SSciences en résonnance: raconter le vivant : rencontre autour du film Planètes de Momoko Seto Cette rencontre interdisciplinaire avec Martin Barnier, enseignant-chercheur à l’Université Lyon 2, et Aurélie Vialette, enseignante à l’ENS de Lyon, proposera deux points de vue sur le film Planètes : celui d’un historien du cinéma et celui d’une biologiste spécialiste des plantes. Elle sera animée par Olga Paris-Romaskevich, mathématicienne chargée de recherche CNRS à l’Institut Camille Jordan, et cinéphile.Ils analyseront ensemble le film du point de vue de l’écriture cinématographique et sonore, ainsi que de la biologie du monde vivant, en partant d’extraits projetés lors de la rencontre. Ils développeront une réflexion sur les représentations que nous avons du vivant et de sa diversité.Cette discussion fera suite à la projection du film Planètes dans le cadre du ciné-club Bobines de Sciences au cinéma Comoedia le mardi 13 janvier 2026 à 20h30, avant-première en présence de la réalisatrice Momoko Seto.La rencontre s’inscrit dans la programmation autour de l’exposition « Ça résonne » de la MMI. En savoir plus ici
RRencontres Montagnes & Sciences 2026 à Lyon Les Rencontres Montagnes & Sciences, c’est le rendez-vous qui combine science et aventure en montagne. Avec des films originaux et des rencontres avec des invités marquants (scientifiques comme réalisateur·trices), venez changer votre regard sur la science et la montagne !Après Grenoble, Valence ou encore Clermont-Ferrand, la tournée régionale de Montagnes & Sciences continue, pour proposer au public lyonnais un rendez-vous unique. Pour cette 12e édition, trois films documentaires vous mèneront du mont Blanc au Japon et dans les Andes.Les projections seront suivies par des temps d’échanges avec des scientifiques locaux, des réalisateurs ou des spécialistes de certaines thématiques.>> Programme grand public>> Programme jeune public, scolairesPour en savoir plus :Montagnes & Sciences
MMédiation du savoir et bande dessinée – Les controverses scientifiques en BD La bande dessinée s’intéresse de plus en plus aux questions de médiation et de vulgarisation de la science. Elle se prête a priori à la mise en scène dynamique et dialoguée des controverses scientifiques analysées par la sociologie des sciences.C’est ce qu’a fait Dominique Vinck dans un album expérimental où il présente de manière précise la controverse autour du glyphosate. Pourquoi la BD ? Qu’apporte-t-elle de spécifique ? Est-elle vraiment bien adaptée à ce type d’exercice ? Que retenir de cette expérience de scénariste et même de « dessinateur » ? Voilà quelques-unes des questions que nous soulèverons lors de ce séminaire.Intervenant : Dominique Vinck, sociologue des sciences et de l’innovation, Professeur ordinaire à l’Université de Lausanne. Il s’intéresse particulièrement au rapports entre sciences, techniques et société. En 2025, il écrit, dessine et édite une première BD sur la controverse du glyphosate.>> Programme :De 10h à 12h | Séminaire : Les controverses scientifiques en BD (salle 106-17-21)Pourquoi la BD ? Qu’apporte-t-elle de spécifique ? Est-elle vraiment bien adaptée à ce type d’exercice ? Que retenir de cette expérience de scénariste et même de « dessinateur » ? Voilà quelques-unes des questions que nous soulèverons lors de ce séminaire.De 12h30 à 13h | Méridienne : Être chercheur et écrire une BD (salon de la bibliothèque)Mitra – Ne rien laisser passer : Que se passe-t-il lorsque des étudiants en agronomie enquêtent sur la toxicité du glyphosate ? Ce qui devrait être un simple travail d’étude de sciences sociales se transforme en crise. Cette fiction détonante et savante, narre la controverse du glyphosate. La saga Mitra va continuer et traitera d’intrigues portant sur le nucléaire, les missions astronomiques, l’innovation illégale ou encore les accélérateurs de particules.Pour en savoir plus, consultez le site :Enssib
