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Fleuves, Humains et Océan – Un récit commun | Escale Tara à Lyon

FFleuves, Humains et Océan – Un récit commun | Escale Tara à Lyon

Le récit commun des fleuves, des humains et de l’Océan évolue au fil des siècles. Il témoigne des choix qui ont façonné notre histoire commune. Il nous rappelle que notre interdépendance avec la nature est indéniable, que chaque action que nous entreprenons a des répercussions à grande échelle.

Le récit continue de s’écrire, et il est entre nos mains de décider quelle sera la prochaine page de cette histoire commune des fleuves, des humains et de l’Océan.

Table ronde donnée dans le cadre de l’escale de la Fondation Tara Océan à Lyon et programmée dans le cadre du week-end thématique “Du fleuve à l’Océan”.

Intervenants :

  • Gilles Armani, anthropologue du fleuve – Université Lyon 2. Ses recherches s’intéressent notamment à l’analyse des relations fleuve/ville et territoire ou encore aux constructions sociales et perceptions des objets de nature.
  • Gilbert Cochet, biologiste et naturaliste ; il est attaché au Muséum national d’Histoire naturelle, expert au Conseil de l’Europe, président du Conseil scientifique de la réserve naturelle des Gorges de l’Ardèche. Dans la collection « Mondes sauvages », il a déjà publié, avec Stéphane Durand, Réensauvageons la France (2018). Il est aussi l’auteur de Fleuves et rivières sauvages au fil des réserves naturelles de France (Delachaux et Niestlé, 2010) et Le Grand-Duc d’Europe (Delachaux et Niestlé, 2006) ;
  • Jean-Louis Michelot, géographe et naturaliste, auteur de Sur le Rhône (éditions du Rouergue), directeur de l’agence centre-est d’ECOSPHERE. Il a consacré sa vie professionnelle à la prise en compte de la nature dans l’aménagement du territoire.

Modérée par : Erik Orsenna, écrivain, académicien,  Président d’Initiatives pour l’Avenir des Grands Fleuves (IAGF).

 

>> Pour en savoir plus sur la conférence et la programmation de l’escale de Tara à Lyon :

Escale Tara à Lyon

La conférence sera également retransmise en direct (inscription en distanciel).

Héritages culturels et outils numériques

HHéritages culturels et outils numériques

La Faculté des Sciences Humaines et Sociales de l’Université Jean Monnet – Saint-Étienne – UJM – et le laboratoire Environnement Ville Société – EVS – organisent la seconde édition du séminaire international « Héritages culturels et outils numériques ».

Les sujets et thématiques abordés seront variés : la cartographie de la « Terre Sainte » sur les mosaïques de Madaba (Jordanie), l’application « Walk to Plato’s Academy », l’archéologie du paysage sonore, la modélisation 3D des projets non réalisés de l’architecte Jože Plečnik à Lubljana, les SIG 3D, la réalité virtuelle immersive.

Pour en savoir plus :

Héritages culturels et outils numériques

Programme de la journée

Des modèles de réussite féminins pour réduire l’autocensure dans l’accès au crédit

DDes modèles de réussite féminins pour réduire l’autocensure dans l’accès au crédit

En dépit de remarquables progrès ces vingt dernières années, les femmes cheffes d’entreprise demeurent moins susceptibles de demander un crédit bancaire que les hommes. Or, l’accès au crédit reste un élément clé pour soutenir la performance et la croissance d’une entreprise en lui permettant de saisir des opportunités d’investissement et de faire face aux aléas économiques.

Ce moindre accès au financement réduit la contribution des entrepreneures à l’économie, notamment en matière de création d’emplois, de réduction de la pauvreté et de croissance économique. Cela affecte également leurs revenus personnels, constituant ainsi un obstacle à l’égalité des sexes.

Une autocensure injustifiée

Pourquoi les femmes entrepreneures sont-elles moins enclines à demander un emprunt à la banque ? L’une des raisons est qu’elles s’abstiennent de déposer un dossier parce qu’elles s’attendent à être discriminées et à voir leur demande d’emprunt refusée ou limitée.

La littérature existante souligne pourtant que cette anticipation est souvent erronée : une large partie des demandes de prêt de ces femmes aurait bien été accordée si elles en avaient fait la requête. Aux États-Unis, il y aurait ainsi deux fois plus d’emprunteurs découragés que de demandeurs rejetés (femmes et hommes confondus). Pour les économies émergentes en Europe de l’Est et en Asie, ce phénomène est encore plus exacerbé. Pour chaque demandeur rejeté, il y aurait trois emprunteurs découragés.

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En outre, les demandes de prêt des entreprises détenues par des femmes ne sont, en général, pas davantage rejetées que celles des entreprises détenues par des hommes. L’autocensure des femmes sur leur accès au crédit n’a donc pas nécessairement des fondements économiques réels.

