Article RRéduire l’empreinte carbone des transports : quand les progrès techniques ne suffisent pas © Planespotter Geneva de Pexel Entre 1994 et 2019, les émissions de gaz à effet de serre liées aux mobilités en France n’ont cessé d’augmenter, malgré des progrès techniques indéniables. La raison ? Des trajets plus longs, une dépendance persistante à la voiture individuelle et une explosion des voyages en avion.En 2023, les transports représentaient 34 % des émissions nationales, un chiffre bien supérieur à la moyenne mondiale. Si la France veut respecter l’accord de Paris, il ne suffira pas de rendre les véhicules plus performants : il faudra transformer nos habitudes de déplacement.Pour inverser la tendance, plusieurs leviers se dessinent : développer les alternatives à la voiture (transports en commun, vélo, covoiturage, voiture électrique), repenser l’aménagement du territoire pour limiter l’étalement urbain, favoriser le train sur l’avion et cibler les grands émetteurs avec des politiques plus équitables, comme une taxe progressive sur les vols.L’enjeu est clair, changer notre manière de nous déplacer pour réduire l’empreinte carbone tout en intégrant la justice sociale au cœur des décisions.Une analyse à découvrir dans un article écrit par Alix Le Goff, Docteur en économie des transports, Université Lumière Lyon 2 ; Damien Verry, Directeur projet Modélisation-évaluation des mobilités, Cerema et Jean-Pierre Nicolas, Directeur de recherche CNRS, Laboratoire Aménagement Économie Transports, ENTPELes résultats présentés dans cet article sont issus d’une recherche subventionnée par l’Agence de la transition écologique (Ademe). Leur détail et les hypothèses des calculs sont disponibles dans le rapport publié par les auteurs de l’article sur le site de l’Ademe.>> Lire l’article :THE CONVERSATION