DDe vive voix #25 | Hortense Raynal Rencontre et lecture avec l’écrivaine Hortense Raynal autour de son livre de poésie Bouche-fumier (2024, Éditions Cambourakis, 2025 pour la version poche) qui explore ce que c’est que d’être poétesse en 2025, d’adopter cette position-là dans le monde contemporain.Son travail littéraire explore la saturation de la langue, la polyphonie de la pensée, elle cherche une syntaxe impressionniste en creusant la matière organique (terre, foin, fumier) sans que son œuvre ne s’y résume tant elle va chercher toujours ailleurs.Intervenante :Hortense Raynal, écrivaine poétesse et performeuse. Son premier recueil, Ruralités, paraît en 2021 aux Carnets du Dessert de Lune. Son deuxième livre, Nous sommes des marécages, paraît en 2023 chez Maëlstrom, dans la collection Rootleg. Son troisième livre, Bouche-fumier, est paru en 2024 aux éditions Cambourakis, collection Sorcières. Il fait partie de la première sélection du Grand Prix SGDL Poésie 2025 et sort en poche à la rentrée littéraire de septembre. Abandons paraît en 2025 aux éditions de La Crypte.Pour en savoir plus, consultez le site :Bibliothèque Diderot
LLa troisième voie du vivant | Cycle « Sciences en résonance » Compétitivité débridée, flux tendu, agriculture de précision, smart cities… Paradoxalement, l’âge de l’optimisation, de la performance et du contrôle rend notre monde toujours plus fluctuant : méga-feux, dérive sécuritaire, guerre mondialisée. En s’inspirant des êtres vivants, nous pourrions apprendre une autre façon d’habiter la Terre.Alors que les sociétés humaines modernes ont mis l’accent sur l’efficacité et l’efficience au service du confort individuel, la vie se construit plutôt sur les vulnérabilités, les lenteurs, les incohérences… c’est-à-dire des contre-performances, au service de la robustesse du groupe. Un contre-programme ?Croisant biologie et économie, vivant et société, cette rencontre sera l’occasion d’interroger le modèle dominant de performance et d’optimisation.Pour en savoir plus, consulter le site :Bibliothèque Diderot
PParlez-nous de… Lyon et ses livres. L’arrivée de l’imprimerie au XVe siècle À quoi ressemblait l’objet livre au début de l’imprimerie à Lyon qu’il soit manuscrit ou imprimé ? Qui possédait ces ouvrages et comment étaient-ils conservés, échangés et transmis ?Une rencontre organisée à l’occasion de la parution de l’ouvrage Entre manuscrits et imprimés, Lyon et ses livres (1470-1520) de Jean-Benoît Krumenacker (Lyon : ENS Éditions, 2025).Intervenant : Jean-Benoît Krumenacker, enseignant-chercheur Université Lumière Lyon 2, CIHAM, Centre Gabriel Naudé ; spécialisé dans l’histoire du livre et de Lyon à l’époque médiévale.Animée par : Francesco Montorsi, maître de conférences en Langue et Littérature médiévale, Université Lumière Lyon 2, CIHAM.Pour en savoir plus, consultez le site de :Bibliothèque Diderot
PParlez-nous de… cellules de religieuses en miniature Du XVIIIe siècle aux années 1960, des milliers de religieuses en Europe ont fabriqué des modèles réduits de leur cellule dans des boîtes vitrées, des œufs ou des coques de noix. Elles s’y représentaient en miniature, sous la forme de poupées de cire, de silhouettes de papier et de photographies, au travail ou en prière, entourées des objets de leur quotidien. Elles les offraient à leur famille et à leurs bienfaiteurs, afin de donner à voir leur vie derrière les murs du couvent.Si ces « boîtes de nonnes » ont suscité l’intérêt des ethnographes, des collectionneurs et des artistes, elles ont été peu étudiées par les historiens et les historiennes, alors même que leur confection était massive au XIXe siècle. À la croisée de l’histoire des femmes, du travail, de la culture matérielle et de l’enfermement monastique, cette table-ronde entend éclairer ces objets méconnus.Intervenants :Élisabeth Lusset, chargée de recherche au CNRS, elle travaille sur le gouvernement de l’Église, les ordres religieux et les justices au Moyen Âge ;Antoinette Guise-Castelnuovo, directrice pédagogique de la 3e année de la licence d’Histoire à l’Institut catholique de Lyon – UCLy ;Bernard Hours, professeur d’histoire moderne à l’Université Jean Moulin Lyon 3 et directeur de l’UMR 5190 LARHRA – Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes ;Paul Chopelin, maître de conférences, Religions et croyances, Université Jean Moulin Lyon 3, LARHRA.Pour en savoir plus, consultez le site :Bibliothèque Diderot
