CClub de mathématiques discrètes La Maison des mathématiques et de l’informatique de Lyon, Animath et l’IREM de Lyon en collaboration de l’ENS de Lyon et l’Institut Camille Jordan vous propose une nouvelle activité.Tu aimes les mathématiques et les défis qu’elles posent ? Tu jubiles à résoudre des problèmes ? Tu cherches des énoncés, méthodes et solutions et tu souhaites aller plus loin dans cette voie ? Tu dois sûrement te demander : «Mais pourquoi n’y a-t-il pas des clubs, des conservatoires ou des classes de maths comme il y a des classes musicales ou sportives».Rejoins-nous ! Rejoins le Club de Mathématiques Discrètes de Lyon. Tu peux commencer à tout moment, même en cours d’année. Notre club s’adresse surtout aux collégiens (à partir de la cinquième) et lycéens de l’Auvergne-Rhône-Alpes, mais tous les jeunes matheux sont les bienvenus. Il s’agit de pratiquer les mathématiques comme un loisir.Trois niveaux sont en général proposer, permettant à toutes et à tous de commencer facilement, même en cours d’année :Groupe débutant pour des collégiens | cinquième – troisièmeGroupe intermédiaireGroupe avancé>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :Club de mathématiques
OOrientation scolaire : l’ingénierie pour toutes ! Selon une étude de la Conférence des Grandes Écoles1, l’ingénierie est la discipline la plus en mal de mixité dans l’enseignement supérieur : un contexte qui soulève des enjeux de justice sociale, indispensable à l’heure de la transition socio-écologique. Manque de représentation de femmes scientifiques, processus d’identification difficile, stéréotypes, beaucoup de barrières sont encore à l’œuvre au moment des choix d’orientation… Le calendrier ParcourSup est un moment clé pendant lequel les voies professionnelles commencent à se spécialiser et souvent de manière très genrée. Pour Clémence Abry-Durand, chargée de mission égalité de genre au sein de l’Institut Gaston Berger de l’INSA Lyon, il est important de rappeler que la transition socio-écologique ne peut se faire sans les femmes ingénieures.L’ingénierie en mal de mixitéAvec un taux moyen de 28 % de féminisation en écoles d’ingénieur2, c’est un manque de mixité alarmant qui s’affiche à l’échelle nationale. Si les femmes ont tendance à avoir un diplôme supérieur par rapport aux hommes dans tous domaines confondus, en sciences, elles s’orientent régulièrement vers les sciences du vivant. « Lorsqu’elles ont un profil scientifique, les lycéennes s’orientent principalement vers la biologie ou la médecine car souvent, les métiers du soin sont plus faciles à imaginer pour elles », explique Clémence Abry-Durand.Une projection difficile donc, dans une fonction déjà invisibilisée dans la société, ou représentée de manière stéréotypée dans les films et les médias. « Lorsque l’on choisit des études d’ingénieur, que l’on soit une fille ou un garçon, c’est souvent parce qu’on a eu un aperçu des perspectives de métier via des personnes de son entourage ou de sa famille. Pour se projeter, les jeunes filles ont d’autant plus besoin d’avoir des représentations de femmes qui sont passées par-là ; des figures modèles qui permettent de montrer que c’est possible et qu’elles peuvent réussir », ajoute la chargée de mission de l’Institut Gaston Berger. (…)[1] Baromètre Égalité femmes-hommes : les Grandes écoles toujours mobilisées (8e édition, publiée le 8 mars 2023)LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE
ÉÉthique du Numérique pour les Enfants | Capsules vidéos ©Fondation Blaise PascalComme dans la vie, il faut une éthique du numérique qui permet de respecter la dignité humaine, la justice et la liberté. Le risque de manipulation est réel, et l’utilisation de l’intelligence artificielle peut encore augmenter ces risques.Vous voulez sensibiliser vos élèves aux enjeux du numérique et de l’intelligence artificielle ? Cela concerne autant les créateurs de contenu que les utilisateurs de tout âge, dans leur pratique des réseaux sociaux par exemple. La connaissance nourrit l’action : comprendre le positif du numérique comme ses risques de dérive participe à forger des comportements éthiques et responsables, et à déjouer les pièges. Pour cela, la fondation Blaise Pascal et la Chaire IA HUMAAINE du CNRS-LISN, ont décidé de créer une série de capsules vidéos destinée à sensibiliser les élèves du cycle 3 (CM1, CM2 et 6e) au numérique dans leur vie. Sans diabolisation ni angélisme, l’objectif est de les amener à réfléchir. Chaque capsule traite d’une thématique numérique qui est en lien avec les usages des enfants de