LLe rendez-vous bien-être animal | Fiche pédagogique – Focus sur les bonnes pratiques au pâturage Chaque semaine, la Chaire bien-être animal vous propose sur son site internet une nouvelle ressource en lien avec le bien-être animal ! Ce rendez-vous est relayé tous les mardis sur Facebook, Linkedin et Instagram avec le hashtag #LeRdvBEA. Suivez-nous !Le RDVBEA de la semaineVous êtes intéressé par la pratique du pâturage et envisagez de la mettre en place dans votre élevage ? Vous souhaitez connaître les avantages et les points d’attention ? Cette fiche pédagogique issue de notre MOOC sur le bien-être des bovins laitiers est là pour vous aider !Le MOOC sur le bien-être des bovins laitiers a été élaboré par Danone, Institut de l’Elevage (Idele), Phylum et la Chaire bien-être animal de VetAgro Sup : il est gratuit et accessible à tous sur inscription sur notre plateforme iciRejoignez-nous et venez vous former sur le bien-être des bovins laitiers et plus largement sur le bien-être des animaux en 2 heures (et plus si affinités) ! Pour voir l’article, cliquez sur l’image : Les précédents RDVBEAVidéo – Céline Tellier, une ministre belge engagée pour le bien-être animal ici Vidéo – Klimaco : accompagner les éleveurs bovins au changement climatique iciArticle – Le CowToilet : des WC pour vaches pour réduire les émissions d’ammoniac et mieux valoriser l’azote ? iciVidéo – L’enseignement du monde animal à l’école primaire iciArticle – Concilier élevage et environnement ici Pour retrouver tous les rendez-vous BEA
SSenseToKnow: vers un dépistage de l’autisme précoce et automatisé? Une étude récente publiée dans Nature Medicine relate les résultats remarquables d’une nouvelle application, nommée SenseToKnow (S2K), dans le dépistage précoce de l’autisme. Cette application a été créée par des chercheurs·es de l’université Duke en partenariat avec le Centre Borelli à Paris.L’application se compose de 10 vidéos très courtes, d’une durée de 30 à 45 secondes chacune, et d’un petit jeu appelant les enfants à interagir avec l’écran. Chaque composante a été pensée autour d’une hypothèse de recherche basée sur l’état de la littérature concernant les manifestations comportementales précoces de l’autisme. Cela permet de mettre en évidence chez les utilisateurs·rices de l’application, des marqueurs comportementaux de l’autisme validés années après années, en lien avec le regard, les micro-expressions faciales, les clignements d’yeux, les mouvements de la tête, le contrôle moteur et l’intégration visuelle d’information, la réponse à l’appel du prénom, etc…Les données ont été collectées sur 475 enfants lors de visites médicales de routine dans 4 centres de recherche américains. L’application enregistre le regard via la caméra de l’iPad et utilise des algorithmes pour analyser les comportements. Les équipes impliquées cherchent actuellement à valider son utilisation à domicile afin de la rendre plus accessible aux familles.Retrouvez l’interview de Sam Perochon, l’un des principaux auteurs, sur le site iMIND
IInclusion dans l’enseignement supérieur pour les personnes avec des troubles du neurodéveloppement : constat et perspectives L’inclusion dans l’enseignement supérieur constitue un principe essentiel visant à assurer un accès équitable à l’éducation pour tous, quelles que soient leurs différences et leurs besoins spécifiques. C’est non seulement une question de justice sociale, mais aussi un impératif pour valoriser pleinement les talents et les contributions de chacun au sein de la société.Parmi les groupes nécessitant une attention particulière figurent les personnes présentant des troubles du neurodéveloppement (TND) tels que les troubles du spectre autistique (TSA), le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), les troubles dyslexiques (DYS), et d’autres encore. Leur nombre croissant dans l’enseignement supérieur souligne l’importance de répondre adéquatement à leurs besoins. Cependant, malgré les efforts déployés, il est évident que l’enseignement supérieur peine encore à fournir les ajustements et le soutien nécessaires à ces personnes. Ces aménagements sont pourtant cruciaux pour leur réussite académique et à plus long terme leur estime de soi. Face à ce constat, il est important de se demander pourquoi cette situation persiste. Quels