L’un des facteurs clés du découragement féminin découle de la représentation que les femmes ont d’elles-mêmes. Une moindre confiance en leurs compétences entrepreneuriales, en particulier par rapport aux hommes, les amène à croire qu’elles sont moins susceptibles d’obtenir un prêt. En cause notamment, le manque de modèles féminins de réussite qui peut donner l’impression aux femmes que le succès entrepreneurial est un domaine inatteignable pour elles, restreignant ainsi leurs aspirations.

Elles peuvent se sentir exclues ou ne pas se sentir à leur place dans un environnement où les hommes sont majoritaires. En somme, le manque de modèles de réussite féminin dans le domaine du leadership ne permet pas aux femmes de se projeter et de s’identifier dans un rôle similaire ou elle exercerait un pouvoir décisionnel fort. On parle d’« effet de rôle-modèle ».

Des dirigeantes politiques inspirantes

Dans une récente étude, nous avons exploré dans quelle mesure cet effet permettait de changer les perceptions que les femmes ont d’elles-mêmes et d’encourager leur accès au crédit. Nous avons notamment démontré que les cheffes d’entreprise se trouvant dans des pays avec à leur tête des leaders politiques féminins tendaient à davantage demander de crédit.

Ces leaders politiques féminins disposent d’une large visibilité et ont ainsi le pouvoir de modifier la perception de la compétence des femmes dans l’ensemble de la société, tout particulièrement en réussissant dans un milieu très compétitif et habituellement très masculin. Cela rejaillit sur le comportement des femmes cheffes d’entreprise. Celles-ci demandent davantage de crédit, s’autocensurant moins financièrement. Nous montrons que c’est bien le découragement « émotionnel » qui s’en trouve réduit, c’est-à-dire les sources de découragement liées à un manque de confiance en soi et à une croyance dans le rejet non lié à des causes économiques sous-jacentes.

L’effet est d’autant plus efficace que le leader politique dispose d’un statut social élevé (mesuré à travers son niveau d’éducation) et provient du même pays (homophilie). Enfin, nous démontrons que ce résultat est vrai principalement dans les pays avec un revenu relativement faible, où les normes sociales envers les femmes sont aussi les moins avancées. Le modèle permet de contrebalancer l’absence de ces normes sociales et de promouvoir une meilleure équité homme-femme dans l’accès au crédit.

Ce résultat suggère que l’exposition à des modèles de réussite féminins modifie la perception que les femmes ont d’elles-mêmes, avec des conséquences économiques notables. L’effet de rôle-modèle devient ainsi un levier puissant pour parvenir à l’équité homme-femme, en changeant globalement les (auto-) représentations mentales des compétences attribuées à chaque sexe.The Conversation

Auteurs : Jérémie Bertrand, Professeur de finance, IÉSEG School of Management ; Caroline Perrin, Postdoctorante, Université de Strasbourg et Paul-Olivier Klein, Maître de Conférences en Finance, iaelyon School of Management – Université Jean Moulin Lyon 3

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.

>> Lire l’article original.

Escale de Tara Océan à Lyon !

EEscale de Tara Océan à Lyon !

La Fondation Tara Océan fait escale à Lyon !
Dans le cadre des 20 ans de la Fondation, la goélette Tara remontera le Rhône depuis la mer Méditerranée jusqu’à Lyon pour y faire escale entre les deux phases de l’expédition Tara Europa. Cette escale exceptionnelle à Lyon sera l’opportunité d’une programmation adaptée à tous les publics.

L’occasion de :

  • de proposer de nouveaux regards sur l’Océan à la croisée entre science, art, philosophie…
  • d’aborder l’interconnexion entre enjeux climatiques, biodiversité et pollutions, de donner des clefs d’observation, de compréhension et d’action aux citoyens pour que chacun puisse façonner sa relation avec cet environnement et s’engager à le protéger.

LLes rendez-vous à l’université de lyon :

En partenariat avec Pop’Sciences

> [CONFÉRENCE] Jeudi 14 décembre 2023 : Trois regards sur le vivant

Lieu : Grand Amphithéâtre de l’Université de Lyon, 90 rue Pasteur Lyon 7e | De 19h à 21h | SUR INSCRIPTION

Intervenants : Gilles Bœuf, Baptiste Morizot, Philippe Roch

> [TABLE RONDE] Dimanche 14 Janvier 2024 :  Fleuves, humains et océan, un récit commun

Lieu : Grand Amphithéâtre de l’Université de Lyon, 90 rue Pasteur Lyon 7e | De 16h à 17h30 | SUR INSCRIPTION

Intervenants : Gilles Armani, Gilbert Cochet, Jean-Louis Michelot | Modérateur : Erik Orsenna

> [EXPOSITION] Du 6 au 22 décembre 2023 : Parcours Océan

L’Océan est un acteur clé des grands équilibres de la planète. Alors que le système climatique s’emballe et que les pollutions s’accumulent, il devient urgent de comprendre l’Océan, d’en révéler les secrets. Comprendre la vie microscopique marine, ses fonctions, ses cycles, ses évolutions et les anticiper, tels sont les défis d’une nouvelle science de l’Océan à l’aube de profonds changements climatiques. Découvrez cette exposition pensée comme un parcours et composée de 6 panneaux illustrés par une artiste pour porter un message clé : l’Océan est l’écosystème central de notre planète.

Une exposition conçue par la Fondation Tara Océan.

Lieu : Université de Lyon, 92 rue Pasteur Lyon 7e | En accès libre de 9h à 17h30 – Gratuit

> [EXPOSITION] Du 5 au 20 janvier 2024 : Le peuple invisible de l’Océan

Plongez dans l’infiniment petit de l’Océan avec cette exposition. Découvrez, ou re-découvrez, les grandes missions de la goélette Tara depuis ses débuts jusqu’à la révélation du maillon principal du plancton : le microbiome. Une exposition essentielle pour comprendre les microorganismes marins et leur rôle vital pour notre planète.

Une exposition conçue par la Fondation Tara Océan.

Lieu : Université de Lyon, 92 rue Pasteur Lyon 7e | En accès libre de 9h à 17h30 – Gratuit

DDécouvrez l’ensemble de la programmation de l’escale à Lyon :

Programme par semaine


Programme par activités

En partenariat avec : la Métropole de Lyon, des universités et organismes de recherche, des associations locales.

Ctenophore. / ©Mattias Ormestad-Fondation Tara Océan

Confluences des mondes de la recherche – Les entretiens du Collegium | Visages de la science

CConfluences des mondes de la recherche – Les entretiens du Collegium | Visages de la science

Un entretien croisé avec la sociologue Zhanna Karimova qui présente la recherche qu’elle mène au Collegium – Institut des études avancées de l’Université de Lyon en 2023-2024 et la sociologue Laurence Tain qui souligne la richesse qu’apporte cette collaboration au Centre Max Weber.

La collaboration entre ces chercheuses, met en lumière des parcours intellectuels riches et diversifiés. Leur rencontre, bien que non initiée par les mathématiques, a été influencée par ce domaine, à travers des travaux sur les femmes mathématiciennes et les obstacles spécifiques qu’elles rencontrent.

Zhanna Karimova, chercheuse en sociologie, a consacré ses travaux à l’étude des carrières en mathématiques en France et au Kazakhstan, mettant en lumière les obstacles institutionnels, sociaux et individuels qui entravent l’accès des femmes à ce domaine. Laurence Tain, démographe et mathématicienne, a quant à elle exploré le genre à travers des thèmes tels que la fécondation in vitro et les métiers de la santé.

Parallèlement à leurs recherches conjointes, Zhanna Karimova se lance dans un nouveau projet de recherche sur le camp d’Akmola, réservé aux femmes pendant l’époque stalinienne. Son objectif est de reconstruire les trajectoires des femmes emprisonnées, mettant en lumière leur agentivité et les mécanismes répressifs de genre. Ce projet éclaire l’histoire méconnue des femmes dans les camps de travail forcé, soulignant l’importance de transcender les frontières géographiques pour une compréhension holistique de l’histoire du Goulag.

>> Lire l’article sur le site :

Collegium de Lyon

Flash sur le sport : la parole est aux scientifiques

FFlash sur le sport : la parole est aux scientifiques

Le sport est à l’honneur avec cette troisième saison de podcast les « Échos du savoir » !

Des sujets variés proposés par des scientifiques de l’Université Gustave Eiffel :

– Garder la forme ou contrôler ses formes ?

– La gestion sécuritaire des supporters, efficace ou inadaptée ?

– Sport à risques = conduite à risques ?

– Le tourisme sportif est-il accessible aux jeunes des milieux populaires ?

– Les salles de sport, un univers en perpétuel évolution ?

– Des nouveaux aménagements pour les JO en 20247 : est-ce bien utile ?

– Les JOP vont-ils nous inciter à faire du sport ?

Logo-Podcast-Echos du savoir-Univ. Gustave Eiffel

Crédit : Université Gustave Eiffel

A découvrir sur :

 

Une initiative du service Diffusion des savoirs et ouverture à la société, de l’Université Gustave Eiffel

Retrouvez les autres saisons des « Échos du savoir« 

30 ans de l’Institut d’Asie Orientale

330 ans de l’Institut d’Asie Orientale

Afin de célébrer ses trente ans d’existence, l’Institut d’Asie orientale, unité mixte de recherche consacrée à la recherche sur l’Asie orientale, en particulier dans ses dimensions contemporaines, organise tout au long de l’année 2023 une série d’événements scientifiques ouverts à différents publics.

À cette occasion, une exposition consacrée aux fonds documentaires constitués au cours de ces trois décennies,  sera placée à la Bibliothèque Diderot de Lyon, à l’entrée de la Parenthèse du 11 décembre 2023 au 31 janvier 2024.

Pour en savoir plus :

Bibliothèque Diderot

Présentation de son livre « L’accusation » par Aïcha Béchir

PPrésentation de son livre « L’accusation » par Aïcha Béchir

2015. Peu après les attentats terroristes de Charlie Hebdo, la paranoïa enflamme les esprits. Inès, une professeure de philosophie d’origine maghrébine est suspendue par sa hiérarchie à la suite d’accusations d’apologie du terrorisme. Que s’est-il passé ? Inès s’est toujours identifiée aux valeurs de la République, alors qui l’a dénoncé ? Et pourquoi ? Inès va tenter de laver son honneur. Du déracinement à l’assimilation, en passant par le racisme endémique, cette femme en quête de justice et de vérité rencontrera une palette de personnages et redécouvrira sa mémoire enfouie, renouera avec son histoire : l’arrivée de son père en France, l’usine, l’abandon des traditions, le racisme, et ce déracinement qui n’en finit plus de briser les êtres.

La rencontre sera animée par Haoues Seniguer, maître de conférences en science politique à Sciences Po Lyon, membre du laboratoire Triangle. Haoues Seniguer s’intéresse à la question de l’islamisme en contexte majoritairement musulman et aux relations entre islam et politique en France.

Sera également présent Mohamed-Chérif Férjani, professeur émérite de science politique à l’Université Lumière Lyon-2, spécialiste de la politique et du religieux dans le champ islamique.

Pour en savoir plus :

LabEx COMOD – Université de Lyon

Eau, maintenant ou jamais | Pop’Sciences Mag#12

EEau, maintenant ou jamais | Pop’Sciences Mag#12

Le Pop’Sciences Mag#12 « Eau, maintenant ou jamais » vient de paraître !

Dans ce 12e numéro, venez découvrir cette ressource aux enjeux cruciaux. Avec les regards croisés d’hydrologues, géographes, chimistes et ingénieurs, interrogeons-nous sur notre capacité à agir sur les enjeux et sur la maîtrise des usages de l’eau et de leurs impacts sur notre environnement. Retrouvez des articles, des infographies ainsi que des enquêtes qui éclaireront cette problématique.

 

 

Édito

« Alors que le changement climatique bouleverse déjà nos quotidiens, les alertes sur les disponibilités des ressources en eau et les restrictions sur son utilisation ne sont plus l’exception mais, année après année, deviennent de plus en plus la règle.

Les contraintes exercées par l’humanité sur son environnement font l’objet de nombreuses recherches, et l’eau n’échappe ni à la contrainte, ni aux études. En effet, à la fois par nos usages, mais aussi par le nombre d’usagers, l’eau devient une ressource de plus en plus rare, voire stratégique, au regard des besoins sanitaires, économiques et sociaux, et de la préservation des milieux naturels qui en dépendent.

Les dirigeants autant que les citoyens font face à un nombre croissant de choix critiques concernant les ressources, et en particulier l’eau. La recherche scientifique et sa diffusion doivent donc pleinement jouer leur rôle et éclairer les décisions individuelles et collectives concernant la gestion d’une ressource aussi précieuse que vitale.

Les secteurs impactés par la variabilité de la ressource en eau sont nombreux et, pour beaucoup, essentiels : énergétique, industriel, agricole, sanitaire, … Mais ce sont surtout sur les écosystèmes naturels, dont l’humanité dépend, que les contraintes s’exercent le plus fortement. Une approche interdisciplinaire de la question est donc nécessaire pour comprendre les différents enjeux liés à la maîtrise et aux usages de l’eau, et leurs impacts sur notre environnement. C’est ce à quoi s’attache de nouveau Pop’Sciences Mag :
bonne lecture ! »

Frank Debouck
Président de la ComUE Université de Lyon

 

Avec la participation des instituts et établissements suivants : Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon), École universitaire de recherche sur les sciences de l’eau et des hydrosystèmes H2O’Lyon, Groupe de recherche, animation technique et information sur l’eau (Graie), Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), Institut national des sciences appliquées (INSA) Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1, Université d’Angers, Université de Montpellier, Université Jean Moulin Lyon 3, Université Lumière Lyon 2, Université Grenoble-Alpes.

>> Pour découvrir les articles du magazine :

Pop’Sciences Mag#12

>> Pour télécharger la version en pdf :

Processus créatifs en danse jazz

PProcessus créatifs en danse jazz

Vivien Visentin est interprète, chorégraphe de la Cie Accord des nous, enseignant et formateur pour le diplôme d’État, et Frédérique Seyve, Doctorante à l’Université Lumière Lyon 2 – Laboratoire Passages XX-XXI, chargée de développement culturel pour plusieurs compagnies et responsable pédagogique au Centre chorégraphique Calabash, ont tenu à se rassembler lors de cette co-écriture d’article afin de réfléchir ensemble sur les processus créatifs en danse jazz.

Les processus de création… en danse jazz ?

Longtemps décriée, la danse jazz en France est encore trop souvent associée à une danse facile, légère voire totalement dépourvue de processus créatifs. Ces processus peuvent être perçus comme peu recherchés voire inexistants au sein de l’esthétique de la danse jazz. Et d’ailleurs qu’est-ce qu’un processus en création chorégraphique (jazz) ? Zoom sur la création en danse jazz : rencontre et éclaircissements.

Vous avez dit “processus créatifs” ? 

Tout d’abord le mot processus apparu au XVIe siècle, du latin pro, au sens de l’action vers l’avant, et de cessus, cedere, dans le sens aller, marcher, signifie aller vers l’avant, avancer. Dans sa définition, apparaît la notion de savoir faire : “actions constituant la manière de faire, de fabriquer quelque chose”1. Ceci nous renvoie à la dimension de la créativité et à l’action de créer dans le temps. Rappelons que la création est l’action de donner naissance, de créer, et renvoie au créateur comme peuvent le décrire Laurence Louppe2 ou encore Jacqueline Robinson3.

Nous pensons de prime abord au chorégraphe, agissant comme professionnel dans le secteur de l’art chorégraphique. Celui qui va créer, ordonner, organiser un ensemble de pas, de concepts en mouvement ayant pour finalité une représentation sur scène. Au-delà du simple fait de coordonner un certain nombre de combinaisons corporelles, ce dernier, ou cette dernière, va aussi défendre un propos, une idée et innover. Depuis le début du XXe siècle, avec l’émergence de courants comme la danse expressive allemande, des formes chorégraphiques dénoncent ou questionnent notre société. Ce fût le cas pour les chorégraphes allemands comme Kurt Jooss (La table verte) ou Pina Bausch.

Ces derniers ont notamment travaillé sur la thématique de la guerre, traumatisés par les deux conflits mondiaux. Ils initieront dans leurs processus créatifs, des gestes et des décors du quotidien.  L’expression humaine prendra le dessus sur la technique, la virtuosité, pour laisser place à l’expression d’une certaine intériorité.

Tout comme l’ont fait ces personnalités fortes de la danse expressionniste allemande, des chorégraphes américains associés à une corporéité4 jazz ont aussi su dénoncer les horreurs de l’humanité. Donald McKayle dans Rainbow Round my Shoulder saura par différents mouvements comme les contractions du haut du corps ou des implorations à genoux, traduire la souffrance et l’espoir des esclaves noirs afro-américains. Il ne sera pas le seul : West Side Story, l’une des comédies musicales les plus connues au monde, traduit les problèmes sociétaux d’une Amérique inégalitaire et clivée. Rick Odums5, Géraldine Armstrong6 parleront également de ces sujets dans leurs œuvres. Néanmoins, il faut bien comprendre que les processus créatifs sont propres – au-delà des esthétiques – à chaque créateur.  L’esthétique jazz en France est très associée au monde de l’enseignement, du divertissement et de la télévision depuis les années 80, mais peu à la création. Aussi, la mode de la fusion des esthétiques actuelles, de la pluridisciplinarité au sein de la création n’aide en rien à sa reconnaissance. Alors que la danse contemporaine ne cesse de puiser dans les danses dites “Pop” (prenons exemple de Lasseindra Ninja ou du collectif La Horde), la danse jazz tente encore d’avoir une certaine reconnaissance au sein de la création. Faisons donc connaissance avec certains chorégraphes qui aiment utiliser cette corporéité pour créer, valorisant ainsi l’’existence de processus créatifs au sein de cette esthétique.

La création en danse jazz : état des lieux 

Comme nous venons de l’évoquer, les chorégraphes en danse jazz ont su aborder différents thèmes au fil des décennies. Ils ont également eu des approches différentes afin de composer et de créer leurs œuvres. Les mises en lumière sur ce répertoire étant plutôt rares, il est essentiel de faire un tour d’horizon afin de pouvoir approfondir ce sujet.

Il faut savoir que des reproches autour de la danse jazz fusent souvent : “frontalité”, “divertissante”, “technicité omniprésente”, “trop plein d’énergie”. Ces aspects négatifs sont souvent associés à la danse jazz en lien avec le divertissement. On observe cependant un réel engouement du public pour ces œuvres comme Stories par la RB Dance Company dirigée par le chorégraphe Romain Rachline, mais aussi pour d’autres spectacles d’un autre genre qui relèvent de ces dispositifs.  Des créateurs – et ce depuis les années 1950 aux États-Unis, puis ensuite en France – on su exprimer un désir créatif pour défendre un propos. Il existe des foyers de résistances portées par des chorégraphes qui se démènent depuis des décennies pour porter des œuvres jusqu’à la représentation. C’est par exemple le cas de Jean-Claude Marignale (Répercussions), Wayne Barbaste et bien d’autres.

Ces personnalités au sein de leur propre compagnie effectuent un travail de recherche réflectif et corporel lors d’un nouveau projet de création. Les influences vont être multiples. Cela peut partir d’une œuvre littéraire. Ce fut le cas pour les Sœurs Brontë de Raza Hammadi au sein du Ballet Jazz Art, créé en 1992. Cette œuvre a donné lieu à un travail de notation du mouvement réalisé par Sylvie Duchesne, et subventionné par le dispositif d’aide à la recherche et au patrimoine de danse en 2010 par le CND7.

Patricia Greenwood Karagozian, directrice artistique de la Compagnie PGK, a elle-même été inspirée par six poèmes de la poétesse américaine Charis Southwell pour son spectacle Unfinished Fragments. Hubert Petit Phar, chorégraphe de la Compagnie La Mangrove, située sur le territoire guadeloupéen, a créé Ustium, une pièce traitant de la lutte des consciences. Une recherche inspirée de la théorie de l’existentialisme de Jean-Paul Sartre, et développée en partie dans Huis clos.

Comme évoqué au début de l’article, les sujets sociétaux deviennent très fréquents au sein de l’art chorégraphique contemporain, et donc actuel. Jan Martens8 avec Any attempt will end in crushed bodies and shattered bones questionnait en 2022 la résistance, les rébellions actuelles face aux enjeux climatiques et aux mutations sociétales que nous subissons. Sidi Larbi Cherkaoui9 présente lors de la Biennale de la danse de Lyon de 2023 Ukiyo-e, pour savoir comment continuer à vivre dans un monde incertain et en déconstruction. Le groupe Grenade porté par Josette Baīz10, propose en 2019 Baobabs pour montrer à quel point la jeune génération s’interroge sur les questions climatiques.

Il est tout à fait possible de faire la même chose avec une corporéité jazz si le chorégraphe le décide. Ce n’est pas l’esthétique qui permet d’être revendicatif, mais la façon de dire les choses par la danse et selon les envies du créateur. Avec tous les croisements que connaît l’art chorégraphique aujourd’hui, il serait difficile de ne citer qu’une influence ou qu’une seule corporéité.  D’ailleurs HOMME|ANIMAL est au cœur du parcours de la chorégraphe Vendetta Mathea. La pièce est née de son engagement pour la lutte des droits civiques du temps de John Fitzgerald Kennedy aux côtés de Martin Luther King ce fameux jour d’août 1963. Elle interroge ici la nature humaine et sa part d’animalité.

Alors que Bruce Taylor crée I have a dream au sein de sa compagnie – Cie Choréonyx, les discours de Martin Luther King contre le racisme sont revisités par le chorégraphe. Dans la pièce I Have A Dream, Bruce Taylor tente de démontrer l’empreinte que ce moment historique a laissée sur nos corps.

Dans Joy is my middle name, il évoquera la mort de George Floyd et les émeutes qui ont suivi son décès en 2020. Aussi Wayne Barbaste n’est pas en reste sur les questions sociétales au sein de la Compagnie Calabash :  “Les questions sociétales, politiques et culturelles sont au cœur de cette compagnie. Depuis son origine, elle se donne pour objectif de questionner nos sociétés, de mettre en lumière les nombreux  dysfonctionnements et injustices qu’elles engendrent11.”

La danse jazz étant une danse faite pour et par l’humain, certains artistes se sont aussi interrogés sur les cultures. James Carlès aime interroger la diaspora africaine en occident du 19e siècle à nos jours. Ainsi dans Coupé Décalé en 2014, le chorégraphe travaille autour de cette danse traditionnelle, mais aussi de toute une culture. Il s’entoure pour cela de Robyn Orlin. Cela nous rappelle la relation à un certain héritage africain au sein de la danse jazz.

Anne-Marie Porras dans Fils du Vent évoquera le rapport de entre la communauté gitane et la musique.

Pour finir cette liste non exhaustive, certains créateurs s’inspirent même de la technique de certains grands maîtres et font donc le lien entre pédagogie et création. En effet, Carole Bordes a réalisé un travail sur la technique Mattox pour créer son spectacle Matt et Moi. Il s’agit dans cette œuvre, de jouer avec les différents éléments de la méthode, mais aussi de la déstructurer pour mieux en tirer l’essence.

Circulation entre héritage et contemporanéité 

> Le langage du corps

Il est possible pour ces artistes chorégraphiques d’utiliser un vocabulaire dansé, ou du moins une expression corporelle pouvant exprimer les émotions souhaitées. Longtemps oubliée, ou du moins rattachée uniquement à la pédagogie, la terminologie en danse jazz est depuis quelques années perçue comme une source d’inspiration inépuisable. Vivien Visentin et Aurore Faurous, explorent cette possibilité depuis maintenant quelques années.

Hubert Petit-Phar, chorégraphe de la Cie la Mangrove et pédagogue jazz, défend une vision de dépassement du vocabulaire établi. La terminologie apparaît comme un socle possible pour développer  la créativité. À la condition de ne pas s’enfermer et de la relier à la notion de possible transformation et d’évolution. L’enjeu pour le chorégraphe réside dans sa capacité à révéler le potentiel poétique d’un pas de base12. Observons, par exemple, le travail de Fosse qui a fait de la jazz hand, un élément expressif et poétique.

