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Sciences en récits | Visages de la science

SSciences en récits | Visages de la science

Découvertes, prix, innovations, à l’Université Claude Bernard Lyon 1, des parcours et des trajectoires extraordinaires se dessinent chaque jour. Comment ces aventures sont-elles vécues par leurs protagonistes ?

Ils sont étudiants, étudiantes, enseignants, enseignantes, scientifiques, et témoignent en quelques minutes des temps forts de leurs histoires hors du commun. Entrez dans les coulisses d’une université de sciences, technologies, santé et sport, et écoutez les récits de vie de celles et ceux qui l’animent, au travers d’une série de podcasts.

Cathy Quantin-Nataf, enseignante-chercheuse au Laboratoire de Géologie de Lyon – Terre, Planètes, Environnement.

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Claire Bové est étudiante sportive de haut niveau à l’Université Lyon 1, ce statut lui permet de réaliser ses études de kinésithérapie tout en pratiquant son sport de prédilection : l’aviron. Elle a participé aux JO de Tokyo et a permis à la France de décrocher avec sa partenaire, Laura Tarantola, la médaille d’argent. Dans le 2e épisode de Sciences en récits, Claire nous raconte son quotidien d’étudiante et nous fait vivre l’incroyable récit d’une victoire olympique !

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Depuis plus de 20 ans, Philippe Grandjean pilote des drones pour l’Université Lyon 1. Volcan indonésien, empreintes de dinosaures, récifs coralliens : les images aériennes capturées par Philippe font avancer la Science. Il nous raconte quelques-unes de ses missions passionnantes.

Philippe répond également aux questions des étudiantes et étudiants de l’Université Lyon 1, posées en amont via les réseaux sociaux !

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Afin de préparer et sensibiliser les étudiantes et les étudiants aux enjeux du changement climatique et de l’effondrement de la biodiversité, l’Université Lyon 1 a mis en place un enseignement « Climat et transitions ». Ces cours, accessibles au grand public, sont dispensés par un collectif d’enseignantes-chercheuses et d’enseignants-chercheurs réunis par leur besoin d’action face à ces problématiques. Chloé Maréchal en fait partie. À travers l’histoire de son parcours, elle raconte la naissance de cet enseignement : ses objectifs, ses aspirations pour préparer au mieux les jeunes générations aux transitions à venir.

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©Éric Leroux

Lors du concours « Ma thèse en 180 secondes » (MT180), les doctorantes et doctorants ont 3 minutes pour présenter leur sujet de recherche au grand public de la façon la plus accessible possible. Un vrai défi de vulgarisation scientifique au vu de la complexité de certains sujets ! Alors doctorant à l’Université Claude Bernard Lyon 1, Bastien Marguet l’a relevé brillamment lors de l’édition 2022. Après avoir remporté la première place de la finale locale, il se qualifie pour la grande finale nationale organisée à Lyon le 31 mai 2022. Bastien nous raconte cette grande aventure, ses coulisses, mais aussi ce qu’elle lui a apporté pour la suite de son parcours.

Retrouvez le portrait de Sébastien Marguet parmi les visages de la science.

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Professeure à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et psychiatre au centre hospitalier Le Vinatier, Caroline Demily s’implique auprès de patientes et patients présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ou trouble du neurodéveloppement (TND). Dans le nouvel épisode de « Sciences en récits », elle nous raconte son rôle dans le diagnostic, la prise en charge de ces personnes et également tout l’enjeu de l’inclusion sociale. L’occasion de porter un nouveau regard sur ces troubles, sur la manière de les accompagner mais aussi de les envisager sous une forme esthétique, comme celle d’un spectacle conçu pour la Fête des Lumières.

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Professeure à l’UCBL, Agnès Richaume s’intéresse à la pollution des sols, plus précisément à l’impact des microplastiques sur la qualité et la santé des sols. Cette sensibilité pour les enjeux environnementaux lui provient en partie de ses racines : Agnès a grandi en milieu rural. Elle nous raconte la manière dont sa relation à la nature et au monde rural l’accompagne aujourd’hui dans son travail de recherche pour l’environnement et la ville durable, mais aussi dans sa mission d’enseignement. Elle nous ouvre également les portes de son laboratoire pour suivre en direct le déroulement de l’une de ses expériences d’écotoxicologie.

Agnès Richaume travaille au Laboratoire d’Ecologie Microbienne (UMR UCBL/CNRS/ INRAE/VetaAgroSup).

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Professeur à l’UCBL, Sami Jannin magnétise les atomes : c’est un spécialiste des techniques de résonance magnétique nucléaire (RMN), un outil puissant exploité dans de nombreux domaines tels que la chimie, la biologie, la physique, la médecine… Il nous accueille dans son laboratoire pour nous présenter ses recherches et leurs applications dans le domaine de l’imagerie médicale notamment. Sami Jannin est aussi lauréat de la prestigieuse bourse du Conseil Européen de la Recherche ERC, un financement attribué aux projets de recherche visant à repousser les frontières de la connaissance.

Dans la première partie de cet épisode en deux volets, Sami Jannin nous présente ses recherches et son expérience en tant que lauréat ERC.

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Dans la deuxième partie, Sami Jannin nous fait découvrir son laboratoire et les instruments avec lesquels il réalise ses expériences.                                                                                                                                                                             >> Écouter le podcast

 

Popularisée dans les séries policières, la médecine légale est convoquée pour élucider des crimes, mais aussi prendre en charge les victimes. La faculté de médecine de Lyon est une institution pionnière dans ce domaine grâce aux travaux d’Alexandre Lacassagne, le père de l’anthropologie criminelle. À l’occasion du centenaire de sa mort, nous vous proposons de rencontrer Laurent Fanton, chef du service de médecine légale de Lyon et Professeur à la faculté de médecine Lyon Est de l’Université Claude Bernard Lyon 1.

Laurent Fanton nous raconte l’histoire d’Alexandre Lacassagne et de son rôle dans l’évolution de la criminologie. Il nous présente également les principes de la formation en médecine légale à Lyon et ses récentes innovations.

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Professeur à l’Université Claude Bernard Lyon 1, au sein de l’Institut Lumière Matière – ILM -, Gérard Panczer mène une véritable enquête scientifique sur les joyaux du patrimoine national. Il retrace leur histoire et révèle les secrets de fabrication des orfèvres du Moyen Âge — avec, parfois, des découvertes qui bousculent les hypothèses des historiens !

Crédit photo : Eric Le Roux / Direction de la communication Lyon 1

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  • D’autres épisodes suivront…

Pour en savoir plus :

Sciences en récits

 

Devenir Docteure contre toutes attentes par Du neuf Docteur ? | Visages de la science

DDevenir Docteure contre toutes attentes par Du neuf Docteur ? | Visages de la science

Chaque parcours scientifique est unique. Ces parcours sont faits d’échecs, de réussites, mais surtout de volonté.

Clara Lambert a dû vaincre les aprioris de ses professeurs et a eu le courage de se lancer dans des études longues. Grâce à sa détermination et ses efforts, elle est aujourd’hui docteure en microbiologie : elle vous raconte son histoire…

Par : Du neuf Docteur ? en collaboration avec Clara Lambert de l’unité de recherche Microbiologie moléculaire et biochimie structurale de l’Institut de Biologie et de Chimie des Protéines (Université Claude Bernard Lyon 1).

> Regarder la vidéo :

>> Pour plus d’information rendez-vous sur la chaine YouTube :

Du neuf docteur ?

Cellules souches, greffes et transmission : Camille Brenac, jeune chirurgienne plasticienne engagée | Visages de la science

CCellules souches, greffes et transmission : Camille Brenac, jeune chirurgienne plasticienne engagée | Visages de la science

Elle parle vite, avec la précision d’un scalpel et l’enthousiasme contagieux de ceux que rien n’arrête. À trente ans à peine, Camille Brenac a déjà trouvé sa place : dans les blocs, au chevet des patients brûlés, dans les labos de recherche et aux côtés des étudiants.

Portrait d’une jeune chirurgienne qui a fait de sa vocation un engagement à plein temps.