sont les défis rencontrés par les personnes atteintes de troubles du neurodéveloppement lorsqu’elles évoluent dans l’enseignement supérieur ? Comment pouvons-nous faire évoluer les pratiques et les perceptions pour favoriser une véritable inclusion ?Dans le cadre de ce webinaire, nous aurons l’opportunité d’entendre différentes perspectives grâce à nos deux intervenants: Alexandre Arbey, maître de conférences et lui-même concerné par les TSA, partagera son point de vue en tant qu’enseignant-chercheur, tandis que Michel Allouche, responsable du SESSAD les Passementiers, nourrira notre réflexion en partant du point de vue des étudiants qu’il accompagne dans leur parcours scolaire.Intervenants :Alexandre Arbey, enseignant-chercheur à l’Institut de Physique des deux Infinis de Lyon (IP2I)Michel Allouche, responsable du SESSAD les Passementiers de l’hôpital du Vinatier et responsable partenariat du Centre d’Excellence iMINDPour accéder au webinaire, rendez-vous sur la page iMIND
«« La recherche en addictologie avance au rythme de la société » | Visages de la science Julia de Ternay, psychiatre spécialisée en addictologie, souhaite lancer une étude inédite sur les réseaux sociaux. Ce projet de recherche, unique en France, lui a valu d’être sélectionnée par la Fondation Hospices Civils de Lyon (HCL) dans le cadre de l’appel à projets « jeunes chercheurs » 2023 des HCL.Quels usages faisons-nous des réseaux sociaux ? Quelles sont nos motivations ? Sommes-nous vraiment dépendants à nos contenus numériques ? Et quelle est la prévalence de l’usage problématique des réseaux sociaux dans la population générale ? C’est à cette question que l’étude « Purple » va tenter de répondre.« On parle d’addiction aux écrans, aux smartphones. De nombreux articles ont paru, pour autant, la science n’a pas encore tranché : ces comportements relèvent-ils réellement d’une addiction, c’est-à-dire d’une maladie qui entraîne une prise en charge ? », interpelle Julia de Ternay, psychiatre, cheffe de clinique au CHU de Lyon et instigatrice du projet de recherche.Officiellement, la seule addiction liée aux écrans reconnue à ce jour et depuis 2017 par l’Organisation mondiale de la santé est l’addiction aux jeux vidéo. Quand les comportements addictifs « engendrent de la souffrance et peuvent mettent en péril la santé physique et mentale. » La psychiatre souhaite mener l’étude « Purple », née de sa réflexion sur l’évolution de la société à l’ère numérique.« Les technologies numériques ont envahi notre quotidien d’une manière très rapide et il a fallu nous adapter. Aujourd’hui les écrans font partie de notre vie et la plupart du temps l’usage qui en est fait ne pose pas problème. Cependant, pour certains, il peut l’être. C’est en s’intéressant aux usages que l’on en saura davantage sur nos comportements et que l’on pourra déterminer s’ils témoignent d’un comportement addictif, avec perte de contrôle, et occasionnent des impacts négatifs sur la santé mentale tels des symptômes dépressifs, anxiété, etc. » >> Lire la suite de l’article sur le site :Hospices civils de LyonPour aller plus loin :Addictions : la fatalité n’existe pas – Dossier Pop’Sciences « Santé mentale : entre pathologies et bien-être » – Mars 2024
MMarie Estournet, tête chercheuse en soins infirmiers | Visages de la science L’année prochaine, elle soutiendra sa thèse de doctorat en sciences de l’éducation appliquée aux soins infirmiers. Ses recherches interrogent l’identité de ces soignants, à la fois cadres de santé et formateurs, avec en toile fond la reconnaissance des savoirs infirmiers.Pour l’heure, en ce mois d’octobre 2023, elle a rédigé 80 pages. Il lui en reste plus de 200 à noircir pour achever la rédaction de sa thèse. Nous la rencontrons sur son lieu de travail, à l’École de formation en soins infirmiers Clemenceau, située sur le site de l’hôpital Lyon Sud. Cette doctorante n’est pas une étudiante comme les autres. Née en 1972, c’est donc à plus de cinquante ans qu’elle a choisi d’emprunter à nouveau les voies universitaires. On peut dire que Marie Estournet est bien souvent là où on ne l’attend pas.Ce parcours, qui continue à s’écrire selon sa volonté de persévérer dans la recherche et l’enseignement, a débuté dans les années 80. Fille d’un cheminot et d’une assistante maternelle, elle