cet âge, et est accompagnée d’une courte note ‘ressource’ pour les enseignants dans la préparation et l’animation pédagogique de leur classe.Capsule 1 – J’ai tout dépensé | Cycle 3 (CM1-CM2-6e)Cet épisode aborde deux sujets : le temps que l’on peut passer sur les écrans et de manière corollaire la tentation de se laisser entrainer à y dépenser de l’argent. Les apprentissages sur l’usage des technologies numériques correspondants sont :– Maîtriser le temps consacré aux écrans,– Comprendre les mécanismes de notre cerveau qui peuvent produire un attachement affectif et progressif à l’écran,– Être lucide sur l’objectif de nombreux développeurs et entreprises du numérique d’encourager la consommation et la dépense monétaire.Cette capsule est accompagnée d’une courte note ‘ressource‘ pour les enseignants dans la préparation et l’animation pédagogique de leur classe.Capsule 2 – J’ai rien à cacher | Cycle 3 (CM1-CM2-6e)Cette capsule aborde le sujet des données personnelles que l’on peut partager volontairement ou de manière moins visible et l’usage qui peut en être fait par les sites en ligne. Les thématiques abordées sont :– Comprendre les informations que l’on donne en le sachant,– Savoir qu’il y a des informations qui sont recueillies de manière non visible lorsqu’on utilise les sites et services en ligne,– Être lucide sur l’objectif de nombreux développeurs et entreprises du numérique quant à l’utilisation qui peut être faite de ces données personnelles.Cette capsule est accompagnée d’une courte note ‘ressource‘ pour les enseignants dans la préparation et l’animation pédagogique de leur classe.>> Pour plus d’information rendez-vous sur la play-list :Capsules
«« De 5 sur 20 à doctorant » – Retour d’expérience d’études supérieures ! | Visages de la science Cinq sur vingt est la note que j’ai obtenu au baccalauréat blanc de mathématique ! Aujourd’hui, près de dix ans plus tard, je suis doctorant en tribologie (un sous-domaine de la mécanique dans lequel les mathématiques sont très présentes). Dans cet article je vous raconte mon parcours en études supérieures, du lycée à la thèse. Il est à lire tel un retour d’expérience « postbac » qui je l’espère, inspirera les lycéens incertains de leur avenir (tel que je fus).5 sur 20 en maths, et pourtant…Les sciences m’ont toujours intéressé. Depuis mon plus jeune âge je suis curieux de comprendre le fonctionnement des objets et de la vie qui nous entourent. Au collège, mes notes dans les matières scientifiques étaient nettement meilleures que dans les autres matières. Je me suis donc naturellement dirigé au lycée vers une seconde générale option sciences de l’ingénieur (dénommée à l’époque ISI pour « Initiation aux Sciences de l’Ingénieur »).C’est au cours de cette année de lycée que mes lacunes en mathématiques sont devenues problématiques. Pour compenser mes difficultés et pouvoir prétendre à une première scientifique, j’ai été poussé à suivre des heures hebdomadaires de soutien scolaire en mathématiques1. A l’époque je vivais ces heures supplémentaires comme une contrainte, aujourd’hui avec le recul je m’aperçois de la chance que j’ai eue.En année de terminale et malgré le travail fournit en soutien scolaire, je reçus la faible note de cinq sur vingt au baccalauréat blanc de mathématiques. J’étais peu impliqué dans la matière, vraisemblablement parce que je n’avais pas d’objectif précis pour ma poursuite d’étude. J’étais alors persuadé de ne pas pouvoir poursuivre vers une école d’ingénieur à cause de mes mauvais résultats2.C’est peu de temps après, que j’appris l’existence de « passerelle » en études supérieures. Les passerelles sont des voies alternatives qui permettent de naviguer entre les différentes catégories de formations3. Elles permettent notamment d’intégrer une école d’ingénieur à partir d’un IUT (i.e. Institut Universitaire Technologique) qui sont plus accessible postbac avec des résultats moyens que la voie « traditionnelle » des classes préparatoires aux grandes écoles.Motivé par ce nouvel objectif et après plusieurs mois de révision, j’obtins avec mention mon baccalauréat.Après le bac…Sélectionné sur dossier, j’ai donc intégré un IUT en génie mécanique. Ce choix a été déterminant pour le reste de mes études et cela pour deux raisons. Premièrement parce que les méthodes d’enseignement employées en IUT correspondent à ma méthode d’apprentissage, ce qui m’a permis d’avoir un bon niveau. Deuxièmement parce que cet IUT m’a permis via une passerelle d’intégrer une école d’ingénieur prestigieuse.Cette juste orientation je la dois