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Quatre fois prix Nobel, ce ver aide au diagnostic des maladies rares

QQuatre fois prix Nobel, ce ver aide au diagnostic des maladies rares

300 millions de personnes dans le monde sont porteuses ou vivent avec une maladie rare, c’est-à-dire qui touche 1 personne sur 2000. On en recense près de 7000, et pour plus de 80% d’entre elles, c’est une mutation génétique qui en est à l’origine. Ces mutations génétiques étant rares, elles ne se retrouvent que dans de petits groupes de personnes et les diagnostiquer est souvent difficile. Ceci entraine des errances diagnostiques et des retards de prise en charge difficiles à vivre pour les patients, déjà sous le joug d’une maladie sévère. C’est là que Thomas Boulin, chercheur CNRS en neurosciences moléculaires et cellulaires au laboratoire Mécanismes en sciences intégratives du vivant (MeLiS), apporte sa pierre à l’édifice, avec ses travaux sur les canaux potassiques et Caenorhabditis elegans (C. elegans), un organisme modèle majeur dans l’univers de la génétique !

Explications de Thomas Boulin, chercheur CNRS en neurosciences moléculaires et cellulaires au laboratoire Mécanismes en sciences intégratives du vivant (MeLiS)

>> L’intégralité de ce billet est disponible sur le blog :

Quand le Rhône raconte l’industrie : 70 ans de pollution révélés par les sédiments du fleuve

QQuand le Rhône raconte l’industrie : 70 ans de pollution révélés par les sédiments du fleuve

Métaux lourds, polluants organiques, microplastiques… Ces polluants qui contaminent le Rhône ont pour origine l’industrialisation et l’urbanisation de leurs rives. Les travaux de Brice Mourier et André-Marie Dendievel, chercheurs au laboratoire d’Ecologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés à Lyon, reconstituent l’histoire de cette pollution grâce à l’analyse de carottes sédimentaires du fleuve. Une perspective qui aide notamment à mieux comprendre l’impact de ces pollutions sur la santé humaine et des écosystèmes.

Cette présentation dévoilera les résultats de recherche sur la contamination du Rhône et de la Saône en plongeant au cœur des sédiments accumulés dans les lônes et bras morts pour comprendre les trajectoires de pollution fluviale. Un voyage dans le temps révélant les effets de l’industrialisation des vallées à travers les contaminants, et le rôle des chercheurs dans la création d’indicateurs fiables pour l’évaluation des politiques publiques.

> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :

BM PART DIEU

Hormones en folie ! Digressions biologiques et musicales

HHormones en folie ! Digressions biologiques et musicales

Imaginé par une chercheuse en biologie de l’ENS de Lyon, ce spectacle mélange deux ingrédients que tout oppose à priori : le chant lyrique et la biologie, en les mettant à portée de tous. 

Car sans l’amour, pas plus d’opéras que d’êtres vivants ! Nous découvrirons donc comment des millions d’années d’évolution ont façonné nos hormones pour nous pousser à nous reproduire… nous offrant au passage l’émotion amoureuse, et bien plus encore, l’émotion musicale ! Ceci nous sera illustré par une variété d’airs d’opéra et chansons, connus ou moins, du baroque au contemporain, et d’amusantes découvertes des chercheurs, éclairant d’un autre jour tous nos chambardements émotionnels.

Venez partager tout à la fois le plaisir de la musique et le plaisir de comprendre !

Intervenants :

  • Compagnie l’Opéra Domestique avec Sophie Pantalacci, soprano et directrice de recherche au CNRS/ENS de Lyon ; Charlotte Labaki, mezzo-soprano ; Sébastien Torchet, piano ; Magali Devance, récitante.

Le spectacle est proposé gratuitement en clôture de la conférence Evo-Lyon et en OFF du Festival Arts Sciences et Sociétés – FASSIL – de l’INSA de Lyon.

>> Regarder la bande-annonce : ici

Pour en savoir plus :

Hormones en folie !