La tradition n’est pas un héritage que l’on reçoit en tant que tel, mais il s’agit d’un point de vue actuel et d’un regard porté sur le passé.

> L’improvisation : un processus originel

L’improvisation dans les danses jazz a une source différente qu’en danse contemporaine. Mais n’est-il pas question de penser l’improvisation au présent, comme un outil au service de la création ? Dans les danses afro-américaines qui constituent, en partie, les racines de la danse jazz, on observe que ces danses ont permis la liberté et le renouvellement : elles étaient centrées avant tout sur des processus et des états de corps en lien avec l’improvisation, véritable lieu de l’expérimentation corporelle. Cela a débouché sur un vocabulaire codifié, mais il y a toujours eu la notion intrinsèque de transformation et de développement.

Patricia Greenwood Karagozian aime traverser le travail d’improvisation en relation avec la musique afin de créer. C’est notamment ce qui a été réalisé dans Light Motif.

 

Marianne Isson poursuit un travail de fond autour de la pratique de l’improvisation.

 

> La relation musicale dans la création

Longtemps critiquée pour son attachement à la musique, les créateurs en danse jazz savent pourtant s’amuser des silences et apprécier leur musique intérieure. C’est le cas pour Anne-Marie Porras qui avoue créer dans un premier temps en écoutant la musique qui l’habite, comme une introspection. Elle ne travaillera qu’ensuite avec un musicien. Patricia Greenwood Karagozian quant à elle, n’a aucune peur d’inclure le silence au sein de sa partition chorégraphique afin de créer une rupture. Cela fait partie pour elle également des solutions créatives.

Aussi, si dans d’autres esthétiques la bande son est seulement un support, en danse jazz le danseur va venir ajouter sa propre proposition sur celles des musiciens, comme dans un réel orchestre. Ainsi, cela rend subtil les processus créatifs. Les moments collectifs et individuels où un des artistes va prendre le « lead » vont se succéder. Ceci est la réelle essence du jazz. C’est d’ailleurs ce que souhaite communiquer Patricia Greenwood Karagozian avec sa nouvelle création The Spirit of Swing13. Ceci pourrait être également une métaphore de notre société : l’individualisme dans une communauté qui ne cesse de chercher le vivre ensemble.

De même, des chorégraphes s’affranchissent des codes et gagnent en liberté dans leurs choix musicaux au sein de leur création. Lhacen Hamed Ben Bella s’appuie notamment sur des textes forts servant de bandes sonores, Alain Gruttadauria aime aller dans des sonorités plus rock.

La formation à la création : un vivier pour l’art chorégraphique jazz de demain 

> De l’éducation nationale…

Des cours de danse moderne jazz du mercredi après-midi en MJC, école privée ou conservatoire aux ateliers de danse au sein du milieu scolaire, beaucoup d’élèves auront traversé cette discipline. Parfois en ayant la liberté de pouvoir créer à leur guise. Les nouveaux programmes des lycées, de l’enseignement commun de l’Éducation physique et sportive (EPS), indiquent qu’il est nécessaire pour les élèves de traverser un processus de création durant leur scolarité. Cette expérience créatrice et esthétique, initiée dès le cycle 1, poursuivie au collège, devient un impératif au lycée. Tout comme dans les textes officiels encadrant l’enseignement artistique, la notion d’atelier de composition apparaît clairement.

> …à la formation professionnelle

Lors d’un entretien réalisé avec Françoise Dupuy en février 2022, dans le cadre de la recherche doctorale menée par Frédérique Seyve sur la transmission de la danse jazz, la chorégraphe et pédagogue déplorait le cloisonnement qu’il y avait entre pédagogie et création. Pour cette grande dame de la danse, tout venait de cette créativité y compris au sein du cours. Aussi, toujours au sein de cette même recherche – même si de nombreux professeurs ayant obtenu leurs diplômes d’État de 2000 à 2020, constatent le manque d’une dimension artistique dans la formation au diplôme d’État – la notion d’atelier émerge de plus en plus. Cette dernière est notamment amenée par les formateurs. Cela devient d’ailleurs un critère dans l’évaluation finale. Cette inclusion de la créativité au sein du cours de la formation au terrain, permettrait à l’élève de s’exprimer davantage mais aussi de valoriser le contenu pédagogique et artistique qu’il acquiert au fil du temps.

Cette mise en place de l’atelier au sein de la pédagogie – et donc de la dimension créative – questionne le cloisonnement qu’il peut y avoir entre les différentes activités de chorégraphe, danseur et professeur de danse. Un professeur de danse jazz n’est-t’il pas un peu des trois de part l’investissement corporel engagé dans ses cours et les différents projets artistiques proposés (spectacles de fin d’année, participation à des évènements collectifs, concours…) ?

Actuellement, le PSPBB14 propose depuis 2007 le DNSPD15 en danse jazz , seule formation publique en Europe pour la danse jazz. Ce cursus permet de créer un vivier d’interprètes avec un bagage jazz, mais aussi des créateurs contemporains (jazz).

