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Pluie en ville : et si la nature faisait mieux que le béton ? | #2 – Dossier Pop’Sciences : Les actualités de l’eau

PPluie en ville : et si la nature faisait mieux que le béton ? | #2 – Dossier Pop’Sciences : Les actualités de l’eau

Face aux inondations, à la pollution et aux îlots de chaleur en ville, le béton montre ses limites. Et si la solution était… le vert ? Forêts urbaines, tranchés végétalisées, toits perméables : les Solutions fondées sur la Nature (SfN) s’imposent comme une alternative durable aux infrastructures classiques. Certaines villes tentent déjà le pari de ramener la nature en ville pour mieux gérer l’eau. Simple effet de mode ou vraie révolution urbaine ? Tour d’horizon des connaissances actuelles.

Un article rédigé par Arnaud Foret, Clément George, Coline Héritier, Océane Joet, Margaux Pred’Homme, étudiants du master 2 IWS de Lyon et la classe de terminale BFI du lycée Jean Perrin (Lyon) de Mr Jonatan Christianssen (la liste des élèves est mentionnée en fin d’article) – Avril 2025

Et si ajouter du vert était une réponse concrète à un monde qui vire au gris ? La fréquence et l’intensité des événements climatiques extrêmes dans le monde, telles que les fortes précipitations, les tempêtes et les inondations augmentent avec le réchauffement climatique. L’urbanisation, qui a fortement augmenté au cours des 50 dernières années, rend d’autant plus vulnérable les populations urbaines (54 % de la population mondiale) par les impacts qu’elle entraîne.

Parmi les impacts de l’urbanisation, on retrouve l’imperméabilisation des sols (zones où l’eau ne peut plus s’infiltrer), la pollution de l’air, de l’eau et des sols, la destruction d’habitats de certaines espèces animales et végétales, l’augmentation du ruissellement (eau qui s’écoule à la surface du sol), l’aggravation des risques d’inondation, les îlots de chaleur urbains* (zones où il fait plus chaud qu’ailleurs à cause des surfaces en béton et activités humaines).

Certains de ces impacts négatifs posent des défis dans la gestion de l’eau en ville, qui ont été compensés par la mise en place d’infrastructures dites grises, en référence à leur matériau principal de construction : le béton. On y retrouve, par exemple, les usines de traitement des eaux (permettant de filtrer les polluants de l’eau), les réseaux d’égouts (permettant d’évacuer les eaux de ruissellement et les eaux usées). Ces infrastructures démontrent une certaine efficacité, mais certains choix de construction comme le raccordement des eaux pluviales au réseau d’eaux usées, provoquent, entre autres, des rejets dans le milieu naturel et des inondations urbaines lors d’épisodes pluvieux intenses, car les réseaux ne sont pas conçus pour réceptionner autant de rejets à la fois.

C’est ici que le vert intervient ! Les Solutions fondées sur la Nature (SfN) ont été développées en réponse à l’inefficacité des infrastructures grises. Ces solutions utilisent et s’inspirent des mécanismes et processus naturels des écosystèmes* en les appliquant dans les villes. Parmi ces SfN, on retrouve les forêts urbaines (qui sont de grands espaces densément plantés d’arbres), mais aussi les arbres de pluie (plantés en alignement le long des routes et des boulevards) ainsi que les jardins partagés. Ces lieux, au-delà du bien-être qu’ils procurent aux habitants, permettent également la pénétration des eaux de pluies dans le sol, ce qui réduit la quantité d’eau restant en surface et provoquant des inondations. Pour que les SfN soient efficaces, il est important de choisir des espèces végétales (arbres, buissons) qui sont adaptées au climat de la ville, et ayant une esthétique agréable, mais également avec des caractéristiques particulières. Par exemple, la largeur de leurs feuilles et la profondeur des racines sont déterminantes dans leur capacité à faire pénétrer plus facilement l’eau dans le sol et à l’absorber, contrairement aux zones bétonnées, où l’eau ruisselle rapidement à la surface et peut provoquer des inondations.

