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Colloque des 550 ans de l’imprimerie à Lyon – Le livre à Lyon à la Renaissance

CColloque des 550 ans de l’imprimerie à Lyon – Le livre à Lyon à la Renaissance

Depuis plus d’un siècle, la production imprimée lyonnaise du XVIe siècle a fait l’objet de nombreux travaux. Des bibliographies de Baudrier et de Cartier, dans les premières décennies du XXe siècle, aux travaux récents de Gültlingen, de l’Universal Short Title Catalogue et de Lyon 15-16, les recherches bibliographiques nous ont permis de déterminer ce qui fut publié à Lyon à la Renaissance. L’intérêt pour le domaine des lettres ne s’est pas non plus démenti, comme en témoignent les nombreux travaux sur différents auteurs de la période et la controverse autour de Louise Labé. De grandes figures de l’imprimerie lyonnaise telles que Sébastien Gryphe, Jacques Moderne ou Claude Nourry ont également fasciné les chercheurs. Malgré cette activité foisonnante et multidisciplinaire incarnée par les rencontres annuelles Biblyon, bien des aspects de l’industrie et de son impact mériteraient d’être mieux connus.

Pour célébrer la contribution apportée par l’imprimerie et la librairie à la vitalité culturelle et économique de la ville de Lyon depuis 550 ans, l’Institut d’Histoire du Livre en collaboration avec l’Enssib, le Musée de l’imprimerie et de la communication graphique ainsi que les centres de recherche IHRIM, Jean-Mabillon et Gabriel Naudé, organisent les 14 et 15 décembre 2023 un colloque sur le livre à Lyon à la Renaissance.

 

Consultez le programme sur le site de l’Enssib.

 

Le colloque des 550 ans de l’imprimerie à Lyon sera inauguré par Nathalie Marcerou-Ramel, directrice de l’Enssib et Malcolm Walsby, directeur de la recherche de l’Enssib.

Inscription

 

Les 10 ans de QP2R : Quand le patient rencontre la recherche | Édition 2023

LLes 10 ans de QP2R : Quand le patient rencontre la recherche | Édition 2023

Quand le patient rencontre la recherche – QP2R – est un projet qui a débuté en 2012 par une rencontre entre le Laboratoire d’Excellence DEVweCAN et l’association ‘les Maisons du PARI’ . Leur collaboration a fait voir le jour a un évènement grand public dans le domaine de la cancérologie. Le LabEx PRIMES a rapidement rejoint l’aventure et la 1re édition de Quand le patient rencontre la recherche a vu le jour le 24 octobre 2013.

Le but est de répondre a une question simple dont la réponse est ardue : quelles conséquences concrètes pourront avoir les travaux de recherche en cancérologie en cours au sein d’équipes de pointe sur les traitements futurs, la vie des patients, la mobilisation de leur entourage ?

L’objectif est donc de permettre la rencontre entre chercheurs et associations de patients, patients ou citoyens et de favoriser le dialogue entre professionnels de la recherche, de la santé et de l’accompagnement du patient avec le grand public (personnes directement touchées ou intéressées par la thématique du cancer) et de se retrouver ainsi autour de problématiques variées ayant trait à la question de cette maladie.

Nous sommes heureux de vous annoncer aujourd’hui la tenue de l’édition spéciale 10 ans de Quand le patient rencontre la recherche – QP2R

Pour en savoir plus et consulter la programmation :

QP2R – édition 2023

©DR

Réapprendre le commun à l’épreuve de la vulnérabilité. La crise un levier d’espérance ?

RRéapprendre le commun à l’épreuve de la vulnérabilité. La crise un levier d’espérance ?

Face à la vulnérabilisation croissante de nos sociétés et institutions, 23 scientifiques (philosophe, neurologue, juriste, médecin, théologien, architecte, psychologue…) sont appelés à réfléchir sur les défis à venir du vivre-ensemble : transition écologique, refondation de la démocratie, reconstruction du lien social, du système éducatif au monde du travail.

Si les termes « vulnérabilité » et « vulnérable(s) », depuis leur usage en Sciences Humaines et Sociales dès la fin du 20e siècle, ont été souvent utilisés pour désigner des catégories déterminées de personnes et de groupes, ou des conditions spécifiques (âges de la vie, statut social, marginalisation économique…) les derniers évènements nous obligent à reconnaître la vulnérabilisation systémique de nos sociétés dans leur complexité grandissante : de la crise environnementale à la fragilisation des démocraties ; de la radicalisation des conflits (politiques, sociaux, religieux…) à la montée des inégalités dans et entre les pays.

