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EN SAVOIR PLUS

Ce que les fossiles nous révèlent des crocodiles

CCe que les fossiles nous révèlent des crocodiles

Il y a 66 millions d’années, l’impact d’une météorite avec la Terre a bouleversé les environnements marins et continentaux, conduisant à l’extinction massive d’espèces animales comme végétales. Dotés d’une grande adaptabilité, les sébécosuchiens, de l’ordre des crocodiliens, font partie des lignées ayant subsisté.

Une équipe du Laboratoire de géologie de Lyon: Terre, planète, environnement a utilisé plusieurs approches telles que l’analyse chimique des os et l’étude détaillée de leur boîte crânienne afin de caractériser leur alimentation et le milieu dans lequel évoluaient ces anciennes espèces.

Les travaux ont été réalisés par des membres du Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planète, environnement

>> Visionner le diaporama en ligne :

Parfums : une histoire de nos paysages olfactifs | Pop’Sciences Mag #10

PParfums : une histoire de nos paysages olfactifs | Pop’Sciences Mag #10

Quoi qu’invisibles, les odeurs et les parfums ont une place importante dans l’histoire de l’iconologie et de la culture visuelle. On les retrouve particulièrement dans certaines œuvres d’art et de nombreuses publicités à partir du 18e siècle.

Cet article est extrait du Pop’Sciences Mag #10 : Sous l’emprise des émotions

Charlène Besacier  |  mars 2020 et 2022

Erika Wicky, historienne au Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes, remonte le fil du temps à travers une sélection d’images qui relatent notre fascination historique pour les odeurs.

Émile Tabouret, lithographie couleur, 95 x 130 cm, vers 1895, Bibliothèque Forney. Différentes de celles que nous subissons aujourd’hui, les nuisances olfactives étaient nombreuses au cours des siècles passés. Si l’on pense spontanément à l’odeur des égouts et des latrines, il faut ajouter au paysage olfactif du passé les odeurs de chauffage et celles liées l’éclairage.

Le savon 810, vrai parfum de violettes, lithographie, 120 x 150 cm, 1911. Les premières fragrances artificielles apparaissent à la fin du 19e siècle. Elles offrent par exemple des substituts à la poire et à l’ananas et permettent de produire des parfums beaucoup moins onéreux. L’ionone, par exemple, produit de synthèse à odeur de violette, est utilisé dans de nombreuses compositions et connaît un succès important.

Jean-François Badoureau, Dépôt d’eau de Cologne, estampe, entre 1820 et 1830, 57,9 x 42,5 cm, Musée Carnavalet. Apparue dès le début du 18e siècle, l’Eau de Cologne composée par Jean-Marie Farina, parfumeur italien, est le fruit d’une distillation de plantes aromatiques, de fleurs comme le néroli et d’agrumes. Souvent reprise et modifiée, sa formulation a connu un immense succès, notamment en raison de ses vertus rafraîchissantes et revigorantes.

Jules Chéret, Parfumerie Savonnerie Gellé Frères, lithographie couleur, 55 x 73 cm, 1878, Bibliothèque nationale de France. Au milieu du 19e siècle, la production de savons parfumés représentait une part très importante du marché de la parfumerie. Comme l’écrit un contributeur au journal L’Illustration en 1862 : « Chez nous, les gens qui se parfument au lieu de se laver sont rares, et l’emploi des odeurs a suivi une marche croissante avec le progrès de la propreté, du bien-être et du luxe. Quelque discret que l’on soit à cet égard, on emploie toujours au moins des savons parfumés ».

L’Odorat, estampe, XVIIe siècle, Bibliothèque nationale de France. À l’origine, la diffusion de parfums avait souvent une vocation religieuse, leur faculté à s’élever en faisait un instrument privilégié de communion avec les divinités. Par la suite, le parfum a été abondement utilisé pour se protéger de la contagion lors des épidémies de peste ou de choléra. Jusqu’à la fin du 19e siècle, on a, en effet, soupçonné les mauvaises odeurs de transmettre des maladies.

