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Ce que l’histoire du jeu d’échecs nous apprend sur les risques de l’IA | The Conversation

CCe que l’histoire du jeu d’échecs nous apprend sur les risques de l’IA | The Conversation

Les récents progrès de l’intelligence artificielle (IA), comme le développement des IA génératives avec l’apparition de ChatGPT en novembre 2022, ont soulevé beaucoup d’interrogations, d’espoirs, et de craintes. Courant printemps 2023, le Congrès américain a auditionné OpenAI, la société ayant développé ChatGPT et l’Union européenne vient d’adopter son premier texte législatif au sujet de l’IA.

Dans les parlements comme sur les réseaux sociaux, les rapides progrès de l’IA animent les discussions. À l’avenir, à quels impacts faut-il s’attendre sur notre société ? Pour tenter de répondre à cette question de manière dépassionnée, nous proposons de regarder ce qui s’est passé dans un secteur qui a déjà connu l’arrivée et la victoire de l’IA sur les capacités humaines : les échecs. La machine y a en effet un niveau supérieur à celui des humains depuis maintenant plus d’un quart de siècle.

Pourquoi le jeu d’échecs comme indicateur ?

Depuis les débuts de l’informatique, les échecs ont été utilisés comme un indicateur des progrès logiciels et matériels. C’est un jeu intéressant à de multiples niveaux pour étudier les impacts des IA sur la société :

  1. C’est une activité intellectuelle qui demande différentes compétences : visualisation spatiale, mémoire, calcul mental, créativité, capacité d’adaptation, etc., compétences sur lesquelles l’IA vient concurrencer l’esprit humain.
  2. Le jeu n’a pas changé depuis des siècles. Les règles sont bien établies et cela donne une base stable pour étudier l’évolution des joueurs.
  3. Il est possible de mesurer la force des machines de manière objective et de comparer ce niveau à celui des humains avec le classement Elo.
  4. Le champ d’études est restreint : il est clair que les échecs ne sont qu’un tout petit aspect de la vie, mais c’est justement le but. Cette étroitesse du sujet permet de mieux cibler les impacts des IA sur la vie courante.
  5. Les IA ont dépassé le niveau des meilleurs joueurs humains depuis plus de 20 ans. Il est donc possible de voir quels ont été les impacts concrets sur le jeu d’échecs et la vie de sa communauté, qui peut être vue comme un microcosme de la société. On peut également étudier ces impacts en regard de la progression des IA au cours du temps.

Explorons quelles ont été les évolutions dans le monde des échecs depuis que Gary Kasparov, alors champion du monde en titre, a perdu une partie contre Deep Blue en 1996, puis le match revanche joué en 1997. Nous allons passer en revue plusieurs thèmes qui reviennent dans la discussion sur les risques liés aux IA et voir ce qu’il en a été de ces spéculations dans le domaine particulier des échecs.

Les performances de l’IA vont-elles continuer à augmenter toujours plus vite ?

Il existe deux grandes écoles pour programmer un logiciel d’échecs : pendant longtemps, seule la force brute fonctionnait. Il s’agissait essentiellement de calculer le plus vite possible pour avoir un arbre de coups plus profonds, c’est-à-dire capable d’anticiper la partie plus loin dans le futur.

Un arbre des coups : une situation initiale, 3 positions possibles au coup d’après, puis pour chaque position encore 3 possibilités

À partir d’une position initiale, l’ordinateur calcule un ensemble de possibilités, à une certaine profondeur, c’est-à-dire un nombre de coups futurs dans la partie. ©Chris Butner | CC BY-SA

Aujourd’hui, la force brute est mise en concurrence avec des techniques d’IA issues des réseaux de neurones. En 2018, la filiale de Google DeepMind a produit AlphaZero, une IA d’apprentissage profond par réseau de neurones artificiels, qui a appris tout seul en jouant contre lui-même aux échecs. Parmi les logiciels les plus puissants de nos jours, il est remarquable que LC0, qui est une IA par réseau de neurones, et Stockfish, qui est essentiellement un logiciel de calcul par force brute, aient tous les deux des résultats similaires. Dans le dernier classement de l’Association suédoise des échecs sur ordinateur (SSDF), ils ne sont séparés que de 4 points Elo : 3 582 pour LC0 contre 3 586 pour Stockfish. Ces deux manières totalement différentes d’implanter un moteur d’échecs sont virtuellement indistinguables en termes de force.

