DDestination : notre cerveau inconnu À l’occasion de la résidence artistique de la Nième Compagnie sur le quartier du Tonkin, Destination : inconnu vous propose une rencontre avec notre cerveau.Cette résidence à comme point de départ une question : comment on sait ce qu’on sait ? Qui en entraine d’autres : Comment on sait ce que l’on ne sait pas ? Comment on sait que ce que l’on sait c’est vrai ? Comment on a appris ce que l’on sait ?À travers les générations, selon les cultures et les histoires particulières, les réponses à ces questions ont évolué…>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : Nième Compagnie
LLyon en révolte(s) | Les Nocturnes de l’Histoire Les Nocturnes de l’Histoire : Lyon en révolte(s) – S’opposer et contester entre Saône et Rhône de la Grande Rebeyne à mai 68La Grande Rebeyne de 1529 aussi bien que les révoltes des Canuts des années 1830 ou le siège de 1793 appartiennent aux lieux de mémoire de la ville et s’inscrivent dans les récits autant que dans la topographie urbaine comme un véritable patrimoine lyonnais.Dans le cadre des Nocturnes de l’Histoire, cette manifestation propose une réflexion sur les crises et révoltes dont Lyon a été le théâtre de la fin du Moyen Âge à nos jours. Que ce soit pour des motifs socio-économiques, religieux, politiques ou plus simplement pour survivre en période de crise de subsistance, la société lyonnaise a été coutumière de ces « émotions » collectives qui participent à forger son identité et à son histoire.Il sera question ici de privilégier quelques études de cas pour permettre de comprendre les motivations, mais aussi les formes de la révolte, les discours qu’elles ont générés et la mémoire qui les accompagne encore de nos jours.Intervenants : Fabien Salesse , professeur agrégé d’histoire-géographie à Lyon ; enseigne en préparation aux concours des Instituts d’études politiques. Ses travaux de recherche portent sur les guerres de Religion en France au XVIe siècle, notamment en Auvergne.Pierre-Jean Souriac, maître de conférences en histoire moderne – Faculté des Humanités, Lettres et Sociétés Université Jean Moulin Lyon 3.Pour en savoir plus :Bibliothèque Diderot
AAsie sous toutes les coutures | Cycle de conférences Eurasia 2025 Des chercheuses et chercheurs confirmés et de jeunes talents partagent leurs analyses sur des thématiques aussi variées que l’art, l’histoire, la linguistique, le droit, l’anthropologie et la sociologie. Cette année, la Chine, le Japon et le Viêt-Nam sont à l’honneur, offrant une plongée au cœur de cultures riches et complexes.Chaque jeudi, de 16h à 18h, un voyage intellectuel vous est proposé.En partenariat avec : la Fondation Eurasia (From Asia)Pour en savoir plus et consulter le programme :Eurasia 2025
LLa femme romaine, une femme vraiment incapable ? Concernant les premiers siècles de Rome, si les sources nous présentent une femme incapable placée sous la puissance de son père puis de son mari, celle-ci se libère de plus en plus à l’époque classique.À la fin de la République, la femme romaine peut vivre « sous son propre droit » et donc être sui iuris. L’abandon de la tutelle des femmes au fil des siècles nous pousse à envisager une femme romaine capable, bien que limitée dans certains domaines.Intervenante : Diane Baudoin, Docteure en histoire du droit – Université Paris- Panthéon-Assas, Chargée d’appui à la recherche auprès du laboratoire Dante – Université Versailles-Saint- Quentin-en-Yvelines.Pour en savoir plus, consultez le site de :Lugdunum
UUne fin prématurée ? Déclin et recomposition de la colonie de Lugdunum après la bataille de 197 Plongez au cœur de l’histoire romaine en explorant les découvertes archéologiques liées à cette bataille emblématique.Au-delà de l’événement lui-même, le réexamen des monuments, de l’épigraphie ou encore des faciès monétaires, met en évidence une nette évolution du paysage urbain dans les décennies qui suivent la bataille.Intervenant : Matthieu Poux, Professeur des Universités en Archéologie romaine – Université Lumière Lyon 2>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :LUGDUNUM – MUSÉE ET THÉÂTRES ROMAINS