notamment à mes parents, qui étaient correctement informés sur les parcours en études supérieures. Je la dois également à l’administration et aux enseignants de l’IUT qui m’ont accompagné tout au long de mes études.Pour ces raisons, mes deux années en IUT ont été mes meilleures années d’études. Ce sont celles durant lesquelles j’ai le plus appris mais avant tout celles durant lesquelles j’ai aimé apprendre.Par la suite, le DUT (i.e. Diplôme Universitaire Technologique) obtenu m’a ouvert la voie vers une école d’ingénieur qui m’était post baccalauréat inaccessible. Grâce à cette passerelle je possède aujourd’hui un diplôme d’ingénieur en mécanique.Suite à ces cinq années et grâce à mon stage de fin d’étude, j’ai travaillé trois ans en tant que chargé d’étude et de recherche en BE4 acoustique et vibration. Cette expérience fut très enrichissante et m’a permis d’acquérir une maturité professionnelle. Cependant, frustré de la perpétuelle course au profit du monde industriel ne m’offrant pas le temps de résoudre dans le détail les problématiques rencontrées, je pris la décision de recentrer mon objectif de carrière sur la recherche et l’enseignement. Pour cela, j’ai pu compter sur les contacts que j’avais noué en école d’ingénieur. En plus de répondre à mes questions quant à mon orientation de carrière, l’école m’a également aidé à trouver un partenariat laboratoire-entreprise pour ma thèse.En route pour le doctoratAujourd’hui je suis à mi-parcours de mon doctorat. Je suis heureux de l’expérience professionnelle, personnelle, humaine et scientifique que je vis. Je conseille cette expérience à toutes les personnes qui sont intéressées de près ou de loin à la recherche. Et pour les personnes qui appréhendent l’aspect « théorique » d’un doctorat, sachez que les thèses peuvent aussi être « pratiques » et appliquées à des sujets concrets (notamment en partenariat avec une entreprise5).Par mon parcours, je souhaite montrer que même avec des lacunes et des difficultés au collège ou au lycée (et même plus tard dans les études), il est possible d’obtenir les diplômes que l’on souhaite.De l’université aux grandes écoles, en passant par les écoles spécialisées et les lycées professionnels, le schéma français des études supérieures est varié et accessible. Chaque institution propose des méthodes d’apprentissages distinctes adaptées à chaque étudiant et une multitude de passerelles existe pour changer de formation au besoin. Il ne faut pas hésiter à prendre contact avec ces institutions et par la suite garder le contact, car elles sont là pour vous aider pendant et après vos études.De mon expérience, il est important de choisir une voie dont les méthodes d’enseignement nous correspondent. C’est pour moi la clé d’études supérieures réussies et appréciées.Alors, lancez-vous !Article écrit par Thomas LUBRECHT, ancien lycéen, aujourd’hui doctorant au Laboratoire IREIS (Institut de Recherches En Ingénierie des Surfaces) –LaMCoS (Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures).————————————————Notes(1) Heures de soutien scolaire dispensées par les enseignants en mathématiques du lycée, sur leur temps libre.(2) A cette époque, une majorité des sélections postbac dépendaient du dossier de l’élève en année de terminale.(3) Se référer au schéma des études supérieures(4) Bureau d’Etude(5) Thèse CIFRE
VViruScience | La science en langue des signes ViruScience est une chaîne vidéo où chacun peut découvrir la science, une science amusante et simple à comprendre. En 3 à 15 min, la science prend corps grâce à la LSF (langue des signes française), une langue visuelle, expressive et spatiale qui passe par les mains et le visage.Toutes les vidéos sont sous-titrées en français. Elles s’adressent à tout le monde : entendants et sourds, adultes et enfants. Elles sont disponibles au choix sur Viméo et Youtube. Venez vite découvrir une science à portée de mains !ViruScienceVulgarisation, formations, traduction, ViruScience propose aussi une sélection des chaînes vidéos scientifiques accessibles à la population sourde :Vidéos pour sourds et malentendants >> Un exemple de vidéo :
