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Comprendre le langage des yeux : les secrets de la perception du regard

CComprendre le langage des yeux : les secrets de la perception du regard

La capacité à comprendre la direction du regard est une compétence sociale fondamentale. Mais comment notre cerveau traite-t-il cette information visuelle ?
Dans une étude récente intitulée « The Time Course of Information Processing During Eye Direction Perception », menée par Marie-Noëlle Babinet, Pr. Caroline Demily, Eloïse Gobin, Clémence Laurent, Thomas Maillet et Pr. George A. Michael, deux expériences ont exploré cette question en manipulant la présentation du visage et des yeux.
Leurs résultats, publiés dans une étude récente, apportent de nouvelles perspectives sur la façon dont nous percevons le langage des yeux et du visage.

Priorité oculaire : le traitement commence par les yeux

Tandis que plusieurs théories s’opposaient; suggérant soit que le traitement du visage précède celui des yeux, soit l’inverse; les résultats de cette étude apportent de nouvelles réponses. Quelle que soit la direction du visage, les participants ont des temps de réaction plus rapides lorsque les yeux sont présentés avant le visage. Cela suggère que notre cerveau accorde une priorité au traitement des yeux, qui agissent comme des aimants pour notre attention visuelle.

Contexte facial : la clé de la perception du regard

Mais la simple présence des yeux ne suffit pas à elle seule pour comprendre la direction du regard. Les résultats montrent que la discrimination de la direction du regard est facilitée par le contexte facial. Lorsque les yeux sont présentés seuls, sans le reste du visage, la perception du regard est moins précise. Cela souligne l’importance du contexte facial dans notre capacité à interpréter les signaux sociaux.

Impact de la direction du visage

De plus, la direction du visage influence également la perception du regard. Les résultats montrent que lorsque le visage est directement orienté vers le spectateur, la perception du regard est plus précise que lorsque le visage est dévié. Cette observation suggère que la disposition spatiale des caractéristiques du visage, comme les yeux et la bouche, joue un rôle dans la facilitation de la perception du regard.

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Les Rencontres en Santé Mentale #3 | La recherche sur les addictions à Lyon

LLes Rencontres en Santé Mentale #3 | La recherche sur les addictions à Lyon

Les addictions sont un problème de santé mentale qui touche de nombreuses personnes à travers le monde. Pour mieux comprendre ces troubles et discuter des avancées dans la recherche sur les addictions, cette 3e édition des Rencontres en Santé Mentale, organisée par l’Inserm et le Centre Hospitalier Le Vinatier, rassemblera des experts de renom, notamment le Pr. Benjamin Rolland et le Dr. Guillaume Sescousse, qui partageront leurs connaissances et expériences dans le domaine des addictions.

Les Rencontres promettent d’être une soirée enrichissante pour quiconque s’intéresse à la santé mentale, à la recherche scientifique et la compréhension des addictions.

Intervenants :

  • Pr. Benjamin Rolland, psychiatre et addictologue, responsable du Service Universitaire d’Addictologie de Lyon ; chercheur au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Inserm-CNRS-UCBL1) au sein de l’équipe PsyR². Il animera la première conférence de la soirée : il nous éclairera sur la nature complexe des addictions, en répondant à la question fondamentale : qu’est-ce qu’une addiction ? Cette présentation permettra aux participants de comprendre les bases de ces troubles qui touchent tant de vies.
  • Dr. Guillaume Sescousse, chercheur à l’Inserm et membre du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Inserm-CNRS-UCBL1) au sein de l’équipe PsyR. Il abordera un sujet passionnant : les 30 ans de neuro-imagerie des addictions et leur impact sur la pratique clinique. La neuro-imagerie a apporté des éclairages précieux sur le fonctionnement du cerveau des personnes souffrant d’addictions, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le traitement et la compréhension de ces troubles.

>> Plus d’informations sur le site de :

Ch le vinatier

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Une traversée de l’histoire de la psychiatrie à Bron

UUne traversée de l’histoire de la psychiatrie à Bron

<à la découverte de l’Asile de Bron 

La Ferme du Vinatier programme un rendez-vous autour de l’histoire de la psychiatrie au Vinatier pour mieux comprendre les liens qui se tissent entre l’Histoire et le Centre hospitalier Le Vinatier.