ne brille pas spécialement au collège. Elle est orientée vers un BEP sanitaire et social qu’elle obtiendra en 1990. Mais elle décide de ne pas s’en contenter malgré les avis contraires. Pendant les vacances scolaires, elle est agent de service hospitalier à l’hôpital Pierre Garraud. À la rentrée, elle retrouve le chemin du lycée technologique, et passe un baccalauréat « secrétaire médicale ». Elle veut continuer à se former et aussi, pouvoir travailler rapidement afin de prendre son indépendance. Passer le concours d’infirmière semble être l’évidence. Pendant ses études, elle travaille comme aide-soignante à domicile. Et, en 1995, après trois ans et demi, elle peut s’enorgueillir d’être infirmière diplômée d’État.Son premier poste en clinique lui fait découvrir le monde clos et aseptisé du bloc opératoire. « La pratique au bloc est passionnante. J’ai beaucoup appris aux côtés des chirurgiens. » Faisant fonction d’infirmière de bloc opératoire (Ibode) pendant cinq ans, elle ne validera sa spécialisation avec un diplôme que sept ans plus tard, en 2002.« Je découvrais qu’il était possible de se spécialiser, de continuer à apprendre, à progresser. Je suis rentré aux HCL parce que j’avais la possibilité d’être formée. Je débute au bloc digestif à l’hôpital de la Croix-Rousse et finit par suivre la formation accessible sur concours à l’Ifsi Clemenceau. »Une fois diplômée, elle intègrera l’équipe du bloc de gynécologie obstétrique de l’Hôtel-Dieu. C’est là, au bord du Rhône, que la Lyonnaise va confirmer sa trajectoire ascensionnelle.>> Lire la suite de l’article sur le site :Hospices civils de Lyon
PPour limiter les troubles du sommeil liés à l’âge, il faut s’exposer à la lumière naturelle | The Conversation Un sujet jeune pourrait se contenter d’être exposé à une lumière qui correspond au bleu du ciel, pour synchroniser ses rythmes biologiques à la journée de 24 heures. Chez le sujet plus âgé en revanche, ce n’est pas aussi simple. | CC BY Marjon Besteman de PixabayLa lumière est essentielle à la vision. Mais on sait aujourd’hui qu’elle joue également un rôle clé dans le sommeil. Des études ont montré que la lumière naturelle est le troisième régulateur du sommeil, avec l’horloge circadienne qui synchronise le sommeil sur l’alternance jour/nuit et l’homéostasie, un ensemble de mécanismes qui accroît le besoin de sommeil quand la période de veille se prolonge.Le fait que la lumière naturelle joue un rôle aussi important dans le sommeil est une bonne nouvelle parce que la lumière naturelle n’est pas un médicament. Tout le monde y a accès. Elle est gratuite et disponible à l’extérieur. Pour en bénéficier, il suffit de sortir !Notre équipe qui mène des travaux de recherche dans ce domaine vient d’identifier un nouveau mécanisme d’adaptation de la rétine au vieillissement. Notre étude suggère que, lorsqu’on prend de l’âge, il faut s’exposer plus longtemps à la lumière naturelle pour limiter les troubles du sommeil et bien dormir. Explications :La rétine synchronise l’horloge biologique et le sommeilAvant tout, il est indispensable de décrire la composition de la lumière naturelle. Elle est constituée de plusieurs longueurs d’ondes, et celles qui se situent entre 400 et 700 nm (le nanomètre ou nm correspond à l’unité de mesure des longueurs d’ondes) sont visibles par l’œil humain.En dessous de 400 nm, on est dans l’ultra-violet et, au-dessus de 700 nm, dans l’infrarouge. Si la lumière naturelle est blanche, c’est parce qu’elle est composée par toutes les longueurs d’ondes (couleurs du spectre) dans la même quantité (le bleu, le vert, le rouge, le jaune, etc.).Notre rétine a évolué sous l’influence de cette lumière naturelle pour optimiser notre vision (composantes bleu, vert et rouge de la lumière via des cellules appelées les cônes et les bâtonnets). Les travaux récents nous ont appris qu’elle a aussi évolué pour synchroniser notre horloge biologique et notre sommeil, via des cellules très spécifiques de la rétine (les cellules à mélanospine), spécifiquement sensibles à la lumière bleue du spectre lumineux.Quand la rétine s’adapte au vieillissementEn accord avec la littérature scientifique récente, nos résultats suggèrent qu’un sujet jeune pourrait se contenter d’être exposé à une lumière qui correspond au bleu du ciel, pour