MMathématiques et Informatique | Appel à projet de la Fondation Blaise Pascal La Fondation Blaise Pascal a pour vocation de structurer, promouvoir, soutenir, développer et pérenniser l’ensemble des actions de diffusion scientifique en mathématiques et en informatique à destination de toute personne en France et plus spécifiquement envers la jeunesse.La Fondation Blaise Pascal poursuit quatre objectifs majeurs :Atténuer les disparités sociales et géographiquesLutter contre les préjugés et les stéréotypes sociaux et de genre qui empêchent certains jeunes de selancer dans des études en informatique et en mathématiquesAméliorer la perception générale des sciences fondamentales par le grand public et notamment par lesjeunes scolarisés, en améliorant la compréhension de leur impact, de leur utilité et de leur vitalitéAugmenter globalement le flux d’étudiantes et étudiants effectuant des études longues dans eninformatique et en mathématiques.Chaque année, la Fondation Blaise Pascal lance deux appels à projets par an (un concernant des thématiques ouvertes en médiation maths et informatique – lancé généralement en automne, un 2nd concerne un appel à écoles d’été, stages et clubs).En 2020, le soutien de la FBP ira à deux types d’actions :> Les écoles d’été ou stages en mathématiques et/ou informatique ;> les clubs de mathématiques et/ou d’informatiqueDate limite du dépôt des dossiers : lundi 16 mars 2020Informations complémentaires :Fondation Blaise Pascal
LLes Savanturiers Les Savanturiers à Lyon / LabEx IMU Les Savanturiers–Ecole de la recherche est un programme éducatif développé par le Centre de Recherches Interdisciplinaires qui œuvre pour la mise en place de l’éducation par la recherche dans l’École : primaire, collège et lycée.L’ambition du dispositif est de s’appuyer sur les méthodes et enjeux de la recherche pour construire des apprentissages rigoureux et productifs. L’éducation par la recherche développe l’esprit critique de l’élève, sa volonté d’explorer l’inconnu et de travailler en coopération.Les Savanturiers ont une triple vocation :la mise en place de projets d’éducation par la recherche dans les classes avec des mentors scientifiques,la formation des enseignants, en présentiel et en ligne,les actions de recherche et d’études dans le domaine éducatif.Chaîne YouTube Savanturiers – Ecole de la rechercheAppel à participation 2019-2020LLes savanturiers des villesEn juin 2017, en collaboration avec le LabEx IMU-Université de Lyon, Les Savanturiers lancent, pour la première fois à Lyon, leur appel à projets auprès des chercheurs, doctorants et post-doctorants. En cohérence avec les orientations du LabEx, une nouvelle thématique est proposée : « Les Savanturiers des Villes » (la thématique « urbanisation » est prise au sens large du terme : aménagement, architecture, génie civil, géographie, énergie, données, etc.).La communauté du LabEx IMU (chercheurs, doctorants, post-doctorants – appelés « mentors » dans le programme) est sollicitée pour répondre à cet appel à projets. Les Savanturiers a lyon ©TiphaineRivière ©TiphaineRivière
EExamens : pour bien réviser, testez-vous ! Article paru dans The Conversation – 12/06/2019Auteurs : Mathilde Lamotte, Université Clermont Auvergne; Céline Darnon, Université Clermont Auvergne et Marie Izaute, Université Clermont AuvergneQuand on parle d’examens, de contrôles ou de devoirs, on pense aussitôt bulletins de notes, moyennes et admissions dans des formations. Mais si les tests sont un format pratique pour évaluer des performances, leur utilité ne s’arrête pas là. La recherche montre en effet qu’il s’agit d’outils particulièrement efficaces pour apprendre.En effet, lorsque l’on est testé, on doit produire un effort de récupération en mémoire, c’est-à-dire qu’on doit rechercher activement, dans sa mémoire, l’information précédemment apprise pour la réactiver, la rendre accessible et mobilisable.Les révisions telles qu’on les conçoit traditionnellement s’arrêtent souvent à la relecture d’un cours ou la rédaction d’une fiche, c’est-à-dire à une exposition plus ou moins fréquente au contenu à apprendre. Or, de nombreuses études ont mis en évidence que c’est justement l’effort de récupération, présent dans le test, non dans la répétition, qui améliore la capacité des individus à se rappeler ultérieurement les informations.EEfforts de récupération en mémoireMême si le test est un outil souvent méconnu des élèves, ses effets bénéfiques sont connus des chercheurs depuis longtemps. En 1992, une étude montrait déjà que les étudiant·e·s qui avaient été plus fréquemment testé·e·s sur du matériel à mémoriser (une série de 60 images) obtenaient de meilleures performances une semaine plus tard à une tâche de rappel de ces images.Ainsi, les étudiant·e·s ayant bénéficié de trois tests immédiatement après la présentation du matériel se souvenaient de plus d’items que ceux n’ayant bénéficié que d’un seul test, lesquels se rappelaient plus d’items que ceux n’ayant pas bénéficié de test du tout. En