PPaprika : voyager dans les rêves pour explorer l’esprit | Cortex Mag Quand des œuvres de science-fiction interrogent les neurosciences : épisode #3Partager les rêves d’autrui pour en dévoiler les secrets et accéder à son inconscient a inspiré des films comme Paprika de Satoshi Kon, ou Inception de Christopher Nolan. Selon Perrine Ruby du CRNL, cet imaginaire traduit un autre fantasme : celui d’accéder aux pensées d’un individu en lisant son activité cérébrale.Avez-vous la bosse des maths ? Si vous avez haussé le sourcil d’un air sceptique en entendant cette expression, vous avez étiré sans le savoir ladite zone puisque, selon le neurologue Franz Joseph Gall, cette bosse se situait non loin de l’arcade sourcilière. Père de la phrénologie, ce médecin allemand du 19e siècle estimait que les facultés mentales et affectives d’un individu étaient conditionnées par la forme de son crâne : il suffisait de voir (ou de tâter) pour les déterminer. La phrénologie a séduit pendant 30 ans par sa relative praticité puis, vers 1840, elle a été ravalée au rang de pseudo-science. Pas si simple en fait d’accéder à la complexité du fonctionnement du cerveau humain.[…]Un article rédigé par Caroline Depecker, journaliste scientifique, pour CORTEX Mag.>> Article à lire en intégralité sur :Cortex Mag
PPodcastDYS, la série qui éclaire les troubles du neurodéveloppement Les troubles du neurodéveloppement – TND – font partie de ces réalités invisibles. Ils touchent l’apprentissage, le quotidien, l’enseignement — bref, toute la vie. Pour mieux comprendre ces troubles, l’Université Claude Bernard Lyon 1 donne la parole aux personnes étudiantes, enseignantes et expertes, ceux qui sont au cœur du sujet.Ces podcasts sont accessibles à tout public, pour tous ceux qui souhaitent explorer tous les enjeux des troubles TND sur la vie à l’université et ailleurs. Découvrez ces 15 épisodes réalisés par le service iCAP – Innovation Conception et Accompagnement pour la pédagogie – de l’Université Claude Bernard Lyon 1 avec des témoignages, des pratiques pédagogiques, des avis d’experts…Et surtout, retrouvez la parole de personnes étudiantes porteuses de dyslexie, de troubles de l’attention avec ou sans hyper activité, de dyscalculie, de dysorthographie, de troubles du spectre de l’autisme, de dépression….>> Écoutez les podcasts :PodcastDYS
LLa graine, si petite et pourtant incroyablement complexe ! Nous savons tous comment un bébé se développe dans le ventre de sa mère. Il est dans sa bulle, l’utérus, et la maman subvient à tous ses besoins nutritionnels par l’intermédiaire du placenta. Mais saviez-vous qu’il existe un processus à peu près similaire chez les plantes à fleurs ? Le bébé-plante, l’embryon, se développe bien à l’abri dans la graine, et la plante-mère lui fournit tous les nutriments grâce à un tissu que l’on appelle l’albumen. Celui-ci sera progressivement éliminé jusqu’à la maturation de la graine. Gwyneth Ingram, biologiste CNRS au laboratoire Reproduction et développement des plantes1, passionnée par la dynamique du développement des graines, tente de percer les mystères de la communication entre plante-mère, albumen et embryon.Explications de Gwyneth Ingram, biologiste CNRS au laboratoire Reproduction et développement des plantes (RDP).>> L’intégralité de ce billet est disponible sur le blog :Focus science