En termes de points Elo, la progression des machines a été linéaire. Le graphique suivant donne le niveau du meilleur logiciel chaque année selon le classement SSDF qui a commencé depuis le milieu des années 1980. Le meilleur logiciel actuel, LC0, en est à 3586, ce qui prolonge la figure comme on pourrait s’y attendre.

Cette progression linéaire est en fait le reflet d’une progression assez lente des logiciels. En effet, le progrès en puissance de calcul est, lui, exponentiel. C’est la célèbre loi de Moore qui stipule que les puissances de calcul des ordinateurs doublent tous les dix-huit mois.

Cependant, Ken Thompson, informaticien américain ayant travaillé dans les années 80 sur Belle, à l’époque le meilleur programme d’échecs, avait expérimentalement constaté qu’une augmentation exponentielle de puissance de calcul conduisait à une augmentation linéaire de la force des logiciels, telle qu’elle a été observée ces dernières dizaines d’années. En effet, le fait d’ajouter un coup supplémentaire de profondeur de calcul implique de calculer bien plus de nouvelles positions. On voit ainsi que l’arbre des coups possibles est de plus en plus large à chaque étape.

Les progrès des IA en tant que tels semblent donc faibles : même si elles ne progressaient pas, on observerait quand même une progression de la force des logiciels du simple fait de l’amélioration de la puissance de calcul des machines. On ne peut donc pas accorder aux progrès de l’IA tout le crédit de l’amélioration constante des ordinateurs aux échecs.

La réception par la communauté de joueurs d’échecs

Avec l’arrivée de machines puissantes dans le monde des échecs, la communauté a nécessairement évolué. Ce point est moins scientifique mais est peut-être le plus important. Observons quelles ont été ces évolutions.

« Pourquoi les gens continueraient-ils de jouer aux échecs ? » Cette question se posait réellement juste après la défaite de Kasparov, alors que le futur des échecs amateurs et professionnels paraissait sombre. Il se trouve que les humains préfèrent jouer contre d’autres humains et sont toujours intéressés par le spectacle de forts grands maîtres jouant entre eux, et ce même si les machines peuvent déceler leurs erreurs en temps réel. Le prestige des joueurs d’échecs de haut niveau n’a pas été diminué par le fait que les machines soient capables de les battre.

Le style de jeu a quant à lui été impacté à de nombreux niveaux. Essentiellement, les joueurs se sont rendu compte qu’il y avait beaucoup plus d’approches possibles du jeu qu’on le pensait. C’est l’académisme, les règles rigides, qui en ont pris un coup. Encore faut-il réussir à analyser les choix faits par les machines. Les IA sont par ailleurs très fortes pour pointer les erreurs tactiques, c’est-à-dire les erreurs de calcul sur de courtes séquences. En ligne, il est possible d’analyser les parties de manière quasi instantanée. C’est un peu l’équivalent d’avoir un professeur particulier à portée de main. Cela a sûrement contribué à une augmentation du niveau général des joueurs humains et à la démocratisation du jeu ces dernières années. Pour le moment, les IA n’arrivent pas à prodiguer de bons conseils en stratégie, c’est-à-dire des considérations à plus long terme dans la partie. Il est possible que cela change avec les modèles de langage, tel que ChatGPT.

Les IA ont aussi introduit la possibilité de tricher. Il y a eu de nombreux scandales à ce propos, et on se doit de reconnaître qu’il n’a pas à ce jour de « bonne solution » pour gérer ce problème qui rejoint les interrogations des professeurs qui ne savent plus qui, de ChatGPT ou des étudiants, leur rendent les devoirs.

Conclusions temporaires

Cette revue rapide semble indiquer qu’à l’heure actuelle, la plupart des peurs exprimées vis-à-vis des IA ne sont pas expérimentalement justifiées. Le jeu d’échecs est un précédent historique intéressant pour étudier les impacts de ces nouvelles technologies quand leurs capacités se mettent à dépasser celles des humains. Bien sûr, cet exemple est très limité, et il n’est pas possible de le généraliser à l’ensemble de la société sans précaution. En particulier, les modèles d’IA qui jouent aux échecs ne sont pas des IA génératives, comme ChatGPT, qui sont celles qui font le plus parler d’elles récemment. Néanmoins, les échecs sont un exemple concret qui peut être utile pour mettre en perspective les risques associés aux IA et à l’influence notable qu’elles promettent d’avoir sur la société.The Conversation

>> L’auteur :

Frédéric Prost, Maître de conférences en informatique, INSA Lyon – Université de Lyon

Cet article est republié sous licence Creative Commons.

