Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences.

EN SAVOIR PLUS

« J’essaie de comprendre comment les forces de sélection naturelle modifient le sommeil dans le règne animal. » | Visages de la science

«« J’essaie de comprendre comment les forces de sélection naturelle modifient le sommeil dans le règne animal. » | Visages de la science

Ingénieur de recherche au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, Paul-Antoine Libourel vient d’obtenir son habilitation à diriger des recherches. L’occasion de revenir sur son parcours atypique, sa passion pour le sommeil des animaux et de découvrir sa dernière étude sur le sommeil des manchots de l’Antarctique.

Paul-Antoine Libourel est ce qu’on pourrait appeler une vocation tardive. Issu d’une famille de médecins, le jeune homme s’oriente après son bac vers des études de mécanique et productique, avant de se spécialiser dans l’instrumentation médicale et de compléter sa formation par un master en traitement d’images. C’est en commençant à chercher du travail qu’il réalise que, s’il lui apporte de nombreuses satisfactions sur le plan intellectuel, son parcours éclectique le dessert pour décrocher un emploi. C’est alors qu’il passe un concours du CNRS pour un poste d’ingénieur d’étude au Museum d’histoire naturelle de Paris…

>> Pour lire l’article complet, rendez-vous sur le site :

Cortex mag

 

L’étrange familiarité des relations entre les humains et les singes au siècle des Lumières | Visages de la science

LL’étrange familiarité des relations entre les humains et les singes au siècle des Lumières | Visages de la science

Confluences des mondes de la recherche – Les entretiens du Collegium

Le Collegium de Lyon est un Institut d’études avancées (IEA) inscrit dans l’Université de Lyon, membre des réseaux français (RFIEA) et européens (NETIAS) des IEA. Il accueille des chercheurs habituellement en poste à l’étranger pour mener leur projet de recherche innovant pendant 5 à 10 mois.

Dans ce podcast, le Collegium revient sur le travail du chercheur en histoire moderne, Alan Ross. Titulaire d’une chaire de professeur en histoire des idées et pratiques éducatives à l’Université de Vienne en Autriche, est résident au Collegium pour cette année 2023-24. Il y mène des recherches sur les relations entre les humains et les singes au siècle des Lumières.

Il montre comment l’arrivée des premiers singes en Europe a suscité une insécurité ontologique dans les sociétés européennes, qui ont depuis cherché (sans y parvenir) à définir une séparation définitive entre l’humain et l’animal. L’histoire moderne des relations entre singe et humain serait ainsi une histoire de ce sentiment d’insécurité en tant qu’humain, mais aussi de notre position individuelle dans les hiérarchies humaines.

>> Lire l’article et écouter le podcast sur le site :

COLLEGIUM DE LYON

Émilie Du Châtelet dans la littérature clandestine du 18e siècle | Visages de la science

ÉÉmilie Du Châtelet dans la littérature clandestine du 18e siècle | Visages de la science

Confluences des mondes de la recherche – Les entretiens du Collegium

Le Collegium de Lyon est un Institut d’études avancées (IEA) inscrit dans l’Université de Lyon, membre des réseaux français (RFIEA) et européens (NETIAS) des IEA. Il accueille des chercheurs habituellement en poste à l’étranger pour mener leur projet de recherche innovant pendant 5 à 10 mois.

Dans ce podcast, le Collegium revient sur le travail de la philosophe Natalia Zorrilla Sirlin. Chercheuse au Conseil national de la recherche scientifique et technologique (CONICET) en Argentine, est résidente au Collegium pour cette année 2023-24.

Elle y mène des recherches sur les relations entre la littérature clandestine de la fin du 17e siècle – début du 18e siècle et l’œuvre d’Émilie Du Châtelet, une scientifique et philosophe (la distinction n’a pas grand sens à l’époque) française du 18e siècle. Émilie Du Châtelet est elle-même la seule femme identifiée comme autrice de textes clandestins à l’époque.

Pour analyser les textes du « siècle des Lumières », Natalia Zorrilla Sirlin fait notamment appel au concept de gynodicée. Il s’agit d’un néologisme forgé sur le modèle de la théodicée, la tentative de concilier l’existence d’un Dieu omniscient et omnipotent avec l’existence du mal. La gynodicée est donc une tentative de concilier la reconnaissance de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes avec la permanence du patriarcat, ce système fondé sur la domination des femmes par les hommes.