Les villes réinventent leur rapport à l’eau

Aujourd’hui, les SfN se démocratisent en milieu urbain, et de nombreux exemples existent aujourd’hui à travers le monde. Nous aborderons deux exemples notables.

À Albufeira au Portugal, la rivière traversant la ville a été canalisée et enterrée avec l’extension de la ville, entrainant des inondations dues au ruissellement et au manque d’espace laissé à la rivière. Un ambitieux projet vise aujourd’hui à créer un “couloir vert”* autour d’elle, intégrant des SfN : zones humides* pour améliorer la qualité de l’eau et favoriser la biodiversité, jardins et prairies humides pour limiter le ruissellement*, revêtements perméables (béton spécial qui laisse passer l’eau) pour l’infiltration de l’eau de pluie, zones végétalisées pour permettre aux crues de se répendre ailleurs que dans la ville, … Cet ensemble permettra ainsi de lutter contre les inondations, mais également de refroidir la ville pendant les vagues de chaleur. De plus, les SfN créent des habitats pour la faune et la flore, tout en offrant des espaces de nature et de loisirs pour les habitants. Cette diversité d’effets montre la capacité des SfN à répondre à de nombreuses problématiques.

Le concept de couloir vert d’Albufeira. ©Blau, Luz, et Panagopoulos 2018

Autre exemple, le campus de LyonTech – la Doua à Villeurbanne, où trois générations de SfN coexistent pour gérer les eaux pluviales. La première repose sur des bassins, recueillant puis infiltrant les eaux de pluie dans les sols, via un réseau de tuyaux, nécessitant de l’espace et des infrastructures coûteuses. La deuxième est similaire, mais optimise l’espace en introduisant des infrastructures multifonctionnelles comme des terrains de sport ou des espaces verts servant de zones d’infiltration. La troisième, quant à elle, a pour but de réduire le ruissellement à la source via des tranchées drainantes, des revêtements de routes perméables, des fossés végétalisés… qui s’intègrent au paysage, et, ensemble, couvrent de larges surfaces.

Depuis 2016, le programme scientifique Micromégas évalue l’efficacité des SfN dans la gestion des micropolluants et du ruissellement, faisant de ce campus un “laboratoire” à ciel ouvert. Les résultats montrent une forte réduction du ruissellement, et une diminution de plus de 50% des pesticides et métaux lourds, grâce, notamment, à la filtration du sol.

Cependant, créer une “culture de site”* est nécessaire pour sensibiliser et impliquer les usagers, et réduire les polluants. Ce concept désigne les pratiques et connaissances spécifiques dans un lieu donné. Des panneaux informatifs pourraient, par exemple, être installés, ce qui n’est pas encore le cas.

Entre recherche scientifique et gestion des eaux pluviales du campus de la Doua, des dispositifs techniques à la source de l’OTHU, les flèches bleues représentent l’arrivée de l’eau. © Arnaud Foret, 2024.

 

Limites, enjeux et perspectives : le cœur des défis

Les SfN sont de plus en plus valorisées pour leur rôle dans l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, attirant l’attention des décideurs politiques. Présentées comme plus rentables et démocratiques que leurs alternatives techniques, elles sont toutefois confrontées à des limites, notamment des coûts élevés, une dépendance à d’autres solutions et des contraintes d’espace en milieu urbain.

Leur efficacité reste difficile à évaluer en raison d’une grande variabilité des données, compliquant la comparaison avec les solutions d’ingénierie civile. Un suivi à long terme est essentiel pour mesurer leurs effets et établir des directives claires. Par ailleurs, la distinction entre SfN et solutions techniques mérite d’être approfondie, certaines infrastructures étant classées différemment selon les approches. Cela est problématique car la définition des SfN reste floue. Un exemple emblématique est celui des bassins d’infiltration. Initialement considérés comme des SfN, ils sont aujourd’hui souvent classés parmi les solutions d’ingénierie civile en raison des travaux considérables qu’ils impliquent.

Enfin, bien que les SfN fassent l’unanimité au sein de la communauté scientifique, leur rôle dans une “urbanisation durable”* doit être mieux précisé. Il est essentiel de démontrer concrètement comment elles contribuent à une gestion respectueuse de la ressource en eau.


