LLa formation de notre système solaire au bout des doigts Le retour sur Terre des échantillons de l’astéroïde Bennu par la mission OSIRIS-REx a permis de révéler des informations cruciales sur la formation du système solaire et sur les processus ayant conduit à la présence de molécules organiques complexes, qui pourraient être pertinentes pour la chimie prébiotique.Le 24 septembre 2023, la mission OSIRIS-REx de la NASA a rapporté sur Terre 121,6 grammes de matière prélevée sur l’astéroïde Bennu, un vestige ancien du système solaire riche en eau et en composés organiques. Véritable témoin des origines du système solaire, cet échantillon offre une opportunité exceptionnelle d’étudier les conditions qui régnaient dans la nébuleuse solaire il y a plus de 4,5 milliards d’années.Les premières analyses, auxquelles a contribué Pierre-Marie Zanetta du laboratoire LGL-TPE (laboratoire de Géologie de Lyon – Terre, Planètes, Environnement) et publiées dans Nature Geoscience, ont déjà mis en évidence de nouvelles données sur l’histoire géochimique de Bennu. Ces recherches montrent notamment le rôle déterminant joué par les fluides dans l’évolution de l’astéroïde, apportant ainsi des indices essentiels sur les mécanismes ayant pu conduire à la formation de molécules organiques complexes et de phosphates, nécessaires, par exemple, à la constitution de l’ADN. Retrouvez l’article complet sur le site de l’Observatoire de LyonConsultez le communiqué de presse sur le site du CNRSDécouvrez le portrait de Pierre-Marie Zanetta
MMatière, vers un cycle vertueux | Pop’Sciences Mag#16 Le Pop’Sciences Mag #16 propose d’explorer le cycle de la matière et de questionner ses usages par l’humain, pour dessiner de nouveaux modèles de production, économiques et sociétaux. À l’aide d’enquêtes, de reportages-photos, d’interviews, le magazine donne la parole à des praticiens et chercheurs pour éclairer cet enjeu majeur.© Visée.AÉditoInitié par les travaux scientifiques du rapport Meadows* publié en 1972, un constat s’impose à nos sociétés : notre modèle, fondé sur une économie de l’extraction et sur une consommation de produits jetables ou à l’obsolescence programmée, engendre la dégradation des écosystèmes et la raréfaction des ressources. Un tel diagnostic appelle à revoir nos modèles industriels, économiques et nos modes de vie.Afin de dessiner des réponses à ces enjeux, ce numéro du Pop’Sciences Mag a choisi d’explorer le cycle de la matière et de questionner ses usages par l’humain. Quelles sont les origines de la matière ? Quelles utilisations, transformations lui avons-nous imposées au fil du temps ? Que nous révèlent le déchet et sa symbolique sur notre relation au monde ? Au-delà des intentions, quelles sont les limites et perspectives que rencontrent des alternatives à notre traitement de la matière en fin de vie, comme le recyclage dans l’industrie et le réemploi dans la construction ? Enfin, quels nouveaux modèles et imaginaires pouvons-nous convoquer pour impulser une transformation nécessaire qui préserve le bon usage des ressources et la viabilité de nos sociétés ? La démarche du magazine, qui privilégie le croisement d’expertises scientifiques, notamment issues du site de Lyon Saint-Étienne (chimie, physique, ingénierie, géographie, urbanisme, architecture, philosophie, sociologie), contribuera, nous l’espérons, à apporter des éléments de réponse pour éclairer le consommateur, l’usager, le citoyen.Je vous souhaite une très bonne lecture de ce Pop’Sciences Mag !Nathalie DompnierPrésidente de la ComUE Université de Lyon*Meadows, D., Meadows, D., et Randers, J., Les limites de la croissance (dans un monde fini) (1972). Ce numéro a été :Réalisé grâce à la contribution de scientifiques issus des établissements etinstituts suivants : Université Claude Bernard Lyon 1, Université Lumière Lyon 2, Université Jean Moulin Lyon 3, Université Jean Monnet Saint-Étienne, École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon), Centrale Lyon, Institut national des sciences