que ses rythmes biologiques soient bien synchronisés à la journée de 24 heures et que le sommeil soit nocturne. Chez le sujet plus âgé en revanche, ce n’est pas aussi simple.Au court du vieillissement, le cristallin – la lentille de l’œil qui permet à la lumière de converger sur la rétine – brunit, et diminue ainsi la quantité de lumière bleue qui atteint la rétine. Nos résultats montrent qu’avec l’âge, pour que la lumière naturelle continue à jouer son rôle de régulateur du sommeil de manière efficace, la rétine doit recevoir une lumière naturelle plus riche.A noter que dans notre étude, les sujets les plus âgés avaient environ 60 ans et les plus jeunes, autour de 25 ans. Il est également important de comprendre que le vieillissement de la rétine et le brunissement du cristallin sont des continuums, même si on observe une accélération entre 35-40 et 60 ans.Quand on vieillit, il semble que l’horloge biologique et le sommeil ne se contentent plus du bleu mais doivent percevoir une lumière présentant des couleurs additionnelles (dans les longueurs d’ondes rouge et vert).Ainsi, nous proposons qu’un mécanisme adaptatif pourrait s’être mis en place au cours de l’évolution afin de maintenir une bonne sensibilité à la lumière avec l’âge, et donc une bonne synchronisation de l’horloge biologique et du sommeil, pour faire face au brunissement inéluctable du cristallin.Des résultats à prendre en compte dans la vraie vieIl est impossible d’empêcher le vieillissement de la rétine. En revanche, nos résultats suggèrent qu’il est important de s’exposer plus longtemps et à des lumières plus riches quand on est plus âgés, surtout dans nos sociétés modernes où nous passons 80 % de nos journées dans des bâtiments, sous des lumières artificielles.Notre équipe travaille chez l’humain depuis toujours. Nous faisons le lien entre les mécanismes fondamentaux de la physiologie, et la santé dans la vraie vie. En pratique, différents paramètres influencent les comportements. En l’occurrence, l’hiver, la durée du jour plus courte et le froid représentent de réels freins à une exposition suffisante à la lumière naturelle.Le manque de lumière est corrélé à la saisonnalité. En France, nous bénéficions d’une exposition à la lumière de 16 heures l’été ; elle est limitée à 8 heures l’hiver. L’intensité lumineuse varie aussi : elle est comprise entre 2 000 et 20 000 lux à l’extérieur l’hiver, entre 10 000 et 100 000 lux l’été. Toutefois, même en hiver, nous conservons une intensité lumineuse qui est suffisante pour le bon fonctionnement de l’horloge biologique.Néanmoins, si le jour est deux fois plus court en hiver qu’en été, cela ne signifie pas pour autant qu’il convient de s’exposer à des lumières deux fois plus intenses durant cette saison. Les relations ne sont pas linéaires.Mieux dormir en Ehpad en apportant plus de lumièreNos résultats peuvent aussi avoir des implications concrètes pour nos parents et grands-parents qui résident dans des Ehpad. Quand nous leur rendons visite, nous voyons bien que les locaux sont souvent peu lumineux, et cela peut avoir des conséquences sur la qualité de leur sommeil la nuit.Nous recommandons donc aux responsables d’établissements de soin (Ehpad et hôpitaux) de prendre en compte l’importance de la lumière. Il est en effet indispensable d’apporter une certaine intensité lumineuse à l’intérieur des locaux, en installant des éclairages de plus forte intensité, même quand la vue des résidents ou des patients est très affaiblie.L’intensité lumineuse moyenne dans les Ehpad américains est en moyenne de 70 lux. C’est évidement très insuffisant et les études montrent que ce niveau de lumière trop faible explique, en partie, à la fois les troubles du sommeil nocturne, la somnolence diurne, et le déclin cognitif.L’éclairage devrait dépasser les 500 lux et sans doute atteindre au moins 1 000 lux durant la journée. À titre de comparaison, l’intensité lumineuse d’une lampe de chevet n’est que de 30 lux, celle du soleil au lever du jour de 10 000 lux.Et dans la mesure du possible, même en fauteuil roulant, il faut que les résidents des Ehpad bénéficient de la lumière extérieure en journée, surtout s’ils sont somnolents pendant la journée et/ou dorment mal la nuit.Pourquoi certains sont « couche-tard » et « lève-tard », d’autres « couche-tôt » et « lève-tôt »On découvre aujourd’hui l’importance de la lumière naturelle pour réguler le sommeil, alors que le rôle de l’horloge circadienne, cette petite structure localisée dans le cerveau, est lui connu depuis longtemps. L’horloge circadienne pulse avec une oscillation de presque 24 heures.L’étude des personnes non voyantes nous a appris que la synchronisation de l’horloge circadienne passe par la rétine à laquelle est connectée. La rétine capte la lumière qui est responsable de la synchronisation de l’horloge circadienne. Cette horloge biologique est en permanence synchronisée, c’est-à-dire remise à l’heure, sous l’effet de l’environnement, et en particulier de la lumière.L’horloge circadienne des personnes que l’on classe dans la catégorie des « couche-tard » ou « lève-tard » est lente et peut osciller avec une période de 24h30. Chaque jour, si les conditions lumineuses sont suffisantes, elle va être avancée de 30 minutes et permettre une physiologie au bon moment, sinon les horaires de coucher et de lever seront plus tardifs chaque jour, jusqu’à 30 minutes, par exemple chez l’aveugle.En revanche, l’horloge circadienne des « couche-tôt » et « lève-tôt » est rapide. Elle peut osciller sur 23h30 et doit être retardée quotidiennement. Là encore, c’est un cycle lumière-obscurité suffisant et stable qui va permettre la remise à l’heure de l’horloge biologique, et des horaires de sommeil réguliers.Encore une fois, il faut comprendre que la lumière ne sert pas qu’à la vision. On comprend désormais combien elle est au cœur de la santé humaine, pour le sommeil comme dans d’autres domaines.Nos travaux de recherche ont été soutenus par l’Agence nationale de la recherche (ANR), qui finance en France la recherche sur projets, dans le cadre des programmes TecSAN et IDEXLYON. L’ANR a pour mission de soutenir et de promouvoir le développement de recherches fondamentales et finalisées dans toutes les disciplines, et de renforcer le dialogue entre science et société. Pour en savoir plus, consultez le site de l’ANR. Ces recherches ont également reçu des financements de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de l’Université Claude Bernard de Lyon 1.>> L’auteur : Claude Gronfier, chercheur neurobiologiste à l’Inserm, Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL, Inserm/CNRS/Université Claude-Bernard Lyon 1), InsermCet article est republié sous licence Creative Commons.>> Lire l’article original :The Conversation
MMichel Jouvet, au cœur de ses rêves | Visages de la science «La lumière des rêves », un documentaire consacré à Michel Jouvet été projeté en janvier au Centre de recherche en neurosciences de Lyon. À cette occasion, nous avons rencontré la cinéaste Marie-Pierre Brêtas. Elle nous livre les points clés du portrait sensible qu’elle a dressé du scientifique à l’écran. Entretien.Médaille d’or du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1989, le neurobiologiste Michel Jouvet a mené des recherches fondatrices sur le sommeil et découvert notamment le sommeil paradoxal (voir encadré en fin d’article). Personnage central du documentaire de Marie-Pierre Brêtas, il l’avait invitée à séjourner chez lui, deux ans avant son décès, le 3 octobre 2017. La réalisatrice y est retournée après cette date pour finaliser son projet audiovisuel. Elle témoigne de sa rencontre avec le chercheur, alors au crépuscule de sa vie.>> Lire l’interview sur le site :Cortex Mag
ÉÉmotions, quand elles cessent d’être le propre de l’humanité Est-il possible qu’une femelle poisson ressente des émotions pour son partenaire ? La question des émotions chez les animaux non-humains a longtemps été considérée comme un sujet tabou, car elle était jugée trop anthropomorphique. Elle revient maintenant sur le devant de la scène avec des découvertes scientifiques récentes en biologie du comportement. La composante subjective des émotions est délicate à explorer chez les animaux. Contrairement aux êtres humains, ils ne peuvent pas verbalement exprimer leurs expériences intérieures. Mais il est néanmoins possible de définir et quantifier objectivement les émotions chez les animaux. Elles se retrouvent non seulement chez les primates ou les mammifères, mais aussi chez les oiseaux, les poissons ou les insectes. Ces découvertes interrogent l’idée que les émotions seraient un caractère de notre espèce, et elles soulèvent d’importantes questions éthiques : comment penser notre rapport à l’animal en promouvant des pratiques plus respectueuses ?A l’occasion de cette conférence, François-Xavier Dechaume-Moncharmont, spécialiste en biologie du comportement animal à l’université Lyon 1, viendra nous éclairer sur toutes ces questions passionnantes.Pour en savoir plus :BM Part Dieu
