LLa Révolution du télescope spatial James-Webb Comme chaque année, l’Observatoire de Lyon fête la science et vous propose cette conférence sur le télescope spatial James-Webb.Le Télescope Spatial James-Webb (JWST) a commencé à nous fournir ses premières images en juillet 2022. Avec sa très grande taille de miroir et sa position privilégiée dans l’espace par rapport au soleil et à la Terre, il va révolutionner l’astronomie en nous apportant pendant plusieurs décennies, des images d’une qualité et d’un niveau de détail exceptionnels.Cette conférence présentera le défi qu’a représenté la réalisation d’un tel instrument ainsi que les premiers résultats scientifiques obtenus et les grands programmes à venir, des objets de notre système solaire aux galaxies les plus lointaines de l’Univers !Intervenant :Johan Richard, Astronome au Centre de Recherche Astrophysique de Lyon ( CRAL ) , Observatoire de Lyon. Plus d’information sur :l’Observatoire de Lyon
LL’astronomie fait sa révolution optique Les miroirs qui équipent les télescopes doivent pouvoir se déformer notamment pour s’adapter aux altérations que produisent la gravité ou d’autres facteurs environnementaux comme le vent. Ce principe d’optique adaptative n’est pas nouveau mais il est en passe d’être révolutionné grâce aux travaux d’un consortium international de scientifiques qui a développé un miroir ultraléger, auto-correcteur et déformable en temps réel.Explications de Gil Moreto, chercheur au Centre de recherche en astrophysique de Lyon.>> L’intégralité de ce billet est disponible sur le blog :Focus science
VVoir le ciel sous toutes ses couleurs : les spectrographes 3D Depuis les montagnes ou l’espace, les télescopes géants capturent la lumière pour scruter des détails toujours plus fins et ténus. En analysant cette lumière, leurs instruments permettent aux astronomes d’étudier les propriétés physiques d’une multitude d’objets allant des planètes de notre système solaire jusqu’aux galaxies les plus lointaines.Parmi eux, les spectrographes 3D peuvent être considérés comme des imageurs qui permettent de voir les objets du ciel dans toutes leurs couleurs simultanément : alors qu’un appareil photo décompose la lumière en rouge, vert et bleu, les spectrographes 3D distinguent plusieurs milliers de nuances. À l’occasion de cette conférence, nous suivrons la lumière à travers ces instruments pour comprendre leur fonctionnement, découvrir les technologies qu’ils renferment et les observations qu’ils rendent possibles.Avec Alexandre Jeanneau, ingénieur opticien et doctorant au Centre de Recherche Astrophysique de Lyon (CRAL)>> Diffusion simultanée sur Facebook et YouTubePlus d’informations sur le site du : Musée des Confluences
UUne nouvelle génération de spectrographes dans l’objectif Reportage à l’Observatoire de Lyon, où les équipes du pôle d’instrumentation du Centre de recherche en astrophysique de Lyon participent à la réalisation de nouveaux spectrographes qui viendront équiper les prochains grands télescopes, dont le télescope géant européen. De Matthieu Martin, Sciences pour tous, Université Claude Bernard Lyon 1Une nouvelle approche de l’astronomieCapter et analyser la lumière émise par les objets célestes est primordial pour les astrophysiciens. C’est leur source primaire d’informations et quasiment la seule pour observer l’univers, même si depuis la détection des ondes gravitationnelles les scientifiques commencent aussi à « écouter les murmures de l’univers ». A ce titre, le spectrographe joue un rôle capital en astronomie. L’analyse de la lumière à l’aide de cet instrument, combinée à des modèles de la physique, permet aux astrophysiciens de sonder notre univers. […]Lire l’intégralité de l’article sur :Sciences pour tous
EEclipse solaire du 10 juin 2021 Ce 10 juin 2021, le Soleil a rendez-vous avec la Lune !!! Cette éclipse annulaire (visible au Groenland et Canada) sera partielle depuis la France.L’association CréAct’IV Sciences, vous propose d’observer en toute sécurité et à distance cet événement astronomique. Depuis les Monts du Lyonnais, et plus particulièrement la commune de Saint-Denis-sur-Coise, les télescopes de l’association permettront de filmer cette éclipse partielle.A suivre dès 11h le matin, avec un début d’éclipse vers 11h19.ATTENTION | L’observation du Soleil comporte des risques, équipez-vous de filtres ou lunettes spécifiques ! Ne regardez jamais directement le Soleil.>> Suivre la retransmission en directOrganisé par : CréAct’IV Sciences