PParlez-nous de… guerre, exils intérieurs et extérieurs au Viêt Nam dans la littérature ll y a cinquante ans se terminait la guerre du Viêt Nam. À la fois conflit à dimension internationale et déchirure fratricide, cette guerre a laissé de nombreuses traces dans la littérature et a engendré de multiples exils intérieurs ou extérieurs parmi les artistes du pays.Bao Ninh fut sans doute le premier auteur après la réunification du pays à exposer sans fard la violence du conflit. Dans son exil intérieur, il continue de questionner les traces de la guerre qui résonnent au son du « violon de l’ennemi » notamment à travers les destins de femmes insoumises. De son côté, la voix que porte Thuân dans sa littérature est celle des exils, des rencontres improbables, des télescopages avec la littérature du monde, une poésie douce-amère du Viêt Nam contemporain.Doan Cam Thi, professeure des universités, traductrice et directrice de collection, spécialiste de la littérature vietnamienne, et François Guillemot, historien, accompagnent l’écrivaine Thuân dans ce cheminement croisé entre guerre et exils.Intervenants :Thuân, écrivaine et traductrice ;Doan Cam Thi, professeure des universités à l’Institut nationale des langues et civilisations orientales à Paris – Inalco ;François Guillemot, ingénieur de recherche, Institut d’Asie Orientale de Lyon – IAO.Pour en savoir plus, consultez le site :Bibliothèque Diderot
LLivres et chercheurs en réseaux du XVIe siècle à aujourd’hui L’Association d’études sur la Renaissance, l’Humanisme et la Réforme (RHR), fondée à Lyon en 1975, met en réseau depuis 50 ans des chercheurs de diverses disciplines travaillant sur la Renaissance : littéraires, historiens du livre, historiens de l’art, musicologues, spécialistes des langues anciennes. Cette société savante étudie à plusieurs voix les textes et la culture de cette période.Pour son anniversaire, un colloque est organisé, centré sur les réseaux qui formaient, entre 1500 et 1650, le tissu de la circulation du livre imprimé. L’exposition montrera le travail des chercheurs d’aujourd’hui, animant la vie d’une association comme RHR, et mettra en résonance ces études avec l’activité éditoriale du XVIe siècle, elle-même faite de réseaux horizontaux (parentèles, associations de fonds) et verticaux (continuités dynastiques).Dans le cadre des 50 ans de l’association RHR.>> Visites commentées :Jeudi 5 juin à 16 h ;Mercredi 18 juin à 17h.>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site : Bibliothèque Diderot De Lyon
RRevues de slavistique en Europe occidentale : le passé et le présent À la croisée de l’évolution des sciences humaines, de la construction de la slavistique européenne, de l’histoire éditoriale et des transferts culturels, l’exploration des revues scientifiques se révèle être l’une des clefs permettant de comprendre la singularité de notre champ de recherche, ainsi les liens qui réunissent les chercheurs et définissent une entité qui peut être pensée comme une discipline.Cette journée d’étude se propose de s’interroger sur des questions qui concernent la préhistoire et l’histoire des revues européennes de slavistique : leurs fondateurs, leur évolution, leurs mutations et objectifs passés et actuels.Intervenants : Andreï Chichkine, Catherine Depretto, Livija Ekmecic, Lukas Michael Joura, Polina de Mauny, Bob Muilwijk, Fedor Poljakov, Dany Savelli, Manfred Schruba, Alexandre Stroev, Ilya Vinitsky.>> Retrouvez le programme ici Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : Bibliothèque Diderot De Lyon©ENS
