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Quel poids les pluies de demain feront-elles peser sur nos égouts ?

QQuel poids les pluies de demain feront-elles peser sur nos égouts ?

Parmi les conséquences du changement climatique qui pourront affecter la vie sur Terre, le GIEC décrit l’avènement d’évènements météorologiques plus intenses voire extrêmes dans certaines régions. Les probables épisodes de pluie intenses et fréquents pourraient impacter le mode de gestion des eaux pluviales urbaines.

Au sein du laboratoire DEEP1, l’impact du changement climatique sur le réseau d’assainissement unitaire est au cœur de la thèse de Frédéric Gogien. Cet expert en assainissement au sein de Veolia a consacré une partie de ces trois dernières années à évaluer les conséquences des « pluies du futur » sur le fonctionnement hydraulique des réseaux. Accompagné par Gislain Lipeme Kouyi, professeur des Universités et Magali Dechesne, chercheure en ingénierie environnementale au centre de recherche de Veolia, il montre que l’adaptation est nécessaire. Face à l’augmentation des débits déversés, des volumes conséquents d’eau non-traitée pourraient se retrouver dans les milieux naturels.

>> Simuler les événements pluvieux du futur
C’est un travail très méthodique dans lequel s’est lancé Frédéric Gogien lors de ses premiers mois de recherche. Pour simuler l’évolution des précipitations d’ici 2100, le doctorant a mis en place une méthodologie2 de construction des pluies futures, appliquée à la ville de Valence. « L’idée générale de cette méthode consiste à se dire qu’un épisode orageux dans le futur ressemblera vraisemblablement à un épisode orageux d’aujourd’hui, mais que son intensité pourra être modifiée. Nous avons réitéré l’exercice à partir de cinq modèles climatiques différents, produisant des résultats contrastés de manière à prendre en compte les incertitudes. » C’est ainsi qu’en étudiant les pluies d’hier, Frédéric Gogien a par analogie, simulé les pluies de demain pour répondre à la question suivante : si d’ici 2100 le système de gestion des eaux urbaines ne subit pas d’évolution, quelles seront les conséquences de ces pluies sur le fonctionnement hydraulique du réseau d’assainissement, notamment sur les déversoirs d’orage ?

>> Un réseau unitaire déjà à flux tendu
Traditionnellement gérées via des réseaux d’assainissement, les eaux urbaines sont l’objet d’une ingénierie hydraulique poussée. Collectées au sein du réseau dit « unitaire », les eaux usées et les eaux pluviales sont généralement transférées vers des stations d’épuration pour être traitées, avant d’être rejetées vers le milieu naturel. (…)

>> Pour lire la suite de l’article, rendez-vous sur le site :

insa lyon

 

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1 Déchets, eaux, environnement, pollutions (INSA Lyon)
2 Cette méthodologie se décline en deux étapes : une descente d’échelle spatiale dérivée de la méthode quantile/quantile et une désagrégation temporelle par recherche d’analogues. Cette seconde étape s’appuie notamment sur la mise en évidence d’une relation entre la pluie et la température : plus il fait chaud et plus les intensités de pluie sont élevées.

 

Contre la métropole barbare, les Français·es à la recherche d’« espaces pirates » | The Conversation

CContre la métropole barbare, les Français·es à la recherche d’« espaces pirates » | The Conversation

ZAD Notre Dames des Landes. La recherche d’espaces éloignés de la métropolisation touche de nombreux habitants. ©Rue89 Strasbourg/Flickr, CC BY-ND

De Sydney à Paris, de Montréal à Rio, de Genève à Berlin, la multiplication des luttes contre la gentrification et les ségrégations urbaines fait aujourd’hui écho aux nombreuses actions de désobéissance civile contre les effets écologiques d’une société de consommation particulièrement développée dans les grandes villes.