> Étiquetage non obligatoire et contemporanéité assumée

Il est fondamental aujourd’hui de parler de la création en danse jazz. Non pas pour valoriser une certaine catégorisation et cloisonner les disciplines, mais simplement pour démontrer que la création existe au sein de cette esthétique. Que cette dernière est dotée comme n’importe quel autre de processus lui permettant de porter des propos avec une réelle portée poétique et artistique assumée.

Jacques Alberca, à l’honneur lors d’un week-end de Mémoires Vives organisé par Codajazz et le Centre National de la Danse de Pantin, affirme lors d’une conférence qu’il était professeur et formateur en danse jazz, mais qu’en tant que chorégraphe il était simplement lui-même avec quelque chose à dire et à porter. En effet, de par les formations pluridisciplinaires, la pratique accrue de la danse jazz (assumée ou non par certains chorégraphes contemporains), pouvons-nous nous interroger sur l’usage de cette esthétique au sein des compagnies dites contemporaines ? Est-ce que la danse jazz ne ferait pas partie de part son vocabulaire, de l’essence de certains processus créatifs contemporains ?

Peut-être que la solution réside dans la recherche d’un juste milieu entre le rejet total de l’appartenance à cette esthétique, devoir catégoriser et réprimer les artistes, et ne pas du tout reconnaître la danse jazz ? Il serait donc temps à la fois d’actualiser la connaissance de cette esthétique, de ses fonctionnements et de lui laisser le bénéfice du doute. Sans oublier de ne plus avoir peur de citer son nom quand elle fait partie d’un processus, et ce peu importe le contexte. L’humilité et la générosité de cette esthétique n’empêchent pas sa reconnaissance créative, surtout quand les processus de création en danse jazz sont utilisés sur les scènes françaises actuelles.

Un article écrit par Fréderique Seyve et Vivien Visentin pour Pop’Sciences – 10 novembre 2023.

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Notes

[1] Définition de « processus » – Larousse

[2] Écrivaine, critique et historienne de la danse, spécialisée en esthétique de la danse et des arts visuels et artiste chorégraphique. Son ouvrage, Poétique de la danse contemporaine est devenu une référence.

[3] Elle a écrit notamment Éléments du langage chorégraphique (Vigot, 1981) et est considérée comme une des principales figures de la danse moderne en France.

[4] Concept où le corps n’est pas une simple identité unique, mais davantage une pluralité de dimensions.

[5] Diplômé de la High School of Performing and Visual Arts de Houston, ce danseur, chorégraphe (créateur en 1983 des Ballets jazz Rick Odums) et professeur (Directeur de l’Institut de Formation Professionnelle Rick Odums jusqu’en 2023) reconnaît deux influences importantes dans sa formation, celles de Patsy Swayze et de Frank Hatchett.

[6] Elle reçoit sa formation en danse classique et jazz sous la tutelle de Matt Mattox.Elle danse pour sa compagnie Jazz Art qu’elle suit à Paris en 1975. Elle danse et/ou chorégraphie pour de nombreuses compagnies, notamment pour Les Ballets Jazz Rick Odums, Reney Deshauteurs et la Compagnie Off Jazz de Gianin Loringett.

[7] Centre Nationale de la Danse à Pantin.

[8] Danseur, chorégraphe, il aime travailler sur la relation avec le public et les danseurs mais aussi sur la croyance que le corps peut communiquer et à quelque chose à dire.

[9] Danseur et chorégraphe contemporain, issu de la nouvelle génération émergente des chorégraphes flamands. Son travail se base sur une physicalité importante. 

[10] Danseuse et chorégraphe en danse contemporaine, connue pour son travail de pédagogue et de chorégraphe avec les enfants et les adolescents au sein du Groupe Grenade. 

[11] A propos de la compagnie Calabash

[12] VISENTIN, V, Vocabulaire et créativité : pour un langage au service de la création, p.49.

[13] Soutenue par la DRAC Ile de France pour l’aide à la création en 2023.

[14] Pôle Supérieur d’enseignement artistique de Paris Boulogne Billancourt.

[15] Diplôme National Supérieur Professionnel de Danseur.

PPour aller plus loin

  • Les autrices sur la composition chorégraphique 

> Poétique de la danse contemporaine – Laurence Louppe

> Outillage chorégraphique Manuel de composition – Karin Waehner

> Éléments du langage chorégraphique– Jacqueline Robinson

  • Travail autour des Sœurs Brontë 

> Aide à la recherche et au patrimoine en danse 2010, Sylvie Duchesne

  •  Dans le domaine de l’éducation nationale

> Revue AEEPS « Enseigner L’EPS 288«  – Septembre 2022.

> Sandrine Beulaigne et Cédric Préhaut, paru sous le titre :  Processus de création artistique ; Mobiliser par CONTRAINTES / Réguler par CONTRASTES