 

La troisième voie du vivant | Cycle « Sciences en résonance »

LLa troisième voie du vivant | Cycle « Sciences en résonance »

Compétitivité débridée, flux tendu, agriculture de précision, smart cities… Paradoxalement, l’âge de l’optimisation, de la performance et du contrôle rend notre monde toujours plus fluctuant : méga-feux, dérive sécuritaire, guerre mondialisée. En s’inspirant des êtres vivants, nous pourrions apprendre une autre façon d’habiter la Terre.

Alors que les sociétés humaines modernes ont mis l’accent sur l’efficacité et l’efficience au service du confort individuel, la vie se construit plutôt sur les vulnérabilités, les lenteurs, les incohérences… c’est-à-dire des contre-performances, au service de la robustesse du groupe. Un contre-programme ?

Croisant biologie et économie, vivant et société, cette rencontre  sera l’occasion d’interroger le modèle dominant de performance et d’optimisation.

Pour en savoir plus, consulter le site :

Bibliothèque Diderot

Freinage et particules fines : une pollution routière oubliée des évolutions réglementaires ?

FFreinage et particules fines : une pollution routière oubliée des évolutions réglementaires ?

Au 1er janvier 2024, le parc routier français était constitué de 39,3 millions de voitures particulières, de 6,5 millions de véhicules utilitaires légers (VUL), de 625 000 poids lourds et de 94 000 autobus et autocars en circulation.

Dans les contextes de forte densité du trafic, les émissions polluantes liées au transport routier restent un enjeu majeur de santé publique. En France, les véhicules particuliers sont à l’origine de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. En 2019, ils représentaient 26 % des émissions nationales d’oxyde d’azote (NOx), un polluant irritant pour les voies respiratoires, et 22 % des émissions nationales de CO2.

Si les émissions à l’échappement, dues à la combustion dans les moteurs, ont été progressivement réduites grâce aux normes antipollution successives, une attention croissante est désormais portée aux émissions dites hors échappement, issues notamment de l’usure des freins, des pneus et de la chaussée.

La future norme Euro 7, qui entrera en vigueur à partir de 2026, marque une étape importante en intégrant pour la première fois ces sources de pollution non négligeables… sans pour autant résoudre tous les problèmes.

Une analyse à découvrir dans un article écrit par Alice Mirailler Ph.D. Candidate, Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures – LaMCoS, INSA Lyon – Université de Lyon

et Ana-Maria Trunfio-Sfarghiu Chercheuse, INSA Lyon – Université de Lyon.

> Lire l’article :

The Conversation

 

19e Journée nationale des DYS

119e Journée nationale des DYS

Souvent pris à la légère et considérés comme un phénomène de mode, les troubles DYS impactent pourtant la vie de plus de 10% de la population quelle que soit l’origine sociale, culturelle ou ethnique.

Si l’environnement dans lequel évolue la personne dys manque d’informations sur les actions de compensation, les répercussions de ces troubles peuvent engendrer de véritables situations de handicap, des problèmes d’estime de soi, de dépression et de burnout durant les apprentissages scolaires et universitaires, lors de l’entrée dans la vie active, le maintien dans l’emploi ainsi que dans les relations sociales.
Nous connaissons tous au minimum une personne DYS, nous ne pouvons plus dire : « ce n’est pas mon problème ». Nous sommes tous concernés. Chacun de nous peut agir à son niveau pour permettre aux personnes DYS de s’épanouir et d’accéder aux savoirs, au monde professionnel et aux loisirs.

Organisée par : association Dystinguons-nous

>> Découvrir le programme :

Journée des dys

Nous n’avons qu’un cerveau – Protégeons-le !

NNous n’avons qu’un cerveau – Protégeons-le !

Comment allonger notre durée de vis sans incapacité ?

La moitié de la réponse se trouve dans notre propre comportement. En effet, le cerveau humain construit l’identité de l’individu de par ses interactions avec l’environnement. Et cet environnement peut lui-même avoir directement ou indirectement des effets physiques sur le développement et la santé du cerveau.