Par ailleurs, de l’Italie au Mexique, de la Bolivie à l’Allemagne et à l’Afrique du Sud, les résistances n’ont cessé de se déployer sur les 20 dernières années contre des grands projets d’équipement, d’extraction et/ou d’exploitation nécessaires à la généralisation des modes de vie urbains occidentaux.

Ces collectifs très médiatisés, très divers, par leur composition sociogénérationnelle, leurs modes d’action et leurs inspirations idéologiques ou philosophiques, remettent en cause la croissance des grandes villes et, en arrière-plan, la métropolisation du monde et son urbanisation généralisée.

Or, il est un fait encore largement minoré dans les médias : un nombre croissant de personnes, de l’ordre de 600 à 800 000 personnes sur les quatre dernières années en France, quittent les espaces métropolitains pour emménager dans les grandes périphéries, et ce en faisant de plus en plus le choix d’autres styles et formes de vie, notamment par l’écologie et l’autonomie.

DDes espaces entiers se redynamisent

Ainsi, loin du discours longtemps dominant dans les mondes universitaires, singulièrement de la géographie, niant l’attrait si ce n’est l’existence même des périphéries – comme en témoignent les critiques répétées adressées aux travaux de Christophe Guilluy – des espaces entiers demeurent dynamiques voire se redynamisent, y compris dans la fameuse diagonale du vide, victime de la désindustrialisation (du nord-est au sud-ouest).

Les lieux historiques du refuge et de confins vis-à-vis des modes de vie urbains, tels que le Limousin ou encore la Lozère et l’Ardèche deviennent des lieux d’accueils mais aussi, plus amplement de nombreux espace du sud-est de la Bretagne au centre de la Drôme, du Cotentin au Cantal, du Tarn à l’Aveyron…

Ces périphéries représentent alors de véritables espaces pirates par le foisonnement des alternatives et leurs passions joyeuses face aux mutations métropolitaines d’une vitesse inégalée.

440 % du territoire national concerné

Au total, ce sont plus 40 % du territoire national concerné par une multitude d’initiatives, comme le montre, parmi d’autres, la carte participative du portail Internet et réseau anonyme Utopies concrètes qui recense 3 000 lieux en France, aux deux tiers périphériques aux grandes polarités et aux grands centres urbains.

Par l’observation directe ou indirecte d’une centaine de luttes ou d’initiatives, j’ai noté dans mes recherches l’émergence d’une grande diversité de nouveaux modes de vie. Il s’agit par exemple d’habitat groupé et d’habitat léger (autoconception, autofinancement, autoconstruction) pour faire autonomie résidentielle mais aussi des lieux de production : permaculture, espaces potagers communautaires y compris dans les espaces périurbains des grandes villes, et fermes sociales pour faire autonomie alimentaire.

On retrouve également des systèmes d’échanges locaux (SEL), des ressourceries et centrales villageoises pour faire autonomie technique et énergétique, des coopératives intégrales (où toutes les ressources vitales sont mises en partage) et communautés existentielles (lorsque la communauté de vie souhaite s’autogérer entièrement), prenant parfois la forme d’éco-hameaux et éco-lieux

Eco-hameau à Andral (dans le Lot).

HHabiter, coopérer, autogérer

Ces observations mettent en lumière trois grands communs. Tout d’abord, refaire corps avec le vivant en habitant autrement la terre, et donc la Terre. Il s’agit ici très souvent d’adopter et de développer des pratiques dites écologiques de ménagement du milieu (et non d’a-ménagement), en prônant sobriété et frugalité.

Pour cela, il y a logiquement à retisser des liens d’entraide et de solidarité par des coopérations renouvelées. D’autres rapports aux ressources locales et aux activités territoriales s’incarnent très directement, car coopérer demande d’apprendre des savoirs pratiques et situés, souvent sur la base de techniques manuelles et d’expériences de la terre.

Enfin, troisième et dernier commun, non le moindre, il s’agit de faire autonomie non seulement dans le domaine de l’alimentation, du logement, de l’énergie, des déplacements… mais plus encore par des règles d’organisation réellement démocratiques, propres aux individus et aux collectifs.