>> Lire l’article original sur le site :

The Conversation

IA et économie de l’attention

IIA et économie de l’attention

Nous nous inquiétons du potentiel de l’intelligence artificielle, mais s’inquiète-t-on assez du déclin potentiel de l’intelligence humaine et collective ?

Face au modèle économique des plateformes numériques et des réseaux sociaux, façonnés pour générer l’addiction, pour capter le plus de « temps de cerveau disponible » et cela afin de récupérer le plus de données possible sur les utilisateurs, ce sont nos capacités cognitives qui en sont directement impactées, menacées d’appauvrissement, et cela d’autant plus chez les plus jeunes.

Pourtant, il est possible de transformer ces technologies en de véritables espaces démocratiques, servant l’intelligence collective. Alors, comment faire ? Que peut faire le droit pour contrer la mainmise des grands acteurs de la Silicon Valley ?

>> Exprimez-vous sur ce sujet en rejoignant le débat en ligne de la Bibliothèque Municipale de Lyon dans le cadre du projet #NHNAI – Nouvel Humanisme au temps des Neurosciences et de l’Intelligence Artificielle et du Printemps du numérique :

Rejoindre le débat

IA : prometteuse pour optimiser les parcours de soins

IIA : prometteuse pour optimiser les parcours de soins

Et s’il était possible, grâce à l’intelligence artificielle, de soulager les pressions opérationnelles des équipes soignantes et offrir une meilleure qualité de suivi aux patients en prédisant leurs parcours de soins ?​

C’est le sujet qui a occupé Alice Martin, désormais docteure, lors de sa thèse menée au laboratoire DISP – Decision and Information Systems for Production systems1. Alors que les structures de santé françaises rencontrent des difficultés structurelles, celles-ci tentent d’améliorer la prise en charge des patients notamment en cas de maladies chroniques. Pour anticiper l’évolution de la consommation des actes thérapeutiques, Alice Martin a cherché à comprendre les aspects du profil des patients à travers la donnée.

Aujourd’hui, les structures de santé rencontrent des difficultés structurelles dans l’organisation des soins et la prise en charge de leurs patients. Quelles sont-elles ?
L’accès aux soins souffre de fractures multiples : augmentation du nombre de maladies chroniques, vieillissement de la population, fracture territoriale dans l’accès aux soins médicaux, pressions financières et recherche d’efficience à tout prix… Beaucoup de structures de santé tentent de s’adapter à ces transformations en optimisant les parcours patients, notamment grâce à la prédiction des évènements cliniques. Cela suppose de mieux comprendre les patients pour leur proposer des prises en charge adaptées à leurs besoins et à leur profil clinique. D’autre part, il y a une disponibilité croissante des données de santé et une meilleure applicabilité de l’intelligence artificielle. Près de 30 % des données stockées dans le monde sont des données de santé et l’exploitation de celles-ci peuvent aider notamment  à assurer la viabilité du système de santé français, qui n’a pas de visée de rentabilité.

Durant votre thèse, vous avez travaillé à cette prédiction des parcours patients. Comment mieux prévoir et soulager les structures dans leurs organisations ? 
Pour anticiper des évènements cliniques sur un profil de patient donné, il a fallu étudier de près beaucoup de données médico-économiques. Ces données, notamment celles issues de la facturations des hôpitaux, sont très révélatrices des parcours de soins. (…)

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Sous surveillance : quelle protection des données dans un monde numérique ? | RDV UCLy Expert

SSous surveillance : quelle protection des données dans un monde numérique ? | RDV UCLy Expert

Reconnaissance faciale, protection de la voie publique, vidéosurveillance… les enregistrements vidéos s’immiscent dans nos vies quotidiennes et posent la question du respect des libertés fondamentales et de l’importance de protéger ses données personnelles.

C’est donc un vaste sujet, qui concerne chacun de nous aussi bien dans le cadre personnel que professionnel, dont nos experts vont se saisir. Ils vous proposent d’interroger, au regard du cadre réglementaire et légal, les multiples enjeux d’un monde sous surveillance.

Comment s’assurer de la conformité au RGPD de son installation de vidéosurveillance ou de vidéoprotection ?

Peut-on évaluer la capacité de ces technologies à répondre aux enjeux sécuritaires qu’elles servent ? Comment composer avec des législations qui diffèrent, entre le pays qui fabrique la technologie et celui qui l’utilise ?

Il sera également question des conflits de valeurs qui entourent le sujet :

> Peut-on conjuguer lutte contre l’insécurité et respect de la vie privée ?

> Quand il devient nécessaire de maintenir l’éclairage public nocturne pour que les caméras captent des images, comment concilier protection de l’environnement et vidéoprotection ?

