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Faire entendre les sons de la Belle Époque

FFaire entendre les sons de la Belle Époque

Oubliés pendant plus d’un siècle, des enregistrements de la Belle Époque ressurgissent aujourd’hui grâce à une invention unique : l’Archéophone. 54 cylindres bretons ont ainsi pu être numérisés, révélant les chants et récits d’une époque disparue.

Les premières secondes de l’enregistrement laissent entendre un grésillement discret. Puis une voix fragile et lointaine s’élève. En breton, elle entonne une complainte, un chant traditionnel oublié. Un tel enregistrement, figé dans la cire il y a plus d’un siècle, aurait pu sombrer dans l’oubli. Mais le voilà finalement tiré de son long sommeil. Cette renaissance a été rendue possible par l’Archéophone, un appareil unique qui permet de lire et de numériser les cylindres phonographiques d’autrefois, ces enregistrements fragiles qui conservent la mémoire sonore du début du XXe siècle.

Cette invention d’Henri Chamoux, ingénieur et historien au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes, vient de révéler un pan oublié du patrimoine breton, contribuant ainsi à la sauvegarde et à la valorisation d’une mémoire sonore précieuse, témoin direct des traditions et des langues régionales d’autrefois.

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CNRS Le Journal

Les Escales : conversation ouvertes entre chercheurs et citoyens | Rencontre avec une archéologue médiéviste

LLes Escales : conversation ouvertes entre chercheurs et citoyens | Rencontre avec une archéologue médiéviste

Le Laboratoire junior Archipels inaugure son nouveau cycle de conférences-discussions intitulé « Les Escales ». Chaque Escale propose un format interactif, pensé comme un temps d’échange plutôt qu’une conférence magistrale. À partir de la présentation des travaux de la chercheuse ou du chercheur invité, la discussion s’ouvrira à un non-spécialiste dont l’expérience fait écho aux thématiques abordées, et se prolongera avec l’intervention du public.

La première rencontre accueille Émilie Comes-Trinidad, archéologue médiéviste, UMR ArAr. Elle évoquera les enjeux méthodologiques liés à la spatialisation de données historiques et archéologiques incomplètes, et sur les outils mobilisés pour cartographier les territoires de peuplement en moyenne montagne.

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MOM

©MOM

Barbès blues | Une histoire populaire de l’immigration maghrébine

BBarbès blues | Une histoire populaire de l’immigration maghrébine

©Seuil

Soyez les bienvenus à Barbès !  C’est bien l’immigration des maghrébins à Paris que l’autrice nous conte … en musique !

Découvrez l’histoire de cet arrondissement, ponctué d’extraits musicaux illustrant le propos d’Hajer Ben Boubaker, historienne, chercheuse indépendante et documentariste radiophonique franco-tunisienne. Entre l’enquête historique et le récit intime, voici une exploration en musique du plus célèbre quartier populaire de France et de son influence culturelle majeure.

Qui savait que le premier quartier algérien de Paris se situait dans les années 30 dans le désormais très chic 6e arrondissement ? Que le cabaret « Le Tam-Tam » (pour Tunisie, Algérie, Maroc) qui envoûtait tant les français par l’exotisme de sa danseuse phare, Shahrazade, servait de cache d’armes pour le FLN algérien ? Et que cette même Shahrazade, indépendantiste, allait récolter l’argent des prostituées algériennes de la Goutte d’Or pour financer le parti ?

En déambulant dans Barbès, l’autrice raconte les événements qui ont fait à la fois de ce quartier la « maison-mère des luttes de l’immigration » ; mais aussi la véritable capitale du Maghreb. Retour sur l’histoire musicale, culturelle et politique d’une communauté jamais vraiment racontée.

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BML

Soirée aux Archives | Une révolution des médias ? L’arrivée de l’imprimerie à Lyon

SSoirée aux Archives | Une révolution des médias ? L’arrivée de l’imprimerie à Lyon

Une soirée pour explorer l’histoire du livre à Lyon au moment où l’imprimerie s’apprête à révolutionner l’univers des manuscrits à la fin du Moyen Âge.

Un événement proposé à l’occasion de la sortie en librairie de l’ouvrage de l’historien Jean-Benoît Krumenacker, Entre manuscrits et imprimés, Lyon et ses livres (1470-1520). L’auteur sera en dialogue avec Dominique Varry, historien du livre et directeur de la collection Métamorphoses du livre.

Nous sommes au début des années 1470 et l’imprimerie vient de naître à Lyon. Dédaignant la soie qui fera pourtant plus tard la richesse de la ville, les lyonnais vont s’intéresser à l’imprimerie, apprendre des ouvriers étrangers et faire de la ville dès la fin du XVe siècle le troisième plus grand centre d’imprimerie en Europe, après Paris et Venise.

Mais à quoi ressemblait à cette époque « l’objet livre » qu’il soit manuscrit ou imprimé ? Comment ces livres sont-ils produits ? Qu’ils soient neufs ou vieux, accessibles ou enfermés, sur papier ou sur parchemin, manuscrits ou imprimés. Qui les possèdent ? Comment sont-ils conservés, échangés et transmis ?

Un ouvrage fondé sur un travail de recherche de quatre ans en particulier au sein des Archives départementales du Rhône et des Archives municipales de Lyon qui conservent la documentation de la municipalité, des églises de la ville et les archives notariales mais aussi sur l’étude de plusieurs centaines de manuscrits et d’imprimés lyonnais, conservés dans de multiples bibliothèques en Europe.

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Archives municipales de LYON 

Entre la Syrie romaine et la Gaule, itinéraires de Thaïm

EEntre la Syrie romaine et la Gaule, itinéraires de Thaïm

Dans l’Empire romain, le Proche-Orient a joué un grand rôle commercial et culturel

La personnalité de Thaïm né en Syrie et mort à Lyon permet d’éclairer les itinéraires qui, à travers la Méditerranée, ont mis en relation les différentes provinces et les différentes populations qui composaient l’Empire.

Intervenant : Jean-Baptiste Yon, Chercheur au CNRS – Laboratoire Hisoma, Maison de l’Orient et de la Méditerranée

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LUGDUNUM – MUSÉE ET THÉÂTRES ROMAINS

La Première Guerre mondiale du point de vue des chevaux

LLa Première Guerre mondiale du point de vue des chevaux

Retracer l’histoire du point de vue des animaux, tâcher de trouver des sources pouvant témoigner de leur vécu et de leur évolution. Telle est l’ambition du dernier livre supervisé par Éric Baratay aux éditions Tallandier.

Dans ces bonnes feuilles que nous vous proposons, cet historien se penche sur la Grande Guerre qui, sur le seul front de l’Ouest, mobilisa pas moins de huit millions de chevaux. Indispensable pour la cavalerie, l’infanterie mais également l’artillerie, pour tirer canons, munitions, vivres et hommes, ils ont façonné l’évolution de cette guerre.

Saviez-vous par exemple qu’en 1914 c’est le manque de chevaux des Français comme des Allemands qui a empêché qu’un camp ou l’autre réussisse à contourner son adversaire, ce qui a provoqué la fixation du front et quatre ans de guerre de tranchées.

En examinant les écrits de poilus et des vétérinaires au front, Éric Baratay tâche ici de retracer la douloureuse mobilisation de ces millions de chevaux.

Lors de leur réquisition, les chevaux éprouvent d’abord un stress psychologique et physique en perdant leurs repères habituels du fait d’une succession de lieux, de mains, de voix. Leur embarquement dans les wagons est souvent difficile ; ils résistent, hennissent, se sentent poussés, frappés, se font serrer les uns contre les autres. Les plus rétifs continuent à hennir, à frapper les parois ; beaucoup sont apeurés par les trains qui passent, éprouvés par les secousses, irrités par les congénères inconnus.

Ils vivent un autre bouleversement lors de leur affectation, devant s’habituer à de nouveaux noms, de nouvelles voix et conduites, de nouveaux gestes et mots en divers patois changeant au gré des réaffectations, permissions, disparitions des hommes. Ainsi, les chevaux de trait affectés à la cavalerie se retrouvent avec un soldat sur le dos, rarement plus aguerri, tout aussi craintif, et ceux qui réagissent, hennissent, ruent, subissent alors des coups, entendent des cris, ce qu’ils connaissaient assez rarement auparavant s’ils viennent des campagnes.

Escorte de prisonniers allemands par la cavalerie française, le 24 août 1914. | © William Heinemann, London, CC BY

Dans les services attelés, les chevaux doivent apprendre à travailler avec des congénères pour les solitaires d’autrefois ou de nouveaux partenaires pour les habitués à cet emploi. Ils sont assemblés selon leur taille, leur force, voire leur couleur, rarement selon leur caractère, que les hommes ne connaissent pas et ne cherchent pas. Des chevaux manifestent des incompatibilités d’humeur, obligent ces humains à les séparer jusqu’à ce qu’une répartition soit trouvée, qu’une paix plus ou moins durable s’installe. Lors des essais à tirer ensemble, beaucoup se heurtent, glissent, tombent, s’empêtrent dans les traits, s’épuisent. L’adaptation est remise en cause par les changements d’affectation et les arrivées de nouveaux partenaires, tels ces chevaux américains, que les alliés vont chercher à partir de l’automne 1914 pour compenser les pertes.

D’autant que leur traversée de l’Atlantique s’avère un calvaire côté français, où l’on ne donne qu’une avance aux marchands américains, les laissant assurer le transport à moindres frais. Dès l’Amérique, les équidés choisis se retrouvent concentrés et mélangés dans des parcs puis entassés à 15 ou 20 dans des wagons, sans attache et sans surveillance interne. Les conflits, les coups, les chutes s’ajoutent au stress du voyage durant lequel ces animaux ne bénéficient guère d’arrêts le long d’un parcours de quatre à huit jours. Au port, ils sont de nouveau concentrés en enclos puis placés sur des barges et hissés par des grues sur des navires restés au large, une opération très stressante pour les équidés.

Perturbés par le déracinement, les importants changements climatiques à l’échelle américaine, le bouleversement du régime alimentaire, beaucoup s’affaiblissent et contractent des maladies infectieuses, d’autant qu’ils ne bénéficient pas de désinfection des enclos et des wagons ou de contrôles épidémiologiques, encore peu usités côté français.

À bord des navires, ces équidés se retrouvent entassés les uns contre les autres, en quatre rangées parallèles par étage, attachés de près, et comme ils ne font pas d’exercice dans des enclos ou de promenade sur le pont extérieur, qu’ils restent inactifs trois semaines au minimum, ils endurent des fourbures aiguës aux jambes. L’entassement est tel que des équidés se voient placés sur le pont extérieur où, malgré les couvertures mises sur eux ou les toiles tendues par-dessus, ils endurent de fortes variations de température, une humidité incessante, des courants d’air permanents, subissent d’importants refroidissements tout en devant résister aux tempêtes qui balaient l’endroit.

Au moins, ces animaux ne souffrent-ils pas de l’atmosphère confinée des étages internes, de la chaleur moite, du gaz carbonique, des fortes odeurs que les équidés enfermés produisent mais qui les indisposent vivement, d’autant que l’aération, guère pensée, est très insuffisante, que les excréments, le fumier, les aliments avariés sont irrégulièrement évacués et ces ponts mal nettoyés par des équipages négligents, peu impliqués financièrement dans le maintien en bonne santé des bêtes, bien qu’ils pâtissent aussi de la situation. Les morts sont laissés au milieu des vivants tout au long du voyage parce qu’on n’a pas prévu de les évacuer à la mer ! Les rescapés ressentent évidemment les phéromones de stress dégagés par les agonisants puis les odeurs des cadavres.

Chevaux et mulets souffrent souvent de la soif et de la faim, les marchands ayant trop peu prévu, les matelots s’évitant des corvées régulières, les aliments n’étant que de médiocre qualité. Ces équidés doivent souvent manger des aliments simplement jetés à terre, avalant en même temps la paille souillée, voire leurs excréments pour compenser la faim, mais les bêtes attachées trop court, incapables de baisser autant leur tête, sont forcées de jeûner. Beaucoup s’affaiblissent, contractent ou amplifient des maladies, mangent encore moins, respirent toujours plus mal, tombent au premier tangage, ont de plus en plus de peine à se relever, se blessent facilement lors des heurts avec d’autres ou contre les parois et lors de ces chutes, se fracturant des os ou se rompant des ligaments, contractant alors le tétanos ou la gangrène.

À l’arrivée, les sorties sont souvent retardées car, dans nombre de navires, les rampes reliant les ponts ont été enlevées pour mieux entasser, d’autant qu’on ne prévoyait pas de promenade extérieure. Les équidés doivent attendre plusieurs jours que de nouvelles pentes soient installées, sur lesquelles ils se précipitent pour sortir de cet enfer. Les blessés et les malades ne pouvant pas les gravir attendent d’être sanglés puis soulevés à la grue. À terre, les chevaux, souvent des mustangs plus ou moins sauvages, achetés à moindre coût, se montrent rebelles à la discipline. Ils déconcertent autant leurs congénères européens, habitués au travail, que les conducteurs qui font alors pleuvoir les coups.

Chevaux transportant des munitions à la 20ᵉ Batterie de l’Artillerie canadienne de campagne à Neuville Saint-Vaast, France

Chevaux transportant des munitions à la 20ᵉ Batterie de l’Artillerie canadienne de campagne à Neuville | © Saint-Vaast, France.Archives du Canada, CC BY

Des incompréhensions réciproques

Ces incompréhensions sont nombreuses, d’autant que nombre de soldats n’ont jamais côtoyé de chevaux auparavant et que ces derniers ne sont pas habitués à de tels environnements. Nous avons vu que beaucoup d’équidés réquisitionnés refusent d’entrer dans les wagons ou les camions. Cela conduit les soldats à les qualifier de « bêtes », à se grouper jusqu’à six ou sept pour les forcer et à manier la violence. Or cette attitude des chevaux s’explique par leur vision, mieux connue de nos jours : étroite en hauteur mais très panoramique en largeur, d’un flanc à l’autre. Ils ont donc le sentiment d’être bêtement précipités contre un obstacle alors que la voie est libre autour ! D’autant qu’ils détectent mal l’intérieur noir des wagons, mettant du temps à accommoder leur vue à l’obscurité, et qu’ils rechignent logiquement à entrer dans cet inconnu… à la manière d’un automobiliste qui, par temps ensoleillé, freine devant une section très ombragée de la route formant un mur noir.

Des soldats français essayant de tirer une mule épuisée hors de la boue d’un trou d’obus

Des soldats français essayant de tirer une mule épuisée hors de la boue d’un trou d’obus. | ©National Library of Scotland, CC BY

Un autre exemple d’incompréhension concerne l’abreuvement des chevaux durant l’été 1914. Ils ne peuvent pas boire suffisamment, souvent une fois la nuit car les cavaliers limitent ces moments dangereux pour eux, et cela provoque une importante mortalité. On peut invoquer la guerre de mouvement, qui réduit les possibilités de nourrir et d’abreuver, et la négligence des hommes, qui est réelle, mais la situation est confortée par un aspect inconnu des humains et même des animaux : on sait maintenant que les chevaux connaissent une forme de déshydratation qui ne provoque pas une soif importante, ce qui signifie que ces chevaux de guerre n’ont sans doute pas suffisamment manifesté leur besoin.The Conversation

Auteur :

Éric Baratay, Professeur d’histoire, Université Jean Moulin Lyon 3

Cet article est republié sous licence Creative Commons.

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THE CONVERSATION

Les Lyonnaises dans l’Antiquité

LLes Lyonnaises dans l’Antiquité

Venez découvrir l’histoire de Lyon au féminin, six cents Lyonnaises sont connues dans l’Antiquité, essentiellement par les inscriptions funéraires.