  • Mardi 30 janvier de 18h30 à 20h | Entre solidarité républicaine et tentation eugéniste : l’assistance aux aliénés du Rhône dans l’entre-deux guerres (1918-1939)

Jusqu’en 1914 et même s’ils s’alarment à plusieurs reprises de l’augmentation du nombre de malades internés, les membres du conseil général du Rhône se déclarent fiers de leur asile qu’ils considèrent comme la plus grande réalisation du département en matière d’assistance. Qu’en est-il après la Grande Guerre ? Isabelle Von Bueltzingsloewen, professeure d’histoire contemporaine à l’université Lumière Lyon 2 et Anne Parriaud-Martin, psychiatre,  analyseront cette nouvelle époque et les conception de la folie véhiculée.

 

>>  Tout le programme sur le site de :

la Ferme du Vinatier

 

 

La journée recherche Le Vinatier : innovations et thérapies de demain

LLa journée recherche Le Vinatier : innovations et thérapies de demain

Une journée rythmée pour parler d’innovation & thérapies de demain.

Cette journée se déroulera sur le site principal du Centre hospitalier Le Vinatier.  Elle sera organisée en plein air sur sa nouvelle esplanade et proposera un format original : diverses manifestations (5 conférences, 20 pitchs) seront entrecoupées de visites libres exposant différentes thématiques de recherche sur les stands de structures de recherche, les stands informatifs (DRCI et formation) et posters scientifiques.

Cet évènement s’adresse à tous, et tout particulièrement aux professionnels de santé.

>>> Découvrez le programme : cliquez ici

Pour en savoir plus :

Journée recherche Vinatier

Dr L. Pennel : « Un tiers de nos patients en addictologie présentent un TDAH »

DDr L. Pennel : « Un tiers de nos patients en addictologie présentent un TDAH »

Le Docteur Lucie Pennel travaille au sein d’un Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie –  CSAPA, qui est rattaché au service universitaire de Pharmaco-addictologie du CHU Grenoble Alpes.

Avec le Professeur Dematteis, chef de service, ils ont développé un service d’Addictologie qui ne compte aucun lit d’hospitalisation. C’est pourtant un centre de dernier recours où sont orientés les usagers et les patients en situation complexe. Au fil du temps, ils sont montés en expertise sur le diagnostic du trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, autrement dit TDAH, afin de mieux prendre en charge leurs patients. En effet, environ un tiers de ces patients présente soit un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), soit un trouble du spectre autistique (TSA), voire les deux.

>> Interview à retrouver dans son intégralité sur le site :

Centre d’excellence autisme et TND iMIND

Le Trouble Déficit de l’Attention – TDAH – à tous les âges

LLe Trouble Déficit de l’Attention – TDAH – à tous les âges

Lucile Hertzog a été diagnostiquée tardivement avec un TDAH – Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité, qui se traduit par un fonctionnement atypique du cerveau qui entraîne des difficultés quotidiennes, tout au long de la vie et dans tous les domaines. Elle est autrice du site TDAH âge adulte.

Accompagnée d’Élodie Zante, cheffe de clinique au Centre Hospitalier Le Vinatier travaillant dans le champ des troubles du neuro-développement, elles partagent lors d’un webinaire leur réflexion sur l’évolution du TDAH à différents stades de la vie et des implications sur l’identité d’une personne, le diagnostic et son suivi.

>> Accédez au replay du webinaire sur la chaîne YouTube du :

Centre d’excellence autisme et TND iMIND

Troubles du spectre de l’autisme vs troubles du comportement alimentaire: vers une vision intégrative?

TTroubles du spectre de l’autisme vs troubles du comportement alimentaire: vers une vision intégrative?

Le service de nutrition du CHU de Rouen a développé une expertise en détection de troubles du spectre de l’autisme sur les dernières années car cette patientèle était très représentée au sein de leur file active.

Au sein du CHU de Rouen et de l’hôpital Croix-Rouge de Bois-Guillaume, le service de nutrition a développé une expertise en détection de troubles du spectre de l’autisme (TSA) sur les dernières années car cette patientèle est très représentée : on parle d’une moyenne de 2 à 4 patients sur les 22 lits que compte le service, ce qui est largement plus important que les chiffres de prévalence connus actuellement dans la population générale.

Tout est parti du constat qu’une certaine proportion des patients pris en charge dans le service du Pr Déchelotte présentaient un profil de troubles du comportement alimentaire qui différait des schémas habituels. Les prises en charge proposées n’étaient donc pas pleinement satisfaisantes et impliquaient des hospitalisations répétées qui s’étalait dans le temps, atteignant parfois plusieurs années de suivi intermittent pas le service sans trouver de solution pérenne. Depuis que le service traite ces cas atypiques par le biais d’une approche adaptée aux personnes TSA, la prise en charge est plus rapide et efficace.

