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Institut Catholique de Lyon - UCLy|The Conversation

LL’opéra en Asie : entre héritage colonial, soft power et appropriation locale

L'opéra national de Pékin a été conçu par Paul Andreu, architecte de l'aéroport parisien de Roissy. Trey Ratcliff / Flickr, CC BY-NC-ND

De Pékin à Hongkong, de Hanoï à Séoul, l’art lyrique occidental s’est implanté en Asie à travers des histoires croisées de colonisation, mondialisation et appropriation culturelle.

Introduit par les missionnaires dès le XVIe siècle, il devient au XIXe un symbole de prestige pour les élites locales et un outil de pouvoir pour les autorités coloniales.

En Chine, l’opéra occidental cohabite avec l’opéra de Pékin et incarne à la fois modernité et distinction sociale, porté par des architectures spectaculaires comme le théâtre futuriste de Paul Andreu à Pékin. En Indochine et à Pondichéry, il sert de marqueur colonial, tandis qu’à Hongkong, plaque tournante culturelle, il se métisse rapidement et s’ouvre à un public plus large. En Corée du Sud, il devient ascenseur social pour de jeunes artistes désormais présents sur les plus grandes scènes mondiales.

Aujourd’hui, l’opéra en Asie n’est plus un simple héritage européen : il reflète les dynamiques géopolitiques, les hiérarchies culturelles et la recherche de reconnaissance internationale. Entre traditions locales et influences mondialisées, il incarne un dialogue entre les cultures… et une nouvelle carte sonore du monde.

Une analyse à découvrir dans un article écrit par Frédéric Lamantia, Docteur en géographie et maître de conférences, UCLy – Institut catholique de Lyon

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