu sur nos vies ? De quoi avons-nous rêvé ? Quelles métaphores le rêve a-t-il utilisées pour représenter cette situation inédite, sans frontière, menaçante et anxiogène ? Qu’est-ce que ces rêves nous disent sur le ressenti des Français(e)s pendant cette période, sur les enjeux de notre époque ?

Cet ouvrage propose de répondre à ces questions à partir des résultats de l’enquête en ligne Confinement, Sommeil et Rêves lancée le 6 avril 2020 dans toute le France et menée par l’équipe de Perrine Ruby au Centre de recherche en neurosciences de Lyon.

L’analyse de plus de 3 000 réponses permet d’estimer l’impact quantitatif et qualitatif que la crise sanitaire et le confinement ont eu sur nos vies, nos rêves, nos âmes. Cette enquête a mis en lumière de nombreuses modifications des modes de vie (e.g. sommeil, exercice, sexe, tabac, alcool). Pour ce qui est des rêves, ils ont été plus négatifs qu’habituellement ou, au contraire, plus positifs. Les métaphores oniriques ont révélé des ressentis et aspirations communs aux quatre coins de la France (e.g. inquiétude, impuissance, soumission). L’indignation, la colère et l’injustice sourdent de tous ces témoignages intimes, ainsi que la volonté de résistance et l’aspiration à des jours meilleurs, plus verts, plus libres, plus collectifs, plus ensemble.

Auteure : Perrine Ruby – « Ce que le rêve nous apprend sur le vécu des Françaises et des Français », paru le 18 nov. 2021, essai (broché), edp sciences. (EAN : 978-2759825417)

Sommeil paradoxal : histoire d’un état énigmatique du cerveau

SSommeil paradoxal : histoire d’un état énigmatique du cerveau

Depuis sa découverte dans les années 50, le sommeil paradoxal n’a cessé d’intriguer les neuroscientifiques : comment expliquer que cet état de sommeil ressemble d’un point de vue cérébral à l’éveil ? Quelle est sa fonction ? Le spécialiste du sommeil Pierre-Hervé Luppi revient sur l’histoire de la recherche scientifique sur cette phase de sommeil énigmatique.

>> Article d’Alexandre Gabert à lire sur : CORTEX Mag

Neuromythe #6 : apprendre en dormant

NNeuromythe #6 : apprendre en dormant

C’est le grand fantasme de tous les étudiants : que d’efforts évités, que d’heures gagnées s’il était possible d’apprendre en dormant.

Hélas, même si des études récentes ont montré que, dans certaines phases de sommeil, le cerveau était capable de retenir des sons simples ou de faire des associations sémantiques, on n’est pas près d’apprendre une langue étrangère en dormant.

>> Article de Clara Saleri et Malo Renaud d’Ambra à lire sur :

CORTEX Mag

La respiration serait-elle le métronome du cerveau ?

LLa respiration serait-elle le métronome du cerveau ?

« Allez, respire un bon coup », « souffle un peu », tout le monde a déjà entendu ou donné ces conseils. Quel est l’effet de la respiration sur le fonctionnement du cerveau ?

L’anxiété, la douleur et même les performances cognitives seraient influencées par la respiration, d’après de récents travaux scientifiques. Comment expliquer ce lien entre souffle et cerveau ? Une équipe lyonnaise a montré que le rythme de la respiration pouvait, sous certaines conditions, se propager à l’ensemble de l’activité cérébrale.

Article à lire sur CORTEX Mag

Jusqu’au bout de nos rêves

JJusqu’au bout de nos rêves

Le rêve peut-il être appréhendé par les sciences sociales ?

« Objet devenu indissociable de la psychanalyse, étudié par la psychologie et les neurosciences, il était jusqu’à ce jour largement ignoré des sociologues. Certes, quelques chercheurs ont pu s’interroger sur la manière dont le rêve a été perçu selon les époques et les milieux. Ce que propose Bernard Lahire, c’est d’entrer dans la logique même de sa fabrication et de relier les rêves aux expériences que les individus ont vécues dans le monde social. »

A l’occasion de la sortie de son ouvrage La part rêvée. L’interprétation sociologique des rêves, volume 2 (La découverte, janvier 2021), Bertrand Lahire était l’invité de « La suite dans les idées » sur France Culture le 2 janvier 2021.

Intervenant : Bernard Lahire, chercheur enseignant, Professeur de sociologie à l’ENS de Lyon et membre senior de l’Institut Universitaire de France.

>> Ecouter :

Rêve général

En savoir plus :

ENS de Lyon – Culture, Sciences et société

 

Pourquoi certains se rappellent-ils mieux leurs rêves que d’autres ?

PPourquoi certains se rappellent-ils mieux leurs rêves que d’autres ?

Tout le monde rêve toutes les nuits. Pourtant, si certains arrivent à décrire leurs songes dans les moindres détails, d’autres n’en retiennent que de brefs fragments confus, voire pensent – à tort – qu’ils ne rêvent pas.

Cette inégalité intrigue les neuroscientifiques spécialistes du sommeil : qu’est-ce qui différencie les grands des petits rêveurs ?

>> À lire dans son intégralité sur :

CORTEX Mag

Pourquoi les nouveau-nés sourient-ils en dormant ?

PPourquoi les nouveau-nés sourient-ils en dormant ?

Dès la naissance et jusqu’à 3 mois, les bébés bougent et sourient spontanément dans leur sommeil. Sont-ils en plein rêve ou alors déjà en train d’imiter leurs parents ? La réponse se trouve dans le cortex, d’après les pédiatres qui étudient le sommeil de l’enfant.

À lire dans son intégralité sur CORTEX Mag

Quand la dépression n’arrive pas seule

QQuand la dépression n’arrive pas seule

La dépression ne se manifeste pas toujours seule. Accidents cardio-vasculaires, maladies neurodégénératives, troubles du sommeil, douleur chronique… lui sont régulièrement associés. Pourquoi cette concomitance ? Qu’est-ce qui, du trouble physique ou de la dépression, provoque l’autre ?

À Lyon, une équipe de l’Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod s’intéresse plus particulièrement à la maladie de Parkinson. Si elle est bien connue pour ses symptômes moteurs (troubles du mouvement, tremblements, rigidité musculaire et troubles posturaux), des symptômes non moteurs peuvent aussi se manifester, au premier rang desquels les troubles anxieux et la dépression. « Cela fait environ quinze ans que les chercheurs s’y intéressent, confirme Léon Tremblay, neurophysiologiste à l’Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod, et spécialiste des ganglions de la base, une structure du cerveau impliquée dans cette maladie neurodégénérative. On a d’abord pensé que les symptômes dépressifs étaient la résultante du stress induit par le handicap chez les patients parkinsoniens, mais on sait désormais qu’ils sont constitutifs de la maladie, au même titre que les troubles moteurs. »

Retrouvez l’intégralité de l’article sur :

cnrs le journal