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Université de Lyon

LLyon : signes poétiques, graffitis et langages de la ville

©Université de Lyon

Dans la ville, divers types d’inscriptions se déploient et sont exprimés par une hétérogénéité d’acteurs. À Lyon comme ailleurs, nos trajets quotidiens nous confrontent à d’innombrables signes et discours : graffitis et tags, panneaux de signalisations, inscriptions paysagères et architecturales, mobilier urbain … 

Quelle est la densité des significations de ces inscriptions aux niveaux symbolique et esthétique ? Y a-t-il une raison à ce qu’elles se trouvent dans un lieu ou sur un support spécifiques et pas un autre ? Pourquoi certaines paroles persistent (monumentales et muséales) alors que d’autres tendent à disparaitre (revendicatives ou poétiques) ?

Julien Thiburce (Doctorant en sciences du langage et membre de l’association Pas de côté) et Antonin Rêveur (artiste graffeur) ont animé deux promenades urbaines – dans le cadre du cycle « Soigne Ton Langage » organisé par le service Sciences et Société de l’Université de Lyon.

Regards croisés sur les langages parlés et inscrits dans la ville …

… à lire, écouter et regarder.

Par Samuel Belaud  –  Crédits photographiques : Université de Lyon – Science et société – Association Pas de côté


Le graffiti

Les tags et les graffitis à la spray ou au marqueur, sont présents dans la ville sur quantité de supports dès le début des années 1970. Des murs des bâtiments statiques aux surfaces des trains mobiles, les expériences que les passants s’en font dans leurs marches quotidiennes sont diverses.

Pas à pas, des stratégies et des tactiques de discours viennent déjouer des normes sociales et de nouvelles formes d’expression voient le jour. Au fil du temps, les graffitis, les architectures et les paysages de la ville évoluent ; les inscriptions se répondent, se recouvrent, se contrastent et s’annulent. Quelles mutations notre environnement a-t-il connu ? Comment la pratique du graffiti influence-t-elle et est-elle influencée par les autres pratiques de la ville ?

Le graffiti est ici découvert comme un discours dans l’espace. Les praticiens investissent des lieux pour les incarner et y discourir.

Où je laisse une trace … pourquoi le  graff ? La notion de territoire chez les graffeurs.

Sa dimension subversive lui vaut d’être rapidement (re)connu, tant il subsiste encore aujourd’hui une contradiction entre : d’une part la répression publique (nettoyage systématique, poursuites judiciaires, …) ; et d’autre part la récupération par d’autres institutions (publiques aussi) de ce mouvement comme un pan de la culture qu’il convient d’exposer, de célébrer ou encore de légaliser dans la rue (sous certaines contraintes), etc…

>> La suite de ce reportage à découvrir sur le site :

Et si on en parlait