Le triptyque habiter/coopérer/autogérer est indéniablement un système de valeurs en construction dans plusieurs espaces périphériques, et ce par une écologie bien plus existentielle et relationnelle que le simple empan gestionnaire de la smart city et la seule imposition des règles de droit de la propriété privée foncière.

ZAD, un an après, France 3.

Ce système ne se conçoit pas d’ailleurs sans lien parfois avec la tradition des biens communaux (souvent des bois, des prés, des landes et des marais, gérés en commun par des habitants d’une communauté rurale), que ce soit dans les activités agropastorales ou artisanales.

DDes manières de vivre loin du folklore

Par une grande diversité de situations et surtout d’expériences, c’est le cas du collectif de la vallée Longue en Lozère et de la communauté de l’Arche en Isère, de la commune de Trémargat dans les Côtes-d’Armor, de la communauté Longo Maï du Mas de Granier dans les Bouches-du-Rhône ou encore de l’écovillage Ecoravie dans la Drôme… Tout ceci sans même parler des Zones à Défendre, telle celle très emblématique de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique.

En fait, loin de tout folklore champêtre et sa nostalgie pour un modèle « villageois », les ruralités sont de plus en plus composées de personnes qui ont quitté la grande ville pour donner sens à leurs convictions en s’efforçant de mettre en pratique d’autres manières de vivre.

Dans ces périphéries, chacun peut en fait se percevoir comme acteur, y compris les catégories populaires, et faire de sa main, en participant notamment aux activités et affaires locales.

En souscrivant à ces modes d’action, ces personnes rejettent les phénomènes de métropolisation qui combinent dépossession du pouvoir d’habiter et de lutter dignement pour l’écologie de son milieu de vie.

Projet Ecoravie.

UUne métropolisation synonyme de néolibéralisme urbain

Cette métropolisation remise en cause désigne le processus de renforcement de la puissance des métropoles par l’organisation et l’aménagement du territoire, suivant en cela le modèle de la ville-monde, dont les sept totems sont New York et Hongkong, Londres, Paris, Tokyo, Singapour et Séoul.

Plus de 120 villes à ce jour imitent très directement leur modèle de développement, dont quelques-unes françaises, Lyon notamment. Et sous peu quelques autres par les efforts déployés : Bordeaux, Lille, Montpellier ou encore Nantes.

Un étalage de fruits au large de Brick Lane. ©Garry Knight/Flickr, CC BY-ND

La métropolisation représente un moment particulier de la longue histoire des densités urbaines, qui ont, pour rappel, toujours été de dessein à la fois économique, pour garantir les rendements, et politique, pour réguler les conduites. Ce moment est celui, néolibéral, du capitalisme urbain.

Les cibles de population sont majoritairement les groupes du techno-managériat et les classes dites créatives (sciences et ingénierie, architecture et design, arts et culture…), la petite bourgeoisie intellectuelle, les jeunes biens formés, les actifs plus âgés et biens portants. Soit un peu plus de 40 % de la population nationale.

Le « bosco verticale » (« bois vertical » en français) est un complexe architectural conçu et porté par le Studio Boeri avec l’aide d’horticulteurs et de botanistes, constitué de deux tours d’habitations hautes de 76 mètres et 110 mètres, Porta Nuova à Milan, en Italie. ©Wikimedia, CC BY

Cependant, des politiques d’aménagement assez mimétiques à travers le monde ont créé les paysages et ambiances idoines de cette attractivité : architecture starifiée et grandes tours végétalisées, urbanisme temporaire et street-art, espaces publics convertis en esplanades marchandisées et grands parcs pour joggers affairés, fêtes et évènements sportifs mondialisés, clusters scientifiques et pôles de compétitivité… Sans oublier la bucolisation marketée des projets d’aménagement (éco-quartiers) et la numérisation… de tous les lieux. Les paysages métropolitains s’homogénéisent.