appliquées Lyon (INSA Lyon), Sciences Po Lyon, École nationale des travaux publics de l’État (ENTPE), École nationale supérieure d’architecture de Lyon (ENSAL), emlyon business school, CPE Lyon, Mines Saint-Étienne, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Institut Carnot Ingénierie@Lyon, Institut de recherche pour le développement (IRD), Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), Université de Lancaster.Développé avec le soutien de la Métropole de Lyon, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la CASDEN. > Pour découvrir les articles du magazine :Pop’Sciences Mag#16> Pour télécharger la version en pdf :© Visée.A
MMatière, vers un cycle vertueux | Pop’Sciences Mag#16 © Visée.AMatière, vers un cycle vertueux, est le thème du numéro 16 du Pop’Sciences Mag. Ce 16e numéro, à paraître le 18 novembre, vous invite à explorer, questionner le cycle de la matière, de son origine à son utilisation dans nos quotidiens, ses transformations, son réemploi, avec en filigrane la question : fait-on bon usage de ces ressources ?Comme pour chaque Pop’Sciences Mag, des enquêtes, des reportages-photos, des analyses, des interviews… en croisant les regards de différents scientifiques, viennent éclairer ce grand sujet, qui nous concerne tous et toutes. ÉditoInitié par les travaux scientifiques du rapport Meadows* publié en 1972, un constat, toujours plus impératif, s’impose à nos sociétés : notre époque, héritière d’une économie de l’extraction et d’un modèle de consommation basée sur le jetable, se trouve confrontée à la dégradation des écosystèmes et la raréfaction des ressources. Un tel diagnostic appelle à revoir nos modèles industriels, économiques et nos choix sociétaux.Afin de dessiner des solutions, ce numéro du Pop’Sciences Mag a choisi d’explorer le cycle de la matière et de questionner ses usages par l’humain. Quelles sont les origines de la matière ? Quelles utilisations, transformations lui avons-nous imposées au fil du temps ? Que nous révèle le symbole du déchet sur notre relation au monde ? Au-delà des intentions, quelles sont les limites et perspectives que rencontrent des alternatives à notre traitement de la matière en fin de vie, comme le recyclage dans l’industrie et le réemploi dans la construction ? Enfin, quels nouveaux modèles et imaginaires pouvons-nous convoquer pour impulser une transformation nécessaire qui préserve le bon usage des ressources et la viabilité de nos sociétés ? La démarche du magazine, qui privilégie le croisement d’expertises scientifiques, notamment issues du site Lyon Saint- Étienne (chimie, physique, ingénierie, géographie, urbanisme, architecture, philosophie, sociologie), contribuera, nous l’espérons, à apporter des éléments de réponse pour éclairer le consommateur, l’usager, le citoyen.Je vous souhaite une très bonne lecture de ce Pop’Sciences Mag ! Nathalie DompnierPrésidente de la ComUE Université de Lyon*Meadows, D., Meadows, D., et Randers, J., Les limites de la croissance (dans un monde fini) (1972). > Pour découvrir les articles du magazine (disponibles à partir du 18-11-2025) :Pop’Sciences Mag#16Ce numéro a été :Réalisé grâce à la contribution de scientifiques issus des établissements et instituts suivants : Université Claude Bernard Lyon 1, Université Lumière Lyon 2, Université Jean Moulin Lyon 3, Université Jean Monnet Saint-Étienne, École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon), Centrale Lyon, Institut national des sciences appliquées Lyon (INSA Lyon), Sciences Po Lyon, École nationale des travaux publics de l’État (ENTPE), École nationale supérieure d’architecture de Lyon (ENSAL), emlyon business school, CPE Lyon, Mines Saint-Étienne, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Institut Carnot Ingénierie@Lyon, Institut de recherche pour le développement (IRD), Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), Université de Lancaster.Développé avec le soutien de la Métropole de Lyon, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la CASDEN.
