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Laboratoire Passages Arts & Littératures (XX-XXI)

PProcessus créatifs en danse jazz

Vivien Visentin est interprète, chorégraphe de la Cie Accord des nous, enseignant et formateur pour le diplôme d’État, et Frédérique Seyve, Doctorante à l’Université Lumière Lyon 2 – Laboratoire Passages XX-XXI, chargée de développement culturel pour plusieurs compagnies et responsable pédagogique au Centre chorégraphique Calabash, ont tenu à se rassembler lors de cette co-écriture d’article afin de réfléchir ensemble sur les processus créatifs en danse jazz.

Les processus de création… en danse jazz ?

Longtemps décriée, la danse jazz en France est encore trop souvent associée à une danse facile, légère voire totalement dépourvue de processus créatifs. Ces processus peuvent être perçus comme peu recherchés voire inexistants au sein de l’esthétique de la danse jazz. Et d’ailleurs qu’est-ce qu’un processus en création chorégraphique (jazz) ? Zoom sur la création en danse jazz : rencontre et éclaircissements.

Vous avez dit “processus créatifs” ? 

Tout d’abord le mot processus apparu au XVIe siècle, du latin pro, au sens de l’action vers l’avant, et de cessus, cedere, dans le sens aller, marcher, signifie aller vers l’avant, avancer. Dans sa définition, apparaît la notion de savoir faire : “actions constituant la manière de faire, de fabriquer quelque chose”1. Ceci nous renvoie à la dimension de la créativité et à l’action de créer dans le temps. Rappelons que la création est l’action de donner naissance, de créer, et renvoie au créateur comme peuvent le décrire Laurence Louppe2 ou encore Jacqueline Robinson3.

Nous pensons de prime abord au chorégraphe, agissant comme professionnel dans le secteur de l’art chorégraphique. Celui qui va créer, ordonner, organiser un ensemble de pas, de concepts en mouvement ayant pour finalité une représentation sur scène. Au-delà du simple fait de coordonner un certain nombre de combinaisons corporelles, ce dernier, ou cette dernière, va aussi défendre un propos, une idée et innover. Depuis le début du XXe siècle, avec l’émergence de courants comme la danse expressive allemande, des formes chorégraphiques dénoncent ou questionnent notre société. Ce fût le cas pour les chorégraphes allemands comme Kurt Jooss (La table verte) ou Pina Bausch.

Ces derniers ont notamment travaillé sur la thématique de la guerre, traumatisés par les deux conflits mondiaux. Ils initieront dans leurs processus créatifs, des gestes et des décors du quotidien.  L’expression humaine prendra le dessus sur la technique, la virtuosité, pour laisser place à l’expression d’une certaine intériorité.

Tout comme l’ont fait ces personnalités fortes de la danse expressionniste allemande, des chorégraphes américains associés à une corporéité4 jazz ont aussi su dénoncer les horreurs de l’humanité. Donald McKayle dans Rainbow Round my Shoulder saura par différents mouvements comme les contractions du haut du corps ou des implorations à genoux, traduire la souffrance et l’espoir des esclaves noirs afro-américains. Il ne sera pas le seul : West Side Story, l’une des comédies musicales les plus connues au monde, traduit les problèmes sociétaux d’une Amérique inégalitaire et clivée. Rick Odums5, Géraldine Armstrong6 parleront également de ces sujets dans leurs œuvres. Néanmoins, il faut bien comprendre que les processus créatifs sont propres – au-delà des esthétiques – à chaque créateur.  L’esthétique jazz en France est très associée au monde de l’enseignement, du divertissement et de la télévision depuis les années 80, mais peu à la création. Aussi, la mode de la fusion des esthétiques actuelles, de la pluridisciplinarité au sein de la création n’aide en rien à sa reconnaissance. Alors que la danse contemporaine ne cesse de puiser dans les danses dites “Pop” (prenons exemple de Lasseindra Ninja ou du collectif La Horde), la danse jazz tente encore d’avoir une certaine reconnaissance au sein de la création. Faisons donc connaissance avec certains chorégraphes qui aiment utiliser cette corporéité pour créer, valorisant ainsi l’’existence de processus créatifs au sein de cette esthétique.