Ces pratiques ont rendu les coûts d’accès à la vie métropolitaine inaccessibles, évinçant les pauvres et subalternes, avec gentrification et ségrégations grandissantes du fait notamment des prix des logements centraux.

Clara Zetkin Park, Leipzig. ©Sachsenbrücke/Flickr, CC BY-ND

UUn coût écologique

Cette croissance a des effets écologiques tout à fait considérables par la surconcentration humaine : artificialisation des sols, exploitation des ressources, arraisonnement total des espaces, y compris éloignés, pour leur alimentation, leur desserte, leur divertissement. En leur sein, la nature y est de plus en plus aseptisée, les taux de pollution battent des records, et les métropoles accèdent à un nouveau label, estival, celui de « fournaises urbaines » comme le révèle notre enquête réalisée en juillet 2019 sur le vécu du changement climatique dans trois métropoles du sud de la France.

L’urbanisation généralisée, c’est aujourd’hui 56 % de la population mondiale (annoncée à 70 % en 2050) pour, d’ores et déjà, 70 % des déchets planétaires, 75 % de l’énergie consommée, plus de 80 % des émissions de gaz à effet de serre, et de 90 % des polluants atmosphériques.

Enfin et surtout, cette croissance métropolitaine n’est pas sans effet sur les vécus de chacun.e : perception d’accélération sans frein, impression d’étouffement, sensations de suffocation, sentiment de dépossession des existences.

DDéparts silencieux

Les changements sont d’une profondeur et d’une rapidité historique inégalées pour les vies, humaines comme non humaines. C’est d’ailleurs la définition que nous donnons à la métropolisation : un fait social total, celui d’un processus de reconfiguration accélérée d’espaces vécus et des (bio)pouvoirs qui s’exercent dessus.

Dans ce contexte, rien d’étonnant à assister à cette autre croissance, silencieuse, de départs des espaces métropolisés (notamment dans l’agglomération parisienne), des cadres surmenés jusqu’à de jeunes précarisés.

Ce sont d’ailleurs dorénavant très officiellement les communes peu denses qui attirent et gagnent de nouveaux habitants

DDe nouvelles aspirations

En 2016, une enquête du forum Vies Mobiles montrait que sur les 12 000 personnes interrogées représentatives de six pays seules 18 % désignaient la grande ville comme un lieu de vie idéal, et même 13 % en France. 74 % estimaient que le rythme de vie dans la société actuelle est trop rapide (80 % en France) et 78 % souhaitaient personnellement ralentir (82 % en France). Toujours selon le même Forum Vies Mobiles, cette fois-ci par une enquête menée auprès de 13 201 Français en 2019, il y aurait lieu de mener une politique de réaménagement du territoire et de ralentissement des rythmes de vie.

Une non moins récente enquête de l’Observatoire Société et Consommation et de Chronos montre que 74 % des Français qui trouvent leur commune trop dense souhaiteraient vivre ailleurs (février 2020), et en décembre 2019, une autre enquête du premier organisme auprès de 2 000 Français de 18 à 70 ans a dépeint une organisation de l’économie et de la société tendue vers la sobriété, le « moins mais mieux ». Cette vision idéale est majoritairement partagée devant l’utopie « techno-libérale » ou l’utopie « sécuritaire ». Un sondage Odoxa de 2019 indique même que, pour protéger l’environnement, 54 % des Français préféreraient la décroissance à la croissance « verte » (45 %).

LLe risque : replonger dans des habitudes anciennes

Toutefois, un risque au moins demeure, non des moindres : que les comportements vécus dans la métropole et ses périphéries épigones, intériorisés, viennent coloniser des espaces a priori encore épargnés.

Plusieurs habitudes et chaînes comportementales sont à desserrer : la mobilité permanente et l’accélération sans fin des mouvements, le divertissement ininterrompu et le nomadisme généralisé, la connectivité continue et les corps prétendument augmentés.