Le chalet des parfums à l’Exposition universelle, estampe, 15,3 x 12,6 cm, 1867, Musée Carnavalet. Les produits de la parfumerie étaient régulièrement présentés aux Expositions universelles où ils incarnaient les progrès des sciences et des techniques. En effet, l’extraction des senteurs à partir des matières premières, la stabilisation des formules, le flaconnage, etc. faisaient l’objet d’innovations visant non seulement à améliorer la qualité des produits, mais aussi à les démocratiser. Resté célèbre pour l’invention de la brosse à mascara, le parfumeur Rimmel présente ici ses procédés de distillation.

 

Radiothérapies. Toute une histoire !

RRadiothérapies. Toute une histoire !

17 décembre 2020

Technique plus que centenaire, en constante progression, parfaitement intégrée dans les stratégies thérapeutiques multidisciplinaires, la radiothérapie reste l’un des éléments les plus efficaces de la lutte contre le cancer. Retour sur 130 ans d’histoire.

Sources bibliographiques

Pour aller plus loin, découvrez l’article du Pop’Sciences Mag :

Radiothérapie : 130 ans d’innovation

Revivez la Fête de la science 2020 depuis chez vous !

RRevivez la Fête de la science 2020 depuis chez vous !

Visites virtuelles, ateliers scientifiques, jeux, expositions en ligne… Pop’Sciences vous invite à revivre la 29e édition de la Fête de la science depuis chez vous, grâce à plus de 40 activités numériques pour toute la famille.

 

Plongez dans une enquête archéologique, partez à la découverte des mammifères du grand froid, percez les mystères de la chimie de la pâte à crêpe… Avec Pop’Sciences c’est la Fête de la science toute l’année !

 

La 29e édition de la Fête de la science s’est tenue du 2 au 12 octobre 2020 sous une forme réinventée. Ludique, gratuite et ouverte à tous, elle a proposé près de 250 activités variées, en virtuel et en réel dans plus de 20 communes du département.

 

Revivez la Fête de la science 2020

Retour en images ET EN VIDEOS sur L’édition 2020

Université de Lyon / ©Vincent Noclin

Université de Lyon / ©Vincent Noclin

12 solutions océaniques pour lutter contre le réchauffement climatique

112 solutions océaniques pour lutter contre le réchauffement climatique

Cet article illustré est extrait du Pop’Sciences Mag #6 : Océan, une plongée dans l’invisible

Illustrations : Solène Rebière.

Par Benoît de La Fonchais   |   4 juin 2020


L’océan se trouve au cœur du système climatique de la planète. Sa santé est donc cruciale non seulement pour les écosystèmes marins mais aussi pour la survie de toute l’humanité.

Plus que jamais, nous devons le protéger. Mais nous pouvons aussi faire de l’océan le premier levier de lutte contre le réchauffement planétaire. C’est le message délivré par une équipe internationale de chercheurs en octobre 2018*. S’appuyant sur une vaste bibliographie, ils ont évalué le potentiel d’une douzaine de solutions, locales ou globales, que l’océan nous offre pour lutter contre le changement climatique.

Avertissement : toutes ne sont pas également réalistes, efficaces ou pertinentes (notamment les solutions génétiques ou de géo-ingénierie), mais elles représentent des pistes concrètes sur lesquelles gouvernements et populations doivent réfléchir ensemble.

* Ocean Solutions to Address Climate Change and Its Effects on Marine Ecosystems – Frontiers in Marine Science – Volume 5 – 2018 – p. 337

 

1. Développer les énergies marines renouvelables

Utiliser l’énergie des vents, des courants, de la marée, de la houle, exploiter les différences de température des eaux.

©Solène Rebière

 

2. Préserver et restaurer la végétation côtière

La végétation littorale (mangrove, marais salants, herbiers marins…) contribue à l’absorption du CO2 d’origine anthropique

©Solène Rebière

 

3. Fertiliser l’océan

Enrichir l’océan en éléments nutritifs (fer) pour développer le phytoplancton et augmenter ainsi sa capacité d’absorption en CO2.

4. Alcaliniser l’océan

Enrichir l’océan en ions magnésium, sodium ou calcium pour améliorer la solubilité du CO2

©Solène Rebière

 

5. Lutter contre la pollution

Limiter les sources de pollution d’origines terrestre ou fluviale (eaux usées, plastiques…).