225 images SHS : « Visages de la recherche » À l’Institut des Sciences de l’Homme Lyon Saint-Etienne – ISH, une équipe s’est constituée pour produire des vidéos sur les différents laboratoires de recherche de l’institut.Ces vidéos s’articulent autour de 4 entrées :les enjeux,les acteurs,les outils,les résultats de recherche.Ces clips vidéos de 3 à 4 minutes balaient l’ensemble des disciplines de recherche, de l’Économie aux Sciences cognitives, en passant par l’Histoire religieuse.>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 25 images SHS
JJournée Élisée Reclus : rencontre lecture à la librairie des PUL Les Presses universitaires de Lyon (PUL) pour une journée exceptionnelle autour de l’ouvrage Les Histoires d’Élisée Reclus en présence de son auteur, Benoît Bodlet !> Programme : 12h30 – 13h30 | Rencontre-lecture à la librairie des PULLors d’une rencontre modérée par Emmanuel Taïeb, professeur de science politique à Sciences Po Lyon, Benoît Bodlet entrera en dialogue avec des lectures d’extraits de son texte lus par Isabelle Paquet (Compagnie Chiloé) et les étudiantes de l’atelier « De la lecture au jeu théâtral » proposé par le service culturel de l’Université.19h | Café géo au PériscopeDurant ce Café Géo intitulé « Géographie et pensée anarchiste : entre science et émancipation », Benoît Bodlet échangera avec Thomas Zanetti, maître de conférence en géographie urbaine, lors d’une discussion modérée par Hélène Chauveau. Ils exploreront les liens entre géographie, pensée anarchiste et engagement, à travers l’héritage intellectuel d’Élisée Reclus, sa pratique de divulgation scientifique et les perspectives contemporaines qu’il inspire. La soirée se conclura sur un temps d’échange avec le public.(Gratuit sous réserve d’une consommation) >> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :Lyon 2
LLa solitude des Juifs français face aux attentats et à l’antisémitisme | The Conversation Cette semaine marque les 10 ans des attentats de janvier 2025 au cours desquels 17 personnes ont été assassinées, dont 4 dans une épicerie cacher. Depuis 2015, l’antisémitisme n’a pas disparu. Une hausse des actes antisémites en France a même été constatée suite aux attaques du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Comment les juifs de France vivent-ils cette recrudescence de la haine à leur égard ?Les 20 dernières années ont été émaillées par des attentats meurtriers, dont une part importante avaient un caractère antisémite. Si en 2012, nombre d’analyses évoquaient l’action de « loups solitaires » isolés, l’année 2015 marque un tournant. La multiplication d’attentats antisémites signale une violence structurelle et identifiée en tant que telle.Au-delà de ces moments de violence extrême et meurtrière, les agressions subies par les personnes juives de France montrent que ces événements s’inscrivent dans un contexte plus large. Entre 2004 et les 2014 le nombre d’actes et menaces antisémites oscille entre 400 et 1000 faits délictueux ou criminels par an. En 2023, 1676 cas ont été recensés, soit une multiplication par quatre, tendance qui s’est maintenue en 2024.Comment les Français juifs ont-ils vécu les actes antisémites et les attentats de ces dernières années ? Une série d’entretiens réalisés dans le cadre de ma thèse de doctorat permet d’éclairer la manière dont les Juifs français se positionnent vis-à-vis de l’antisémitisme contemporain en France.Un retour de l’antisémitisme ?Certains commentateurs évoquent un « retour de l’antisémitisme » depuis les années 2000. Pourtant, les décennies précédentes avaient été marquées par différents événements, dont certains particulièrement meurtriers, comme les attentats de la synagogue Copernic en 1980 et de la rue des Rosiers en 1982, ou encore le meurtre de Ilan Halimi en 2006.Attentat au 24 de la rue Copernic, dans le XVIeà Paris, le 3 octobre 1980, INA.Cette perspective invite donc à sortir d’une lecture ahistorique, pour ancrer les événements récents dans l’histoire structurelle de l’antisémitisme en France.Antisémitisme à la française ?Actuellement, l’antisémitisme est parfois décrit comme étant le fruit de l’importation du conflit israélo-palestinien. Ces considérations sont exacerbées depuis l’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre et des bombardements israéliens sur Gaza qui ont débutés peu de temps après.Mais si la période récente a bien vu une hausse des actes antisémites, l’analyse ne doit se contenter d’une perspective conjoncturelle et au contraire interroger ce qu’il peut y avoir de structurel dans l’antisémitisme en France.Rappelons par exemple que les débats sur l’indemnisation des spoliations des biens des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ont suscité des vagues d’agressions antisémites dès l’année 1999.Ces éléments de contexte qui ont un impact mesuré par des données statistiques, ne doivent pas conduire à minimiser l’histoire longue des discriminations de persécutions contre les juifs, qui reposent sur des préjugés séculaires.L’Hyper Cacher, un attentat qui s’inscrit dans une série noireAu-delà des considérations théoriques sur les sources de l’antisémitisme, ce que de nombreuses personnes juives ou assimilées partagent, c’est que l’attaque de l’Hyper Cacher s’inscrit dans une continuité et non dans un surgissement soudain de la violence antisémite.Ce qui change en janvier 2015, c’est la multitude des réactions sociales aux attentats, notamment à travers la marche républicaine organisée peu après les faits. Le 11 janvier 2015, des millions de Français se rassemblent en hommage aux victimes des jours précédents, mais rapidement, un certain désenchantement apparaît au sein des communautés juives.Celui-ci est exprimé de manière très marquante par Roger :« On savait très bien le 11 janvier que les gens manifestaient pas pour l’Hyper Cacher. Parce qu’ils avaient pas manifesté pour Ilan Halimi, parce qu’ils avaient pas manifesté pour Toulouse. Donc seuls les Juifs, en gros, se retrouvaient à manifester d’où le sentiment de malaise, le sentiment d’exclusion qu’avaient les Juifs. »Commémoration de la mairie de Saint-Mandé, janvier 2017, autour d’une plaque posée par la mairie dans le Jardin du Souvenir inauguré pour rendre hommage aux victimes des attentats de janvier 2015. | ©S.Hennebert, Author providedAu cours des années, le sentiment d’abandon perdure – y compris en 2015 où, pour de nombreuses personnes interrogées, les victimes juives disparaissent dans l’ombre de Charlie Hebdo. L’usage du slogan « Je suis Charlie » semble avoir exacerbé ce ressenti.Les réactions politiques : hommages ou récupérations ?Pourtant, en 2012 (à la suite des attentats de Mohamed Merah) et en janvier 2015, les réactions politiques sont nombreuses. Mais, pour les personnes rencontrées, elles ne sont pas suffisantes face au silence du reste de la population et restent considérées comme de la récupération politique.Par exemple, Romi, qui n’est pas habituée à se rendre à des commémorations ou des manifestations, s’est dite choquée par la manière dont s’est déroulée la marche blanche en hommage à Mireille Knoll assassinée à son domicile en 2018 :« Je me rappelle que j’étais partie là-bas, y avait plein de Juifs, et j’me rappelle qu’il y avait Marine Le Pen qui s’est faite huer […]. Y avait je crois le CRIF qui était là, et y avait aussi Jean‑Luc Mélenchon, y avait la télé, en fait à la fin ça devenait n’importe quoi, c’était juste les politiques qui se faisaient huer, et on oubliait le but principal de la marche. »Certains, comme Camille, refusent de se rendre à l’événement en raison du paysage politique qui s’y trouve rassemblé :« Je crois qu’il y avait toute une histoire [parce que] Marine Le Pen allait participer à la marche aussi, des choses comme ça […] et que ouais j’ai pas forcément envie de manifester avec Marine Le Pen. Mais, et en même temps je veux pas du tout minimiser l’importance des marches comme ça ou, enfin je condamne pas du tout le fait d’y aller quoi. »Plus récemment, en 2023, lors du rassemblement organisé contre l’antisémitisme, la présence du RN a été très mal acceptée par certaines personnes juives. Mais si certains se sont opposé frontalement au RN en raison de son histoire ancrée à l’extrême droite, d’autres ont surtout critiqué les positions de Jean-Luc Mélenchon et de la France insoumise.L’importance du processus judiciaireL’arène politique n’est pas le seul espace de revendication et de tensions. La justice est perçue comme particulièrement importante pour les personnes interrogées qui attendent la condamnation des auteurs des crimes antisémites.Ainsi, les cours de justice ont été particulièrement investies à la suite de meurtres antisémites, comme en atteste la présence de nombreuses associations (CRIF, France-Israël, MRAP, SOS Racisme, etc.) parmi plus de 200 parties civiles au procès des attentats de janvier 2015.Cela n’empêche pas certains d’exprimer une certaine désillusion face à l’institution judiciaire. À ce titre, le processus judiciaire après le meurtre de Sarah Halimi en 2017, a été source de nombreuses désapprobations car le caractère antisémite ne fut pas reconnu comme l’a exprimé Michel :« Je me dis mais attends, j’ai l’impression que c’est des rigolos les juges mais je me dis bah ils doivent pas connaître ce que c’est l’antisémitisme c’est ça le problème, c’est que finalement, c’est quoi le critère. »Les juifs et le procès « Charlie »Le procès « historique » de 2020 qui a jugé les complices et soutiens logistiques des attaques terroristes de 2015 semble avoir redonné une place aux différentes victimes qui se sentaient oubliées, qu’elles soient juives ou non. Ce procès a été évoqué comme « le procès des attentats 2015 » permettant d’inclure toutes les victimes des 7, 8 et 9 janvier. Cependant, dans la pratique, il était courant d’entendre parler du “procès Charlie”, ce qui a pu être vécu comme une reproduction de l’invisibilisation ressentie en 2015.Cinq ans après ce procès, le sentiment d’abandon des juifs de France perdure. En outre, la suite des attaques du 7 octobre ont conduit à des désaccords politiques entre les organisations qui revendiquent un héritage juif. Si certains ne se retrouvent pas dans ce sentiment d’abandon, d’autres au contraire ont constitué des groupes pour lutter contre l’antisémitismL’autrice réalise actuellement sa thèse Les mémoires de l’antisémitisme en France, sous la direction Nancy Venel (Université Lyon 2) et de Sarah Gensburger (Université Paris Nanterre).> Autrice :Solveig Hennebert, Doctorante, Université Lumière Lyon 2Cet article est republié sous licence Creative Commons.>> Lire l’article original :The Conversation
GGéographie et pensée anarchiste: entre science et émancipation ©PULLa Géothèque débute l’année 2025 sur une touche politique, puisque le prochain café géo sera autour du thème « Géographie et pensée anarchiste, entre science et émancipation » à l’occasion de la sortie de l’ouvrage Les histoires d’Elisée Reclus, divulgation scientifique et émancipation, nouvel opus de la collection Espaces critiques aux Presses universitaires de Lyon.Ce café géo sera l’occasion d’un moment d’échange entre :Benoit Bodlet, auteur de l’ouvrageThomas Zanetti, maître de conférences en géographie urbaine (Lyon 3).Il explorera les liens entre géographie, pensée anarchiste et engagement, à travers l’héritage intellectuel d’Élisée Reclus, sa pratique de divulgation scientifique et les perspectives contemporaines qu’ils inspirent. Une occasion unique de discuter de l’articulation entre savoirs scientifiques et projets d’émancipation dans les pratiques géographiques, d’interroger les liens entre élaboration de savoirs spatiaux et perspectives politiques. La soirée se conclura sur un temps d’échange avec le public.Ne manquez pas une première rencontre avec Benoît Bodlet à la librairie des Presses Universitaires de Lyon, le même jour à 12h30.>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site Périscope
CComment lutter contre les manipulations de l’information ? Dans le cadre du séminaire de rentrée des élèves conservateurs, l’Enssib a invité le 7 janvier 2025, David Colon, professeur agrégé d’histoire à Sciences Po Paris, pour la grande conférence qui inaugure la programmation 2025 de l’Enssib en faveur du dialogue entre la science et la société.David Colon est l’auteur de nombreux ouvrages. Spécialiste de propagande, de la manipulation de masse et de communication politique en temps de guerre, de l’information, il a reçu en 2024, pour son livre La guerre de l’information (Editions Tallandier, 2023), le prix de la Revue des Deux Mondes, un prix littéraire de la Plume et l’épée, et le prix Corbay décerné par l’Académie des sciences morales et politiques.Cette conférence s’inscrit dans les engagements de l’Enssib en faveur du dialogue entre la science et la société, à travers la Charte Science et Société, adoptée en conseil d’administration le 10 décembre 2024. Avec le soutien du ministère de la culture, l’Enssib déploie un programme d’actions ambitieux en faveur de l’éducation aux médias et à l’information et la lutte contre la désinformation.>> Regardez la vidéoL’Enssib s’engage également à travers ses actions de formation dédiée et à travers une programmation ouverte à tous et toutes depuis la chaîne YouTube de l’Enssib :Consultez la chaîne YouTube