La vocation est venue tôt, comme une évidence, avec un père médecin généraliste pour lequel « être médecin est le plus beau métier du monde », et une mère pharmacienne biologiste. Aujourd’hui, elle s’épanouit aussi bien dans son activité clinique que dans la recherche, conjuguant ainsi les compétences de ses deux parents. Derrière son bureau au centre des brûlés à l’hôpital Édouard Herriot, où elle vient de prendre la responsabilité de l’équipe chirurgicale, elle partage avec un enthousiasme communicatif sa passion du métier. Le débit de paroles est rapide, précis, pédagogue.

[…]

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Vera Rubin : une astronome précurseure | Visages de la science

VVera Rubin : une astronome précurseure | Visages de la science

domaine public

Interrogez n’importe qui sur l’Univers, et vous entendrez peut-être parler de matière noire. Mais qui l’a découverte ? C’est plus difficile. Peu connaissent Vera Rubin. Dans un milieu scientifique dominé par les hommes, elle a dû surmonter de nombreux obstacles pour imposer ses découvertes et changer notre compréhension de l’Univers.

Cet article vous présente des extraits de l’hommage d’Isabelle Vauglin à Vera Rubin, écrit en 2017.

>> Vous pouvez consulter son article en intégralité ici

Vera Rubin à 19 ans au télescope du Vassar College en 1947. | © Vassar College, courtesy AIP Emilio Segrè Visual Archives

Née Vera Cooper en juillet 1928, Vera Rubin se passionne très jeune pour les étoiles, encouragée par son père qui l’aide à construire un télescope. Après le lycée, elle intègre le Vassar College, où elle obtient son diplôme de sciences en 1948. Elle poursuit à l’université de Cornell, au sein d’une toute petite équipe, pour suivre son mari qui y travaille, Robert Rubin. Vera s’inscrit aux cours de deux physiciens de renom, futurs nobélisés, Richard Feynman et Hans Bethe. En parallèle, elle suit le cours d’astronomie et apprend la mécanique avec Martha Stahr, une jeune docteure de l’Université de Berkeley.

Pour son master, Vera s’interroge : « si l’on soustrait aux galaxies le mouvement global d’expansion de l’univers, reste-t-il un mouvement résiduel ? ». Elle se rend compte que certaines galaxies se rapprochent de nous, tandis que d’autres s’éloignent : les galaxies ont donc un mouvement propre, en plus de leur mouvement lié à l’expansion de l’univers ! Les résultats de ses travaux sont refusés partout, et on ne lui autorise pas de nouvelles mesures. Elle présente ses résultats à la réunion de l’American Astronomical Society en personne, avec son bébé dans la voiture. Sa démarche fait scandale, et le lendemain, le Washington Post titre : « Une jeune mère trouve le centre de la Création à partir du mouvement des étoiles ».

Une pionnière tenace

Vera s’inscrit ensuite à Georgetown en 1951 pour sa thèse sous la direction de Georges Gamow. Elle ne peut le voir que dans les couloirs, les bureaux étant interdits aux femmes. Vera met en évidence que l’Univers n’est pas homogène et que les galaxies forment de vastes amas, un résultat ignoré jusqu’à sa confirmation vingt ans plus tard.

Pendant dix ans, Vera Rubin enseigne les mathématiques et la physique tout en élevant ses quatre enfants. Elle finit par obtenir un poste à la Carnegie Institution de Washington, devenant la première femme chercheuse de l’institution. Elle y restera jusqu’à la fin de sa carrière. En 1965, elle devient la première femme à obtenir le droit de faire des observations au télescope du Mont Palomar, privilège jusque-là réservé aux hommes pour la seule raison qu’il n’y avait pas de toilettes pour femmes.

 

Vera Rubin exploite le télescope de 2,1 mètres à l’observatoire national de Kitt Peak. | ©NOAO/AURA/NSF

Un travail sans cesse contesté

Précurseure dans l’âme, Vera Rubin bouleverse nos connaissances de l’univers à travers ses travaux et découvertes, se heurtant à chaque fois aux contestations du monde de l’astronomie.

En 1970, Vera Rubin et Kent Ford étudient la rotation des galaxies spirales et constatent une anomalie : les étoiles en périphérie tournent plus vite que prévu, suggérant l’existence d’une masse invisible, la matière noire. Ces résultats suscitent le scepticisme, et il faudra attendre les observations en rayons X pour valider leur hypothèse.