Sources

Blau, M. L., Luz, F., & Panagopoulos, T. Urban River Recovery Inspired by Nature-Based Solutions and Biophilic Design in Albufeira, Portugal. Land, 7(4), Article 4. (2018).

Comby, É., Rivière-Honegger, A., Cottet, M., Ah-Leung, S., & Cossais, N.  Les « techniques alternatives » sont-elles envisagées comme un outil de gestion qualitative des eaux pluviales ? Développement durable et territoires. Économie, géographie, politique, droit, sociologie, Vol. 10, n°3, Article Vol. 10, n°3. (2019).

GRAIE, BACOT, L., BARRAUD, S., INSA, L. D., HONEGGER, A., & LAGARRIGUE, C.  Devenir des micropolluants au sein des ouvrages de gestion des eaux pluviales a la source ou centralisés. (2020).

UICN. Les Solutions fondées sur la Nature. UICN France. (2024).


Glossaire

Couloir vert : Un corridor ou couloir vert est un couloir de végétation, permettant la présence de milieux naturels et végétalisés, et la circulation des espèces animales et végétales.

Culture de site : La culture de site désigne les pratiques et connaissances spécifiques dans un lieu donné, intégrant les conditions environnementales, les dynamiques écologiques et les usages humains. Cela peut inclure la gestion durable des ressources naturelles ou l’adaptation des pratiques agricoles et forestières aux particularités locales.

Écosystème : un écosystème est un ensemble formé par une communauté d’êtres vivants, animaux, végétaux et champignons (biocénose), en interaction les uns avec les autres et avec leur environnement physique (biotope).

Expansion des crues : Les zones d’expansion des crues sont des espaces naturels ou aménagés où se répandent les eaux lors du débordement des cours d’eau dans leur plaine inondable, protégeant les milieux urbains alentours et à l’aval.

Îlots de chaleur : zones urbaines où la température est nettement plus élevée que dans les zones environnantes, en raison de l’absorption et de la conservation de la chaleur par des surfaces urbaines telles que l’asphalte et le béton.

Ruissellement : En hydrologie, le ruissellement est l’écoulement des eaux à la surface de la terre, notamment la surface des sols, contrairement à celle y pénétrant par infiltration.

Urbanisation durable : L’urbanisme est durable lorsque l’aménagement est conçu sur le long terme. Il favorise une gestion raisonnée des ressources naturelles, telles que l’eau, tout en mettant en place des solutions pour adapter les territoires aux effets du changement climatique.

Zones humides : les zones humides sont des milieux naturels caractérisés par la présence d’eau, qu’elle soit en surface ou dans le sol, de façon permanente ou temporaire.


Ont participé au travail d’écriture de cet article, en collaboration avec Arnaud Foret, Clément George, Coline Héritier, Océane Joet, Margaux Pred’Homme, étudiants du master 2 IWS (par ordre alphabétique) : BADOIL Emeline, BARBEROT Elin, BUI-LIGOUZAT Myanh, BURGER Marie, FARENC Jeanne, GAÏDI Sara, GODÉ Eulalie, LEFEBURE Rachel, POIZAT Elodie, STOYANON Yani, WERQUIN-THEISMANN Léopoldine-Chan

Les Géoévènements du Géopark du Beaujolais

LLes Géoévènements du Géopark du Beaujolais

©Géoparc

Le Géopark du Beaujolais possède un patrimoine géologique remarquable. Il vous invite à venir l’admirer et à participer à des activités lors de ses Géoévénements. 

Il vous donne rendez-vous pour une série d’animations passionnantes au cœur d’un territoire à la géologie exceptionnelle. Balades commentées, conférences, ateliers, expos, performances artistiques ou expériences immersives : c’est toute une programmation pour explorer les paysages, comprendre leur formation et découvrir comment la science raconte notre lien avec la nature.

Ces Géoévénements sont autant d’occasions de prendre l’air, de s’émerveiller… et d’en apprendre un peu plus sur les forces qui ont façonné le Beaujolais !