Bref, tout ce qui simultanément scinde socialement les sociétés, met en péril les écosystèmes et fatigue les existences.

Or, la tâche est tout sauf simple si l’on en juge la force des dynamiques néolibérales et celle des discours idéologiques derrière un tel régime passionnel (que l’on retrouve d’ailleurs allègrement dans les politiques périphériques) : la mobilité servirait notre émancipation, le divertissement nos humanités, la connectivité notre citoyenneté.

Puisqu’il s’agit de tempérer les comportements à des fins de ménagement du vivant, de ralentir pour reprendre le souffle des existences, se limiter et trouver de la mesure par le rapprochement et l’intensité des liens entre humains et non-humains sont le premier moyen de se désaliéner. Citons ainsi Cornelius Castoriadis:

« L’autonomie – la vraie liberté – est l’autolimitation nécessaire non seulement dans les règles de conduite intrasociale, mais dans les règles que nous adoptons dans notre conduite à l’égard de l’environnement. »The Conversation

 

Publié  sur The Conversation le 15 mars 2023

Auteur : Guillaume Faburel, Professeur, chercheur à l’UMR Triangle, Université Lumière Lyon 2

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original :

THE CONVERSATION

Porter attention aux co-habitations anthropocènes : propositions pour une théorie politique du Care spatial / Cours public 2023

PPorter attention aux co-habitations anthropocènes : propositions pour une théorie politique du Care spatial / Cours public 2023

2ème et dernière séance du cours public du géographe Michel Lussault, dans le cadre du Cycle 2023 des cours publics de l’Ecole urbaine de Lyon.

Que pourraient/devraient être les politiques de l’Anthropocène et l’éthique de l’habitation afférente ?

Ce cours clôture une série engagée en 2019, avec la volonté de donner de la consistance à l’hypothèse qui fut fondatrice de la mise en place du programme de travail de l’Ecole urbaine de Lyon : le changement global et l’urbanisation planétaire constituent deux processus systémiques appariés et l’Anthropocène est le nom de la mise en lien de ces deux englobements.

 

>> Pour plus d’informations :

École urbaine de lyon

 

>> Regarder la vidéo de la 1re séance :

Un monde de villes

UUn monde de villes

Phénomène planétaire, l’urbanisation ne cesse de gagner du terrain, changeant nos paysages mais aussi nos modes de vie et d’organisation sociale. Ainsi, en 2050, la population des villes aura été multipliée par 30 depuis 1900 et occupera 2 % de la surface du globe. Un constat qui pose des questions économiques autant qu’environnementales ou sociétales. CNRS Le Journal propose de décrypter ces bouleversements, avec notamment l’éclairage de scientifiques du Laboratoire en informatique, image et systèmes d’information, et du laboratoire Environnement, Ville, Société.

Lire l’article complet

Centres-villes, centres commerciaux : quelles sont les attentes des « millenials » ? | The Conversation

CCentres-villes, centres commerciaux : quelles sont les attentes des « millenials » ? | The Conversation

Piétonnisation des centres-villes, place des petits commerces, accessibilité sont des questions régulièrement débattues dans de nombreuses municipalités. Mais qu’ont à dire les jeunes, en particulier, sur ces espaces dont on vante la convivialité mais dont on craint aussi parfois qu’ils perdent de leur charme et leur typicité avec l’implantation de grandes chaînes de magasins ?

À Agen (Lot-et-Garonne), par exemple, les jeunes ont pu exprimer dans une enquête menée un avis mitigé sur la qualité de leur centre-ville. Dans le quartier de la Chapelle à Paris, on a souhaité les associer aux réaménagements urbains.

Il en va de même dès qu’il s’agit d’implanter ou de réhabiliter un centre commercial, entre vitalité économique, facilités pour consommer et critiques environnementales : les débats s’animent. Le Conseil national des centres commerciaux, en partenariat avec l’institut de sondage OpinionWay et Quantaflow, s’est, lui, récemment interrogé sur le rôle des centres commerciaux dans la construction de soi pour les 18-24 ans et leur attachement à ces lieux.