La création en danse jazz : état des lieux 

Comme nous venons de l’évoquer, les chorégraphes en danse jazz ont su aborder différents thèmes au fil des décennies. Ils ont également eu des approches différentes afin de composer et de créer leurs œuvres. Les mises en lumière sur ce répertoire étant plutôt rares, il est essentiel de faire un tour d’horizon afin de pouvoir approfondir ce sujet.

Il faut savoir que des reproches autour de la danse jazz fusent souvent : “frontalité”, “divertissante”, “technicité omniprésente”, “trop plein d’énergie”. Ces aspects négatifs sont souvent associés à la danse jazz en lien avec le divertissement. On observe cependant un réel engouement du public pour ces œuvres comme Stories par la RB Dance Company dirigée par le chorégraphe Romain Rachline, mais aussi pour d’autres spectacles d’un autre genre qui relèvent de ces dispositifs.  Des créateurs – et ce depuis les années 1950 aux États-Unis, puis ensuite en France – on su exprimer un désir créatif pour défendre un propos. Il existe des foyers de résistances portées par des chorégraphes qui se démènent depuis des décennies pour porter des œuvres jusqu’à la représentation. C’est par exemple le cas de Jean-Claude Marignale (Répercussions), Wayne Barbaste et bien d’autres.

Ces personnalités au sein de leur propre compagnie effectuent un travail de recherche réflectif et corporel lors d’un nouveau projet de création. Les influences vont être multiples. Cela peut partir d’une œuvre littéraire. Ce fut le cas pour les Sœurs Brontë de Raza Hammadi au sein du Ballet Jazz Art, créé en 1992. Cette œuvre a donné lieu à un travail de notation du mouvement réalisé par Sylvie Duchesne, et subventionné par le dispositif d’aide à la recherche et au patrimoine de danse en 2010 par le CND7.

Patricia Greenwood Karagozian, directrice artistique de la Compagnie PGK, a elle-même été inspirée par six poèmes de la poétesse américaine Charis Southwell pour son spectacle Unfinished Fragments. Hubert Petit Phar, chorégraphe de la Compagnie La Mangrove, située sur le territoire guadeloupéen, a créé Ustium, une pièce traitant de la lutte des consciences. Une recherche inspirée de la théorie de l’existentialisme de Jean-Paul Sartre, et développée en partie dans Huis clos.

Comme évoqué au début de l’article, les sujets sociétaux deviennent très fréquents au sein de l’art chorégraphique contemporain, et donc actuel. Jan Martens8 avec Any attempt will end in crushed bodies and shattered bones questionnait en 2022 la résistance, les rébellions actuelles face aux enjeux climatiques et aux mutations sociétales que nous subissons. Sidi Larbi Cherkaoui9 présente lors de la Biennale de la danse de Lyon de 2023 Ukiyo-e, pour savoir comment continuer à vivre dans un monde incertain et en déconstruction. Le groupe Grenade porté par Josette Baīz10, propose en 2019 Baobabs pour montrer à quel point la jeune génération s’interroge sur les questions climatiques.

Il est tout à fait possible de faire la même chose avec une corporéité jazz si le chorégraphe le décide. Ce n’est pas l’esthétique qui permet d’être revendicatif, mais la façon de dire les choses par la danse et selon les envies du créateur. Avec tous les croisements que connaît l’art chorégraphique aujourd’hui, il serait difficile de ne citer qu’une influence ou qu’une seule corporéité.  D’ailleurs HOMME|ANIMAL est au cœur du parcours de la chorégraphe Vendetta Mathea. La pièce est née de son engagement pour la lutte des droits civiques du temps de John Fitzgerald Kennedy aux côtés de Martin Luther King ce fameux jour d’août 1963. Elle interroge ici la nature humaine et sa part d’animalité.

Alors que Bruce Taylor crée I have a dream au sein de sa compagnie – Cie Choréonyx, les discours de Martin Luther King contre le racisme sont revisités par le chorégraphe. Dans la pièce I Have A Dream, Bruce Taylor tente de démontrer l’empreinte que ce moment historique a laissée sur nos corps.

