Biologie - santé Galeries CNRS CConflits génomiques : les éléments transposables en résistance Dépôt des drosophiles sur la glace pour les anesthésier. / © Simon Bianchetti/LBBE/CNRS Images Les génomes de tous les organismes hébergent des parasites appelés éléments transposables, des fragments d’ADN capables de se déplacer d’une région à une autre du génome. Lorsqu’ils sont actifs, ils menacent l’intégrité des génomes en causant des mutations. À la manière des anticorps chez les mammifères, les drosophiles disposent d’une arme de défense, l’interférence ARN, qui permet à la fois de neutraliser ces éléments transposables et de se défendre contre les infections virales.Mais que se passe-t-il lorsque les individus sont soumis à ces deux assaillants en même temps ? L’une des lignes de défense prend-elle le pas sur l’autre ? Pour répondre à cette question, des scientifiques du Laboratoire de biométrie biologie évolutive utilisent la drosophile pour étudier ces conflits génomiques et leurs conséquences évolutives.>> Visionner le diaporama en ligne :CNRS LE JOURNAL>> Découvrez le reportage photos complet « L’interférence ARN, l’arme de protection naturelle des drosophiles contre les conflits génomiques » sur la médiathèque du CNRS.