> Les animations scientifiques : consultez le programme complet ici

  • Rencontre avec la pierre

Après une visite guidée ludique des Carrières de Glay, petits et grands prendront en main les outils et découvriront la pierre en tant que matériau, guidés par un tailleur de pierre. 

> Date : 30 avril | 14h
> Lieu : Saint-Germain-Nuelles

> Tarif : 4,50€ / réduit 2,50€ 
> À partir de 8 ans
> Réservation obligatoire : www.montsdulyonnaistourisme.fr | infos : 04 74 01 48 87

  • Marche des cailloux

La 12e Marche des cailloux propose deux parcours accompagnés par des spécialistes passionnés, qui partagent leurs connaissances en géologie, botanique, patrimoine bâti, histoire etc. Circuit de 4,7km le matin avec 115m D+ et un autre de 5,3km l’après-midi avec 160m D+.

> Date : 3 mai | 9h
> Lieu : Fleurie
> Tarif : participation libre
> Informations : 06.81.70.68.08

  • L’Arbresle : 500 millions d’années d’histoire géologique

Balade commentée à la découverte de la diversité géologique arbresloise : observation d’affleurements de roches, explications sur leur formation et leur utilisation dans les monuments de la ville et l’industrie, suivie d’un apéritif élaboré localement.

> Date :  10 mai | 9h30
> Lieu : L’Arbresle
> Tarif : 10€
> Réservation obligatoire : www.montsdulyonnaistourisme.fr | infos : 04 74 01 48 87

  • Balade botanique

Profitez du printemps pour explorer la voie du tacot et découvrir ses merveilles botaniques. Accompagné par Jean-Claude DUBOIS, botaniste éclairé, il mettra en évidence le lien entre flore et géologie.

> Date : 13 et 17 mai | 13h45
> Lieu : Voie du Tacot
> Tarif : Participation libre 
> Inscription : lesamisdelavoiedutacot@gmail.com

  • Balade commentée à vélo

Partez pour une balade commentée à vélo électrique avec un géologue-biologiste et découvrez le lien entre la biodiversité, actuelle et passée, et la géologie. De site en site, fossiles et paysages dévoileront l’histoire géologique du secteur et son influence sur la répartition des espèces. La boucle se termine au vignoble Mariluc, où l’humain façonne cette biodiversité au sein du vignoble.

> Date : 1 juin | 9h à 12h30 et 14h à 17h30 
> Lieu : Chessy-les-Mines et alentours
> Tarif : 10€ / Vélo électrique obligatoire
> Réservation : gaudryfred@yahoo.fr

  • Les conférences flottantes

Au cœur du Beaujolais Vert, embarquez sur un pédalo avec un·e scientifique en Sciences de la Terre pour une mini-conférence insolite de 20 minutes, qui vous offrira un échange privilégié avec votre intervenant afin d’en découvrir plus sur la géologie et sur notre territoire du Beaujolais.

> Date : 1 juin | 14h
> Lieu : Lac des Sapins, Cublize
> Tarif : Gratuit

  • La guinguette de l’eau

Sur les bords de la Brévenne, participez à un événement festif et pédagogique dédié à l’eau et aux milieux aquatiques. Stands, ateliers et animations permettront aux petits et grands d’explorer la faune et la flore des berges. Contes, spectacle et déambulation sur l’histoire de l’eau rythmeront la journée, qui se clôturera en musique avec foodtrucks pour une ambiance conviviale.

> Date : 14 Juin | 14h
> Lieu : Val de Chènevières – Eveux
> Tarif : Gratuit

  • Visite du Géosite des Aiguillettes

Balade commentée du centre du village de Vauxrenard jusqu’au nouveau Géosite des Aiguillettes. Venez découvrir la cave du tailleur de pierre, la légendaire Pierre de Saint Martin ou encore la source et les ruines de la ferme de Pierre Bully. La géologie, la flore et la faune de ces lieux emblématiques ainsi que l’histoire de la forêt et de ses modes d’exploitation n’auront plus de secrets pour vous