LL’origine de la vie : terrestre ou extraterrestre ? Il y a 3,5 à 4 milliards d’années, la vie est apparue sur Terre. Comment le sait-on ? Et avant que la 1re cellule apparaisse, il a fallut que des molécules organiques complexes dites prébiotiques s’assemblent. Mais d’où venaient ces molécules prébiotiques ? De l’espace via les comètes et/ou les météorites, ou ont-elles été faites sur Terre. Mais où ? S’il fallait faire un pari, je dirai qu’il y a 3 chances sur 4 qu’elles aient été synthétisée chimiquement au fond des océans primitifs. Mais quelles sont les données qui font préférer l’origine terrestre par rapport à l’origine extra-terrestre ?Intervenant :Pierre Thomas, Professeur émérite à l’ENS, planétologue au Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planètes, EnvironnementConférence organisée par le Club d’Astronomie de Lyon Ampère dans le cadre de son cycle de conférences 2025-2026. Pour en savoir plus, consultez le site :CALA
NNuit des étoiles 2025 Cette année encore le Club d’Astronomie de Lyon Ampère – CALA organise une soirée contemplatives et instructives sous la voûte céleste !Au programme, deux nuits d’animations :Vendredi 1er août de 18h à 00h | Villeurbanne au parc de la commune de Paris ;Samedi 2 août de 18h à 00h | Vaulx-en-Velin au parc F. Mitterrand> De 18h à 20h : des ateliers fusée à eau pour les enfants, des animations, des observations du Soleil et des discussions autour de l’astronomie seront proposés dans une ambiance conviviale.> De 20h à minuit : dès la tombée de la nuit, place à l’observation du ciel grâce aux lunettes et télescopes mis à disposition.En parallèle, l’AFA (Association Française d’Astronomie) vous invite à une conférence-atelier sur le thème : « Se repérer dans le ciel d’été », animée par l’équipe des Océans du ciel.Une soirée pour petits et grands, entre science, émerveillement et exploration des étoiles !>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site : CALA
DDe Vesto Slipher à Edwin Hubble : un nouveau regard sur l’Univers des galaxies La courte période qui va de 1912 à 1929 révolutionnent le point de vue des astronomes sur l’Univers. La Société Astronomique de Lyon –SAL, revient sur les auteurs des découvertes astronomiques.Jusqu’au début du XXe siècle, les « nébuleuses » étaient toutes considérées comme appartenant à un même ensemble avec les étoiles. William Herschell et ses successeurs les avaient classées en différentes catégories proches de celles qui sont reconnues aujourd’hui.Des doutes commençaient à apparaître concernant un groupe particulier : les nébuleuses spirales.Etaient-elles des groupes d’étoiles de notre Galaxie ?Les plus aventureux osaient l’idée qu’elles puissent être des objets indépendants, des univers-îles comme l’avait prétendu Emmanuel Kant. Mais dès 1912, le paysage astronomique va changer.Plusieurs astronomes, aux Etats-Unis se spécialisent dans l’étude de ces nébuleuses spirales et leurs travaux avancent à grands pas. Néanmoins les études sont difficiles et quelques résultats contradictoires jettent des doutes sur leurs travaux.Mais peu à peu la vérité progresse et rejoint les travaux de géniaux physiciens théoriciens comme Albert Einstein et Georges Lemaître.> L’intervenant :Alain Brémond | Astronome amateur, ancien président de la SAL.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : SAL
LLa révolution des exoplanètes La Société Astronomique de Lyon – SAL – vous invite à une conférence passionnante !Après des siècles d’attente, la première planète autour d’une étoile autre que le Soleil a été découverte il y a tout juste trente ans à l’Observatoire de Haute-Provence.Des milliers d’autres exoplanètes ont été détectées depuis, avec des télescopes au sol et depuis l’espace. Ces découvertes constituent une révolution en astrophysique, et pour la connaissance humaine en général.Cette conférence présentera certaines des propriétés de ces nouvelles planètes, et comment elles ont été découvertes.> L’intervenant :Guillaume Hébrard | Directeur de recherche au CNRS. Il travaille à l’Institut d’astrophysique de Paris et à l’Observatoire de Haute-Provence. Ses recherches sont notamment consacrées aux systèmes exoplanètaires, et il a observé de nombreuses éclipses.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : SAL