ÉÉducation et pauvreté : quelle école pour (s’)en sortir ? ©Bibliothèque Diderot De LyonLa pauvreté peut se définir comme un état qui peut évoluer au gré de la conjoncture économique comme des accidents de la vie qui peuvent rompre un équilibre souvent fragile et faire basculer des ménages dans la pauvreté.Pour permettre d’en sortir et de s’en sortir, l’éducation des enfants et des jeunes en état de pauvreté doit se développer malgré la pauvreté. Suffit-il dès lors d’accéder à un espace protégé et dédié pour laisser la pauvreté à la porte de l’école et se consacrer aux apprentissages ?Ou faut-il que l’accompagnement scolaire se préoccupe des conditions matérielles d’acquisition, que les politiques éducatives s’invitent à la cantine, dans certaines interventions sanitaires ou dans l’accompagnement en séjour-vacances ?Peut-on parler d’un « seuil de pauvreté scolaire » comme on parle d’un pourcentage du niveau de vie médian pour définir le seuil de pauvreté monétaire ? Avec nos invités, ces 11e Entretiens Ferdinand Buisson tenteront répondre à ces épineuses questions.Intervenants :Maïtena Armagnague, professeure associée au Département des Sciences de l’Éducation de l’Université de Genève ;Tom Chevalier, chargé de recherche CNRS au laboratoire Arènes, Sciences Po Rennes ;Benjamin Denecheau, maître de conférences en Sciences de l’éducation, membre du laboratoire LIRTES de l’Université Paris-Est Créteil ;Laurence Facchi, IEN à Villeurbanne, académie de Lyon ;Christine Felix, maîtresse de conférences à l’INSPE d’Aix-Marseille Université ;Marie‑Aleth Grard, Présidente d’ATD Quart Monde ;Thibaut Mainville, adjoint à l’IA-DASEN du Rhône, académie de Lyon.>> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : Bibliothèque Diderot De Lyon
PParlez-nous de… Marguerite de Navarre et Charlotte de France Le dialogue en forme de vision nocturne ou Le dialogue de Madame Charlotte : l’audace d’une parole féminine à la cour de François Ier (1524).Première œuvre de Marguerite d’Angoulême (1492-1549), sœur de François Ier, ce dialogue de consolation composé à la mort de la fille du roi (8 septembre 1524) retrace l’expérience spirituelle de l’autrice sensible aux idées réformatrices du temps. Il livre aussi, plus discrètement, une réflexion sur la condition des femmes à cette époque.L’édition établie d’après l’unique manuscrit explore le contexte de la première grande œuvre de l’autrice diffusée à la Cour (1524) et affronte le mystère de son impression en 1533.Intervenante : Isabelle Garnier, Professeure des universités en littérature française de la Renaissance, Université Jean Moulin Lyon 3, IHRIM UMR 5317.Animée par : Michel Jourde, maître de conférences en littérature française du XVIe siècle, ENS de Lyon, IHRIM UMR 5317.>> En savoir plus :Bibliothèque Diderot
PParlez-nous de… actrices et acteurs au travail Méthodologies d’une recherche pratique en artÀ l’occasion de la sortie de l’ouvrage Le Travail de l’acteur·rice. Opérations, protocoles, exercices pour le jeu, nous proposons de revenir sur les choix et partis-pris méthodologiques de cette recherche collective, convoquant autour des pratiques théâtrales différentes disciplines artistiques (danse, musique, marionnette, cinéma, philosophie, littérature notamment), et différentes modalités d’approches, pratiques et théoriques, du jeu d’acteur·rice au théâtre.En cherchant à identifier, à travers des protocoles d’exercices passés et présents et des modélisations du jeu, les opérations mises en œuvre par l’interprète pour jouer, cette recherche a pour objectif de mettre au jour la spécificité des compétences et des techniques investies dans le jeu au théâtre.>> Pour en savoir plus :Bibliothèque Diderot