LLes Échappées inattendues | Sport : entre réel et imaginaire Le Festival Les Intergalactiques accueille les Échappées inattendues, la science racontée par le CNRS, le temps d’un débat grand-format « Sport : entre réel et imaginaire » le dimanche 21 avril.Le sport de haut niveau peut être vu comme un véritable laboratoire de la performance humaine. Cette performance sportive dépend de plusieurs facteurs intrinsèquement liés, qu’ils soient physiques, psychologiques, génétiques ou technologiques.L’expertise scientifique a pris une place de choix dans l’entraînement des sportifs et la course à la performance, mais nourrit aussi toute la culture Science fiction depuis des décennies.Ensemble, échangeons sur le sport d’hier et de demain !Intervenants :Li-Cam, autrice de nouvelles et de romans de science-fiction ;Laurent Duret, chercheur au Laboratoire de biométrie et de biologie évolutive de Lyon ;Christophe Hautier, ancien athlète de haut niveau et entraîneur international de danse sur glace – directeur du Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité ;Guillaume Martinent, maître de conférence en psychologie au Laboratoire sur les vulnérabilités et l’innovation dans le sport.Rencontre animée par : Pierre Henriquet, médiateur scientifique et facilitée par Donatelle Liens, illustratrice.Pour en savoir plus :Intergalactiques et monde de la rechercheCes recherches et cette conférence immersive ont été financées en tout ou partie par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).
IIA : prometteuse pour optimiser les parcours de soins Et s’il était possible, grâce à l’intelligence artificielle, de soulager les pressions opérationnelles des équipes soignantes et offrir une meilleure qualité de suivi aux patients en prédisant leurs parcours de soins ? C’est le sujet qui a occupé Alice Martin, désormais docteure, lors de sa thèse menée au laboratoire DISP – Decision and Information Systems for Production systems1. Alors que les structures de santé françaises rencontrent des difficultés structurelles, celles-ci tentent d’améliorer la prise en charge des patients notamment en cas de maladies chroniques. Pour anticiper l’évolution de la consommation des actes thérapeutiques, Alice Martin a cherché à comprendre les aspects du profil des patients à travers la donnée.Aujourd’hui, les structures de santé rencontrent des difficultés structurelles dans l’organisation des soins et la prise en charge de leurs patients. Quelles sont-elles ?L’accès aux soins souffre de fractures multiples : augmentation du nombre de maladies chroniques, vieillissement de la population, fracture territoriale dans l’accès aux soins médicaux, pressions financières et recherche d’efficience à tout prix… Beaucoup de structures de santé tentent de s’adapter à ces transformations en optimisant les parcours patients, notamment grâce à la prédiction des évènements cliniques. Cela suppose de mieux comprendre les patients pour leur proposer des prises en charge adaptées à leurs besoins et à leur profil clinique. D’autre part, il y a une disponibilité croissante des données de santé et une meilleure applicabilité de l’intelligence artificielle. Près de 30 % des données stockées dans le monde sont des données de santé et l’exploitation de celles-ci peuvent aider notamment à assurer la viabilité du système de santé français, qui n’a pas de visée de rentabilité.Durant votre thèse, vous avez travaillé à cette prédiction des parcours patients. Comment mieux prévoir et soulager les structures dans leurs organisations ? Pour anticiper des évènements cliniques sur un profil de patient donné, il a fallu étudier de près beaucoup de données médico-économiques. Ces données, notamment celles issues de la facturations des hôpitaux, sont très révélatrices des parcours de soins. (…)LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE