DDe vive voix #20. Hélène Gaudy Conférence avec Hélène Gaudy sur son livre « Un monde sans rivage » retraçant l’expédition ratée d’aventuriers suédois partis en 1897 pour atteindre le pôle Nord et qui tombèrent du ciel peu après leur départ en ballon. Son récit est d’abord celui d’une exhumation improbable : celle de ces corps, de ces journaux et de ces photographies prisonniers de la glace et retrouvés quelques trente-trois ans plus tard, seuls témoins de l’errance que connurent les trois hommes dans ces confins du monde connu. Enquête documentaire et mélancolique, le livre d’Hélène Gaudy est aussi une réflexion sensible autour des souvenirs que laissent les individus à l’écrit ou à l’image et à même le paysage : plongée vertigineuse dans l’histoire et la manière dont nos vies s’y impriment et font mémoire.Dans le prolongement d’un séminaire consacré aux récits d’archives d’Hélène Gaudy, de Javier Cercas ou de W.G Sebald, cette rencontre sera l’occasion de s’entretenir avec l’écrivaine sur son rapport aux traces et aux images que laissent ou non les hommes et les femmes du passé et sur ce que la littérature peut en faire.https://www.bibliotheque-diderot.fr/acces-rapides/agenda/de-vive-voix-20-helene-gaudy
DDe vive voix: Titus Carmel: peintre et poète Rencontre animée par Jérôme Thélot, professeur émérite à l’Université Jean Moulin-Lyon3
TTitus-Carmel. Œuvres picturales et poétiques À l’occasion des 15 ans de la Revue Textimage, Gérard Titus-Carmel, peintre, dessinateur, graveur mais aussi poète, a confié ses livres d’artistes à la Bibliothèque Diderot de Lyon pour une exposition unique.Ses grandes œuvres peintes reproduites dans les catalogues d’exposition dialoguent avec ses recueils de poèmes, ses écrits sur l’art et la littérature. Le travail de Gérard Titus-Carmel s’organise en suites, en séries, il est conduit au bord du vide, à la limite de la perte et du silence. L’immensité et la diversité de sa création semblent chercher à combler le manque, à occuper l’espace. Celui, concret, de la Grand’maison d’Oulchy-le-château où chaque porte ouvre sur un univers de livres, de toiles, de carnets, d’affiches et d’objets. Celui de la mémoire, du présent attaché au passé, infiniment accueillant de l’œuvre des autres. Car le travail de Gérard Titus-Carmel porte aussi en lui, à travers tous les livres qu’il a pu illustrer, la trace des amitiés électives, des compagnonnages choisis avec des poètes-amis, Yves Bonnefoy, Antoine Emaz, James Sacré, Marik Froidefond et bien d’autres encore…Les vitrines de l’exposition sont chacune à leur façon des fenêtres qui s’ouvrent sur des moments de création, de dialogue et de partage dans lesquels se noue la relation intime du texte et de l’image.
LL’accès des femmes aux savoirs, rencontre avec Michèle Le Dœuff, L’accès des femmes aux savoirs, rencontre avec Michèle Le Dœuff, 12 octobre 2023Philosophe, ancienne directrice de recherches au CNRS et professeure ordinaire à l’université de Genèveet Christine Détrez, sociologue, directrice du Centre Max Weber à l’ENS de Lyon.Y a-t-il un problème entre les femmes et les sciences, voire entre les femmes et le fait de savoir en général ? Le savoir est-il toujours l’apanage du sexe masculin ?Dans Le sexe du savoir, dont Aubier fut le premier éditeur en 1998 et dont ENS Éditions propose aujourd’hui la réédition événement, Michèle Le Dœuff fait la généalogie des mythes qui sexualisent le savoir et donc le pouvoir. Sur un ton polémique et drôle, elle entraîne lectrices et lecteurs dans des fouilles archéologiques visant à retrouver l’origine enfouie de réflexes parfois encore actuels. Elle nous plonge, dans ce livre, devenu référence, au cœur de l’histoire de la philosophie et de la littérature au fil d’un parcours savant et caustique en compagnie de Platon, Christine de Pisan, Thomas More, Gabrielle Suchon, Bacon, John Stuart Mill.
PParlez-nous de… la recherche-création comme dialogue entre les arts et les sciences De plus en plus utilisé dans le monde universitaire, le concept de « recherche-création » renvoie aujourd’hui à des réalités multiples impliquant différents acteurs : artistes-chercheurs, collectifs de travail, partenariats hybrides…Quels sont les enjeux de ces collaborations interdisciplinaires, qui font le pari d’une fécondation réciproque entre recherche académique et création artistique et entre méthodes scientifiques et liberté(s) créative(s) ? Et quelles sont les questions épistémologiques, théoriques et artistiques qu’elles soulèvent ?À travers les expériences artistiques et scientifiques de nos invités, l’objectif de cette table-ronde sera d’apporter des pistes de réflexions sur ce que recouvre aujourd’hui le champ de la « recherche-création » : quels ont été les cheminements intellectuels et les évolutions qu’a connues leur pratique ? À quels défis ont-ils été confrontés lors de ce processus ? Et en quoi leurs différentes démarches et intentionnalités s’éclairent réciproquement ?Les invités conviés à présenter leurs expériences de recherche-création sont issus d’horizons très divers : Mathilde Chénin présentera le projet franco-suisse Bermuda, Yesmine Karray les résidences d’artiste de macsuPlanet et du Centre national chorégraphique de Caen, et enfin David Gauthier interviendra au sujet du réseau national A+U+C.Cette réflexion, qui se veut ouverte à tous, fera la place belle aux interactions et aux échanges avec le public.BIBLIOTHÈQUE DIDEROTCréation de Kaouther ZENDAGUI HACHEMI
ÉÉcrire l’histoire environnementale Quels sont les champs impactés par l’histoire environnementale ? Quels en sont les spécificités méthodologiques ? Dans quelle mesure la dimension pluridisciplinaire en est-elle constitutive ?Un point sera fait sur ces questions autour de l’ouvrage: Écrire l’histoire environnementale au XXIe siècle. Sources, méthodes, pratiques (Presses universitaires de rennes, 2022), par les trois historiens qui ont contribué au livre :Stéphane Frioux, Maître de conférences en histoire contemporaine, Lyon 2, LARHRA ;Renaud Bécot, Maître de conférences en histoire contemporaine, Sciences Po Grenoble, laboratoire PACTE ;Gwenaëlle Le Goullon, Maîtresse de conférences en histoire contemporaine, Lyon 3, LARHRA.Pour en savoir plus :Bibliothèque DiderotGeorges Seurat, Peasant with Hoe, 1882
PParlez-nous de …deux agents littéraires dans le siècle américain. William et Jenny Bradley, passeurs culturels transatlantiquesQui fit connaître les grands auteurs américains aux lecteurs français dans la période de l’entre-deux guerres ? Qui œuvra à diffuser la littérature française aux États-Unis ? Parmi les artisans de ces circulations transatlantiques, deux figures méconnues : William et Jenny Bradley, qui fondèrent la première agence littéraire en France et se mirent au service de Clemenceau, Cendrars, Colette, Gide, Malraux, Sartre et Camus, mais aussi de Dreiser, Hemingway, Faulkner, Stein, Dos Passos, Chandler et Baldwin.Laurence Cossu-Beaumont, Professeure à la Sorbonne Nouvelle, consacre un ouvrage au destin de ce couple hors norme et pionnier. En conversation avec Jean Kempf, Professeur émérite à l’Université Lumière Lyon 2, elle évoquera la place complexe de Paris, capitale internationale de la littérature, au cœur des sociabilités mondaines. Revenant sur les archives inédites explorées dans son livre, elle proposera d’éclairer d’un jour nouveau l’histoire littéraire et l’histoire du livre et de l’édition, en même temps que l’équilibre de ce siècle vu comme celui de la domination culturelle américaine.Pour en savoir plus :Parlez-nous de…Timbre français représentant le paquebot transatlantique Normandie, dessiné et gravé par Albert Decaris, émis en 1935.Timbre américain représentant un biplan Curtiss JN-4H, avion de l’armée américaine qui a inauguré le service de courrier aérien en 1918. Ce timbre a été émis en 2018 pour célébrer le 100e anniversaire du service postal aérien des États-Unis. / © Adobe Stock
LLes images du passé en littérature | REPORTÉ Rencontre avec Hélène Gaudy Attention : la rencontre est reportée (date à venir)« Il faut creuser à travers le minimum visible, faire de l’écriture un révélateur » : c’est ainsi qu’Hélène Gaudy décrit l’ambition de son dernier roman, Un monde sans rivage, paru chez Actes Sud en 2019. Elle y raconte l’épopée contrariée de ces aventuriers suédois partis en 1897 pour atteindre le pôle Nord et qui tombèrent du ciel peu après leur départ en ballon.Son récit est d’abord celui d’une exhumation improbable : celle de ces corps, de ces journaux et de ces photographies prisonniers de la glace et retrouvés quelques trente-trois ans plus tard, seuls témoins de l’errance que connurent les trois hommes dans ces confins du monde connu. Enquête documentaire et mélancolique, le livre d’Hélène Gaudy est aussi une réflexion sensible autour des souvenirs que laissent les individus à l’écrit ou à l’image et à même le paysage : plongée vertigineuse dans l’histoire et la manière dont nos vies s’y impriment et font mémoire.Dans le prolongement d’un séminaire consacré aux récits d’archives d’Hélène Gaudy, de Javier Cercas ou de W.G Sebald, cette rencontre sera l’occasion de s’entretenir avec l’écrivaine sur son rapport aux traces et aux images que laissent ou non les hommes et les femmes du passé et sur ce que la littérature peut en faire.Pour en savoir plus :Bibliothèque Diderot
ÉÉNÉIDE MMXXIII. Festival Européen Latin Grec Comme chaque année, le Festival Européen Latin Grec vous invite à découvrir ou à relire un chef d’œuvre de la littérature classique : l’édition 2023, intitulée ÉNÉIDE MMXXIII, mettra à l’honneur l’Énéide de Virgile.Le chant VI de l’Énéide sera lu, en extraits entrecoupés d’interludes musicaux interprétés par le collectif Si noir que bleu, du Conservatoire de Lyon, le vendredi 24 mars 2023 de 11h00 à 12h00 dans le hall de la Bibliothèque.https://www.bibliotheque-diderot.fr/acces-rapides/agenda/eneide-mmxxiii-festival-europeen-latin-grec
RRésistances au fil des siècles dans l’Empire russe, en URSS et dans les États post-soviétiques La Bibliothèque Diderot de Lyon (BDL) est heureuse d’apporter son concours à la tenue du congrès biennal de l’Association française des russisants (AFR). La manifestation est organisée par l’Association, avec la collaboration du département d’études slaves de l’université Jean Moulin Lyon 3 et par la BDL et l’ENS de Lyon.Le 18 mars, de 10h à 20h, dans la Parenthèse, la BDL accueille le colloque scientifique « Résistances au fil des siècles dans l’Empire russe, en URSS et dans les États post-soviétiques » et propose à cette occasion, du 13 mars au 30 avril, une exposition en deux volets – une illustration des thèmes du colloque et une mise en lumière de la composition des fonds Russie et Europe médiane.L’histoire de la Russie a été marquée par des régimes tyranniques et des gouvernances autocratiques et autoritaires. Lorsque les oppositions au pouvoir en place ne peuvent s’exprimer librement, se pose la question, réactualisée depuis le début de la guerre en Ukraine, de l’adhésion ou de la résistance, quelle que soit la manière dont elle se manifeste. Ce thème de l’opposition à un pouvoir politique et de diverses formes de mobilisations s’inscrit dans différents courants de la recherche, comme en témoigne en particulier la problématique choisie par le Centre d’études slaves contemporaines (CESC) de l’université Grenoble-Alpes : « Résistances, adaptations et contournements dans la société, la littérature et la culture de la Russie contemporaine ». Cette question des résistances convoque un vaste éventail de disciplines – la littérature, la linguistique, les arts, la sociologie, l’histoire, les sciences politiques, ou encore la géographie et la géopolitique. >> Plus d’informations et inscription :BIBLIOTHÈQUE DIDEROT >> Retrouvez l’Association Française des Russisants :Association française des russisants