> Photos de smartphones, enregistrements d’enceintes connectées… quel usage envisager pour ces données complémentaires, qui ne relèvent ni de la vidéosurveillance, ni de la vidéoprotection ?

UCLy Expert vous donne rendez-vous à la croisée des enjeux numériques, juridiques et éthiques, pour vous donner des clés et vous aider à mieux appréhender les risques et bénéfices liés à ces nouvelles technologies !

>> Pour en savoir plus :

UCLY EXPERT

 

Médiation des savoirs et espaces de fabrication | Séminaire Espaces-savoirs-identités

MMédiation des savoirs et espaces de fabrication | Séminaire Espaces-savoirs-identités

Médiation des savoirs et espaces de fabrication : retour sur des travaux de terrain dans le cadre d’un projet ANR SAPS (Sciences avec et pour la société), à l’Enssib.

Depuis plusieurs années des espaces de fabrication, parfois modelés sur le « Fablab » du MIT, connaissent un essor important en France et à l’international. Associés à différentes structures et animés par des acteurs d’horizons divers, ces espaces offrent la possibilité à des « makers » d’horizons variés d’apprendre à faire dans une triple logique : « une valorisation des compétences pratiques, le travail par projet et une focale sur les usagers et les usages des outils numériques » (Lhoste et Barbier, 2016). Différents travaux en Sciences humaines et sociales ont permis d’éclairer les dynamiques de savoir développées au sein de ces lieux de savoir. Parmi les pistes à approfondir reste celle des modes émergents de circulation, archivage et partage des savoirs au sein de fablabs conçus dans une optique d’inclusion et de citoyenneté.

L’Agence Nationale de la Recherche « Fablab-More : Médiation, Optimisation, Redocumentarisation et Enjeux de Savoirs » met en place une observation des processus de médiation des savoirs au sein d’un choix de fablabs et plus spécifiquement du rôle de la documentation dans ces processus. Un volet du projet est consacré à des observations des situations de circulation des savoirs, selon une approche anthropologique.
Cette séance proposera une focale sur la dimension spatiale et spatio-temporelle de la circulation des savoirs qui ressort des observations. La question spatiale sera abordée selon plusieurs échelles et comprendra une interrogation sur l’espace-territoire dans lequel s’inscrit les dispositifs de médiation observés.

>> Au programme :

  • 9h – 9h30 | Accueil café
  • 9h30 – 9h45 | Introduction, Susan Kovacs, professeure en Sciences de l’information et de la communication à l’Enssib et Angèle Stalder maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Lyon 3
  • 9h45 – 10h45 : « Espaces de fabrication en tant qu’objet d’étude en SIC et en SHS :  médiations de/par l’espace et interculturalité »
    Anne Lehmans, professeure des universités en sciences de l’information et de la communication, INSPE de l’académie de Bordeaux
  • 11h00 – 11h30 | « La dimension spatio-temporelle des dispositifs de médiation : retour sur un travail de terrain au Tactilab de Villeurbanne ».
    Susan Kovacs,  et Angèle Stalder
  • 11h45 – 12h30 | « Retour réflexif sur une expérimentation autour de ‘la documentation de projet’ : posture des acteurs impliqués dans une recherche-action ». Angèle Van Hamme, fabmanageuse du Tactilab de VilleurbanneSusan Kovacs et Angèle Stalder

Pour en savoir plus :

Enssib

Publications clandestines et autoédition en RDA : tracts et samizdats

PPublications clandestines et autoédition en RDA : tracts et samizdats

Le séminaire du Centre Gabriel Naudé, laboratoire de recherche de l’Enssib, se propose d’inviter un jeudi par mois un chercheur ou une chercheuse à présenter ses travaux en cours ou tout juste achevées en histoire du livre et de l’imprimé, du Moyen Âge à nos jours.

Toutes les échelles, du micro au macro, toutes les approches, de l’histoire économique et sociale à l’histoire culturelle, de l’histoire politique à l’histoire religieuse, en passant par l’archéologie du livre et la bibliographie matérielle peuvent être mobilisées par les intervenants et intervenantes.

  • Séance du 4 avril 2024 : Hélène Camarade, professeure à l’université Bordeaux Montaigne : « Publications clandestines et autoédition en RDA : tracts et samizdats ».