L’originalité du projet porté par la Chaire est d’explorer et de mettre à l’épreuve de la société ce concept à la fois plus large et plus radical de vulnérabilité. Le premier colloque, « Vulnérabilité(s). Du cadre théorique aux enjeux pratiques », a permis d’évaluer la pertinence scientifique du concept à la croisée des champs disciplinaires et d’en mesurer les enjeux sociaux, le caractère éminemment opératoire.

Ce deuxième colloque de la Chaire Vulnérabilités entend réfléchir, toujours par une approche pluridisciplinaire, aux crises qui frappent nos systèmes de vie en commun et qui sont autant de manifestations d’une vulnérabilité partagée, ce qui met en relief un long et profond « déclin de l’institution » (Cf. F. Dubet, 2010) ; ce qui nous met face à une éclipse de l’institutio s’exprimant dans plusieurs « endroits » du vivre-ensemble : l’État, l’éducation, la santé, l’environnement, la famille, l’économie, le travail…

AAu programme :

  • Mercredi 25 octobre – 18h – 19h30 / Conférence inauguraleCarla Canullo, professeure de philosophie à l’université de Macerata (Italie), invitée du Collegium de Lyon, proposera une réflexion autour de La blessure qui sauve : la vulnérabilité entre crise et effondrement.

 

  • Jeudi 26 octobre – 9h – 17h45

9h – 12h20 : Comprendre la crise – où l’on parlera d’expérience historique de la crise, où l’on débattra de droit et de bioéthique, où l’on pensera les vulnérabilités systémiques en santé à l’heure de la médecine personnalisée, de la puissance spirituelle de la non puissance, des enjeux de la vulnérabilité au travail…

14h00 – 17h45 : Réapprendre à vivre ensemble – où l’on parlera de l’impact des crises sur le système d’éducation, où l’on dialoguera entre psychologie et sociologie pour partager les tendances et décrypter les représentations sociales de la vulnérabilité chez quelques travailleurs du social, où l’on explorera les régimes de  l’hospitalité, où l’on se se demandera comment la pratiquer…

>> Retrouver le programme détaillé et le formulaire d’inscription sur :

UCLY – Chaire Vulnérabilités

 

Résistances au fil des siècles dans l’Empire russe, en URSS et dans les États post-soviétiques

RRésistances au fil des siècles dans l’Empire russe, en URSS et dans les États post-soviétiques

La Bibliothèque Diderot de Lyon (BDL) est heureuse d’apporter son concours à la tenue du congrès biennal de l’Association française des russisants (AFR). La manifestation est organisée par l’Association, avec la collaboration du département d’études slaves de l’université Jean Moulin Lyon 3 et par la BDL et l’ENS de Lyon.

Le 18 mars, de 10h à 20h, dans la Parenthèse, la BDL accueille le colloque scientifique « Résistances au fil des siècles dans l’Empire russe, en URSS et dans les États post-soviétiques » et propose à cette occasion, du 13 mars au 30 avril, une exposition en deux volets – une illustration des thèmes du colloque et une mise en lumière de la composition des fonds Russie et Europe médiane.

L’histoire de la Russie a été marquée par des régimes tyranniques et des gouvernances autocratiques et autoritaires. Lorsque les oppositions au pouvoir en place ne peuvent s’exprimer librement, se pose la question, réactualisée depuis le début de la guerre en Ukraine, de l’adhésion ou de la résistance, quelle que soit la manière dont elle se manifeste. Ce thème de l’opposition à un pouvoir politique et de diverses formes de mobilisations s’inscrit dans différents courants de la recherche, comme en témoigne en particulier la problématique choisie par le Centre d’études slaves contemporaines (CESC) de l’université Grenoble-Alpes : « Résistances, adaptations et contournements dans la société, la littérature et la culture de la Russie contemporaine ». Cette question des résistances convoque un vaste éventail de disciplines – la littérature, la linguistique, les arts, la sociologie, l’histoire, les sciences politiques, ou encore la géographie et la géopolitique.

 

>> Plus d’informations et inscription :

BIBLIOTHÈQUE DIDEROT

 

>> Retrouvez l’Association Française des Russisants :

Association française des russisants

 

 

Nomad’s lands. Économies, sociétés et matérialités des nomades

NNomad’s lands. Économies, sociétés et matérialités des nomades

Le Laboratoire Junior Nomad’s lands, de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, organise son colloque final intitulé  Nomad’s lands. Économies, sociétés et matérialités des nomades portant sur l’étude des sociétés nomades à travers le monde, depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours.

