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Première séance du séminaire 2024-2025 de l’axe transversal « Santé »

PPremière séance du séminaire 2024-2025 de l’axe transversal « Santé »

L’axe transversal « santé » vise à fédérer les réflexions sur la santé, définie par l’OMS comme un état de bien-être complet. Les chercheur·es, incluant doctorant·es et confirmé·es, explorent diverses thématiques liées à la santé, avec le soutien d’institutions spécialisées. Cette initiative a trois objectifs : partager les travaux à travers des journées d’études, développer des projets scientifiques communs, et faciliter la circulation des informations et opportunités pour les jeunes chercheur·es.

L’axe transversal Santé du Centre Max Weber organise la première séance de son séminaire 2024-2025. Marie Preau présentera le projet de recherche SHAPE-Med@Lyon (Structuring one Health Approach for Personnalized Medicine in Lyon).

Intervenante :

  • Marie Préau,  professeure de psychologie sociale de la santé et directrice adjointe de l’Unité Inserm U1296 rattachée à l’Université Lyon 2.

 

>> Pour plus d’information, rendez-vous sur le site :

Centre Max Weber

 

Mathématiques et sexualités…

MMathématiques et sexualités…

Quand les sciences décryptent l’amour…

Regards croisés entre sociologie et mathématiques sur le sentiment amoureux, les dynamiques de couple, les séparations, l’impact du numérique sur l’art d’aimer et la sexualité…

Dans le cadre de l’exposition À nos amours au musée des Confluences.

Intervenants :

  • Emmanuelle Santelli, sociologue au Centre Max Weber, spécialiste de l’étude des couples ;
  • Laurent Pujo-Menjouet, mathématicien à l’Institut Camille Jordan, auteur du livre Le jeu de l’amour sans le hasard.

Table-ronde animée par : Samuel Belaud, journaliste scientifique

Pour en savoir plus :

Maths et sexualités

2022 : quel devenir des entreprises industrielles à risque majeur ?

22022 : quel devenir des entreprises industrielles à risque majeur ?

Quel impact les entreprises industrielles à risques majeurs ont sur le travail, la sécurité, la santé et l’environnement (social et naturel) ?

Ces deux journées d’étude sont organisées suite à la publication en novembre 2021 aux Presses des Mines par Michèle Dupré et Jean-Christophe Le Coze de l’ouvrage « Des usines, des matières et des hommes » qui entend relater la complexité socio-technique de ces sites industriels en croisant sociologie du travail, de l’emploi et de l’activité et la « safety science« .

Cependant, le contexte a beaucoup changé, notamment suite à l’incendie de Lubrizol en septembre 2019 et l’émoi suscité dans la ville de Rouen étendue aux territoires environnants.

En outre, la thématique de la transition écologique prend une ampleur nouvelle face à l’urgence, rappelée notamment par le GIEC, de la prise en compte de la question climatique. Ces interrogations obligent à reposer les conditions de fonctionnement de ces entreprises et les modes de régulation.

Parallèlement, suite au constat de dépendance par rapport à d’autres zones de production, émerge avec force une demande plurielle de réimplantation d’usines en France pour limiter les conséquences néfastes d’une mondialisation non régulée. La question environnementale entre alors en tension avec celle de l’emploi. Le concept d’« accidents NaTech », qui combine les notions  « naturel » et « technologique », commence à être avancé comme une dimension à analyser.

Ce changement de contexte oblige à revoir la thématique de la fabrique de la prévention des risques industriels majeurs. Au-delà de la prise en compte du travail des acteurs internes et externes à l’entreprise pour atteindre un niveau de sécurité, toujours contingent et en perpétuel changement, ces deux journées interdisciplinaires d’étude croiseront les regards de plusieurs chercheur.e.s ayant travaillé sur cette question et feront sans doute émerger des constats nouveaux.

Sera posée la question de la fabrique de la prévention, de la régulation par le droit, du contrôle et de la perception de ces activités dans les territoires, de leur impact sur la santé et l’environnement, tant social que naturel. Seront également analysées les évolutions en cours de ces différentes dimensions.

Nouvelle donne qui nous amène à reconsidérer notre question initiale : 2022: quel devenir des entreprises industrielles à risque majeur ?

> Pour en savoir plus :

Journée d’étude

La vie en tourbe

LLa vie en tourbe

Intitulée La ferme islandaise. Une archéologie des narrations de l’architecture en tourbe, l’objet de cette recherche est la torfhús (maison en tourbe), un mode de construction utilisé par les Islandais, de la colonisation de l’île jusqu’à la première moitié du 20e siècle.