Cette communication propose de revenir sur la production de tracts (feuilles volantes) et plus généralement de samizdats pendant la République démocratique allemande (RDA) entre 1949 et 1990. Le samizdat est une abréviation tirée du russe qui signifie « autoédition ». Il désigne les écrits autoédités en marge des circuits officiels de publication dans les pays d’Europe centrale et orientale à l’époque soviétique, notamment entre les années 1950 et 1990. Ces écrits paraissent en général dans la clandestinité ou la semi-clandestinité.
Nous verrons comment les samizdats permettent de contourner la censure et de faire entendre des voix dissidentes dans l’espace public contrôlé par le parti communiste, jusqu’à constituer un espace public oppositionnel de nature pluraliste qui prépare les bouleversements de 1989/1990. Nous évoquerons à cet égard la position particulièrement de la RDA en Europe centrale, située à côté de la République fédérale d’Allemagne, qui représente une véritable sphère publique de substitution en langue allemande.

Pour en savoir plus :

ENSSIB

 Pour en savoir plus sur le Centre Gabriel Naudé :

  Consultez le site web 

 

Infobésité : s’informer sans se faire matrixer

IInfobésité : s’informer sans se faire matrixer

Combien de messages recevez-vous par jour ? Quel est votre rapport à l’information à la maison, au travail ou même dans la rue ? Est-ce que vous avez déjà ressenti de la fatigue informationnelle ?

L’information n’a jamais été aussi accessible, ce qui est a priori une bonne nouvelle. Pourtant, plus d’un français sur deux dit souffrir de fatigue informationnelle. Nous sommes pris dans un véritable raz de marée de données où il devient impossible de savoir démêler le vrai du faux, à quel média faire confiance ou échapper à des articles mis en avant seulement pour faire le buzz.

Comme à son habitude, l’association Scène 27 organise un événement propice aux rencontres pour échanger sur un sujet de société avec notre jeu P.O.V, pour découvrir notre librairie partenaire sur le sujet et écouter des « talks » d’experts  dans une ambiance décontractée et bienveillante !

Cela vous intéresse ? Ne tardez pas à réserver vos places !

Scène 27

La cryptographie face à la menace quantique

LLa cryptographie face à la menace quantique

Faut-il s’inquiéter pour la sécurité de nos communications ? Comment renforcer les méthodes cryptographiques afin de les rendre résistantes face à l’avènement éventuel de l’ordinateur quantique ?

Benjamin Wesolowski, mathématicien et cryptologue à l’Unité de mathématiques pures et appliquées, évoque les nouveaux défis de sa discipline pour CNRS le Journal.

>> Lire l’article complet sur le site :

Cnrs le journal

Quelles médiations pour l’EMI ?

QQuelles médiations pour l’EMI ?

L’Éducation aux médias et à l’information (EMI) apparaît comme un enjeu majeur des problématiques sociétales contemporaines. Avec le soutien du ministère de la Culture, l’Enssib et l’Inspé de l’Académie de Lyon organisent en 2023-2024 trois journées d’étude afin de favoriser la formation des professionnels à l’EMI.
ormation des professionnels à l’EMI. Après une première journée intitulée « L’EMI forme-t-elle des citoyens? », cette deuxième journée s’intéressera aux médiations en EMI.
La troisième journée aura lieu le 5 juin 2024 et explorera la notion de paysage informationnel.

Programme

  • 9h30-10h45 | La nature des médiations en EMI
    Conférence d’Amandine Kervella, maîtresse de conférences, chercheuse en Sciences de l’information et de la communication à l’ENPJJ de Roubaix et membre du laboratoire GERiiCO : « Penser l’EMI à travers les professionnel.les qui la mettent en œuvre : entre collaborations, confrontations … et compétitions ? »
  • 10h45 – 11h | Pause
  • 11h – 12h15 | Les questions didactiques et le rôle des partenariats entre différentes structures dans la construction de programmes pour l’EMI
    Conférence de Béatrice Micheau, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’INSPE Lille et membre du laboratoire GERiiCO de l’Université de Lille
  • Pause déjeuner libre
  • 14h-15h30 | Dispositifs d’EMI et partenariats dans le champ scolaire et en bibliothèques
    Table ronde modérée par Nathalie Nouailles, doctorante en sciences de l’information et de la communication, Laboratoire LERASS,  Université Paul Sabatier. Avec la participation de :
    – Sandrine Marinot, documentaliste au lycée Édouard Herriot, Lyon
    – Charlène Paumier, documentaliste INSA de Rouen
    – Malika Laval, bibliothécaire à la médiathèque de Vaise, Bibliothèque municipale de Lyon
  • 15h30 -15h45 |Pause
  • 15h45- 16h30 | Présentation du numéro 1 de la revue Balisages sur la désinformation

 

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