> Date : 15 Juin | 8h30
> Lieu : Vauxrenard
> Tarif : Gratuit

  • Conférence “Les trésors cachés des prairies humides de Limas”

Plongez au cœur des prairies humides de Limas, classées « Espace naturel sensible », et découvrez une biodiversité étonnante où castors, brochets et fritillaires pintades cohabitent. Mais sous ces terres riches en vie se cachent aussi des vestiges fascinants du passé : éléphants et rhinocéros laineux ayant foulé la plaine alluvionnaire de la Saône il y a des millénaires. Un écologue et un géologue vous dévoileront les secrets de ce site exceptionnel, de la surface au sous-sol. Une immersion passionnante entre nature et histoire géologique !

> Date : 15 novembre | 11h
> Lieux : Médiathèque de Limas
> Tarif : Gratuit

>> Pour plus d’information rendez-vous sur la page : 

Géoparc du Beaujolais

©Géoparc

Exploration microscopique des nuages | Conférence immersive « Les Échappées inattendues »

EExploration microscopique des nuages | Conférence immersive « Les Échappées inattendues »

Plongez au cœur des enjeux du réchauffement climatique et venez explorer le rôle essentiel des nuages dans l’équilibre thermique de la Terre. Laissez-vous emporter dans l’infiniment petit grâce à la microscopie électronique révélant les mystères des gouttelettes d’eau formées lors de la condensation à l’origine des nuages.

Cette conférence immersive des Échappées inattendues du CNRS a été enregistrée le 10 octobre 2024 dans le cadre de la Fête de la Science, en partenariat avec le planétarium de Vaulx-en-Velin et RSA Cosmos. L’univers visuel a été réalisé par l’artiste Alex Bourgeois. Ces recherches et cette rencontre ont été financées en tout ou partie par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).

Intervenant :

>> Pour en savoir plus :
Les Échappées inattendues

La géologie étonnante du couple Pluton-Charon

LLa géologie étonnante du couple Pluton-Charon

La Société Astronomique de Lyon – SAL – vous invite à une conférence passionnante sur la dernière planète de notre système solaire et ses caractéristiques : Pluton.

Pluton est une planète active, avec localement des surfaces très jeunes. La géométrie des failles suggère l’existence d’un océan liquide sous une épaisse couche de glace. L’atmosphère, très ténue, est à l’origine de phénomènes météorologiques uniques dans le système solaire : neige de méthane, glaciers et lacs gelés d’azote solide, rivières d’azote liquide …

Cette étrange dynamique atmosphérique serait due aux particularités orbitales originales du couple Pluton-Charon (orbite très elliptique, axe de rotation très incliné …) à l’origine de saisons très contrastées.

Et si vous avez aimé les canyons de Mars, vous aimerez Charon, le satellite aux canyons.

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : 

SAL

Journée Élisée Reclus : rencontre lecture à la librairie des PUL

JJournée Élisée Reclus : rencontre lecture à la librairie des PUL

Les Presses universitaires de Lyon (PUL) pour une journée exceptionnelle autour de l’ouvrage Les Histoires d’Élisée Reclus en présence de son auteur, Benoît Bodlet !

> Programme : 

  • 12h30 – 13h30 | Rencontre-lecture à la librairie des PUL

Lors d’une rencontre modérée par Emmanuel Taïeb, professeur de science politique à Sciences Po Lyon, Benoît Bodlet entrera en dialogue avec des lectures d’extraits de son texte lus par Isabelle Paquet (Compagnie Chiloé) et les étudiantes de l’atelier « De la lecture au jeu théâtral » proposé par le service culturel de l’Université.

  • 19h | Café géo au Périscope

Durant ce Café Géo intitulé « Géographie et pensée anarchiste : entre science et émancipation », Benoît Bodlet échangera avec Thomas Zanetti, maître de conférence en géographie urbaine, lors d’une discussion modérée par Hélène Chauveau. Ils exploreront les liens entre géographie, pensée anarchiste et engagement, à travers l’héritage intellectuel d’Élisée Reclus, sa pratique de divulgation scientifique et les perspectives contemporaines qu’il inspire. La soirée se conclura sur un temps d’échange avec le public.(Gratuit sous réserve d’une consommation)

 

>> Pour plus d’information rendez-vous sur le site :

Lyon 2 

 

Conférences de l’Observatoire de Lyon

CConférences de l’Observatoire de Lyon

Astronomie, géologie, astrophysique…La playlist YouTube de l’Université Claude Bernard Lyon 1 Conférences de l’observatoire de Lyon regroupe les enregistrements de conférences et des rediffusions de sessions en direct organisées par l’Observatoire de Lyon.