Il propose un cadre de réflexion commun et transdisciplinaire propice au développement de nouvelles approches pour analyser les nomades, leurs sociétés, leurs cultures (matérielles ou immatérielles), leurs territoires et les rapports qu’ils entretiennent avec ces derniers.
Les communications s’articulent autour de trois angles de réflexion :

1. Connaissance et gestion des environnements par les nomades

Comment les sociétés nomades interagissent-elles avec leur(s) environnement(s) ? Quelle est l’influence de facteurs environnementaux sur ces sociétés ? Comment les activités nomades transforment-elles les environnements ? Quelles connaissances, quelles perceptions les nomades ont-ils de leur milieu et comment cela influe-t-il sur leur gestion de ressources parfois contraintes ? Dans quelle mesure ces modalités de gestion se transmettent-elles au cours du temps et s’adaptent-elles aux changements environnementaux ?

2. Unité et diversité des cultures matérielles

Peut-on définir des cultures matérielles de la mobilité et du nomadisme ? Quels traits communs retrouve-t-on d’un lieu à un autre et d’une époque à une autre ? Quelles sont leurs divergences ? Qu’emporte-t-on avec soi et, à l’inverse, que laisse-t-on derrière soi ? Que fabrique-t-on à nouveau ? Qu’en reste-t-il dans le temps ? Et quels sont nos outils et/ou nos méthodes pour appréhender la matérialité de cultures qui laissent peu de traces ?

3. Relations entre nomades et sédentaires

Comment envisager les relations des sociétés nomades entre elles ainsi qu’avec les sociétés sédentaires ? Quelles sont les modalités de leur insertion dans les réseaux socio-économiques ou politiques locaux, régionaux, nationaux, macro-régionaux et/ou globaux, qu’ils soient nomades ou sédentaires ? Les contacts et échanges sont-ils à sens unique ? Constate-t-on des transferts culturels ?

Pour en savoir plus :

Labos Junior MOM

affiche du colloque Nomad's Lands

affiche du colloque Nomad’s Lands

 

Les comités d’éthique de la recherche se réunissent

LLes comités d’éthique de la recherche se réunissent

La ComUE Université de Lyon – via le CER-UdL – accueille le Congrès des Comités d’éthique de la recherche, le 2 décembre 2022 à Lyon. L’événement, d’une journée, réunit les CER institutionnels de France (qu’ils soient CER universitaires, CER hospitalo-universitaires ou CER institutionnels) autour de la thématique « Évaluation éthique des recherches sur la personne : lois et pratiques ».

Cette journée a pour ambition de réunir les acteurs de la recherche de toutes les composantes universitaires, et d’établir un état des lieux de l’existence et du fonctionnement des différents comités depuis 2018.

Pour en savoir plus :

CONGRÈS DES COMITÉS D’ÉTHIQUE DE LA RECHERCHE

 

2022 : quel devenir des entreprises industrielles à risque majeur ?

22022 : quel devenir des entreprises industrielles à risque majeur ?

Quel impact les entreprises industrielles à risques majeurs ont sur le travail, la sécurité, la santé et l’environnement (social et naturel) ?

Ces deux journées d’étude sont organisées suite à la publication en novembre 2021 aux Presses des Mines par Michèle Dupré et Jean-Christophe Le Coze de l’ouvrage « Des usines, des matières et des hommes » qui entend relater la complexité socio-technique de ces sites industriels en croisant sociologie du travail, de l’emploi et de l’activité et la « safety science« .

Cependant, le contexte a beaucoup changé, notamment suite à l’incendie de Lubrizol en septembre 2019 et l’émoi suscité dans la ville de Rouen étendue aux territoires environnants.

En outre, la thématique de la transition écologique prend une ampleur nouvelle face à l’urgence, rappelée notamment par le GIEC, de la prise en compte de la question climatique. Ces interrogations obligent à reposer les conditions de fonctionnement de ces entreprises et les modes de régulation.

Parallèlement, suite au constat de dépendance par rapport à d’autres zones de production, émerge avec force une demande plurielle de réimplantation d’usines en France pour limiter les conséquences néfastes d’une mondialisation non régulée. La question environnementale entre alors en tension avec celle de l’emploi. Le concept d’« accidents NaTech », qui combine les notions  « naturel » et « technologique », commence à être avancé comme une dimension à analyser.

Ce changement de contexte oblige à revoir la thématique de la fabrique de la prévention des risques industriels majeurs. Au-delà de la prise en compte du travail des acteurs internes et externes à l’entreprise pour atteindre un niveau de sécurité, toujours contingent et en perpétuel changement, ces deux journées interdisciplinaires d’étude croiseront les regards de plusieurs chercheur.e.s ayant travaillé sur cette question et feront sans doute émerger des constats nouveaux.

Sera posée la question de la fabrique de la prévention, de la régulation par le droit, du contrôle et de la perception de ces activités dans les territoires, de leur impact sur la santé et l’environnement, tant social que naturel. Seront également analysées les évolutions en cours de ces différentes dimensions.