Pour conduire cette recherche, Natalia Zorrilla Sirlin travaille notamment en collaboration avec Susana Seguin au sein de l’Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (IHRIM).

>> Lire l’article sur le site :

COLLEGIUM DE LYON

Les céramiques glaçurées témoignent des grands bouleversements du nord de la Mer Noire entre le 13e et le 15e siècle | Visages de la science

LLes céramiques glaçurées témoignent des grands bouleversements du nord de la Mer Noire entre le 13e et le 15e siècle | Visages de la science

Confluences des mondes de la recherche – Les entretiens du Collegium

Le Collegium de Lyon est un Institut d’études avancées (IEA) inscrit dans l’Université de Lyon, membre des réseaux français (RFIEA) et européens (NETIAS) des IEA. Il accueille des chercheurs habituellement en poste à l’étranger pour mener leur projet de recherche innovant pendant 5 à 10 mois.

Dans ce podcast, le Collegium revient sur le travail de Iryna Telenko, une archéologue et chercheuse à l’Institut d’archéologie de l’Académie nationale des sciences d’Ukraine, est résidente au Collegium pour cette année 2023-24.

Elle y mène des recherches sur les changements remarquables dont témoigne la culture matérielle du nord de la mer Noire entre la restauration de la domination byzantine à Constantinople en 1261 et la conquête de la région par les Ottomans dans le dernier quart du 15e siècle.

Spécialiste des céramiques médiévales, elle analyse les changements des modes de fabrication des poteries pour comprendre l’histoire des migrations et des interactions culturelles particulièrement riches dans cette région qui se situe au carrefour de l’Orient et de l’Occident. La Crimée, en particulier, est un territoire de rencontres et d’influences culturelles variées tout au long de son histoire, de l’Antiquité grecque puis romaine à la période moderne russe, soviétique et ukrainienne, en passant par le Moyen-Age byzantin, goth, mongol ou encore ottoman.

>> Lire l’article et écouter le podcast sur le site :

Collegium de lyon

Bertin Nahum : quand l’ingénierie sauve des vies | Visages de la science

BBertin Nahum : quand l’ingénierie sauve des vies | Visages de la science

Bertin Nahum fait partie des innovateurs les plus brillants de sa génération. Père des robots chirurgicaux made in France, ce visionnaire imagine la médecine de demain. Après avoir conçu un robot destiné à la chirurgie du genou, puis un deuxième pour la chirurgie du cerveau, cet ingénieur s’attaque aujourd’hui, avec un nouveau prototype, à la lutte contre le cancer du foie. Animé par la volonté de se sentir utile et de rendre l’acte chirurgical plus sûr, il s’efforce aussi de faire connaître au monde entier, l’excellence des technologies médicales françaises.

  • Réduire les aléas

« Quand j’ai commencé à travailler dans ce secteur-là, j’ai été très étonné de voir que la chirurgie était une discipline très artisanale. La robotique est en mesure de faire ce qu’elle a fait dans plein de secteurs de la vie quotidienne : réduire les aléas. Il ne s’agit pas de remplacer le praticien mais d’optimiser l’acte chirurgical en le rendant plus précis et plus fiable. »

  • Des robots révolutionnaires

Après avoir occupé des postes de terrain, Bertin Nahum a été confronté à la réalité et à la pratique sur la façon dont la technologie pouvait répondre aux besoins des chirurgiens. Visionnaire, il s’est fait père de robots chirurgicaux révolutionnaires. « Nos robots sont des outils intelligents. Ils utilisent des images pour planifier un acte chirurgical ; aident à la décision du praticien ; puis assistent la réalisation dans le geste à proprement dit. Ils utilisent de l’imagerie, de l’intelligence artificielle et de la robotique. »

  • De l’importance du made-in-France

« La prochaine révolution numérique se fera dans le secteur de la santé. Les robots et l’intelligence artificielle pénétreront dans ce secteur. Cependant, quand on touche à la santé de gens, il faut s’assurer que cette activité ne reproduise pas ce qu’il s’est passé jusque-là avec les GAFA. Il est important que l’Europe se saisisse du sujet. »

 

Portrait de Bertin Nahum

Diplômé de l’INSA Lyon, Bertin Nahum a été sacré quatrième entrepreneur high-tech le plus révolutionnaire du monde par la revue canadienne Discovery en 2012, juste derrière Steve Jobs, Mark Zuckerberg et James Cameron. Il était l’invité du podcast « Les cœurs audacieux », un contenu audio proposé par l’INSA Lyon (Saison 2 – Épisode 1).

