Pop’Sciences répond à tous ceux qui ont soif de savoirs, de rencontres, d’expériences en lien avec les sciences. L'équipe Pop'Sciences est en pause estivale du 26 juillet au 17 août. Nous vous souhaitons un bel été !

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Réseaux intelligents : une révolution au service de la transition énergétique

RRéseaux intelligents : une révolution au service de la transition énergétique

Peut-être la fin d’un monde et le début d’une nouvelle ère pour nos réseaux électriques ? « Pendant longtemps le réseau électrique a fonctionné sur un système de distribution direct et très centralisé. Aujourd’hui, il y a un changement net avec la multiplication des types de production d’électricité en particulier via la production d’énergies renouvelables et la multiplication des lieux de productions », explique Hervé Pabiou, chargé de recherche au laboratoire CETHIL (1). D’après une enquête parue en janvier 2025, la part du renouvelable dans le mix électrique européen a atteint 47 % en 2024, contre 34 % en 2019. Une évolution positive pour notre climat qui pose malgré tout des défis majeurs : le stockage et la distribution. Pour les résoudre, le réseau intelligent s’affirme progressivement comme une solution d’avenir.

Des réseaux intelligents pour gérer les déséquilibres
Flexible, fiable, accessible et économe, le réseau intelligent ou « smart-grid » combine de nombreux atouts et son intelligence lui confère la capacité de contrôler de manière harmonieuse les déséquilibres entre production et consommation. « Tout l’enjeu de ce type de réseau c’est de gérer l’équilibre entre production et consommation. Par exemple, lorsqu’il fait beau, on produit un maximum d’énergie, on la stocke pour le lendemain où le soleil sera moins présent », explique Hervé Pabiou. Et ce dernier de détailler : « on pourrait même envisager de convertir cette électricité en chaleur pour le bâtiment ou la stocker pour la retransformer en électricité » ; un procédé appelé « Power to heat to Power » (…)

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(1) CETHIL – Centre d’énergétique et de thermique de Lyon, unité mixte de recherche (UMR) de l’INSA Lyon, du CNRS et de l’Université Claude Bernard Lyon 1.

Autisme et diversité de genre

AAutisme et diversité de genre

Les personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) seraient-elles plus concernées que les autres par une diversité de genre ?

C’est la question que se sont posée Élodie Peyroux, neuropsychologue (PhD), et le Dr Guilhem Bonazzi, psychiatre. Dans leur pratique clinique au pôle HU-ADIS du Vinatier, ces dernier·e·s se sont aperçu·e·s que beaucoup de patient·e·s TSA étaient divers·e·s de genre. Cette impression est-elle bien fondée ?

Afin de faire un état des lieux des connaissances scientifiques sur le sujet, il et elle ont effectué une revue systématique de la littérature et une méta-analyse.

>> Pour découvrir les résultats de leur étude, rendez-vous sur la page :

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Les personnes sans domicile sont-elles plus concernées par le TDAH ?

LLes personnes sans domicile sont-elles plus concernées par le TDAH ?

La précarité peut engendrer ou renforcer de multiples problèmes de santé.

Sur le terrain, la professeure Caroline Demily (pôle HU-ADIS du Vinatier) a observé que de nombreuses personnes SDF présentaient des comportements évocateurs d’un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Le docteur Charles Denis (pôle HU-ADIS du Vinatier) et elle-même ont donc réalisé une revue systématique de la littérature et une méta-analyse sur le sujet.

Alors, y a-t-il une plus forte prévalence du TDAH chez les personnes SDF ?

Nous avons interrogé l’équipe de recherche pour en apprendre plus.

>> Découvrez leurs conclusions en vous rendant sur la page :

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Identification d’un nouveau gène impliqué dans les troubles du neurodéveloppement : le gène DDX17

IIdentification d’un nouveau gène impliqué dans les troubles du neurodéveloppement : le gène DDX17

Dans une publication majeure de la revue BRAIN, les généticien·ne·s de l’Université de Southampton (Royaume-Uni) ont identifié le gène DDX17 comme pouvant être à l’origine de troubles du neurodéveloppement (TND).

Cette découverte a donné lieu à une collaboration avec de nombreux partenaires au niveau international, notamment les équipes de Julien Courchet (Institut NeuroMyogène) et de Cyril Bourgeois (Laboratory of Biology and Modeling of the Cell de l’École normale supérieure de Lyon), à Lyon. Nous avons ce dernier et son équipe.