Connaît-on véritablement à ces sujets les attentes des adultes les plus jeunes ? Comment s’approprient-ils les centres-villes et les centres commerciaux ? Cette génération souhaite-t-elle vivre les mêmes expériences, d’achat ou non, dans ces espaces marchands ? Ceux-ci ont-ils les moyens de continuer à exister face à l’hégémonie d’Internet ? Que doivent faire ces espaces marchands afin de séduire à l’avenir cette cible spécifique ? Cette cible est-elle unique ou multiple ?

Article publié par The Conversation le 12 janvier 2023

Auteurs :

  • : Professeure de marketing, Audencia
  • : Maître de conférences en marketing, Université de Bordeaux
  •  : Professeur des universités en sciences de gestion, Université de Tours
  •  : Professeur des Universités en Sciences de Gestion, IAE Lyon School of Management – Université Jean Moulin Lyon 3

 

>> Pour lire la suite :

The conversation

reflexscience : un nouveau portail de découverte des savoirs

rreflexscience : un nouveau portail de découverte des savoirs

Reflexscience : le portail web qui rend accessible les savoirs de l’Université Gustave Eiffel, université expérimentale spécialisée dans l’étude des villes et des processus d’urbanisation.

graphisme deux personnage et une ampoule au-dessus d'eux

© B.Martins-Univ-Gustave-Eiffel

Face à la désinformation et au désintérêt pour les sciences, l’Université Gustave Eiffel vient d’ouvrir un portail web, « Reflexscience », à destination d’un large public : professionnels, associations, étudiant.e.s, citoyen.ne.s intéressé.e.s par la science, jusqu’à un plus jeune public.

Reflexscience propose des contenus multimédias articles, ouvrages, dossiers, vidéos, podcasts, films d’animation … sur différents événements science et société, en lien avec les enseignements et les recherches de l’Université (l’UGE porte l’ambition scientifique de l’I-SITE FUTURE : préparer la transformation et l’adaptation soutenable des villes et des territoires).

Quel que soit votre niveau de connaissance, nous espérons que vous trouverez ces informations intéressantes et agréables à consulter.

Une philosophie et des valeurs

Quel que soit l’âge, le niveau d’étude, le sexe, l’origine sociale… chacun et chacune a le droit de s’intéresser aux sciences et d’avoir accès aux toutes dernières avancées scientifiques. Reflexscience est un projet en faveur de l’égalité des chances :

  • facilitant l’appropriation des savoirs, par le plus grand nombre, à travers des contenus simples, ludiques et libre d’accès ;
  • favorisant la diversité sociale et culturelle à travers le choix des sujets traités, la diversité des contributeurs et des contributrices ainsi que des publics ciblés ;
  • luttant contre les stéréotypes de genre grâce aux recherches diffusées sur le sujet, aux prises de paroles équilibrées et la scénarisation des ressources proposées.

Les contenus scientifiques publiés sont proposés ou écrits par les scientifiques de l’UGE garantissant aux internautes des contenus fiables et de qualité. Pour toucher plus largement les publics, certaines thématiques sont adaptées et vulgarisées.

>> Découvrir :

REFLEXSCIENCE

 

Balade « Le fleuve Rhône »

BBalade « Le fleuve Rhône »

Découvrez le Rhône avec l’association Promenades & Santé

En juin, laissez vous porter par le fleuve et découvrez ses trésors !

Une promenade de la Passerelle de la Paix jusqu’au Pont de la Guillotière pour découvrir l’influence du fleuve Rhône sur l’urbanisation et l’économie lyonnaise.

Retrouvez toute la programmation de la Maison de l’Environnement et les activités de nos associations membres sur www.maison-environnement.fr à la rubrique « Agenda«