LLe Big Bang à portée de télescope Campagnes d’observation « grand format », méthodes d’analyse des données novatrices, développements théoriques tous azimuts : l’astrophysique et la cosmologie entrent dans une ère de précision à même de percer tous les mystères du cosmos. Y compris celui de ses origines.Au sein de ces collaborations scientifiques, Mickaël Rigault, astrophysicien à l’Institut de physique des 2 infinis dirige le groupe de recherche en cosmologie de la collaboration ZTF. ZTF vise à créer un catalogue de plusieurs milliers de supernovas de type 1a, des explosions stellaires dont la luminosité est constante.>> Lire l’article complet sur le site :cnrs le journal
MMickaël Rigault, médaillé du CNRS : l’impact des supernovæ sur la cosmologie moderne Mickaël Rigault, chargé de recherche CNRS à l’Institut de physique des deux infinis de Lyon a reçu en 2024 la médaille de bronze du CNRS. Il est « supernoviste », autrement dit, un expert des supernovæ, ces explosions titanesques par lesquelles se conclut la mort de certaines étoiles. Dans ce sulfureux bestiaire cosmique, le chercheur s’intéresse en particulier aux supernovæ de type Ia, des explosions thermonucléaires utilisées par la cosmologie moderne comme signal étalon pour sonder la dynamique de l’univers à travers les âges. Ces explosions, déclenchées par l’absorption de matière issue d’un astre secondaire par une naine blanche, émettent un rayonnement supposé être toujours de même intensité, quel que soit l’endroit dans l’Univers où il se produit.À l’occasion de cette distinction, il revient sur son parcours et ses travaux de recherche.>> Découvrez les médailles du CNRS 2024 sur le site : CNRS
SSatellites de télécommunications et cybersécurité Dans l’espace gravitent une multitude d’objets. Parmi eux, des satellites de télécommunications, placés en orbite autour de la terre, jouent le rôle de messagers, fournissant entre autres, services Internet, téléphonie, télévision et assistance à la sécurité civile et à la Défense. Parmi les menaces de cybersécurité guettant les satcoms, l’interception de données est reine. En 2020, un doctorant d’Oxford démontrait lors de la Black Hat Conf aux États-Unis qu’il était parvenu à intercepter les données de dix-huit satellites à l’aide d’un équipement bon marché. Cette expérience soulignait déjà la nécessité d’un renforcement urgent de mesures de cybersécurité, dans un secteur en pleine expansion.C’est une affaire qui avait finalement causé peu de bruit dans les médias français, mais qui avait suscité autant l’admiration que le trouble chez les spécialistes des satcoms : en août 2020, James Pavur, jeune étudiant américain d’Oxford, avait démontré la vulnérabilité d’une quinzaine de satellites à haute orbite. À l’aide d’une antenne parabolique et d’un tuner satellite DVB-S achetés pour moins de 300 dollars en ligne, le jeune White hat1, montrait comment il était possible d’intercepter du trafic non-chiffré échangé par satellite, en temps réel.« En interceptant certains des flux de ces satellites qui transitaient des informations non-sécurisées vers un fournisseur d’accès à internet, il a réussi à récupérer des données envoyées à des internautes, mais aussi à des avions et des bateaux. Cela a rappelé l’importance de renforcer les mesures de sécurité, et la marge de progression dans le domaine de la sécurité des télécoms par satellite », explique Nicolas Lepotier, élève-ingénieur au département télécommunications de l’INSA Lyon et passionné de cybersécurité.©Nicolas LepotierLes satellites de télécommunications : kesako ?Placé dans l’espace pour répondre à des besoins de communication, un satellite de télécommunications relaie des signaux diffusés par des stations émettrices, vers des stations réceptrices. Apparue dans les années 1960, cette technologie a d’abord été développée pour transporter des communications téléphoniques et télévisuelles sur de grandes distances, pour ensuite être étendue à la télévision et à internet.>> Lire la suite de l’article sur le site :Insa lyon