>> Pour accéder à l’article revenant sur les étapes de cette grande étude, rendez-vous sur la page :

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Troubles du neurodéveloppement sévères et emploi : dépasser les idées reçues et construire l’inclusion

TTroubles du neurodéveloppement sévères et emploi : dépasser les idées reçues et construire l’inclusion

Aujourd’hui, le modèle dominant dans les établissements médico-sociaux cantonne les personnes avec un Trouble du Neurodéveloppement (TND) sévère à des activités occupationnelles, partant du postulat erroné qu’elles ne sont pas en mesure de travailler.

Pourtant, des initiatives prouvent que, grâce à la formation des professionnels et à un accompagnement adapté, l’insertion professionnelle est non seulement possible, mais bénéfique pour tous.

Ce webinaire mettra en lumière le travail de l’association Vivre et Travailler Autrement, qui a développé une méthodologie innovante ayant déjà permis l’inclusion d’une cinquantaine de  personnes porteuses d’un trouble du spectre de l’autisme et d’un trouble du développement intellectuel, tant au niveau de l’emploi que de l’habitat. Nous suivrons plus particulièrement le parcours d’une personne accompagnée dans son insertion professionnelle, pour mieux comprendre les enjeux et les solutions mises en place.

Nous aborderons également les raisons d’intégrer ce dispositif, tant du point de vue des personnes concernées et de leurs familles que des professionnels du secteur médico-social. Quels espoirs et attentes ce type d’initiative suscite-t-il ? Quels changements implique-t-il pour les professionnels et les structures existantes ?

Ce temps d’échange sera l’occasion de questionner nos représentations et d’identifier les leviers concrets pour offrir de véritables perspectives professionnelles aux personnes avec un TND sévère.

Rejoignez-nous pour faire évoluer les mentalités et construire un monde du travail plus inclusif !

> Intervenantes :

  • Marylin CAUSSE, directrice de l’association Vivre Et Travailler Autrement
  • Sandrine RAYMOND, cheffe de projet Vivre Et Travailler Autrement
  • Anne DUCHAMP, cadre supérieure de santé, pôle HU-ADIS, Le Vinatier – Psychiatrie universitaire Lyon Métropole
  • Christine CELIO, éducatrice spécialisée, Maison d’Accueil Spécialisée Maurice Beaujard, Le Vinatier – Psychiatrie universitaire Lyon Métropole

>> Pour accéder au webinaire, rendez-vous sur la page : 

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PFAS et dépollution de l’eau : les pistes actuelles pour traiter ces « polluants éternels »

PPFAS et dépollution de l’eau : les pistes actuelles pour traiter ces « polluants éternels »

©com77380 de Pixabay

Surnommés les « polluants éternels », les PFAS sont partout, dans l’eau, les sols, l’air et ils s’accrochent.

Ultra résistants, ces composés chimiques sont un vrai casse-tête environnemental. Si leur interdiction est en marche, reste un défi immense : comment les extraire de l’environnement et surtout les détruire, pour de bon ?

Aujourd’hui, deux grandes familles de solutions sont testées : d’un côté, des procédés pour séparer les PFAS de l’eau (charbon actif, résines échangeuses d’ions, membranes, flottation par mousse…) — efficaces mais générant des déchets qu’il faut ensuite gérer ; de l’autre, des technologies pour les dégrader chimiquement, ce qui suppose de briser la très tenace liaison carbone-fluor, l’un des liens les plus solides de la chimie organique.

Entre procédés d’oxydation avancée, sonochimie, plasma, ou encore catalyse piézoélectrique, plusieurs techniques prometteuses émergent, capables de réduire certains PFAS en composants moins toxiques. Mais à ce stade, elles restent souvent coûteuses, complexes à industrialiser, et parfois génératrices de nouveaux sous-produits problématiques.

Face à ces limites, des approches hybrides ou biologiques pointent le bout de leur nez : combinaisons de filtration et d’électrochimie, matériaux imprimés en 3D sur mesure, et même utilisation de champignons ou de bactéries pour dégrader lentement ces molécules en les rendant plus accessibles à la nature.

Malgré ces avancées, une évidence s’impose : on ne pourra pas se contenter de réparer les dégâts. Limiter dès maintenant les rejets industriels de PFAS reste la priorité absolue. La France, par exemple, vise un arrêt total dans les cinq ans. Car traiter ce qui est déjà contaminé coûterait potentiellement des centaines de milliards d’euros. Mieux vaut prévenir que guérir… surtout quand les polluants ne veulent pas mourir.

Une analyse à découvrir dans un article écrit par Julie Mendret, Maître de conférences, HDR, Université de Montpellier et Mathieu Gautier, Professeur des Universités, INSA Lyon – Université de Lyon

>> Lire l’article :

THE CONVERSATION

Les amours de vacances des adolescents : entre liberté, exploration et normes sociales

LLes amours de vacances des adolescents : entre liberté, exploration et normes sociales

L’été, c’est ce moment suspendu où tout semble possible, surtout pour les ados en quête d’air, d’espace… et parfois d’amour.

Loin de l’école, des regards habituels et des codes sociaux qui collent à la peau, les jeunes profitent de cette parenthèse pour sortir des rôles qu’on leur attribue toute l’année. Plus besoin d’être « l’intello », « la bonne copine » ou « l’ex de… » : on se réinvente, on explore, on ose.

Dans les campings, les colonies, sur la plage ou au coin de la rue, naissent des amitiés et des histoires d’amour qui n’auraient jamais vu le jour ailleurs. Pas de jugement, pas de rumeurs : une liberté rare où les sentiments peuvent s’exprimer sans pression. C’est aussi une occasion unique de rencontrer des jeunes d’autres milieux, d’autres villes, et parfois d’autres cultures, loin des bulles sociales habituelles.

Et cette liberté, certains la trouvent aussi derrière un écran. Car aujourd’hui, les histoires d’été peuvent se vivre en ligne : sur Discord, dans les jeux vidéo, dans des tchats anonymes où l’on se livre sans filtre. Des espaces virtuels devenus de véritables zones d’intimité, où l’on peut aimer, flirter ou se confier, à l’abri des regards réels.

Loin d’être futiles, ces expériences forgent la personnalité, bousculent les normes, et permettent aux jeunes de mieux se connaître  et parfois même de s’affirmer dans des identités qu’ils n’osent pas encore afficher le reste de l’année.

Une analyse à découvrir dans un article écrit par Marine Lambolez, Doctorante, ENS de Lyon

>> Lire l’article :

THE CONVERSATION

Le rendez-vous bien-être animal | La notion de robustesse appliquée à l’agriculture, avec Olivier Hamant

LLe rendez-vous bien-être animal | La notion de robustesse appliquée à l’agriculture, avec Olivier Hamant

Chaque semaine, la Chaire bien-être animal vous propose sur son site internet une nouvelle ressource en lien avec le bien-être animal ! Ce rendez-vous est relayé tous les mardis sur Facebook, Linkedin et Instagram avec le hashtag #LeRdvBEA. Suivez-nous !

>> Le « Rendez-vous bien être animal » de la semaine

Olivier Hamant est chercheur et biologiste au sein de l’ENS de Lyon. En parallèle il dirige l’Institut Michel-Serres et travaille sur l’anthropocène et la notion de robustesse.

Dans cette discussion avec Luc Mounier, professeur en bien-être animal et responsable de la Chaire, la notion de robustesse appliquée au modèle agricole français est explorée : le modèle agricole actuel est-il robuste ? Comment encourager la robustesse dans un système qui se doit d’être performant ?

Pour accéder à l’article, cliquez sur l’image :

>> Les précédents « Rendez-vous bien être animal »

Pour retrouver tous les « Rendez-vous bien être animal », allez sur le site de :

 CHAIRE Bien-être animal

 

 

Les animaux : pourquoi certains bénéficient d’une place plus favorable …ou pas ?

LLes animaux : pourquoi certains bénéficient d’une place plus favorable …ou pas ?

©triangle

Les animaux font partie de votre vie ?

Vous aimeriez en savoir un peu plus dans ce domaine…et les découvrir sous l’angle sociologique ?
Alors, cliquez sur play du deuxième podcast, dont le sujet est les animaux. Pourquoi ? Car vous allez apprendre que certains animaux bénéficient d’une place plus favorable dans notre société, et pourquoi, et comment…Et plus encore.

Et pour développer ce sujet, nous sommes avec Jérôme MICHALON, chargé de recherches au CNRS,  à TRIANGLE et à l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne.