Accéder au replay du webinaire sur la chaîne Youtube du CENTRE D’EXCELLENCE AUTISME ET TND IMIND

Dépendance aux écrans: intérêts restreints ou addiction?

DDépendance aux écrans: intérêts restreints ou addiction?

Beaucoup de parents se questionnent sur la bonne attitude à avoir vis-à-vis des écrans. Les salles d’attente des pédiatres regorgent de dépliants et d’affiches sur le sujet. On nous martèle en permanence à quel point les écrans sont nocifs et que « c’est surtout pas avant trois ans ».

Dans ce foisonnement d’informations plus ou moins avérées, il n’est pas toujours aisé de savoir à qui se fier. Nous vous proposons donc un webinaire qui aidera à démêler le vrai du faux, ou en tout cas, qui fera le point sur l’état actuel de la recherche sur cette question et vous proposera quelques recommandations.

Nous discuterons également de ce que signifie la dépendance aux écrans dans le contexte de l’autisme. Où se situe la limite entre l’utilisation excessive, l’intérêt spécifique et le fait de le considérer comme un outil utile qui se prête aux particularités de l’autisme.

Accéder au replay du webinaire sur la chaîne Youtube du Centre d’excellence autisme et TND iMIND

Dépression et périnatalité: le cas des femmes autistes

DDépression et périnatalité: le cas des femmes autistes

Devenir maman est un bonheur certes, mais qui vient avec son lot de difficultés, d’insécurité et de doutes. Et quand la future maman est autiste, l’équation peut vite devenir un casse-tête. Julien Dubreucq, post-doc au département de psychiatrie périnatale de l’Erasmus Medical College de Rotterdam travaille à améliorer la détection et la prise en charge de cette maladie. 

Quand nous rencontrons Julien Dubreucq, psychiatre-pédopsychiatre, le tableau qu’il nous dépeint est alarmant : la dépression touche 12% des mères et 60% des cas de dépression périnatale (de la grossesse à 1 an après la naissance) ne sont pas repérés, 85% ne sont pas traités et seulement 5% sont traités de façon adéquate.

« Le suicide est la première cause de mortalité maternelle en période périnatale. Il y a urgence ! »

Julien et son équipe travaille sur un projet de recherche qui vise à améliorer le parcours de santé des parents avec dépression périnatale – fait méconnu, 10% des pères sont aussi touchés par cette pathologie. Le fait d’être autiste ajoute un défi supplémentaire à ceux que rencontrent déjà les jeunes et/ou futurs parents. Selon une étude anglaise récente, les femmes autistes sont plus sujettes à la dépression périnatale, qui est souvent très difficile à détecter du fait des stratégies de compensation qu’elles mettent en place.

Pour en savoir plus, retrouvez l’article dans son intégralité sur

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Les enjeux du diagnostic des troubles du spectre de l’autisme à l’âge adulte

LLes enjeux du diagnostic des troubles du spectre de l’autisme à l’âge adulte

Le Dr Elodie Zante est psychiatre sur le pôle HU-ADIS du Centre Hospitalier le Vinatier. Elle s’est toujours beaucoup intéressée aux troubles du neuro-développement que sont, entre autres, les troubles du spectre de l’autisme, les troubles DYS, la déficience intellectuelle, les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité… Elle a fait sa thèse de médecine sur le vécu et les enjeux du diagnostic de trouble du spectre de l’autisme chez l’adulte. Elle partage avec nous quelques éléments de réflexion issus de son travail et de son quotidien.

La France a accumulé un gros retard dans le repérage des enfants porteurs de troubles du spectre de l’autisme (TSA), retard qui est aujourd’hui en train d’être rattrapé grâce aux efforts de la Stratégie Nationale, mais des générations entières de personnes avec TSA n’ont pas été diagnostiquées dans l’enfance. Ces enfants n’ont pas disparu, ils sont devenus des adultes plus ou moins bien intégrés dans notre société.

Il n’y a pas de statistiques claires, mais on estime qu’il y a environ 700 000 personnes TSA en France dont 600 000 personnes de plus de 20 ans et seulement 75 000 personnes diagnostiqués (Statistique issue d’un rapport de la Cour des Comptes, 2017).

Bien que l’accès au diagnostic de TSA à l’âge adulte s’améliore constamment, il reste encore beaucoup de chemin à faire afin de permettre un dépistage à grande échelle puis un diagnostic dans cette population adulte. Désormais, former les médecins d’aujourd’hui et de demain au dépistage et au diagnostic des troubles du neurodéveloppement à tous les âges est devenu une priorité afin de pouvoir accompagner les personnes avec des prises en charges adaptées.

Retrouvez l’article dans son intégralité sur:

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