Nouvelle donne qui nous amène à reconsidérer notre question initiale : 2022: quel devenir des entreprises industrielles à risque majeur ?

> Pour en savoir plus :

Journée d’étude

Penser ensemble l’inclusion dans la ville

PPenser ensemble l’inclusion dans la ville

De la neuroarchitecture à l’insertion professionnelle, en passant par le sport inclusif, nous explorerons les nombreuses façons de rendre notre société plus accueillante pour les personnes ayant des troubles du neuro-développement.

Le GIS autisme et troubles du neuro-développement et le Centre d’excellence iMIND vous proposent une journée de réflexion sur la thématique novatrice de l’inclusion dans la ville, animée par Agnès Jolivet Chauveau, co-fondatrice de la Formidable Armada.

Pour en savoir plus :

 iMIND

The Handmaid’s Tale et le droit international public

TThe Handmaid’s Tale et le droit international public

Écrit en 1985 par l’auteure canadienne Margaret Atwood, The Handmaid’s Tale (traduit en français par « La servante écarlate ») constitue une dystopie originale. L’œuvre a très vite su conquérir les différents medium (cinéma, théâtre) jusqu’au succès qu’il connaît depuis 2017 à travers son adaptation sous forme de série télévisée. 

Le projet est destiné à étudier une œuvre, tant littéraire que cinématographique, sous le prisme du Droit international public. L’objectif poursuivi est ainsi d’analyser les interactions entre ce domaine du droit et l’œuvre.

Ces interactions sont doubles. D’une part, il s’agit d’analyser les potentielles solutions ou réponses apportées par les normes internationales aux situations se déroulant dans l’œuvre. D’autre part, le projet permettrait d’étudier les perceptions ou présentations – potentiellement erronées – du Droit international public au sein de l’œuvre. Il s’agit, en définitive, de confronter la fiction et le droit.

L’intérêt suscité par l’œuvre s’est démultiplié à partir de 2017, lors de la diffusion de la série télévisée, suivi de la publication du deuxième tome du roman deux ans plus tard. Cet engouement s’explique par les liens indéniables entre cette œuvre dystopique et certaines problématiques potentielles, voire actuelles. L’œuvre se déroule en effet dans un monde marqué par la dégradation de l’environnement et de la fertilité. Un nouveau régime politique destiné à y remédier sera alors instauré aux États-Unis suite à un coup d’État.

L’œuvre fait indéniablement écho à l’actualité. Les atteintes récemment portées aux droits des femmes dans différents États le démontrent, qu’il s’agisse de l’instauration d’une quasi-interdiction de l’avortement en Pologne ou au Texas, ou des conséquences de la prise du pouvoir des Talibans en Afghanistan. Ce dernier exemple illustre également les risques d’un renversement d’un régime politique et des conséquences susceptibles d’en résulter. À cet égard, la prise du Capitole en janvier 2021 démontre que l’éventualité d’un coup d’État aux États-Unis, au fondement de The Handmaid’s Tale, n’est pas irréelle, même si cette possibilité ne s’est pas concrétisée.

En savoir plus :

Faculté de droit – Lyon 3

Quand le patient rencontre la recherche | 5e édition

QQuand le patient rencontre la recherche | 5e édition

Rares sont ceux qui ne connaissent pas dans leur entourage quelqu’un soufrant d’un cancer ou touché par tout autre pathologie. C’est pourquoi la recherche, qu’elle soit fondamentale, appliquée ou clinique, a un impact sociétal fort et des enjeux de santé publique majeurs, notamment grâce à l’apport de techniques de diagnostic de plus en plus précoce, des campagnes de prévention, du développement de thérapies innovantes et de l’amélioration de la prise en charge des patients et de leurs proches.

Dans un tel contexte, il est important de se parler, d’apprendre de l’autre, d’oser poser les questions qui tourmentent, afin de se rassurer, de se savoir entouré et compris. Depuis 2013, des temps d’échanges entre chercheurs et associations impliquées dans la thématique cancer, ont été organisés à 3 reprises et ont rencontré un vif succès.

C’est donc tout naturellement que les laboratoires d’excellence DEVweCAN et PRIMES, l’Association Europa Donna, l’Inserm et Space-junk ont poursuivi l’aventure en 2019, en proposant de s’intéresser à la problématique Santé de façon plus globale.

En 2021, nous nous intéresserons aux rythmes circadiens, à l’effet de leurs altérations en cancérologie et à l’importance de la chronobiologie en thérapie, mais aussi dans un autre registre, à la prise en charge des jeunes patients après traitement. Une journée de conférences, documentaire et discussion…

En savoir plus sur la programmation :

QP2R

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