Dans Joy is my middle name, il évoquera la mort de George Floyd et les émeutes qui ont suivi son décès en 2020. Aussi Wayne Barbaste n’est pas en reste sur les questions sociétales au sein de la Compagnie Calabash :  “Les questions sociétales, politiques et culturelles sont au cœur de cette compagnie. Depuis son origine, elle se donne pour objectif de questionner nos sociétés, de mettre en lumière les nombreux  dysfonctionnements et injustices qu’elles engendrent11.”

La danse jazz étant une danse faite pour et par l’humain, certains artistes se sont aussi interrogés sur les cultures. James Carlès aime interroger la diaspora africaine en occident du 19e siècle à nos jours. Ainsi dans Coupé Décalé en 2014, le chorégraphe travaille autour de cette danse traditionnelle, mais aussi de toute une culture. Il s’entoure pour cela de Robyn Orlin. Cela nous rappelle la relation à un certain héritage africain au sein de la danse jazz.

Anne-Marie Porras dans Fils du Vent évoquera le rapport de entre la communauté gitane et la musique.

Pour finir cette liste non exhaustive, certains créateurs s’inspirent même de la technique de certains grands maîtres et font donc le lien entre pédagogie et création. En effet, Carole Bordes a réalisé un travail sur la technique Mattox pour créer son spectacle Matt et Moi. Il s’agit dans cette œuvre, de jouer avec les différents éléments de la méthode, mais aussi de la déstructurer pour mieux en tirer l’essence.

Circulation entre héritage et contemporanéité 

> Le langage du corps

Il est possible pour ces artistes chorégraphiques d’utiliser un vocabulaire dansé, ou du moins une expression corporelle pouvant exprimer les émotions souhaitées. Longtemps oubliée, ou du moins rattachée uniquement à la pédagogie, la terminologie en danse jazz est depuis quelques années perçue comme une source d’inspiration inépuisable. Vivien Visentin et Aurore Faurous, explorent cette possibilité depuis maintenant quelques années.

Hubert Petit-Phar, chorégraphe de la Cie la Mangrove et pédagogue jazz, défend une vision de dépassement du vocabulaire établi. La terminologie apparaît comme un socle possible pour développer  la créativité. À la condition de ne pas s’enfermer et de la relier à la notion de possible transformation et d’évolution. L’enjeu pour le chorégraphe réside dans sa capacité à révéler le potentiel poétique d’un pas de base12. Observons, par exemple, le travail de Fosse qui a fait de la jazz hand, un élément expressif et poétique.

La tradition n’est pas un héritage que l’on reçoit en tant que tel, mais il s’agit d’un point de vue actuel et d’un regard porté sur le passé.

> L’improvisation : un processus originel

L’improvisation dans les danses jazz a une source différente qu’en danse contemporaine. Mais n’est-il pas question de penser l’improvisation au présent, comme un outil au service de la création ? Dans les danses afro-américaines qui constituent, en partie, les racines de la danse jazz, on observe que ces danses ont permis la liberté et le renouvellement : elles étaient centrées avant tout sur des processus et des états de corps en lien avec l’improvisation, véritable lieu de l’expérimentation corporelle. Cela a débouché sur un vocabulaire codifié, mais il y a toujours eu la notion intrinsèque de transformation et de développement.

Patricia Greenwood Karagozian aime traverser le travail d’improvisation en relation avec la musique afin de créer. C’est notamment ce qui a été réalisé dans Light Motif.

 

Marianne Isson poursuit un travail de fond autour de la pratique de l’improvisation.

 

> La relation musicale dans la création

Longtemps critiquée pour son attachement à la musique, les créateurs en danse jazz savent pourtant s’amuser des silences et apprécier leur musique intérieure. C’est le cas pour Anne-Marie Porras qui avoue créer dans un premier temps en écoutant la musique qui l’habite, comme une introspection. Elle ne travaillera qu’ensuite avec un musicien. Patricia Greenwood Karagozian quant à elle, n’a aucune peur d’inclure le silence au sein de sa partition chorégraphique afin de créer une rupture. Cela fait partie pour elle également des solutions créatives.