Retrouvez ici les conférences captées et les rediffusions des conférences Twitch de l’Observatoire de Lyon avec les chercheurs et les chercheuses du :

  • Centre de recherche astrophysique de Lyon – CRAL

©Noel Bauza de Pixabay

Leur mission est de mener la recherche en astrophysique et astronomie, de développer des projets instrumentaux pour les observatoires et missions spatiales, et de fournir des services d’observation labellisés par le CNRS-INSU.
Ils participent également à l’enseignement en physique et astrophysique, formant les chercheurs et professionnels de demain.

 

  • Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes, environnement – LGL-TPE

©LGL TPE

Leur objectif est de comprendre la formation et l’évolution de la Terre, des planètes, et l’apparition de la vie. Ils mènent des recherches couvrant des thématiques, telles que la formation du système solaire, l’évolution des planètes, la dynamique du manteau terrestre, la formation des montagnes, l’exobiologie, la paléontologie, la reconstruction des paléo-environnements et paléoclimats, ainsi que l’étude des modèles de biosphère ancienne dans le registre fossile.

 

>> Pour accéder à la playlist : 

Conférences de l’observatoire de Lyon

Initiatives pour l’avenir des grands fleuves – IAGF

IInitiatives pour l’avenir des grands fleuves – IAGF

Le Rhône / ©Needpix.com

 

Initiative pour l’avenir des grands fleuves – IAGF – est une ONG internationale située à Lyon œuvrant pour l’avenir durable des fleuves, fondée par Erik Orsenna et la CNR – Compagnie nationale du Rhône –  en 2015, en amont de la COP 21.

C’est un collectif d’experts pluridisciplinaires, experts reconnus des sciences de la Terre et du Vivant, des sciences humaines et sociales, associés à des gestionnaires de bassin, des représentants des États, mais aussi des gestionnaires d’infrastructures hydroélectriques ou portuaires et professionnels du monde agricole ou industriel, qui propose un espace de dialogue international, ouvert aux parties prenantes, entre fleuves du monde entier.

Parce que les fleuves sont essentiels à la vie, car de leur bonne santé dépend l’avenir du vivant et de nos sociétés, et parce qu’ils sont particulièrement impactés, menacés par les effets du changement climatique et les activités humaines, IAGF partage cette vision pluridisciplinaire, systémique et équilibrée des enjeux et usages, pour un avenir durable des fleuves et de leurs écosystèmes.

Dans le cadre de son axe de sensibilisation auprès du public, IAGF produit un certain nombre de ressources sur les fleuves consultables en libre accès sur leur site, dont des informations sur le Rhône.

Publications IAGF

IAGF édite également un magazine  trimestriel, le MAG des FLEUVES, à consulter en ligne :

Le mag des fleuves

>> Pour en savoir plus sur :

IAGF

 

Au cœur de la savane africaine | Podcast « Qu’est-ce que tu cherches ? »

AAu cœur de la savane africaine | Podcast « Qu’est-ce que tu cherches ? »

Qu’est-ce que tu cherches ? C’est le nom de la série de podcasts lancée par le CNRS. Au micro : des scientifiques racontent leurs quotidiens, expliquent leurs avancées, et vous font pénétrer dans les coulisses de la recherche. Prêts pour une immersion sonore inédite aux côtés de ces experts ?

Au cœur de la savane africaine | Marion Valeix (CNRS) 

Visuel podcast "Qu'est-ce que tu cherches?" Marion Valeix

Embarquez pour un voyage sonore au cœur de la savane africaine, à la rencontre des grands carnivores pour découvrir comment ces communautés s’adaptent à l’effet des changements climatiques. Dans cet épisode de « Qu’est-ce que tu cherches ? » Marion Valeix, écologue CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive* explique comment elle analyse l’influence des conditions environnementales sur le succès et les tactiques de chasse du lion et de la hyène tachetée.