LLes galaxies naines pour étudier la jeunesse de l’Univers Le modèle cosmologique standard prédit que les galaxies naissent au sein de filaments de gaz et de matière noire. Pour la première fois, ces filaments ont pu être observés directement grâce à l’instrument MUSE installé sur le Très Grand Télescope (VLT) de l’ESO de l’Observatoire Paranal au nord du Chili.Invité de l’émission La Terre au carré sur France Inter, Roland Bacon, Professeur à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et chercheur à l’Observatoire de Lyon, nous en dit plus sur ce nouveau dispositif qui permet de remonter toujours plus loin dans l’histoire de notre Univers.(Ré)écouter le podcast
LLe futur des grands télescopes L’Extremely Large Telescope en construction dans le désert d’Atacama (Chili)En 2020, le télescope spatial Hubble a fêté ses 30 ans de carrière. Des planètes de notre système solaire jusqu’aux galaxies les plus lointaines, ce télescope a livré plus d’un million d’images époustouflantes, dont certaines ont bouleversé l’astronomie. Alors qu’Hubble approche de la retraite, une nouvelle génération de télescopes promet elle aussi de changer notre vision de l’Univers, en scrutant des détails toujours plus fins et ténus. Quels sont ces géants de demain ? Que verront-ils ? Quels défis posent-ils ?Alexandre Jeanneau, ingénieur au Centre de Recherche Astrophysique de Lyon, nous parlera du futur des grands télescopes.Rendez-vous sur la chaîne Twitch de l’Observatoire de Lyon pour suivre en direct la conférence !>> Suivre la conférence :Chaîne Twitch – Observatoire de LyonEEn savoir plusLes 30 ans de Hubble – Dossier Pop’Sciences
KKM3Net : deux observatoires sous-marins ouverts sur les trois infinis Cet article est extrait du Pop’Sciences Mag #6 : Océan, une plongée dans l’invisiblePar Caroline Depecker | 2 juin 2020Installer un laboratoire, dans les profondeurs abyssales, doté d’équipements capables de détecter autant la matière cosmique que les organismes marins, relève de la prouesse scientifique. Les fonds méditerranéens sont le théâtre de cet exploit, accompli grâce à une large coopération européenne dans le cadre du projet KM3Net.KM3NeT, ou Kilometre Cube Neutrino Telescope, est un projet européen comprenant deux observatoires permettant de détecter la très faible lumière générée par les neutrinos, en cours d’installation en mer Méditerranée. Leur déploiement final est prévu pour 2026. L’un de ces télescopes sous-marins, baptisé ARCA (Astroparticle Research with Cosmics in the Abyss), arrimé à 3450 mètres de profondeur, au large de la Sicile, est dédié à la recherche de neutrinos de grande énergie[1] provenant de cataclysmes de l’univers tels que des supernovas ou la formation et l’évolution de trous noirs. Il comprendra à terme 230 lignes longues de 700 mètres supportant au total 128 000 capteurs optiques.Illustration des lignes de détection sous-marine. KM3Net – MEUST – ORCA © Mathilde DestelleARCA sera jumelé avec un autre détecteur positionné au large de Toulon : ORCA (Oscillation Research with Cosmics in the Abyss). Immergé à 2500 mètre de fond, celui-ci est optimisé pour traquer les neutrinos de basse énergie[2] en provenance du soleil et de l’atmosphère terrestre. Son objectif : étudier certaines de leurs propriétés, comme leurs oscillations et leurs masses. Une fois achevé, ORCA totalisera 65 000 capteurs optiques répartis sur 115 lignes de détection. Le détecteur compte aujourd’hui six d’entre elles qui montrent un parfait état de fonctionnement.« Nous sommes contents et soulagés », soufflait fin janvier 2020 Paschal Coyle, physicien au centre de physique des particules de Marseille (CPPM) et responsable scientifique d’ORCA. Le chercheur revenait alors d’une expédition en mer ayant permis d’ajouter deux nouvelles lignes au détecteur. « Positionner des lignes avec une précision d’un mètre, à l’aide d’un robot téléguidé depuis la surface située 2500 mètres plus haut ; tout en sécurisant les connexions électriques lors du branchement des câbles, afin que le signal soit bon… C’est un vrai défi ! » Relevé avec succès. Cette étape réussie a conclu la phase de démonstration du détecteur, qui peut donc continuer à se développer. Un laboratoire sentinelle, témoin de l’état de santé des fonds marinsTout en ayant ses yeux braqués sur l’infiniment grand de l’espace, ORCA zoome sur l’infiniment petit des particules. Il explore aussi l’infiniment bleu de l’océan. En