Aussi, si dans d’autres esthétiques la bande son est seulement un support, en danse jazz le danseur va venir ajouter sa propre proposition sur celles des musiciens, comme dans un réel orchestre. Ainsi, cela rend subtil les processus créatifs. Les moments collectifs et individuels où un des artistes va prendre le « lead » vont se succéder. Ceci est la réelle essence du jazz. C’est d’ailleurs ce que souhaite communiquer Patricia Greenwood Karagozian avec sa nouvelle création The Spirit of Swing13. Ceci pourrait être également une métaphore de notre société : l’individualisme dans une communauté qui ne cesse de chercher le vivre ensemble.

De même, des chorégraphes s’affranchissent des codes et gagnent en liberté dans leurs choix musicaux au sein de leur création. Lhacen Hamed Ben Bella s’appuie notamment sur des textes forts servant de bandes sonores, Alain Gruttadauria aime aller dans des sonorités plus rock.

La formation à la création : un vivier pour l’art chorégraphique jazz de demain 

> De l’éducation nationale…

Des cours de danse moderne jazz du mercredi après-midi en MJC, école privée ou conservatoire aux ateliers de danse au sein du milieu scolaire, beaucoup d’élèves auront traversé cette discipline. Parfois en ayant la liberté de pouvoir créer à leur guise. Les nouveaux programmes des lycées, de l’enseignement commun de l’Éducation physique et sportive (EPS), indiquent qu’il est nécessaire pour les élèves de traverser un processus de création durant leur scolarité. Cette expérience créatrice et esthétique, initiée dès le cycle 1, poursuivie au collège, devient un impératif au lycée. Tout comme dans les textes officiels encadrant l’enseignement artistique, la notion d’atelier de composition apparaît clairement.

> …à la formation professionnelle

Lors d’un entretien réalisé avec Françoise Dupuy en février 2022, dans le cadre de la recherche doctorale menée par Frédérique Seyve sur la transmission de la danse jazz, la chorégraphe et pédagogue déplorait le cloisonnement qu’il y avait entre pédagogie et création. Pour cette grande dame de la danse, tout venait de cette créativité y compris au sein du cours. Aussi, toujours au sein de cette même recherche – même si de nombreux professeurs ayant obtenu leurs diplômes d’État de 2000 à 2020, constatent le manque d’une dimension artistique dans la formation au diplôme d’État – la notion d’atelier émerge de plus en plus. Cette dernière est notamment amenée par les formateurs. Cela devient d’ailleurs un critère dans l’évaluation finale. Cette inclusion de la créativité au sein du cours de la formation au terrain, permettrait à l’élève de s’exprimer davantage mais aussi de valoriser le contenu pédagogique et artistique qu’il acquiert au fil du temps.

Cette mise en place de l’atelier au sein de la pédagogie – et donc de la dimension créative – questionne le cloisonnement qu’il peut y avoir entre les différentes activités de chorégraphe, danseur et professeur de danse. Un professeur de danse jazz n’est-t’il pas un peu des trois de part l’investissement corporel engagé dans ses cours et les différents projets artistiques proposés (spectacles de fin d’année, participation à des évènements collectifs, concours…) ?

Actuellement, le PSPBB14 propose depuis 2007 le DNSPD15 en danse jazz , seule formation publique en Europe pour la danse jazz. Ce cursus permet de créer un vivier d’interprètes avec un bagage jazz, mais aussi des créateurs contemporains (jazz).

> Étiquetage non obligatoire et contemporanéité assumée

Il est fondamental aujourd’hui de parler de la création en danse jazz. Non pas pour valoriser une certaine catégorisation et cloisonner les disciplines, mais simplement pour démontrer que la création existe au sein de cette esthétique. Que cette dernière est dotée comme n’importe quel autre de processus lui permettant de porter des propos avec une réelle portée poétique et artistique assumée.