Une autre découverte majeure de Vera Rubin est la mise en évidence du phénomène de « Merger » : certaines galaxies résultent de la fusion de plusieurs autres. Une partie des étoiles de ces galaxies fusionnées tourne dans un sens, tandis que l’autre tourne dans le sens inverse. Cette observation remet en question les modèles existants à l’époque sur la formation des galaxies.

 

Vera Rubin | © AP-SIPA

La moitié des neurones de l’humanité appartient aux femmes

Tout au long de sa vie d’astronome, Vera Rubin eu à faire face à des conditions difficiles du fait qu’elle était une femme. Elle réussit pourtant à mener de front l’éducation de ses 4 enfants et une carrière brillante. Elle avouait : « J’ai accompli presque toute ma carrière à temps partiel. À 3 heures, j’étais à la maison pour m’occuper des enfants. »

Vera Rubin a lutté toute sa vie contre les inégalités de genre, en défendant trois principes :

  • « Il n’existe aucun problème scientifique qu’un homme peut résoudre et qu’une femme ne pourrait pas.
  • À l’échelle de la planète, la moitié des neurones appartient aux femmes.
  • Nous avons tous besoin d’une permission pour faire de la science mais, pour des raisons profondément ancrées dans notre histoire, cette permission est bien plus souvent donnée aux hommes qu’aux femmes. « 

Malgré son impact majeur, Vera Rubin n’a pas reçu le prix Nobel bien que beaucoup de ses collègues pensent qu’elle le méritait. Elle fait partie de ces pionnières dont la notoriété est inversement proportionnelle à l’importance de ses travaux, malgré de nombreuses autres récompenses. Elle demeure pourtant une figure essentielle de l’astronomie, inspirant des générations de femmes scientifiques. Son exemple continue d’encourager celles qui rêvent de faire avancer la science tout en menant une vie personnelle épanouie.

Audrey Creff, médaillée du CNRS : la mécanique de la graine | Visages de la science

AAudrey Creff, médaillée du CNRS : la mécanique de la graine | Visages de la science

Audrey Creff, ingénieure d’étude au laboratoire Reproduction et développement des plantes, a reçu en 2024 la médaille de cristal du CNRS. Elle réalise des recherches et des développements techniques en biophysique et microscopie confocale.

L’objectif : mieux comprendre les mécanismes de développement des graines. Elle a notamment mis au point une technique permettant d’appliquer des contraintes physiques sur des graines en croissance. Associé à des méthodes de microscopie confocale, ce dispositif permet à l’ingénieure d’étude et à son équipe d’identifier un gène mécano-sensible.

À l’occasion de cette distinction, elle revient sur son parcours et ses travaux.

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Sébastien Buthion, médaillé du CNRS : architecte de la médiation scientifique l Visages de la science

SSébastien Buthion, médaillé du CNRS : architecte de la médiation scientifique l Visages de la science

Sébastien Buthion, responsable de la communication de la délégation Rhône Auvergne du CNRS, a reçu la médaille de cristal 2024 de l’organisme. Il œuvre au quotidien pour une meilleure diffusion des connaissances scientifiques vers toutes les sphères de la société à travers des actions de communication plus collectives.

A la fin des années 90, Sébastien Buthion participe à l’organisation des cafés des sciences pour une association lyonnaise. Son engagement le rapproche du CNRS qu’il rejoint en 2001 en tant qu’adjoint technique au service de communication régionale. La communication scientifique est alors en pleine mutation, soutenue par une forte motivation de chercheurs et chercheuses à sortir leurs travaux des laboratoires. Au fil des années, il a su saisir de nouvelles opportunités pour œuvrer à des actions collectives d’envergure au travers desquelles il souhaite aller plus loin, vers des actions mieux ciblées, plus adaptées aux besoins des différents publics de notre société, afin de partager la bonne information, au bon moment et dans le bon format.

À l’occasion de cette distinction, il revient sur son parcours.

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François Leulier, médaillé du CNRS : du microbiote aux mécanismes de croissance | Visages de la science

FFrançois Leulier, médaillé du CNRS : du microbiote aux mécanismes de croissance | Visages de la science

François Leulier, chercheur et directeur de l’Institut de génomique fonctionnelle de Lyon, a reçu en 2024 la médaille d’argent du CNRS pour ses travaux sur les interactions entre le microbiote, le développement et la physiologie animale.