Intervenant : Professeur Jean-Jacques Lehot, ancien chef de service d’anesthésie-réanimation à l’Hôpital cardiologique et à l’Hôpital neurologique de Lyon ; actuellement enseignant à l’Université Claude Bernard Lyon 1dont le Master Neurophysiologie des apprentissages.

En savoir plus, consultez le site :

Bibliothèque du 1er

 

Le continuum, une nouvelle compréhension du vivant : comment tout est lié, de la cellule à la biosphère

LLe continuum, une nouvelle compréhension du vivant : comment tout est lié, de la cellule à la biosphère

L’interaction, la coopération et la symbiose entre organismes seraient-elles les fondements de la vie ? Doit-on changer radicalement de paradigme pour étudier le vivant ? C’est ce qu’interroge le biologiste et directeur du jardin botanique de Neuchâtel, Blaise Mulhauser dans « Le continuum du vivant », un ouvrage particulièrement stimulant qu’il présentera à l’occasion de cette conférence.

Nous connaissons toutes et tous l’expression « Tout est lié ». Mais les biologistes tiennent-ils vraiment compte de cette constatation dans leurs études sur le vivant ?

À partir d’exemples tirés de notre vie quotidienne, Blaise Mulhauser présentera l’origine des liens qui unissent toutes les espèces, de la bactérie au séquoia géant et de l’être humain aux microbes qu’il héberge et qui le font vivre. Il parlera également d’autres aspects biologiques que les théories classiques de l’évolution n’arrivent pas à intégrer : les virus, le cycle des matières et la mort, cette dernière étant considéré comme une étape-clé du vivant.

>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :

BM PART DIEU

 

Parler du cancer autrement

PParler du cancer autrement

Le Cancéropôle Auvergne-Rhône-Alpes – CLARA – organise sa prochaine soirée grand-public intitulé « Chercher, créer, s’engager : le cancer comme source de projets entre chercheurs et patients partenaires – Parler du cancer autrement ».

Au programme, découvrez un village de stands avec plusieurs associations de patients (La Niaque l’asso, Ligue contre le cance, Europa Donna Lyon, Cerhom, Alliance Pep’ Santé) ainsi que trois tables rondes sur les thèmes suivants :

  • Effets cognitifs des traitements du cancer : le duo patient/proche aidant nous éclaire ;
  • La collaboration patientes-chercheurs : co-construction d’un parcours personnalisé de retour et maintien en emploi après un cancer du sein, l’étude FASTRACS ;
  • Se réinventer et « communiquer autrement » après le cancer.

Cette soirée sera illustrée en direct par l’illustratrice Anne Bernardi.

Pour en savoir plus, consultez le site :

CLARA

Journée d’Étude Transitions Alimentaires

JJournée d’Étude Transitions Alimentaires

Nos sociétés voient se multiplier les aspirations et les recommandations à faire évoluer notre alimentation, en lien avec des dimensions sanitaires, environnementales, sociales, culturelles, éthiques et de bien-être.
La Chaire Transitions Alimentaire – Université Lumière Lyon 2 est dédiée à la compréhension des dynamiques à l’œuvre dans l’alimentation et leur traduction en termes de pratiques de production, de transformation, de consommation et de gouvernance alimentaires. Elle a pour vocation de définir et d’accompagner des projets visant à étudier et promouvoir une transition vers une alimentation saine, de qualité, responsable et équitable, intégrée aux territoires et cela à différentes échelles.

La première Journée d’Étude de la Chaire Transitions Alimentaire vous propose 3 sessions passionnantes sur les acteurs et enjeux des transitions alimentaires, la recherche dans les associations : s’engager, éduquer, militer et manger, et l’innovation au service des transitions alimentaires.

Ouvert à toutes et tous les intéressés par les enjeux de recherche en SHS autour de l’alimentation.

En savoir plus :

Journée d’étude Transition alimentaire