 

ÉCOUTER L’ÉPISODE

 

 

Étude de la typologie linguistique dans la surprenante diversité des langues du Daghestan | Visages de la science

ÉÉtude de la typologie linguistique dans la surprenante diversité des langues du Daghestan | Visages de la science

Confluences des mondes de la recherche – Les entretiens du Collegium

Le Collegium de Lyon est un Institut d’études avancées (IEA) inscrit dans l’Université de Lyon, membre des réseaux français (RFIEA) et européens (NETIAS) des IEA. Il accueille des chercheurs habituellement en poste à l’étranger pour mener leur projet de recherche innovant pendant 5 à 10 mois.

Dans ce podcast, le Collegium revient sur le travail de Michael Daniel :  » Etude de la typologie linguistique dans la surprenante diversité des langues du Daghestan ».

Ce linguiste qui a enseigné la linguistique à l’Université Higher School of Economics (HSE) de Moscou jusqu’en 2022, est résident au Collegium pour cette année 2023-24. Il y mène des recherches sur la typologie linguistique, notamment la morphosyntaxe, et étudie les variations linguistiques dans le cadre des contacts de langues, en particulier avec les langues du Caucase.

Son terrain de recherche se situe au Daghestan, une région située tout au sud de la Russie, dans les montagnes du Caucase, avec à l’Est, la mer Caspienne. C’est une région surprenante par sa grande diversité linguistique : alors qu’elle est à peine plus grande que la région Rhône-Alpes – sans l’Auvergne –, on y parle une quarantaine de langues issues de familles linguistiques distinctes (nord-caucasienne, sud-caucasienne, altaïque, indo-européenne).

>> Lire l’article et écouter le podcast sur le site :

Collegium de Lyon

 

À la recherche du zamuco ancien entre la Bolivie et le Paraguay | Visages de la science

ÀÀ la recherche du zamuco ancien entre la Bolivie et le Paraguay | Visages de la science

Confluences des mondes de la recherche – Les entretiens du Collegium

Le Collegium de Lyon est un Institut d’études avancées (IEA) inscrit dans l’Université de Lyon, membre des réseaux français (RFIEA) et européens (NETIAS) des IEA. Il accueille des chercheurs habituellement en poste à l’étranger pour mener leur projet de recherche innovant pendant 5 à 10 mois.

Dans ce podcast, le Collegium revient sur le travail de Luca Ciucci : « à la recherche du zamuco ancien entre la Bolivie et le Paraguay »

Le linguiste Luca Ciucci, chercheur affilié à l’Université James Cook en Australie, qui réside actuellement au Collegium – Institut d’études avancées de l’Université de Lyon pour l’année académique 2023-24. Ses recherches se concentrent sur la famille linguistique zamuco, ainsi que sur d’autres langues autochtones parlées dans la région du Chaco boréal, située entre la Bolivie et le Paraguay.

Ces langues, qualifiées d’« indigènes », et les communautés qui les utilisent, ont subi des pertes importantes en raison de la colonisation espagnole et font aujourd’hui face à une menace de disparition, principalement en raison de la déforestation associée à la culture du soja destiné à nourrir le bétail des élevages européens.

>> Lire l’article sur le site :

Collegium de Lyon

Sur les traces des prisonnières françaises du goulag au Kazakhstan | Visages de la science

SSur les traces des prisonnières françaises du goulag au Kazakhstan | Visages de la science

Confluences des mondes de la recherche – Les entretiens du Collegium

Le Collegium de Lyon est un Institut d’études avancées (IEA) inscrit dans l’Université de Lyon, membre des réseaux français (RFIEA) et européens (NETIAS) des IEA. Il accueille des chercheurs habituellement en poste à l’étranger pour mener leur projet de recherche innovant pendant 5 à 10 mois.