outre, l’effet du test demeure bénéfique lorsque la performance des étudiant·e·s ayant suivi le test est comparée à celle d’étudiant·e·s s’étant contenté·e·s de révisions classiques.Dans le même ordre d’idées, des recherches ont montré que, lorsqu’en révisant, on se pose la question « serais-je capable de répondre à cette question lors de l’examen ? », on réalise un « jugement d’apprentissage » qui implique de faire des efforts de récupération en mémoire pour y répondre.Les études ont montré que ce « jugement d’apprentissage » pouvait s’avérer tout aussi efficace que le test, à condition de se poser la question après un petit délai, généralement de quelques minutes de l’apprentissage. Autrement dit, c’est bien l’effort de récupération en mémoire et non l’exposition répétée aux informations à retenir qui facilite l’apprentissage.En résumé, se tester régulièrement représente un bénéfice direct indéniable sur l’apprentissage, particulièrement pour la rétention à long terme, au contraire d’une révision sous forme de répétition, dense et condensée, sans test, tel que le « bachotage », dont le contenu risque fort d’être oublié aussitôt l’examen terminé.DDes erreurs bénéfiquesContrairement à ce qu’on pourrait penser, on ne retient pas mieux une information quand elle est facile ou simple à mémoriser. Quel que soit le degré de complexité d’un message, produire un effort est nécessaire pour favoriser un apprentissage de qualité, sur le long terme, c’est-à-dire au-delà de la journée voire plusieurs jours ou semaines après l’apprentissage. Alors, comment faire en sorte de rendre ses révisions efficaces ?Prenons l’exemple d’un cours ou d’une matière dont on sait qu’il ou elle fera l’objet d’un contrôle de connaissance en fin de semestre ou trimestre, comme c’est le cas lors des examens à l’université ou des épreuves du baccalauréat ou du brevet.Au fur et à mesure des séquences d’enseignement, nous vous conseillons de vous créer, non pas des fiches de révision, mais des fiches de questions ou « tests » que vous pourrez utiliser lors de votre prochaine séance d’apprentissage.Ensuite, nous vous conseillons de faire autre chose pendant un moment (pause, travail sur une autre matière…). En effet, le délai est nécessaire pour que l’information soit stockée en « mémoire à long terme ».Puis, vous allez reprendre les questions créées dans la phase 1 et tout simplement essayer d’y répondre en faisant un véritable effort de récupération en mémoire.Enfin, vous pourrez reprendre le cours et les réponses données aux questions afin d’en faire une correction. Cette ultime étape permet d’étendre encore le bénéfice du test sur l’apprentissage.Ce même processus peut être répété pour chaque cours ou leçon. Se tester ne prend donc pas plus de temps que de faire des fiches ou relire son cours. Pourtant, c’est une stratégie beaucoup plus efficace !En outre, l’usage régulier de tests va présenter des bénéfices indirects. Par exemple, les recherches ont montré que le test permet aux élèves ou étudiant·e·s d’adapter leurs stratégies d’apprentissage ou révisions ultérieures, par exemple en choisissant de travailler préférentiellement les éléments les moins bien retenus.Notons enfin, que cet usage du test consiste à le considérer comme un véritable outil d’apprentissage. Par conséquent, il ne faut pas craindre de faire des erreurs aux tests. Contrairement à ce que l’on peut parfois penser, les erreurs vont justement contribuer à l’apprentissage.Mathilde Lamotte, Docteure en psychologie cognitive et sociale, Université Clermont Auvergne; Céline Darnon, Professeure de psychologie sociale, Université Clermont Auvergne et Marie Izaute, Professeure de Psychologie Cognitive, Université Clermont Auvergne Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.Lire l’article original
FFormation – démarche expérimentale et médiation scientifique Forte de son savoir-faire reconnu, l’association ÉbulliScience® met à profit ses compétences en médiation scientifique, pédagogie active et expériences de terrain pour proposer des formations à la démarche d’investigation et à l’animation scientifique.