QQuatre fois prix Nobel, ce ver aide au diagnostic des maladies rares 300 millions de personnes dans le monde sont porteuses ou vivent avec une maladie rare, c’est-à-dire qui touche 1 personne sur 2000. On en recense près de 7000, et pour plus de 80% d’entre elles, c’est une mutation génétique qui en est à l’origine. Ces mutations génétiques étant rares, elles ne se retrouvent que dans de petits groupes de personnes et les diagnostiquer est souvent difficile. Ceci entraine des errances diagnostiques et des retards de prise en charge difficiles à vivre pour les patients, déjà sous le joug d’une maladie sévère. C’est là que Thomas Boulin, chercheur CNRS en neurosciences moléculaires et cellulaires au laboratoire Mécanismes en sciences intégratives du vivant (MeLiS), apporte sa pierre à l’édifice, avec ses travaux sur les canaux potassiques et Caenorhabditis elegans (C. elegans), un organisme modèle majeur dans l’univers de la génétique !Explications de Thomas Boulin, chercheur CNRS en neurosciences moléculaires et cellulaires au laboratoire Mécanismes en sciences intégratives du vivant (MeLiS)>> L’intégralité de ce billet est disponible sur le blog :Focus science
QQuand le Rhône raconte l’industrie : 70 ans de pollution révélés par les sédiments du fleuve Métaux lourds, polluants organiques, microplastiques… Ces polluants qui contaminent le Rhône ont pour origine l’industrialisation et l’urbanisation de leurs rives. Les travaux de Brice Mourier et André-Marie Dendievel, chercheurs au laboratoire d’Écologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés – LEHNA – à Lyon, reconstituent l’histoire de cette pollution grâce à l’analyse de carottes sédimentaires du fleuve. Une perspective qui aide notamment à mieux comprendre l’impact de ces pollutions sur la santé humaine et des écosystèmes.Cette présentation dévoilera les résultats de recherche sur la contamination du Rhône et de la Saône en plongeant au cœur des sédiments accumulés dans les lônes et bras morts pour comprendre les trajectoires de pollution fluviale. Un voyage dans le temps révélant les effets de l’industrialisation des vallées à travers les contaminants, et le rôle des chercheurs dans la création d’indicateurs fiables pour l’évaluation des politiques publiques.Intervenants :Brice Mourier, chercheur à l’ENTPE, laboratoire LEHNA, Université de Lyon – Activités de recherche sur la sédimentologie et la géochimie des rivières dans le but de comprendre comment les pressions anthropiques influencent l’évolution des hydrosystèmes.André-Marie Dendieve, chercheur à l’ENTPE et au LEHNA – Activités de recherche sur les trajectoires de pollution et d’évolution écologique des zones humides alluviales et les et les tourbières à différentes échelles (Anthropocène, Holocène).> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :BM PART DIEU
HHormones en folie ! Digressions biologiques et musicales Imaginé par une chercheuse en biologie de l’ENS de Lyon, ce spectacle mélange deux ingrédients que tout oppose à priori : le chant lyrique et la biologie, en les mettant à portée de tous. Car sans l’amour, pas plus d’opéras que d’êtres vivants ! Nous découvrirons donc comment des millions d’années d’évolution ont façonné nos hormones pour nous pousser à nous reproduire… nous offrant au passage l’émotion amoureuse, et bien plus encore, l’émotion musicale ! Ceci nous sera illustré par une variété d’airs d’opéra et chansons, connus ou moins, du baroque au contemporain, et d’amusantes découvertes des chercheurs, éclairant d’un autre jour tous nos chambardements émotionnels.Venez partager tout à la fois le plaisir de la musique et le plaisir de comprendre !Intervenants :Compagnie l’Opéra Domestique avec Sophie Pantalacci, soprano et directrice de recherche au CNRS/ENS de Lyon ; Charlotte Labaki, mezzo-soprano ; Sébastien Torchet, piano ; Magali Devance, récitante.Le spectacle est proposé gratuitement en clôture de la conférence Evo-Lyon et en OFF du Festival Arts Sciences et Sociétés – FASSIL – de l’INSA de Lyon.>> Regarder la bande-annonce : iciPour en savoir plus :Hormones en folie !