Les unes sont citoyennes, d’autres étrangères (pérégrines), affranchies ou esclaves. Nous les voyons se mêler à la vie de la cité. C’est leur histoire que nous allons raconter, de la création de Lugdunum en – 43 jusqu’à la fin du 3e siècle de notre ère.

Intervenant : association GAROM, André Pelletier, Professeur honoraire des Universités, ancien doyen de la Faculté d’Histoire-Géographie de Lyon.

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LUGDUNUM – MUSÉE ET THÉÂTRES ROMAINS

Les premiers pas de la médecine légale à Lyon

LLes premiers pas de la médecine légale à Lyon

À l’occasion de la 21e édition du Festival Quais du polar, la Bibliothèque Universitaire Lyon1, le Campus Santé Est et le Musée d’histoire de la médecine et de la pharmacie présentent une exposition sur les débuts de la médecine légale lyonnaise.

Les premiers pas de la médecine légale à Lyon

Vous découvrirez les débuts de la médecine légale lyonnaise à travers des lieux historiques tels que l’amphithéâtre dédié aux autopsies, la figure emblématique d’Alexandre Lacassagne, les objets et documents qu’il a rassemblés.

À travers ce cheminement vous comprendrez pourquoi la ville de Lyon a joué un rôle clé dans le développement de cette science, au croisement de la médecine, du droit et de l’éthique.

Visites flash 

Le samedi 5 avril, des visites flash de 30 minutes sont proposées sur inscription, afin de profiter d’une expertise sur l’exposition (la visite n’est pas adaptée aux PMR).

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BU Lyon 1 

©DR

Destination : notre cerveau inconnu

DDestination : notre cerveau inconnu

À l’occasion de la résidence artistique de la Nième Compagnie sur le quartier du Tonkin, Destination : inconnu vous propose une rencontre avec notre cerveau.

Cette résidence à comme point de départ une question : comment on sait ce qu’on sait ? Qui en entraine d’autres : Comment on sait ce que l’on ne sait pas ? Comment on sait que ce que l’on sait c’est vrai ? Comment on a appris ce que l’on sait ?

À travers les générations, selon les cultures et les histoires particulières, les réponses à ces questions ont évolué…

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Nième Compagnie

 

Lyon en révolte(s) | Les Nocturnes de l’Histoire

LLyon en révolte(s) | Les Nocturnes de l’Histoire

Les Nocturnes de l’Histoire : Lyon en révolte(s) – S’opposer et contester entre Saône et Rhône de la Grande Rebeyne à mai 68

La Grande Rebeyne de 1529 aussi bien que les révoltes des Canuts des années 1830 ou le siège de 1793 appartiennent aux lieux de mémoire de la ville et s’inscrivent dans les récits autant que dans la topographie urbaine comme un véritable patrimoine lyonnais.

Dans le cadre des Nocturnes de l’Histoire, cette manifestation propose une réflexion sur les crises et révoltes dont Lyon a été le théâtre de la fin du Moyen Âge à nos jours. Que ce soit pour des motifs socio-économiques, religieux, politiques ou plus simplement pour survivre en période de crise de subsistance, la société lyonnaise a été coutumière de ces « émotions » collectives qui participent à forger son identité et à son histoire.

Il sera question ici de privilégier quelques études de cas pour permettre de comprendre les motivations, mais aussi les formes de la révolte, les discours qu’elles ont générés et la mémoire qui les accompagne encore de nos jours.

Intervenants :

  • Fabien Salesse , professeur agrégé d’histoire-géographie à Lyon ; enseigne en préparation aux concours des Instituts d’études politiques. Ses travaux de recherche portent sur les guerres de Religion en France au XVIe siècle, notamment en Auvergne.
  • Pierre-Jean Souriac, maître de conférences en histoire moderne – Faculté des Humanités, Lettres et Sociétés Université Jean Moulin Lyon 3.

Pour en savoir plus :

Bibliothèque Diderot