> Écoutez le podcast :

> Lire la retranscription des propos de l’interview :

En matière d’animal, certains animaux bénéficient-ils d’une place plus favorable que d’autres ?

Jérôme Michalon – Oui, on peut dire que certains individus animaux ont des devenirs très différents : entre un chien qui passe son existence auprès d’humains aimants et attentionnés, sans connaître la faim, ni le froid, et sans craindre pour sa vie, comparé cela à un poulet entassé dans un hangar sans lumière, où le seul horizon est un engraissement rapide pour un abattage précoce, il y a des conditions qui ne sont pas comparables. Et je ne parle ici que des animaux domestiques, pas des animaux sauvages. Les raisons de ces différences sont multiples et complexes, elles tiennent autant à des représentations que l’on a des animaux et de leur usage, héritées souvent de schèmes de pensée religieux ou populaires, ou même parfois savants, mais également tributaires des conditions de vie et de travail des humains, ou des choix économiques et politiques. C’est extrêmement multifactoriel. Et ce qui est intéressant pour rebondir sur la question initiale, c’est que ce qui varie aussi c’est la définition même de ce que serait une place « favorable » pour l’animal.

Et comment la définiriez-vous de ce fait ?

© Pixabay

J.M. – Je ne la définie pas mais c’est vrai qu’on a tendance à considérer que finalement par exemple les animaux de compagnie, le statut d’animal de compagnie c’est censé représenter la place la plus favorable pour un animal, puisqu’il est effectivement aimé, choyé, individualisé, il est extrait à l’obligation de travail. D’un certain point de vue, c’est assez favorable, et pourtant même ce statut là, cette condition là soulève de plus en plus de critiques venant dénoncer ces conditions de vie de certains animaux de compagnie, de certains chiens, de certains chats parce qu’on considère que le fait d’être enfermé dans un appartement, sans contact avec ses congénères ou avec un environnement naturel, sans possibilité d’exercice physique, c’est parfois décrit, par certains vétérinaires, comme une forme de maltraitance. Selon la vision que l’on a de la « nature authentique » d’un animal, on pourra considérer qu’être un animal sauvage soumis à la prédation, à la faim et au froid, luttant pour sa survie, c’est préférable au sort d’un caniche sur un canapé.
En tant que sociologue, je n’ai pas à me prononcer sur ce qui serait bon ou pas pour les animaux, d’une part parce que je n’ai pas la compétence pour le faire, mais d’autre part, parce que l’inflation de postures normatives sur la question animale fait vraiment partie de l’objet que j’aimerais documenter, à savoir la manière dont se construit une forme de consensus social autour de l’importance du souci de l’animal. Et pour étudier cela, il est difficile d’être à la fois observateur et acteur.

Revenons aux animaux de compagnie, le contexte économique et social actuel peut-il modifier la place des animaux de compagnie ? Et si oui comment ?

J.M. – La possession d’animaux de compagnie ne peut pas être déconnectée du contexte économique et social. Initialement, la pratique du « pet keeping » concernait les aristocrates britanniques en l’occurrence puis s’est diffusée au XIXème siècle vers la bourgeoisie ; bref, c’est à l’origine une affaire de personnes qui ont du temps libre et des moyens économiques importants très clairement. Au XXème siècle, on assiste à une forme de « démocratisation » de la possession d’animaux de compagnie, en direction des classes moyennes. On ne peut donc pas déconnecter cette évolution des avancées sociales notamment les congés payés, la réduction du temps de travail, la hausse toute relative des salaires etc. Sans cela, il n’y aurait sans doute pas eu de temps de loisir dédié à l’entretien d’un animal qui n’a pas d’utilité directe, qui n’a pas d’utilité productive notamment. Donc il n’y aurait pas eu de marché pour les animaux de compagnie, et cela, je pense que c’est important de le souligner à quel point l’industrie pour l’alimentation des animaux de compagnie a eu un impact énorme sur l’augmentation du taux de possession, et aussi sur sa légitimité sociale. Parce que j’ai bien étudié dans ma thèse comment cette industrie avait soutenu les pratiques de médiation animale, dont je parlais dans le podcast précédent, de pratiques de soin par le contact animalier, pour diffuser en fait une sorte de contre-discours, qui viendrait répondre à une critique récurrente qui est celle de l’inutilité des animaux de compagnie, donc en gros de la relation de soin aux animaux, qui est souvent qualifiée d’excessive, de narcissique voire de misanthrope, avec la figure du propriétaire de chien replié sur lui-même, qui préfère la compagnie de son caniche à celle de ses congénères. C’est une critique récurrente, à laquelle la médiation animale vient répondre, en montrant que des relations de soin aux animaux, des relations bienveillantes, peuvent également bénéficier à d’autres humains et à la société dans son ensemble. C’est pour ça que je défends l’idée que pour comprendre ce qu’est un animal de compagnie, d’un point de vue sociologique, il est important d’intégrer la critique dont la relation affective et personnalisée à certains animaux fait l’objet, depuis pratiquement ses débuts et aujourd’hui encore.
De ce point de vue, le contexte n’a pas tant changé puisque des journalistes me sollicitent toujours régulièrement pour commenter la hausse des dépenses pour les animaux de compagnie, avec une commande implicite : il faut que je vienne valider scientifiquement l’idée que les propriétaires ont définitivement perdu la raison, perdu le sens commun, puisqu’ils en viennent à consacrer tant d’argent à des non-humains. Commande à laquelle je ne réponds évidemment pas, mais qui vient mettre en lumière le fait que la critique de l’excès de soin aux animaux est encore très forte !