>objectifDécouvrir la pédagogie active et la démarche d’investigationÊtre en capacité d’animer une activité scientifiqueConcevoir des cycles de séances à contenu scientifique et techniquePrendre plaisir à faire des sciencesAdapter la démarche d’investigation à d’autres domaines de l’animation> ModalitésNos formations sont destinées aux animateurs-trices, directeurs-trices d’accueils de loisirs ou toute personne qui souhaiterait découvrir l’animation scientifique et mettre en place des cycles de séances adaptées à son public et contexte de travail.Nos formations ont lieu dans nos locaux à Vaulx en Velin ou au sein de l’école Olympe de Gouges dans le 8ème arrondissement de Lyon. En fonction de vos contraintes, nous pouvons également nous déplacer dans votre structure.Pour faciliter la mise en place des activités scientifiques à l’issue de la formation, il est également possible de constituer des kits de matériel qui seront remis aux participant-e-s. Formation d’initiation à l’animation scientifique et à la démarche d’investigationCette formation s’articule en deux temps et dure au total deux journées complètes (qui peuvent être réparties en plusieurs demi-journées si nécessaire) :Découverte de la démarche d’investigation : ce temps permettra aux participant-e-s de découvrir la démarche d’investigation, la pédagogie active et les activités de découvertes scientifiques que propose EbulliScience®. Un travail de réflexion autour du rôle du-de la médiateur-trice scientifique sera également effectué et permettra de comprendre comment accompagner le public dans ses expérimentations.Concevoir et animer une activité scientifique : cette deuxième partie permettra aux participant-e-s de préparer une animation scientifique et se mettre en situation de l’animer face aux autres participant-e-s de la formation qui joueront le rôle de public. Des retours seront faits sur les mises en situation pour les évaluer et proposer des pistes d’amélioration.Enfin, les participant-e-s prépareront individuellement ou en groupes un scénario d’activités pour un cycle de plusieurs séances adaptées à leur public et contexte de travail. Formations sur-mesureLa durée ainsi que le contenu de nos formations peuvent être adaptés en fonction des objectifs poursuivis.Des formations courtes (à partir d’une demi-journée) peuvent être proposées pour permettre une découverte de l’animation scientifique.Dans le cas d’une formation plus longue, il sera possible de faire un retour sur la pratique après la formation d’initiation pour permettre aux participant-e-s de revenir sur les activités scientifiques qu’ils-elles ont pu mettre en place face à leur public et les éventuelles difficultés rencontrées.Pour les personnes qui auraient déjà une certaine connaissance de l’animation scientifique ou qui aurait suivi notre formation d’initiation, des formations thématisées peuvent être mises en place comme par exemple : Art et Sciences (Photographie et cinéma, Son et musique), Chimie, Architecture, Electricité et énergies, Numérique…N’hésitez pas à nous contacter pour toute demande spécifique ! Sensibilisation à l’animation scientifique et à la démarche d’investigationDes actions de sensibilisation à l’animation scientifique et à la démarche d’investigation sont également mises en place avec des habitant-e-s de quartiers Politique de la Ville.Les outils que nous développons dans le cadre de la formation sont repris et adaptés pour ces ateliers. A travers la manipulation d’expériences et des mises en situation d’animation, les participant-e-s peuvent découvrir l’animation scientifique, développer leur esprit critique et leurs connaissances en sciences, mais aussi s’approprier des expériences scientifiques pour être capable de les diffuser autour d’eux-elles (et notamment à leurs enfants). Pour certain-e-s d’entre eux-elles, ces ateliers peuvent agir comme un levier leur permettant de retrouver une dynamique professionnelle. ebulliScience
EEn quête d’histoire Que faire après des études en Histoire ?Les études d’histoire ne débouchent pas exclusivement sur les métiers de l’enseignement, elles apportent un solide bagage culturel pour une insertion professionnelle réussie, qui conduit à de nombreux métiers du patrimoine, de la culture, de la documentation et des archives. Les services d’information, d’orientation et d’insertion professionnelle (SCUIO-IP) des universités Lumière Lyon 2, Jean Moulin Lyon 3, Jean Monnet Saint-Étienne présentent un web-documentaire à destination des lycéen.nes et des étudiant.es apportant des clés pratiques et concrètes sur ce qu’est « faire des études en Histoire ».En quête d’histoire – Université Lumière Lyon 2Ce web-documentaire est composé de 29 vidéos pour lesquelles vous trouverez un complément d’information sur les descriptifs des formations en Histoire proposées par les 3 universités, les compétences acquises pendant les études d’Histoire, le métier exercé, l’insertion professionnelle des étudiant.es en Histoire … En quête d’histoire