En 2013, François Leulier a reçu la médaille de bronze du CNRS pour ses travaux sur l’impact de la flore commensale bactérienne sur la croissance juvénile de drosophiles. En particulier, il démontre à l’époque que le microbiote minimise l’effet délétère de la sous-nutrition sur la croissance des individus. Riche de ces résultats, François Leulier s’est entouré au cours des dix dernières années d’une équipe aux compétences variées. L’objectif : apporter une compréhension plus intégrée du phénomène qu’il a étudié. Leur expertise est donc multi-modale et multi-modèle. Elle s’étend de la génétique des microorganismes aux aspects cellulaires et moléculaires chez des modèles animaux allant de l’insecte au petit mammifère.

À l’occasion de cette distinction, il revient sur son parcours et ses travaux de recherche.

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Un jeu vidéo de navigation spatiale pour le diagnostic précoce et personnalisé de la maladie d’Alzheimer

UUn jeu vidéo de navigation spatiale pour le diagnostic précoce et personnalisé de la maladie d’Alzheimer

Sensational, un projet transdisciplinaire qui questionne la relation entre santé et environnement.

Rencontre avec Antoine Garnier-Crussard, l’un des porteurs du projet SENSATIONAL. Lors de cet échange nous avons parlé de son parcours professionnel, du diagnostic précoce et personnalisé de la maladie d’Alzheimer et de musique !

 

 

> Sensational, qu’est-ce que c’est ?

Antoine Garnier-Crussard : L’objectif du projet Sensational, est de combiner plusieurs approches et de réunir plusieurs équipes autour de la question des symptômes et des signes cognitifs qui peuvent être précocement atteints dans le cadre de la maladie d’Alzheimer. Pour cela, nous proposons à des sujets sains entre 20 et 85 ans et à des malades d’Alzheimer de participer à l’expérience Sea Hero Quest. C’est un jeu de navigation spatiale, (d’orientation spatiale) qui consiste à se rendre le plus rapidement possible d’un point A à un point B en s’aidant d’une carte, visualisée précédemment.

Cette fonction d’orientation, nous savons qu’elle est précocement atteinte dans la maladie d’Alzheimer, mais nous avons beaucoup de mal aujourd’hui à la mesurer pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il est difficile de tester la capacité d’orientation d’un sujet dans une salle de consultation qui fait quelques mètres carrés. Et par ailleurs, c’est une fonction qui est très différente entre les personnes, même saines.

> En quoi consiste l’expérience ?

AGC : L’expérience consiste à tester la navigation spatiale de façon simple via un jeu vidéo sur smartphone dans lequel le sujet incarne le capitaine d’un petit bateau. Il observe une carte pendant quelques secondes puis doit se la remémorer et trouver des repères pour avancer dans le jeu. C’est pratique car tout se passe sur le téléphone portable, cela nous évite de faire des tests grandeur nature dans les rues de Lyon ou d’une autre ville. 

Le jeu Sea Hero Quest a été téléchargé par plus de 4 millions de personnes dans le monde, nous avons donc accès à une base de données immense qui nous permet de comparer individuellement le profil de la personne qui est en face de nous à celui de centaines de personnes qui lui ressemblent (en termes d’âge, de lieu de résidence etc.). Dans le projet Sensational, nous rajoutons une variable qui est le suivi du mouvement des yeux : l’oculométrie pour analyser ce que les gens regardent lorsqu’ils explorent la carte et jouent. Nous imaginons que ceux qui ont de bonnes stratégies passent du temps sur les points les plus pertinents de la carte, ceux qui en ont de moins bonnes, regardent un peu plus au hasard, un peu plus de partout. Donc nous testons à la fois le jeu et l’oculométrie sur une population de malades d’Alzheimer et de sujets sains.