Dans ce podcast, le Collegium revient sur le travail du Zhanna Karimova. Sociologue qui se lance dans un projet de recherche sur le camp d’Akmola, réservé aux femmes pendant l’époque stalinienne. Son objectif est de reconstruire les trajectoires des femmes emprisonnées, mettant en lumière leur agentivité et les mécanismes répressifs de genre. Ce projet éclaire l’histoire méconnue des femmes dans les camps de travail forcé, soulignant l’importance de transcender les frontières géographiques pour une compréhension holistique de l’histoire du Goulag.

>> Lire l’article sur le site :

Collegium de Lyon

La Recherche de demain : enjeux des données sportives dans le football par Cédric Maiore | Visages de la science

LLa Recherche de demain : enjeux des données sportives dans le football par Cédric Maiore | Visages de la science

Cédric Maiore, docteur en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Jean Moulin Lyon 3, a réalisé une thèse sur les représentations audiovisuelles du football à l’ère numérique.

Il y analyse les formes et les enjeux de la (re)médiatisation du spectacle sportif footballistique, entre média télévisuel et dispositifs vidéoludiques avec l’apport notamment des données massives et des images de synthèse.

>> Regarder la vidéo :

La représentation audiovisuelle du football à l’ère numérique : Formes et enjeux de la remédiatisation du spectacle sportif footballistique, entre média télévisuel et dispositifs vidéoludiques.

Thèse en Sciences de l’information et de la Communication soutenue le 12 décembre 2022.

Les représentations vidéoludiques s’invitent de plus en plus dans la médiatisation du football. Cela interroge la porosité entre les différents niveaux de représentation de ce jeu-sport : du réel physique du match (spectacle sportif vivant) au réel médiatisé de la captation / retransmission télévisuelle jusqu’à l’hyperréalisme des dispositifs vidéoludiques récents.

Notre recherche retrace l’histoire de la représentation audiovisuelle du football à la télévision et dans les jeux vidéo pour montrer la façon dont les grandes séries FIFA (EA Sports), Pro Evolution Soccer (Konami) et Football Manager (Sega) s’affranchissent progressivement de l’imagerie télévisuelle, tout en soulignant le rôle des données statistiques dans ce processus. En effet, ces titres intègrent chaque année des milliers d’avatars de joueurs existants distinguables graphiquement et dont les attributs in-game sont en lien avec leurs performances réelles.

Cette thèse s’attache à mettre en lumière des formes de télescopages et d’interdépendances inédites qui sont en train de se produire entre les différents régimes de représentation du football, là où captation et retransmission télévisuelle, données statistiques et imagerie bidimensionnelle puis tridimensionnelle forment un amalgame dont les limites sont difficilement discernables et où les « niveaux » de réalité fusionnent.

Pour en savoir plus :

Thèse en ligne

 

Découvrez les lauréats 2023 de la médaille de l’innovation – CNRS | Visages de la science

DDécouvrez les lauréats 2023 de la médaille de l’innovation – CNRS | Visages de la science

Patricia Rousselle, Marc Antonini, Jacques Gierak et Claire Hellio sont les quatre lauréats de la médaille de l’innovation 2023 du CNRS.

Créée depuis une dizaine d’années, cette distinction honore des recherches issues des laboratoires placés sous la tutelle du CNRS qui ont conduit à  des innovations marquantes sur le plan technologique, économique, thérapeutique et social.

La médaille leur sera remise le mardi 14 novembre 2023.
« Les chercheurs qui font le pari de la valorisation sont le point de départ de tout projet d’innovation pour  la société. Il apparait donc primordial de récompenser cet effort consenti qui nait dans les laboratoires.
Les médaillés de l’innovation représentent de véritables modèles d’inspiration pour leurs pairs, » explique Jean-Luc Moullet, directeur général délégué à l’innovation du CNRS.
Cette médaille met en lumière le transfert d’innovations marquantes de la recherche publique vers le  marché. Elle illustre la diversité des voies de valorisation qu’il est possible d’emprunter, tout en poursuivant des recherches de grande qualité.