Et vous Jérôme possédez-vous un animal ?

J.M. – J’ai une chatte, mais je ne sais pas si je la « possède » réellement, elle ne serait pas d’accord avec cette idée, je pense. La question du pourquoi, tout simplement parce que j’ai été élevé avec des chiens et avec des chats, et dans une culture globalement pro-animaux comme beaucoup de personnes de ma génération. Effectivement, j’ai un animal de compagnie parce que je suis le fruit de l’évolution que j’essaie d’analyser par ailleurs.


Précédemment : Cause animale : pourquoi fait-elle l’objet de recherches récentes ?

> À suivre…

Le troisième et dernier podcast dont le triptyque concerne les animaux abordera le sujet de la défense des animaux.

>> Pour en savoir plus :

Triptyque – Laboratoire Triangle

Sols en souffrance : quand le dérèglement climatique fait vaciller nos fondations

SSols en souffrance : quand le dérèglement climatique fait vaciller nos fondations

Longtemps perçus comme indestructibles, presque immuables, nos sols révèlent aujourd’hui leur grande fragilité face au dérèglement climatique. Entre pluies diluviennes, sécheresse et érosion, ces terrains sur lesquels nous marchons au quotidien, qui portent nos reliefs, nos bâtiments, nos routes et infrastructures, en montagne, en plaine, le long de nos côtes, disparaissent, parfois en quelques heures, parfois beaucoup plus lentement, sous les coups des événements climatiques extrêmes. Conséquences collatérales : des dégâts humains et financiers qui se chiffrent à plusieurs milliards d’euros. De quoi fortement interroger l’aménagement de nos territoires qui vont devoir s’adapter pour préserver notre sécurité et notre habitabilité mais aussi la réflexion des ingénieurs spécialistes en génie civil et environnemental. Tour d’horizon de ces menaces qui grignotent nos sols à travers le territoire métropolitain, et des solutions pour faire face, avec les regards croisés de Catherine Pothier, maître de conférences, experte en géologie, chercheuse en machine learning appliquée aux géosciences au laboratoire LIRIS (1) à l’INSA Lyon et Laurent Briançon, professeur des universités, géotechnicien et chercheur au laboratoire GEOMAS (2) à l’INSA Lyon.

Du torrent à l’asphyxie lente
Comme s’ils n’étaient plus en mesure d’encaisser. « Les sols sont vivants, ils ont toujours bougé mais le dérèglement climatique entraîne un changement de dynamique dans ces mouvements », explique Catherine Pothier, experte en géologie également membre de la commission des Balmes qui réunit plusieurs spécialistes des risques de mouvements de terrain pour le compte de la ville de Lyon. Vallées décimées, pans de montagne fracturés, fissures dans les maisons, côtes ou falaises grignotées, la vulnérabilité de nos sols, pourtant essentiels à notre subsistance, fait régulièrement la « Une » de l’actualité. (…)

 

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(1) Laboratoire d’InfoRmatique en Image et Systèmes d’information (UMR 5205 CNRS / INSA Lyon / Université Claude Bernard Lyon 1 / Université Lumière Lyon 2 / École Centrale de Lyon)(2) Géomécanique, Matériaux, Structures (INSA Lyon)