AApprendre à l’ère des algorithmes | Conférence participative Les algorithmes façonnent désormais nos savoirs, nos opinions et nos compétences. Qu’est-ce qu’on gagne, qu’est-ce qu’on perd ? À l’heure où nos formations, nos infos et nos cerveaux passent à la moulinette de l’IA, comment garder la main sur ce que l’on apprend et ce que l’on retient ? Et surtout : comment cela transforme-t-il notre manière de penser le monde ?Dans le cadre du festival Mode d’emploi de la Villa Gillet, l’Enssib accueille une conférence participative. Le principe : une table ronde où certaines chaises restent vides, pour que vous, public, puissiez rejoindre la discussion. Ce format dit « du bocal à poisson » favorise la participation et l’échange : chacun peut venir s’asseoir, prendre la parole et partager son expérience.Le festival Mode d’emploiMode d’emploi, le festival des idées de la Villa Gillet propose de s’emparer des outils de la recherche, du journalisme, de la philosophie et de l’histoire des idées pour comprendre les grands débats de notre temps.Deux invités pour ouvrir le débat :Apolline Guillot, professeure agrégée de philosophie, journaliste ; dirige rédaction de Philonomist, média indépendant qui aborde les enjeux du monde du travail et de l’économie sous l’angle de la philosophie. Ses domaines de prédilection sont la philosophie des sciences, de l’informatique et des nouvelles technologies.Dan Geiselhart, journaliste et auteur, cofondateur de divers médias indépendants. Passé par Radio Nova et Rolling Stone, il a dirigé le magazine Silex-ID avant de co-fonder le média Tech Trash et le studio de newsletter Courriel. Dan Geiselhart est aujourd’hui directeur de la publication de Climax, média indépendant qui raconte la révolution climatique avec humour et impertinence dans un fanzine trimestriel et une newsletter hebdomadaire.Venez écouter, débattre, et pourquoi pas… vous asseoir dans le bocal !Pour en savoir plus, consultez le site :Enssib
QQuand le Rhône raconte l’industrie : 70 ans de pollution révélés par les sédiments du fleuve Métaux lourds, polluants organiques, microplastiques… Ces polluants qui contaminent le Rhône ont pour origine l’industrialisation et l’urbanisation de leurs rives. Les travaux de Brice Mourier et André-Marie Dendievel, chercheurs au laboratoire d’Écologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés – LEHNA – à Lyon, reconstituent l’histoire de cette pollution grâce à l’analyse de carottes sédimentaires du fleuve. Une perspective qui aide notamment à mieux comprendre l’impact de ces pollutions sur la santé humaine et des écosystèmes.Cette présentation dévoilera les résultats de recherche sur la contamination du Rhône et de la Saône en plongeant au cœur des sédiments accumulés dans les lônes et bras morts pour comprendre les trajectoires de pollution fluviale. Un voyage dans le temps révélant les effets de l’industrialisation des vallées à travers les contaminants, et le rôle des chercheurs dans la création d’indicateurs fiables pour l’évaluation des politiques publiques.Intervenants :Brice Mourier, chercheur à l’ENTPE, laboratoire LEHNA, Université de Lyon – Activités de recherche sur la sédimentologie et la géochimie des rivières dans le but de comprendre comment les pressions anthropiques influencent l’évolution des hydrosystèmes.André-Marie Dendieve, chercheur à l’ENTPE et au LEHNA – Activités de recherche sur les trajectoires de pollution et d’évolution écologique des zones humides alluviales et les et les tourbières à différentes échelles (Anthropocène, Holocène).> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :BM PART DIEU
LL’origine de la vie : terrestre ou extraterrestre ? Il y a 3,5 à 4 milliards d’années, la vie est apparue sur Terre. Comment le sait-on ? Et avant que la 1re cellule apparaisse, il a fallut que des molécules organiques complexes dites prébiotiques s’assemblent. Mais d’où venaient ces molécules prébiotiques ? De l’espace via les comètes et/ou les météorites, ou ont-elles été faites sur Terre. Mais où ? S’il fallait faire un pari, je dirai qu’il y a 3 chances sur 4 qu’elles aient été synthétisée chimiquement au fond des océans primitifs. Mais quelles sont les données qui font préférer l’origine terrestre par rapport à l’origine extra-terrestre ?Intervenant :Pierre Thomas, Professeur émérite à l’ENS, planétologue au Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planètes, EnvironnementConférence organisée par le Club d’Astronomie de Lyon Ampère dans le cadre de son cycle de conférences 2025-2026. Pour en savoir plus, consultez le site :CALA
RRéchauffement climatique : comment ça marche ? | Du neuf Docteur ? Dans ce hors série, l’équipe de Du neuf Docteur ? vous explique comment fonctionne le réchauffement climatique, sa gravité et les moyens à notre portée pour limiter ce processus.Par : Du neuf Docteur ? > Regarder la vidéo :>> Pour plus d’information rendez-vous sur la chaine YouTube :Du neuf docteur ?