Jacques Alberca, à l’honneur lors d’un week-end de Mémoires Vives organisé par Codajazz et le Centre National de la Danse de Pantin, affirme lors d’une conférence qu’il était professeur et formateur en danse jazz, mais qu’en tant que chorégraphe il était simplement lui-même avec quelque chose à dire et à porter. En effet, de par les formations pluridisciplinaires, la pratique accrue de la danse jazz (assumée ou non par certains chorégraphes contemporains), pouvons-nous nous interroger sur l’usage de cette esthétique au sein des compagnies dites contemporaines ? Est-ce que la danse jazz ne ferait pas partie de part son vocabulaire, de l’essence de certains processus créatifs contemporains ?

Peut-être que la solution réside dans la recherche d’un juste milieu entre le rejet total de l’appartenance à cette esthétique, devoir catégoriser et réprimer les artistes, et ne pas du tout reconnaître la danse jazz ? Il serait donc temps à la fois d’actualiser la connaissance de cette esthétique, de ses fonctionnements et de lui laisser le bénéfice du doute. Sans oublier de ne plus avoir peur de citer son nom quand elle fait partie d’un processus, et ce peu importe le contexte. L’humilité et la générosité de cette esthétique n’empêchent pas sa reconnaissance créative, surtout quand les processus de création en danse jazz sont utilisés sur les scènes françaises actuelles.

Un article écrit par Fréderique Seyve et Vivien Visentin pour Pop’Sciences – 10 novembre 2023.

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Notes

[1] Définition de « processus » – Larousse

[2] Écrivaine, critique et historienne de la danse, spécialisée en esthétique de la danse et des arts visuels et artiste chorégraphique. Son ouvrage, Poétique de la danse contemporaine est devenu une référence.

[3] Elle a écrit notamment Éléments du langage chorégraphique (Vigot, 1981) et est considérée comme une des principales figures de la danse moderne en France.

[4] Concept où le corps n’est pas une simple identité unique, mais davantage une pluralité de dimensions.

[5] Diplômé de la High School of Performing and Visual Arts de Houston, ce danseur, chorégraphe (créateur en 1983 des Ballets jazz Rick Odums) et professeur (Directeur de l’Institut de Formation Professionnelle Rick Odums jusqu’en 2023) reconnaît deux influences importantes dans sa formation, celles de Patsy Swayze et de Frank Hatchett.

[6] Elle reçoit sa formation en danse classique et jazz sous la tutelle de Matt Mattox.Elle danse pour sa compagnie Jazz Art qu’elle suit à Paris en 1975. Elle danse et/ou chorégraphie pour de nombreuses compagnies, notamment pour Les Ballets Jazz Rick Odums, Reney Deshauteurs et la Compagnie Off Jazz de Gianin Loringett.

[7] Centre Nationale de la Danse à Pantin.

[8] Danseur, chorégraphe, il aime travailler sur la relation avec le public et les danseurs mais aussi sur la croyance que le corps peut communiquer et à quelque chose à dire.

[9] Danseur et chorégraphe contemporain, issu de la nouvelle génération émergente des chorégraphes flamands. Son travail se base sur une physicalité importante. 

[10] Danseuse et chorégraphe en danse contemporaine, connue pour son travail de pédagogue et de chorégraphe avec les enfants et les adolescents au sein du Groupe Grenade. 

[11] A propos de la compagnie Calabash

[12] VISENTIN, V, Vocabulaire et créativité : pour un langage au service de la création, p.49.

[13] Soutenue par la DRAC Ile de France pour l’aide à la création en 2023.

[14] Pôle Supérieur d’enseignement artistique de Paris Boulogne Billancourt.

[15] Diplôme National Supérieur Professionnel de Danseur.

PPour aller plus loin

  • Les autrices sur la composition chorégraphique 

> Poétique de la danse contemporaine – Laurence Louppe

> Outillage chorégraphique Manuel de composition – Karin Waehner

> Éléments du langage chorégraphique– Jacqueline Robinson

  • Travail autour des Sœurs Brontë 

> Aide à la recherche et au patrimoine en danse 2010, Sylvie Duchesne

  •  Dans le domaine de l’éducation nationale

> Revue AEEPS « Enseigner L’EPS 288«  – Septembre 2022.

> Sandrine Beulaigne et Cédric Préhaut, paru sous le titre :  Processus de création artistique ; Mobiliser par CONTRAINTES / Réguler par CONTRASTES