* Elle a réalisé une grande partie de ses recherches au Laboratoire de biométrie et biologie évolutive (LBBE, CNRS / Université Claude Bernard Lyon 1 / Vétagro Sup) de Villeurbanne.

>> Écoutez cet épisode sur votre plateforme préférée :

 QU’EST-CE QUE TU CHERCHES ?

 

PPour aller plus loin:

Le trésor du Beaujolais – un voyage géologique inattendu

LLe trésor du Beaujolais – un voyage géologique inattendu

Depuis sa labellisation en tant que Géoparc mondial UNESCO en 2018, le Géoparc Beaujolais met en lumière les trésors naturels et historiques d’un territoire unique, dont les paysages racontent plus de 500 millions d’années d’histoire géologique. En cette fin d’année, le Géoparc se dévoile sur grand écran, à travers un film inédit.

À l’occasion de la Journée mondiale des sols, ce court-métrage, véritable jeu de piste grandeur nature, entraîne les spectateurs dans un voyage au cœur des paysages emblématiques du Beaujolais. Suivez Ambre, votre guide dans cette aventure inédite, et partez pour un voyage dans le temps qui fascinera petits et grands. Explorez les lieux emblématiques du Géoparc Beaujolais, du Mont Brouilly au Lac des Sapins, en passant par Villefranche, le panorama de la Terrasse de Chiroubles, et les carrières de Glay.

Après chaque projection, le public pourra échanger avec l’équipe du Géoparc et les réalisateurs du film.

> Les dates et lieux de projection : 

  • Jeudi 5 décembre à 18h (Première)| cinéma Le Singuliers à Belleville-en-Beaujolais
  • Mardi 10 décembre à 10h | Cinéma Ciné Chazay à Chazay-d’Azergues
  • Mardi 10 décembre à 13h30 | Cinéma Les 400 coups à Villefranche
  • Jeudi 12 décembre à 14h | Cinéma Jacques Perrin à Tarare

> Le teaser : 

Le film sera également disponible sur la chaîne YouTube du Géoparc Beaujolais dès la mi-décembre.

>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site :

Géoparc Beaujolais

Les forêts françaises face au changement climatique

LLes forêts françaises face au changement climatique

En 2023, l’Académie des sciences a publié un rapport sur Les forêts françaises face au changement climatique. Isabelle Chuine, qui a piloté le comité de rédaction du rapport, présentera lors de cette conférence un état des lieux de la situation ainsi que les principales recommandations retenues pour que les forêts françaises affrontent au mieux la menace climatique et continuent de contribuer au bien-être de l’humanité.

Les forêts françaises couvrent 31% du territoire métropolitain. Elles contribuent de multiples façons au bien-être humain et participent aux Objectifs de Développement Durable fixés par l’ONU. La France s’étant engagée à atteindre la neutralité carbone dès 2050, le rôle de puits et de stockage de carbone des forêts est considéré comme un élément majeur de sa Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC).

Depuis quelques années, les forêts françaises, dont la surface n’avait cessé de croître depuis plus d’un siècle, connaissent, de façon inquiétante, une diminution de productivité, des dépérissements massifs et un risque d’incendie accru. Le changement climatique met ainsi en péril les ressources forestières et leurs nombreuses contributions en matière de biodiversité, de développement rural, de bioéconomie, de bien-être sociétal et d’équilibre du bilan carbone de la France. Les enjeux sont considérables et l’orchestration des mesures à prendre s’avère extrêmement délicate en raison de la diversité des attentes de la société.

Face à la complexité de la situation, le rapport de l’Académie des sciences Les forêts françaises face au changement climatique propose une série de recommandations qu’Isabelle Chuine présentera à l’occasion de cette conférence.

Conférence organisée dans le cadre de l’exposition L’appel de la forêt.

>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :

BM PART DIEU