[…]

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SHAPE-Med@Lyon

Soigner les cancers grâce à la médecine prédictive

SSoigner les cancers grâce à la médecine prédictive

Dans le cas de cancers, les prédictions cliniques pourraient être améliorées grâce à des modèles d’intelligence artificielle. Loïc Verlingue, chercheur et médecin au Centre Léon Bérard, ainsi que son équipe nous parlent du projet SMAD-CC (pour SMArt Data for improved machine learning in Cancer Care) : ils travaillent sur les données intelligentes dans le but d’améliorer l’apprentissage automatique en cancérologie.

L’équipe de SMAD-CC est installée dans une petite maison de ville attenante au Centre Léon Bérard à Lyon. Loïc Verlingue, Dounya Bourhani et Paul Minchella se sont prêté.es au jeu du questions/réponses dans une ambiance décontractée.

Est-ce que vous pouvez nous parler du projet en quelques mots ?
Paul Michella : « Notre problématique consiste à intégrer des multi-données dans nos modèles pour aider à améliorer nos objectifs cliniques. Peut-on améliorer la qualité de vie des patients en adaptant les traitements grâce aux outils d’intelligence artificielle ?

Loïc Verlingue : « L’objectif du projet est de montrer qu’en utilisant plus de données de diverses natures, on améliore les prédictions cliniques à partir de modèles d’intelligence artificielle. Les différents types de données sont entre-autres :

  • textuelles (narratives) donc les comptes rendus de consultation que les soignants génèrent.
  • structurées qui peuvent être soit cliniques (des informations cliniques structurées) soit biologiques (des prises de sang, par exemple) ;
  • moléculaires sur des biopsies et sur le plasma issu du séquençage des cancers de nos patients (données spécifiques à l’oncologie) ;
  • d’imageries comme les scanners ou les lames anatomopathologiques, ce qui est abordé par d’autres projets du Centre Léon Bérard.

On a une belle base de données moléculaires, avec à peu près 6000 patients qui ont été séquencés dans l’essai ProfilLER, c’est un essai du Centre Léon Bérard. Mais par rapport aux 140 000 patients dont on a les données textuelles, on se rend compte qu’il y a un différentiel.

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En 2022, le projet SHAPE-Med@Lyon (Structuring one Health Approach for Personnalized Medicine in Lyon), a été lauréat du Programme d’Investissement d’Avenir 4 « ExcellencES » de France 2030. 

SHAPE-Med@Lyon est avant tout une belle réussite collective qui fédère 12 partenaires : les universités Claude Bernard Lyon 1 (UCBL) et Lumière Lyon 2, les Hospices Civils de Lyon (HCL), le Centre Léon Bérard, le Centre hospitalier Le Vinatier, VetAgro Sup, CPE Lyon, avec les organismes nationaux de recherche Inserm, CNRS, INRAE, Inria et le Centre International de Recherche sur le Cancer de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

SHAPE-Med@Lyon vous propose ses « Inter-Med@Lyon » : des échanges informels avec les chercheurs-euses de ses projets lauréats. Ce mois-ci, l’Inter-Med est consacré au projet SMAD-CC porté par Loïc Verlingue, chercheur au Centre Léon Bérard et Guillaume Metzler du laboratoire ERIC.

 

« Associer son activité clinique à la recherche est une évidence  » | Visages de la science

«« Associer son activité clinique à la recherche est une évidence  » | Visages de la science

Lauréat de l’appel à projets « jeunes chercheurs » 2023 des Hospices Civils de Lyon, Paul Clottes explore les relations entre le microbiote et le cerveau. Ses recherches visent à identifier de nouveaux biomarqueurs prédictifs du risque de récidive chez les personnes ayant vécu un AVC.

Son parcours hospitalo-universitaire témoigne de sa conviction que « Tout médecin exerçant dans un CHU contribue d’une manière ou d’une autre à la recherche médicale », que ce soit en participant aux protocoles de recherche ou en s’impliquant personnellement dans l’investigation scientifique.

Actuellement chef de clinique dans le service neurologie vasculaire à l’hôpital Pierre Wertheimer, Paul Clottes poursuit en marge de son activité de praticien hospitalier, une thèse de science qu’il devrait soutenir en 2027. Diplômé de la faculté de médecine Lyon Est (Université Lyon 1), c’est d’abord comme externe puis comme interne qu’il a découvert la neurologie et développer le goût pour la recherche.

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HOSPICEs CIVILs DE LYON