LLes bulletins scientifiques du Géoparc du Beaujolais Sous la vigne, sous les prés, les bourgs et sous les milliers d’hectares de forêt, le substrat discret révèle une histoire géologique mouvementée. C’est au détour des routes entaillant les collines, des ravines au cœur du vignoble ou des carrières abandonnées qu’on devine ce sous-sol bigarré du Beaujolais.Si les cartes géologiques semblent donner du territoire une connaissance exhaustive, elles soulignent en réalité de très nombreuses incertitudes, voire de nombreux inconnus.Le Bulletin scientifique du Géoparc Beaujolais trouve ici son rôle : fournir à la recherche scientifique locale un support de diffusion des nouvelles connaissances en géologie du Beaujolais.En 2018, le label » Géoparc mondial UNESCO » est décerné au Beaujolais en reconnaissance de sa géologie particulière, de son patrimoine associé (bâti notamment) et pour sa forte mise en valeur. La richesse première du Géoparc Beaujolais tient dans la place familière du monde minéral sur ce territoire. Le bulletin prend un second sens dans l’apport des contenus scientifiques à ces nombreux ambassadeurs de la connaissance et du patrimoine.>> Pour retrouver les bulletins, rendez-vous sur le site : Géoparc BeaujolaisL’essentiel des articles du bulletin scientifique a été rédigé par des membres du comité scientifique. Néanmoins, le bulletin demeure ouvert à toute contribution extérieure au comité. Le bulletin a aussi pour objectif d’inspirer les contributrices et les contributeurs potentiels à développer leurs travaux scientifiques ainsi qu’à les publier.
SSols en souffrance : quand le dérèglement climatique fait vaciller nos fondations Longtemps perçus comme indestructibles, presque immuables, nos sols révèlent aujourd’hui leur grande fragilité face au dérèglement climatique. Entre pluies diluviennes, sécheresse et érosion, ces terrains sur lesquels nous marchons au quotidien, qui portent nos reliefs, nos bâtiments, nos routes et infrastructures, en montagne, en plaine, le long de nos côtes, disparaissent, parfois en quelques heures, parfois beaucoup plus lentement, sous les coups des événements climatiques extrêmes. Conséquences collatérales : des dégâts humains et financiers qui se chiffrent à plusieurs milliards d’euros. De quoi fortement interroger l’aménagement de nos territoires qui vont devoir s’adapter pour préserver notre sécurité et notre habitabilité mais aussi la réflexion des ingénieurs spécialistes en génie civil et environnemental. Tour d’horizon de ces menaces qui grignotent nos sols à travers le territoire métropolitain, et des solutions pour faire face, avec les regards croisés de Catherine Pothier, maître de conférences, experte en géologie, chercheuse en machine learning appliquée aux géosciences au laboratoire LIRIS (1) à l’INSA Lyon et Laurent Briançon, professeur des universités, géotechnicien et chercheur au laboratoire GEOMAS (2) à l’INSA Lyon.Du torrent à l’asphyxie lenteComme s’ils n’étaient plus en mesure d’encaisser. « Les sols sont vivants, ils ont toujours bougé mais le dérèglement climatique entraîne un changement de dynamique dans ces mouvements », explique Catherine Pothier, experte en géologie également membre de la commission des Balmes qui réunit plusieurs spécialistes des risques de mouvements de terrain pour le compte de la ville de Lyon. Vallées décimées, pans de montagne fracturés, fissures dans les maisons, côtes ou falaises grignotées, la vulnérabilité de nos sols, pourtant essentiels à notre subsistance, fait régulièrement la « Une » de l’actualité. (…) LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE (1) Laboratoire d’InfoRmatique en Image et Systèmes d’information (UMR 5205 CNRS / INSA Lyon / Université Claude Bernard Lyon 1 / Université Lumière Lyon 2 / École Centrale de Lyon)(2) Géomécanique, Matériaux, Structures (INSA Lyon)
SSurchauffe urbaine : pourquoi a-t-on si chaud en ville, l’été ? Presque chaque été désormais, les villes étouffent sous des chaleurs accablantes. Plusieurs pays d’Europe n’ont pas été épargnés par les fortes chaleurs, et les projections climatiques sont formelles : une irrémédiable hausse des températures moyennes, et une intensification des vagues de chaleur et une augmentation de leur durée et fréquence sont à prévoir dans les années à venir. Lucie Merlier, diplômée INSA du département génie civil et génie urbain et maîtresse de conférence au CETHIL, étudie de près le phénomène de surchauffe urbaine.La surchauffe urbaine : les causesEn ville, la chaleur accumulée le jour ne se dissipe pas facilement la nuit. Cette surchauffe nocturne, connue sous le nom de phénomène d’ilot de chaleur urbain, est induite par différents facteurs : la morphologie des rues, les matériaux utilisés et les surfaces comme les revêtements sombres de chaussée qui absorbent et stockent la chaleur, la faible part donnée au végétal dans l’espace, ou la concentration des activités humaines. « L’agencement des bâtiments tend à piéger les rayonnements, notamment solaires, et à réduire l’ouverture au ciel, qui joue pourtant un rôle important dans le rafraichissement. Plus la ville est dense, moins l’énergie stockée la journée peut être renvoyée vers le ciel la nuit, ce qui affecte le rafraichissement nocturne. De la même façon, des bâtiments limitent le passage du vent et donc, la ventilation de la canopée urbaine », explique Lucie Merlier.[…]>> Lire la suite de l’article sur :point2bascule.fr