6. Protéger les habitats et les écosystèmes

Créer des aires marines protégées pour préserver la biodiversité marine et les services rendus par les océans.

©Solène Rebière

 

7. Préserver les ressources

Arrêter la pêche intensive et la surexploitation des réserves halieutiques.

8. Augmenter l’albédo de l’océan (le pouvoir réfléchissant de sa surface)

Tapisser la surface de l’océan d’une mousse non polluante pour réfléchir les rayons lumineux.

©Solène Rebière

 

9. Augmenter le pouvoir réfléchissant des nuages

Pulvériser à grande échelle de l’eau de mer ou d’autres substances dans la basse atmosphère.

10. Surveiller l’hydrologie

Contrôler la qualité des eaux et des sédiments qui se déversent dans l’océan au niveau des grands
bassins fluviaux.

©Solène Rebière

 

11. Restaurer les écosystèmes dégradés

Revitaliser ou recréer des récifs coralliens, par exemple.

12. Agir sur la génétique

Modifier les gènes des espèces marines pour qu’elles s’adaptent au réchauffement climatique.

©Solène Rebière

 


Cet article illustré est extrait du Pop’Sciences Mag #6 : Océan, une plongée dans l’invisible

Les représentations de l’océan au long de l’histoire

LLes représentations de l’océan au long de l’histoire

Cet article illustré est extrait du Pop’Sciences Mag #6 : Océan, une plongée dans l’invisible

Par Grégory Fléchet   |   3 juin 2020


Alors que la Terre est majoritairement couverte d’eau, sa représentation cartographique a longtemps privilégié la visualisation des masses continentales au détriment des océans. Avec l’avènement des grandes explorations maritimes, les humains ont soudain pris conscience que ces masses d’eau étaient toutes reliées entre elles. Face à la difficulté de mettre en image cet océan global, les cartographes ont su faire preuve d’audace et de créativité pour donner à voir la dominance aquatique de notre belle bille bleue.

 

La Mappa Mundi d’Hereford.

Sur les mappemondes médiévales, telle que cette « carte du monde » datant de la fi n du XIIIe siècle, l’océan s’apparente à un espace inconnu encerclant les zones terrestres. Cette représentation du monde, tel que le conçoivent les Européens au Moyen-Âge, divise la Terre en trois continents séparés par la Mer Méditerranée : l’Asie y occupe le demi-cercle supérieur, l’Afrique le quart inférieur droit et l’Europe le quart inférieur gauche..

/DR

 

Projection de Mercator

Vers la fin du XVIe siècle, les normes de représentation du monde sont fixées par la communauté des cartographes flamands, à laquelle appartient Gerardus Mercator. Sur cette carte dessinée en 1587 par son fils Rumold, l’exagération du décalage longitudinal de l’Amérique du Sud par rapport à l’Amérique du Nord laisse la place à une « Mar del Zur » dans l’actuel Pacifique et à une « Mar del Nord » au niveau de l’Atlantique. L’existence de l’immense Terra Australis, qui occupe une large partie de l’hémisphère sud, ne sera réfutée qu’à la fi n du XVIIIe siècle, à la suite du deuxième voyage de James Cook.

/DR

 

Nouvelle mappemonde

La première tentative de représentation des océans comme une étendue unique et indivisible remonte à 1760. Elle est l’œuvre de l’ingénieur français Nicolas-Antoine Boulanger. Très novatrice pour l’époque, cette représentation divise le monde en un « hémisphère terrestre » réunissant toutes les terres émergées connues et un « hémisphère maritime » révélant toute l’étendue des masses d’eau de notre planète.

©gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

 

Les océans au centre du monde

Cette carte conçue en 1942 par le géophysicien et océanographe sud-africain Athelstan Spilhaus propose une représentation de la Terre centrée sur les océans. Sur ce planisphère quelque peu déroutant, les pôles sont placés en Amérique du Sud et en Chine. Si ce parti pris a pour effet de déformer significativement les continents, il révèle combien les océans du globe forment en réalité une même masse d’eau liquide.

