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Réduire le bruit du trafic routier pour une meilleure santé

RRéduire le bruit du trafic routier pour une meilleure santé

Alors que les moteurs des voitures et des camions sont devenus de plus en plus silencieux, la principale source de bruit de la circulation émane particulièrement du frottement des pneus contre la chaussée. Dans les zones périurbaines, ce bruit représente une gêne quotidienne considérable pour les habitants. Dans le cadre du projet intitulé « LEON-T » (Low particule Emissions and lOw Noise), un consortium composé de partenaires académiques et universitaires européens souhaite formuler des recommandations pour atténuer les risques potentiels causés par le bruit sur la santé cardiovasculaire. Le Laboratoire Vibration Acoustique (LVA) a apporté son expertise scientifique en matière de mesure acoustique. 

Du bruit et des maladies
Selon une étude sur le bruit social menée par l’Ademe en 2021, le trafic routier représenterait plus de la moitié (51.8 %) du coût social annuel du bruit en France, soit l’équivalent de 106,4 milliards d’euros. « Le problème du bruit social n’est pas annexe. Beaucoup de personnes en souffrent quotidiennement, notamment les habitants en zone périurbaine où les véhicules roulent à des vitesses intermédiaires », introduit Etienne Parizet, enseignant-chercheur au LVA.
Et si le bruit pose tant de problème, c’est parce qu’il perturbe le sommeil, entraînant potentiellement des problèmes de santé cardiovasculaires. « C’est ce que s’appliquent à montrer nos collègues de l’Université de Göteborg, en Suède. En mesurant la qualité du sommeil auprès d’un échantillon de participants et en relevant des caractéristiques physiologiques et sensibles, ils s’apprêtent à déterminer les réels impacts du trafic routier sur le sommeil. (…)

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insa lyon

Exodes charnels. La prostitution à l’épreuve des migrations

EExodes charnels. La prostitution à l’épreuve des migrations

(Dans le cadre des 13e rencontres Et si on en parlait)

Les espaces communs entre migration et l’industrie sexuelle sont complexes. Afin de ne pas réduire les travailleurs migrants du sexe à d’uniques victimes d’un « trafic », il s’agira de comprendre les expériences de ces personnes qui vendent corps et affection pour vivre ou survivre :

Les raisons du départ, les chemins empruntés, leurs conditions de vie à destination et le rapport au pays d’origine.

 

> 19H 

  • Projection // Travel

Après la mort de son père, Joy quitte le Nigéria pour aider sa famille. Elle savait qu’elle allait se prostituer en France, mais n’imaginait pas le degré d’exploitation qu’elle allait subir. Avec l’aide d’une association, elle obtient l’asile politique, mais pour aider sa famille et vivre sa vie, elle continue à se prostituer.

Cette ethnofiction a été écrite et interprétée par Nicola Mai et 8 femmes nigérianes ayant des expériences de migration, de travail sexuel et d’exploitation. Joy est un personnage de fiction qui incarne ces expériences tout en protégeant leurs identités.

Travel affirme sa dimension documentaire en amenant ces femmes à écrire et jouer leurs histoires, et en s’appuyant sur le travail ethnographique de Nicola Mai.

 

> 20h 

  • Table-ronde

Nicola Mai : sociologue et réalisateur, professeur de Sociologie et Etudes migratoires à l’Université Métropolitaine de Londres.

Lilian Mathieu : spécialiste de l’étude de la prostitution. Directeur de recherche au CNRS rattaché à l’équipe 5 (Dispositions, pouvoirs, cultures et socialisations) du Centre Max Weber (ENS de Lyon). Enseignant à l’Institut d’études politiques de Paris et à l’Université Lumière-Lyon 2.

Laure Sizaire : spécialiste des rapports sociaux de sexe et des nouvelles mobilités. Doctorante au CNRS rattaché à l’équipe Dynamiques sociales et politiques de la vie privée du Centre Max Weber (ENS de Lyon).

Animée par : Samuel Belaud (Médiateur scientifique – Université de Lyon)

 

Plus d’informations SUR LES 13e rencontres ET SI ON EN PARLAIT