effet, depuis trois ans, dans le cadre du projet MEUST-NUMerEnv*, ORCA est progressivement équipé d’instruments connectés en temps réel, et mis au service d’études en sciences de la mer, de la terre et de l’environnement. Véritable plateforme d’expérimentations pluridisciplinaires, ORCA a été intégré au réseau d’observatoires sous-marins EMSO (European Multidisciplinary Seafloor and water column Observatory). Les équipements ajoutés sont nombreux. Parmi eux, une ligne instrumentée autonome, baptisée ALBATROSS observe la colonne d‘eau. Elle collecte différentes données : pression, température, conductivité, oxygène dissous, matières en suspension, courant. ORCA sera également doté de diverses sondes parmi lesquelles la Biocam, qui photographiera les espèces bioluminescentes.Voir également l’enquête « Les abysses cachent un monde de lumière« , issue du Pop’Sciences Mag #6Par ailleurs, Bathy-Bot, un robot chenillé bardé de capteurs et de caméras, évoluera à 2400m de profondeur autour de Bathyreef, un récif artificiel déposé sur le fond et dont la forme a été imaginée afin d’y favoriser l’épanouissement de vie marine. Enfin, des hydrophones répartis sur les lignes du détecteur renseignent sur le déplacement de cétacés et autres mammifères marins à proximité. « Les observatoires câblés comme ORCA constituent des sentinelles précieuses car elles fournissent un suivi pluriannuel, continu et en temps réel, de l’état de l’océan, commente Séverine Martini, océanographe à l’institut Méditerranéen d’Océanologie de Marseille. Elles nous permettent de détecter ses modifications écologiques potentielles, face au réchauffement climatique et aux autres pressions anthropiques ». Et peut-être de les anticiper. Références[1] Neutrinos dont la puissance énergétique est comprise entre 1 et 10 téraélectronvolt (TeV)[2] Neutrinos dont la puissance énergétique est comprise entre 3 et 100 gigaélectronvolt* MEUST-NUMer Env est un projet porté par le CNRS, en partenariat avec Aix-Marseille Université (AMU) et l’université de Toulon (UTLN) et en concertation avec le Centre Européen des Technologies Sous-Marines de l’Ifremer. Son objectif est de développer une plateforme scientifique et technologique mutualisée entre sciences environnementales et astrophysiqueCet article est extrait du Pop’Sciences Mag #6 : Océan, une plongée dans l’invisible
LLe télescope spatial Hubble fête ses 30 ans Vendredi 24 avril, le Planétarium met le télescope Hubble à l’honneur sur ses pages Facebook, Twitter et Instagram. Image-mystère, anecdotes, actualité et futur du télescope, mission de la « Space Academy @home », intervention de l’astrophysicienne Sandrine Codis lors de la session « Astronomer @home »…Découvrez l’histoire de ce télescope, qui a permis des avancées spectaculaires pour la science, et qui a néanmoins connu de nombreuses péripéties !A suivre de 9h à 17h :Facebook : Planetarium.Vaulx.en.VelinTwitter : PlanetariumVVInstagram : leplanetariumvvPlanétarium Vaulx-en-VelinEEn savoir plus sur HubbleHubble : trente ans d’observations spatiales pour éclairer le côté sombre de l’Univers – un article Pop’Sciences rédigé par Caroline Depecker, journaliste scientifique, 17-04-202030 ans : bientôt la retraite pour Hubble ? – un article rédigé par Rémi Léger, assistant communication LabEx ASLAN, accompagné par Isabelle Vauglin, astrophysicienne au CRAL – Observatoire de Lyon, 16-04-2020Aux confins de l’Univers grâce à Hubble – CRAL – Observatoire de Lyon
LLSST : un télescope révolutionnaire… ! LSST : un télescope révolutionnaire pour comprendre les secrets de notre Univers“L’Humanité regarde les étoiles depuis toujours se demandant de quoi le monde est fait. […] »« Il y a 25 ans, nous avons mis en orbite notre premier télescope spatial « Hubble » qui a radicalement changé notre vision de l’Univers. Nous savons maintenant que les galaxies s’éloignent de plus en plus vite les unes des autres sous l’influence d’une mystérieuse énergie noire.Aujourd’hui, nous installons dans les montagnes Chiliennes « LSST »: le télescope le plus puissant jamais créé qui nous permettra d’observer en 3 nuits ce qu’Hubble aurait mis 125 années à acquérir. Cette aventure commencera dans deux ans et je vais vous présenter les défis que nous allons devoir relever pour observer et analyser 10 milliards de galaxies afin de comprendre de quoi est fait notre Univers et qui sait, peut être découvrir des choses inattendues. “ Mickael Rigault Club d’astronomie Lyon Ampère