/DR

 

Dymaxion Air-Océan-Monde

Fruit de l’imagination de l’architecte américain Buckminster Fuller, cette projection élaboré en 1954 avec le concours du cartographe japonais Shoji Sadao se compose de vingt triangles individuels pouvant être agencés de multiples manières. Grâce à cette flexibilité qui permet de s’affranchir des habituelles conventions cartographiques, où le Nord est toujours placé en haut et le Sud en bas, l’océan global peut être représenté d’un seul bloc…

/DR


Cet article illustré est extrait du Pop’Sciences Mag #6 : Océan, une plongée dans l’invisible

26e édition de la Fête de la Science – Métropole de Lyon et Rhône

226e édition de la Fête de la Science – Métropole de Lyon et Rhône

La 26e édition de la Fête de la Science en métropole lyonnaise et Rhône s’est achevée le 15 octobre. Plus de 120 porteurs de projet ont proposé des événements et fait partager au public de tous âges leurs passions des sciences !

Plus de 40 000 visiteurs sont venus partager cette passion en participant aux divers ateliers, jeux, spectacles, débats, visites… proposés par les chercheurs, étudiants, membres d’associations, personnels de laboratoires, enseignants, élèves, etc. !!

Avec le bilan complet (en téléchargement ci-contre), retrouvez quelques-uns des événements de cette édition en images… et rendez-vous pour la prochaine édition, en octobre 2018  !

Crédits photos : Vincent Moncorgé, Ville de Sant-Genis Laval, Université de Lyon, CNRS Rhône Auvergne/Vanessa Cusimano, IUT Lyon 1, Ville de Saint-Priest

Voir la vidéo Fête de la Science Métropole de Lyon et Rhône

 

Au Laboratoire des Matériaux Avancés, Einstein dans le miroir

AAu Laboratoire des Matériaux Avancés, Einstein dans le miroir

Reportage sur un laboratoire artisan de la détection des ondes gravitationnelles

Du Laboratoire des Matériaux Avancés – LMA (CNRS / IN2P3 / EGO / Université Claude Bernard Lyon 1) de LyonTech-La Doua, sortent certains des miroirs avec lesquelles les ondes gravitationnelles, prédites par Einstein il y a cent ans, ont été observées pour la première fois …

Ces miroirs équipent les interféromètres du projet Advanced LIRGO comme du futur Advanced VIRGO.

>>Le reportage photos à voir sur le site :

Sciences pour Tous

Petit carnet illustré d’une résidence artistique en laboratoire

PPetit carnet illustré d’une résidence artistique en laboratoire

Dans le cadre de la 11ème édition du programme Et si on en parlait sur le langage, le collectif grenoblois d’artistes « Un Euro ne fait pas le Printemps » a investit une semaine durant les murs du laboratoire Dynamiques de Langage pour une résidence artistique d’un nouveau genre.

Yves Béal et Heiko Buchholz, ont travaillé à une nouvelle exploration : celle des mots. Pour aller à la rencontre du mot, du langage, des sons et des sens que nous, humains, produisons en permanence, les artistes et chercheurs ont confronté la poésie et la science en scrutant les particules du langage, leurs sens et leurs impressions sur nous. La semaine a été ponctuée d’ateliers d’écriture, de rencontres, de temps d’échanges et d’investigations sensibles des travaux de recherches menés au sein du laboratoire.

Heiko Buccholz nous livre un témoignage délicat et curieux de cette expérience à travers son petit carnet illustré :
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Fig. 1 :

Yves Béal en train de se faire interviewer devant son plus long poème. Yves Béal ressemble ainsi beaucoup à un écrivain en train de se faire interviewer : cela lui donne un air important !

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Fig. 2 :

Yoonmi, doctorante au DLL, mange de façon modérée, mais continue, des MNMs colorés pendant notre entretien, et elle nous en propose. Selon elle, elle en a besoin pour assumer le RDV, alors que nous, on tourne au café noir et aux fisherman’s friends. « It’s a bit strong » selon la publicité de ces bonbons irlandais.

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Fig. 3 :

Salle sourde (détail). Cette salle est si sourde que l’on entend son propre corps. Moi, Heiko, j’entends mon acouphène. Mais comme j’aime bien mon acouphène, je ne suis pas inquiet, je me dis « Tiens, le voilà ».

J’aime mon acouphène parce que j’ai l’impression de m’entendre vivre.

>> Découvrez la suite sur le site :

Hypothèses