En proposant une ethnographie de la torfhús par la récolte, puis l’analyse de récits et de pratiques diverses, cette thèse permet de percevoir quels sont les liens tissés entre le bâti vernaculaire et la construction de la nation islandaise et de l’islandicité.

[…] Les enjeux de la conservation du bâti en tourbe renvoient aussi sur les problématiques du tourisme, du changement climatique, de la politisation et de la mercantilisation du patrimoine culturel. Le matériau tourbe, quant à lui, nous permet de réfléchir à de nouvelles formes d’architecture écologique.

Pour restituer ce travail de terrain intimement lié aux personnes enquêtées (essentiellement islandaises) et à un matériau spécifique (la tourbe), le projet de La Vie en Tourbe propose de le décliner sous la forme de photographies, d’une installation et de divers outils de médiation (livre animé, jeu participatif, collecte de terrain etc…), comme un montage – scientifique et subjectif – où divers aspects de la pluralité de la maison en tourbe pourraient se télescoper.

Mise en exposition de la recherche doctorale de Sandra Coullenot, doctorante au Centre Max Weber, Université Jean Monnet, qui a soutenu sa thèse en anthropologie en février 2022 (dirigée par Michel Rautenberg -UJM / Centre Max Weber). Elle a souhaité faire découvrir au grand public l’objet de ses recherches passionnantes et les faire rentrer dans l’histoire islandaise à travers l’angle d’une forme d’habitat particulière : l’habitat en tourbe.

Pour en savoir plus :

Arts Recherche Territoires Savoirs

Covid-19 : la crise bouleverse-t-elle notre rapport à la mort ?

CCovid-19 : la crise bouleverse-t-elle notre rapport à la mort ?

La surmortalité engendrée par l’épidémie de Covid-19 a profondément modifié les pratiques funéraires pour l’ensemble des défunts et des proches.

Obsèques en petit comité, rites tronqués, recueillement perturbé, la sociologue et anthropologue Gaëlle Clavandier, enseignante-chercheuse à l’Université Jean Monnet et membre du Centre Max Weber, s’interroge dans ce podcast sur la mise à l’épreuve du temps de deuil en contexte de mort de masse.

écouter le podcast

Quel chemin on emprunte ?

QQuel chemin on emprunte ?

Séance d’ouverture du Séminaire « Image Animée », organisé par le Centre Max Weber (CNRS, École Normale Supérieure de Lyon, Université Jean Monnet Saint-Étienne, Université Lumière Lyon 2). En présence de Nadine Michau, anthropologue et cinéaste.

Comment un film peut-il se faire la chambre d’écho
d’une enquête sociologique ?

Affiche du séminaire image animée

Le film Quel chemin on emprunte ? montre que le travail est « visible » en creux, dans les inflexions des personnages, dans les manières de les mettre en scène au montage, plus que dans l’image du travail qui ne dévoile que la partie immergée d’un iceberg que seule la parole ou les attitudes viennent combler. Que peut donner à voir l’image d’un travail qui échappe à toute forme visuelle, un travail souterrain de stratégie professionnelle longuement incorporée ? La terre et la machine sont venues soutenir l’invisibilité du métier, réellement mis en intrigue par la parole.

Déroulé
.18h30.19h15. Accueil du public, présentation du cycle annuel et de la soirée autour de Nadine Michau
.19h15.19h45. Pause
.19h45. Projection-débat

Le film
Quel chemin on emprunte ? (76’, 2016) est un documentaire sur les agriculteurs céréaliers de la Région Centre-Val-de-Loire. Il présente une profession en pleine mutation, confrontée à de nouvelles injonctions et à de nouvelles techniques. L’agriculteur aujourd’hui tente d’adhérer au modèle qui lui convient, ajusté aux multiples paramètres de sa situation individuelle. Le film interroge la complexité des stratégies de chacun pour vivre au mieux sa profession.

La réalisatrice
Nadine Michau, anthropologue et cinéaste, réalise depuis plusieurs années des films documentaires ou sociologiques. Elle est actuellement chercheur associée au sein du laboratoire CITERES (UMR-CNRS) à l’Université François-Rabelais, où elle enseigne la réalisation de films documentaires aux étudiants du département de sociologie. Ses objets de recherches sont principalement liés à la sociologie du travail : d’abord une anthropologie filmée des soins esthétiques en milieu professionnel, elle a ensuite réalisé des recueils audiovisuels portant sur la mémoire ouvrière industrielle, et vient d’achever un film documentaire sur la profession d’agriculteur. Elle poursuit ses recherches sur la place de l’image en sciences sociales.

Responsables et animation de séance : Béatrice Maurines et Hannelore Girardot-Pennors

 

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