LLa troisième voie du vivant | Cycle « Sciences en résonance » Compétitivité débridée, flux tendu, agriculture de précision, smart cities… Paradoxalement, l’âge de l’optimisation, de la performance et du contrôle rend notre monde toujours plus fluctuant : méga-feux, dérive sécuritaire, guerre mondialisée. En s’inspirant des êtres vivants, nous pourrions apprendre une autre façon d’habiter la Terre.Alors que les sociétés humaines modernes ont mis l’accent sur l’efficacité et l’efficience au service du confort individuel, la vie se construit plutôt sur les vulnérabilités, les lenteurs, les incohérences… c’est-à-dire des contre-performances, au service de la robustesse du groupe. Un contre-programme ?Croisant biologie et économie, vivant et société, cette rencontre sera l’occasion d’interroger le modèle dominant de performance et d’optimisation.Pour en savoir plus, consulter le site :Bibliothèque Diderot
FFreinage et particules fines : une pollution routière oubliée des évolutions réglementaires ? Au 1er janvier 2024, le parc routier français était constitué de 39,3 millions de voitures particulières, de 6,5 millions de véhicules utilitaires légers (VUL), de 625 000 poids lourds et de 94 000 autobus et autocars en circulation.Dans les contextes de forte densité du trafic, les émissions polluantes liées au transport routier restent un enjeu majeur de santé publique. En France, les véhicules particuliers sont à l’origine de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. En 2019, ils représentaient 26 % des émissions nationales d’oxyde d’azote (NOx), un polluant irritant pour les voies respiratoires, et 22 % des émissions nationales de CO2.Si les émissions à l’échappement, dues à la combustion dans les moteurs, ont été progressivement réduites grâce aux normes antipollution successives, une attention croissante est désormais portée aux émissions dites hors échappement, issues notamment de l’usure des freins, des pneus et de la chaussée.La future norme Euro 7, qui entrera en vigueur à partir de 2026, marque une étape importante en intégrant pour la première fois ces sources de pollution non négligeables… sans pour autant résoudre tous les problèmes.Une analyse à découvrir dans un article écrit par Alice Mirailler Ph.D. Candidate, Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures – LaMCoS, INSA Lyon – Université de Lyonet Ana-Maria Trunfio-Sfarghiu Chercheuse, INSA Lyon – Université de Lyon.> Lire l’article :The Conversation
119e Journée nationale des DYS Souvent pris à la légère et considérés comme un phénomène de mode, les troubles DYS impactent pourtant la vie de plus de 10% de la population quelle que soit l’origine sociale, culturelle ou ethnique.Si l’environnement dans lequel évolue la personne dys manque d’informations sur les actions de compensation, les répercussions de ces troubles peuvent engendrer de véritables situations de handicap, des problèmes d’estime de soi, de dépression et de burnout durant les apprentissages scolaires et universitaires, lors de l’entrée dans la vie active, le maintien dans l’emploi ainsi que dans les relations sociales.Nous connaissons tous au minimum une personne DYS, nous ne pouvons plus dire : « ce n’est pas mon problème ». Nous sommes tous concernés. Chacun de nous peut agir à son niveau pour permettre aux personnes DYS de s’épanouir et d’accéder aux savoirs, au monde professionnel et aux loisirs.Organisée par : association Dystinguons-nous>> Découvrir le programme :Journée des dys
NNous n’avons qu’un cerveau – Protégeons-le ! Comment allonger notre durée de vis sans incapacité ?La moitié de la réponse se trouve dans notre propre comportement. En effet, le cerveau humain construit l’identité de l’individu de par ses interactions avec l’environnement. Et cet environnement peut lui-même avoir directement ou indirectement des effets physiques sur le développement et la santé du cerveau.Intervenant : Professeur Jean-Jacques Lehot, ancien chef de service d’anesthésie-réanimation à l’Hôpital cardiologique et à l’Hôpital neurologique de Lyon ; actuellement enseignant à l’Université Claude Bernard Lyon 1dont le Master Neurophysiologie des apprentissages.En savoir plus, consultez le site :Bibliothèque du 1er