Intervenants :

  • Patricia Rousselle : Des molécules pour régénérer la peau. Patricia Rousselle est spécialisée dans la cicatrisation et la régénération de la peau. Cette directrice de recherche CNRS au Laboratoire de biologie tissulaire et d’ingénierie thérapeutique1 étudie le dialogue entre les cellules, du derme comme de l’épiderme, et les protéines présentes dans leur microenvironnement. Ses travaux l’ont amenée à développer des traitements pour les grands brûlés, pour la cicatrisation post-chirurgie et sur les tumeurs qui touchent la peau.
    Patricia Rousselle a pour cela synthétisé de nombreuses molécules bio-inspirées, représentant onze brevets, qui ont suscité un fort intérêt de la part des industries pharmaceutiques et cosmétiques. Elle a ainsi mené de riches collaborations notamment avec Dior, Chanel, Symatèse, 3-D Matrix, Native, Nagase, ou encore les Laboratoires d’Anjou. Une molécule de sa création est par exemple au cœur de la gamme de baumes Cébélia, réputée pour son action de réparation, régénération et de rajeunissement de la peau.
  • Marc Antonini : Utiliser l’ADN pour stocker des données. Directeur de recherche CNRS au Laboratoire d’informatique, signaux et systèmes de Sophia Antipolis2 où il dirige l’équipe MediaCoding, Marc Antonini est spécialisé dans la compression de données, qu’il s’agisse d’images, de vidéos ou de modèles 3D. Ses travaux de doctorat ont par exemple servi pour la norme JPEG 2000, et ses premiers travaux au CNRS, en collaboration avec le CNES, à un des systèmes embarqués dans les satellites Pléiades (couple de deux satellites optiques d’observation de la Terre). Auteur de treize brevets, Marc Antonini a régulièrement
    collaboré avec différents industriels et cofondé la start-up Cintoo, consacrée à la capture et à la visualisation de nuages de points 3D.
    Son activité s’est depuis orientée vers le stockage sur ADN synthétique. Marc Antonini est ainsi à la tête du programme de recherche (PEPR) MoleculArXiv3, doté de vingt millions d’euros sur sept ans pour développer cette technologie d’avenir, et a participé au programme européen OligoArchive. Sur ce même thème, Marc Antonini a cofondé la start-up PearCode et préside la conception de JPEG DNA, une norme de compression d’images adaptée à l’ADN.
  • Jacques Giérak : Contrôler les ions pour le spatial et la nanofabrication. Jacques Gierak est un expert mondial des faisceaux d’ions focalisés. Ses travaux ont des applications dans la propulsion spatiale, qui ont bénéficié des sources d’ions exceptionnellement stables, durables et contrôlables. Menées en collaboration avec le CNES et Airbus Defence and Space, ses recherches ont abouti à la fondation de Ion-X, une start-up spécialisée dans la propulsion de petits satellites.
    Cet ingénieur de recherche CNRS, également responsable de la plateforme Instrumentation et sources d’ions au Centre de nanosciences et de nanotechnologie4, Il a également œuvré dans la nanofabrication par faisceaux d’ions focalisés (FIB). Avec ses nombreuses avancées brevetées, il a notamment conçu l’outil FIB Nanowriter, capable de structurer du graphène, un matériau formé d’une seule et unique couche d’atomes de carbone dont les propriétés pourraient trouver des applications dans l’aéronautique, la médecine, les télécommunications ou encore la production d’énergie.
  • Claire Hellio : S’inspirer de molécules naturelles pour des produits respectueux de l’environnement. Claire Hellio développe des solutions innovantes bioinspirées à partir de molécules actives produites par les algues et les microorganismes. Mené au Laboratoire des sciences de l’environnement marin5, ce travail de valorisation, à l’interface entre la chimie, la biologie, la biochimie et l’écologie, est notamment réalisé via la plateforme de bioprospection Biodimar, que cette professeur dirige.
    Son équipe répond aux problématiques et besoins en R&D des industriels, en développant des biotests spécifiques et des solutions biotechnologiques innovantes à partir de substances naturelles d’origines marines. Les applications visent principalement les domaines des cosmétiques (antioxydants et conservateurs) et des revêtements antifouling (protection des  coques des bateaux contre la colonisation). Ces solutions sont rendues les plus respectueuses possibles de l’environnement.
    Cette collaboration avec les entreprises a par exemple pris la forme d’un laboratoire commun appelé BiotechALg en partenariat avec Green Sea, leader européen de la production de microalgues.

 

Pour plus d’information :

vers le site